1907/1934 RESISTANCES BERBERES

Qui dit signe dit insigne...

On a vu ceux des 2éme et 4 éme GTM (groupement de tabors marocains), composés de goumiers ...en voici d' autres
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Les" colonnes" lors des operations militaires doivent imperativement pouvoir communiquer non seulement entre elles mais également avec l'Etat Major géneral. On a cité quelques uns d'entr'eux récemment…Il y avait aussi les REKKAS (RAKAS) , courriers marocains.
Un exemple de leur rôle , semble-t-il tres important :
Le 18 avril 1913 le gros de la colonne MANGIN se trouve à CASBAH ZIDOUH avec le caid ould ZIDOUH et les notables qui se sont ralliés à la troupe; des REKKAS du groupe mobile du colonel SAVY stationné à DAR CAID CHOBI arrivent avec un message daté du 17 au matin annonçant que SAVY fait une reconnaissance de la zone de l'oued EL ABIB.
A la suite de cette information MANGIN envoie deux groupes de REKKAS , fournis par le caid OULD ZIDOUH . Le premier REKKAS est envoyé au groupe mobile du colonel SAVY pour qu'il se rende avec toute sa troupe le 19 sur l'oued EL ABIB à Casbah CAID EMBAREK pour faire la jonction avec la colonne de tete conduite par le general charles MANGIN. Le second REKKAS est envoyé à EL BOROUDJ au groupe mobile du commandant BETRIX afin qu'il se rende le 22 avril à DAR CAID ZIDOUH avec la colonne de renfort et de ravitaillement dont l'arrivée est prévue à EL BOROUDJ le 21 au matin.

Un "courrier" RAKAS (REKKAS)
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Et si je vous dis que pour les messages longue distance les troupes d'occupation utilisaient la voie aérienne vous allez me dire : ah oui le petit biplane piloté par LAMORLAYE ! eh bien non c'est perdu!!

c'est lui le messager avec sa petite sacoche militaire
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Les pigeons "militaires" sont surtout issus dela famille des BIZET, notamment la variété dite "fuyarde" ou "vinago". Le decret du 15 septembre 1885 autorise le recencement des pigeons civils et leur mise à disposition du ministére de la Guerre.
La France compte alors400 sociétés civiles de colombophilie soit environs 200 000 pigeons voyageurs. L' armée se dote d'un colombier militaire et d'un centre d'etudes et d' instruction.

La premiére expérience du service colombophile militaire français a lieu lors de guerre du MAROC où les "colombins" sont utilisés pour les liaisons entre les colonnes mobiles et les postes de commandement.

vitesse moyenne du pigeon : 1 km par minute

ci joint un colombier démontable utilisé lors de la guerre du MAROC
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Precedemment nous avons vu que les pigeons militaires utilisés au MAROC etaient transportés lors de leur déplacement au sein des "colonnes mobiles" à dos de MULET.
Comme le cheval "barbe" deja cité, le "mulet", qui rappelons- le , est issu de l'accouplement d' un petit âne et d'une grande jument…a joué un role tres important dans la progression des troupes coloniales sur le territoire marocain.
Les mulets et mules ont été employés de trois façons :
Les mulets de "trait" ont constitué les attelages des canons de campagne (le fameux et légendaire canon 75 qui fit tant de ravages au sein des resistants marocains); ils etaient souvent panachés aux robustes chevaux "barbe". Ils tractaient egalement les charriots ambulances .
Les mulets de "bât" portaient les differentes piéces des canons 65 de l'artillerie de montagne (bouche à feu , l'affût , les caissons de munitions).Ils portaient aussi les vivres et les bagages.Superieur au cheval pour son adresse et son endurance en zone montagneuse le mulet peut transporter jusqu'à 150 kilos.
On trouve enfin les mulets de "monte".L'armée française afin de poursuivre les guerriers marocains qui se livraient à des actions de guerilla dans les "confins algero-marocains" , le TAFILALET et le GUIR , a doté certaines unités de l'infanterie , en particulier les légionnaires de mulets dits de "monte".Les légionnaires montaient ces "brêles" (bghel)…en tout bien tout honneur je vous rassure…selon la formule "changez , montez"…un mulet pour deux legionnaires qui se relayent toutes les heures(une heure à pied, une heure à dos de mulet).
Chaque "compagnie montée" des Regiments Etrangers(RE) compte cent huit mulets; les officiers de ces compagnies montent à cheval.

precisons qu'une partie des mulets vient de FRANCE , une autre partie est "recrutée" sur place au MAROC (mulets "indigenes".

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CHARRETIERS ET MULETS REQUISITIONNES PASSENT EN CONVOI à M'çOUN
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Mulets d'artillerie de montagne en 1911
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mulet monté
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legionnaires et leurs mulets en 1930
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toujours une compagnie montée de regiment Etranger
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Bon il paraît que ça rumine dur du côté du syndicat des dromadaires…il va falloir parler d'eux sinon c'est la gréve…
Les dromadaires ont effectivement joué un role dans la guerre du MAROC surtout au niveau du ravitaillement des colonnes mobiles au meme titre que les mulets de bât.
Le 5 avril 1913 à BOUJAD la colonne TADLA- KSIBA (MANGIN) compte 4000hommes, 1300 chevaux et mulets et 800 dromadaires ; la meme colonne le 7 mai 1913 dans la zone de CASBAH TADLA compte du fait des renfonts : 6200 hommes, 290chevaux français , 590 chevaux berberes (BARBE), 1074 mulets de bât , et 1700 dromadaires qui transportent vivres , matériel etc… 615 chameliers autochtones les accompagnent.

Certes il existait aussi des meharis (mehara) de combat mais leur role et leurs actions de guerre dans le grand sud et l'orient saharien marocains ont , semble-t-il été limités.
Depuis 1902 il existait 5 Compagnies Sahariennes toutes basées en ALGERIE , notamment à OURGLA…nul doute que ces compagnies ont participé à la "pacification" de la partie saharienne du MAROC . Les meharistes étaient , curieusement , des tirailleurs senegalais et des goumiers avec à leur tête un officier dit des affaires indigenes.
Ce n'est qu'en 1930 que deux compagnies sahariennes seront créées au MAROC , celle du ZIZ et celle du HAUT GUIR .

68 dromadaires composent la compagnie saharienne
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meharistes
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dromadaires ravitaillant une colonne mobile
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les dromadaires ne faisaient pas que la guerre ...Ici en 1928 l'un d'eux laboure avec son petit copain
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revoila un officier bien connu dont on a déja parlé à propos des SPAHIS où il a servi dans le 8éme au MAROC
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