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LES PAS DE NOS PERES

Envoyé par FUENTENUEVA 
Re: LES PAS DE NOS PERES
01 janvier 2009, 00:54
Fuente Nueva, bonjour ce premier de l!an Neuf, et merci pour vos voeux, je souhaite tout le Bonheur et la Paix a nos amis de Dafina et a vous meme . ces jours ci nous avons besoin d'un peu de Paix et tranquillite ! surtout de la clairvoyance chez nos amis les Musulmans du Monde !
Re: LES PAS DE NOS PERES
25 janvier 2009, 12:27
Bonsoir, en vous lisant, j'ai vu que vous parliez de mon oncle Juan Cintrano. Je suis arrivé sur ce site de dafina tout à fait par hasard, car je suis à la recherche du frère de Juan Cintrano car ma mère voudrait tellement le revoir après plus de 60 ans, j'ai laissé un message sur le forum, je garde espoir. A bientot peut ètre.
Re: LES PAS DE NOS PERES
26 janvier 2009, 06:48
Plus d'histoires de la Fuente Nueva depuis le 31 decembre.
J'espere que vous allez bien et que votre abscence n'est que passagere. Vos histoires me manquent, cela m'a donne l'occasion de relire celles du debut.
Re: LES PAS DE NOS PERES
28 janvier 2009, 10:16
Oui en effet, il y a eu un silence inquiétant d’autant plus que cela coïncide avec les tragiques événement du proche orient.

Vivement que après l’armistice cette paix soit fructueuse et les peuples et les dirigeants choisissent les élan qui mènent a la conciliation plutôt que l’antagonisme. Ainsi soit-il.

Jadis la Fuente Nueva fut témoin d’une singulière histoire laquelle vaut la peine d’être racontée a cause de son pittoresque.
He aqui (Voici..)

Mes chers amis de Dafina net. Porte-parole de l’amitié entres les peuples. Vous étiez le héraut qui proclame l’unité et la solidarité sur terre, si nécessaire en ces temps de détresses.

Jamais vu un forum où la sagesse de ses intervenants modèrent eux-mêmes leurs propos sans qu’une main intrinsèque. Un arbitre. Ange modérateur doive maintenir un certain ton.

C’est ainsi que les Réglas de Cortesia Elementaria fait con vivre les Salam Aleikum avec les Sana Tova et les Saludos Amigos. Les religions, mot qui sans doute, provienne de relier, unir; prend ici, sur ce forum sa véritable signification.

Bien qu’absents un certain temps de participer; d’envoyer des échos de la populaire Fuente Nueva. de communiquer avec des faits divers qui évoquent les bons et mauvais pas de nos pères. Me voilà. Pauvre « Gazetillero » des temps de splendeur de notre pauvre fontaine a présent bouché.

Hors de mes propos de considérer l’histoire et le vecu de nos pères comme une ère digne d’oubli. Le Ciel m’en garde.
Messieurs, la Fuente Nueva est tarie aujourd’hui par volonté municipale, mais pas nos souvenirs. Non et non!!
Mes modestes archives gardent ces bombes a retardement des articles anciens que furent les échos de vos faits et gestes.

Vive l’internationalisme Tangérois! Vive les pas de nos pères!

Emballé pour la rhétorique métaphysique et artificielle je me rend compte que au bout de vingt deux lignes de textes je me suis foutu de rien apporter de nouveau sur les pas de nos pères. Voila pourquoi…. Caramba !! Je me jette a l’eau….

EL MISTERIO DE LA HABITACION ROSA (1942)

La chambre c’est vrai, était peinte d’un rose qui contraste avec la rosse attitude de sa propriétaire, nous ne pouvons rien. Cher amis de Dafina, la peinture en ces temps de rationnement était a un prix exorbitant. Sans doute le reste d’une boîte acheté pour peindre le tendre berceau d’une petite nouvelle née, fit l’affaire. Ripolinée d’un tiers la chambre faisait plaisir a voir; une fenêtre donnant sur la rue des Bains laissait passer la lumière du soleil, un peu timorée dans cette étroite rue du quartier de la Fuente Nueva.

Bueno y que?
Pues pasa que la señora propriétaire de cette chambre décida de la louer. Un moyen de avoir une subsistance fixe Un loyer qui n’irait pas très mal par les temps qui courent Ainsi Madame Alegria C. mis une petite annonce dans le journal « España »

« Para alquilar ( A louer) habitacion limpia y en buena condicion; para caballero solo. Razon: Sra Alegria C. Fuente Nueva n° »

La chambre rose était comme une invitation au repos, a la sécurité personnelle, au respect de l’intimité elle semblai être faite pour éviter la cohabitation avec …

Dans le temps elle avait appartenu a un vieux oncle de Mme Alegria. A la mort de cette personne la fameuse chambre fut héritée par sa nièce unique Alegria laquelle décida que la louer serait tirer le meilleur profit. Comment voulez vous vivre dans cette Fuente Nueva où depuis que les troupes de Franco venant de la zone espagnole (Tropas Indigena Jalifianas ) depuis que il on entré en juin de l’an quarante ici à Tanger tant d’ouvriers espagnol de gauche et aussi quelques juifs ont échappés terrorisés à Casablanca ?

Mais les nouveaux espagnols de droite sont arrogant, nous regardent nous les juifs comme s’ils étaient supérieur. Je veux pas de ces gens comme locataires. Quiero un hombre bueno (un homme bien..) Ainsi parlait la douce Alegria C.

..Et puis vint Emilio (appelé on comme cela) Emilio était un homme qui ne se laissait pas attirer pour la politique ni pour l’air du temps allant accomplit son service militaire a Ceuta il abandonne la voie militaire pour la civile ne trouvant pas du travail dans la zone espagnole décide de demander un visa pour Tanger qui lui fut refusé par la police internationale la raison: Il y a aussi de la crise à Tanger. Emilio garde son mord Il n’était pas l’heure pour lui.

Six mois plus tard à Tanger Franco montre son vrai visage; l ’administration internationale est supprimée.

A la Place du Administrateur un interventor (Sorte de Alguazil ou Alcalde Mayor) est nommé dans la ville. Le Mendouh représentant de SM le Sultan est prié de quitter ses fonctions et retourner a Rabat (Avec el Sultan de los franceses) Ben Youssef.

Tanger est rattachée a la administration de la zone espagnole et sur la autorité du Gran Jalifa de Tetuan. La rue du Statut est rebaptisée rue de S. E. el Jalifa Imperial.

La Fuente Nueva s’agite dans l’incertitude d’autant plus que certains réfugiés d’Europe centrale ont eu vent que l’occupant semblent disposés de céder le palais de la Mendoubie a…Horresco Referens… Le consul du Reich à Tetuan.

Emilio a Ceuta apprend que la Police internationale est supprimée ainsi que la frontières, douane, et Tanger est (presque) espagnol il arrive a la ville (ex-internationale) et entre comme dans un moulin. Arriba España ! !

C’est chez le « Bakal du 1, rue Naceria face a Dar Niaba qu’Emilio acheta le Journal España et lut l’annonce -Tient la Fuente Nueva c’est au bout de cette rue il va rapidos Heureux et Moderato Cantabile (Doucement et en chantant) vers sa future logueuse

Oui, en effet ce homme plut a Alegria C. Oui t-il travaillait déjà de carpintero Monsieur Oui il pouvait payer deux mois de loyer Merci a monsieur Guerin son patron dans l’atelier de Menuisierie

Que quiere mas Alegria? Que veut en plus ma reine?
Tu a là la perle rare qui cherchait. D’autant plus que la Pension de Familia où notre homme nichait lui coûtait déjà la peau de ses fesses (Pardon Mesdame de Dafina..)

Mais Madame Alegria le fit signer le contrat de locations certains termes selon lequel le locataire serait le seul habitant; pas de couple ni des enfant. En clair une clause selon laquelle le sieur Emilio devait vivre en bon chef de faille (sic)
Puis que loué a un monsieur seul Pas plus… Ni moins
Or il arriva que après payer la caution de 150 pesetas Emilio meuble sommairement sa pièce d’un sommier. Achète sur la même Fuente Nueva deux chaises et un armario roploplo.
Il apporte sa valise de la pension et la troisième nuit il amène aussi dans ses bagage... une créature (Fille soumise selon le parler de l’époque)

He met in a bar of Dar Baroud Street a young girl prostitute and to bring her at home into the room….in the same bed …Yes ! !
Elementary My dear Fuentenueva...

Hèlas mes chers Dafinautes; madame Alegria C. qui avait les oreilles sensibles eut sa vertus blessé quand pendant la nuit elle entend des petits cris et des plaintes étouffées et remuement and grincements de matelas…
Soyons précis cela tenait simplement de la c…ries. (Pardon bis..)

Quand Alegria C. compris cela, elle lance des cris.. pas d’Alegria précisément…

Que se passe ensuite? Quoi sont ces« modales » ?(manières) De donde salen estos « alborotos »?( tapages) La rue des Bains devint pleins de cris et discutions

Les agents Llamusi y Moktar de la force publique furent requit a la grande joie des « mirones » badaud, curieux. Monsieur Scali le épicier de la rue des Bains voulut calmer la propriétaire et le locataire sans résultat… en vains...

La dispute eut son épilogue a l’automne 1943 au Tribunal Mixte…

Mais oui la puissance occupante n’ose pas changer le vieux tribunal internationale pour des raisons assez obscure.
Barbarossa? Vous aviez dit Barbarrossa ?

Écoutez Fils d’Eve la plaidoirie de Maître Daniel Saurin un des doyen des avocats de la ville de Tanger…

- Messieurs du jury.. Monsieur le président. - Madame Alegria C. cette dame d’âge respectable et qui veut se faire respecter est traduite devant ce tribunal correctionnel pour le délit de violation de domicile sur la plainte du sieur Emilio S.
Messieurs Cette dame a loué au quidam Emilio S. une chambre pour monsieur seul - or le soir même le nommé Emilio S. améne une créature de petite vertu qui séjourne jusqu’au petit matin…or une clause du contrat de location a été dépassée

…Ma cliente l’honorable dame pria le sieur de partir…C’était son droit de propriétaire car le bail stipulait une condition qui n’a pas été respecté par le sieur Emilio Sanchez…il y a eu donc annulation légitime du contrat…

Maestro Aranda Castillo defenseur de l’infortuné Emilio S.:

- Señores mi distinguido cliente a sido victima de una furia ..

C’est inadmissible que la dame Alegria (la mal nommée) somme son locataire de quitter les lieux pour un acte que ne concerne que sa vie privé.. Depuis quand cette dame voudrait régir la conduite personnelle d’un locataire qui n’attente pas a l’ordre public?

Elle somma a grand voix et devants les voisins surpris a mon client de partir..C'est une ofense publique...et tout de suite ! !

Et comme mon client ne n’obtempérait pas comme la loi lui donne droit …La dame Alegria cru bon de déménager ses meubles et effets personnels en le jetant hors de sa chambre en le jetant sur le couloir Monsieur Emilio S. N’eut une autre alternative que de dormir la deuxième et même la troisième nuit par terre.

Le fait que d’une part la dame entra en utilisant sa clé chez le lieu de habitat privé de mon client est une flagrante violation de domicile et d’autre part la conséquence par mon client de dormir sur le plancher des vaches (cette frase fut biffée par le greffier) eut pour résultat d’attraper une crise aigue de rhumatismes..

ci-joint attestation médicale du Docteur Many ..etc. etc. et jus farinae…

Le tribunal admet qu’une clause telle sur le contrat n’est pas légitime et d’autre part l’attitude de la propriétaire dépassait son droit...en consequence...

Madame Alegria fit la tête quand elle s’entendit être condamnée a payer une amende de 300 francs marocaines.

Et pour « daños y perjudicios » (dommages et intérêts) 2.500 francs a nuestro amigo Emilio.

L'année 1944 avec son cortege de malheurs continuait sa marche
Et la Fuente Nueva continuait de couler sa fraîche eau inodore, incolore et transparente comme si rien n’était…
Ainsi allait le monde et les pas de nos peres..

Cher Yael; Tu a raison de me réveiller de ma douce « Farniente » (Rien Faire)
Cher Magi; je vous répondrai perso a votre mail
Et a tous les braves Dafineux(euse) Haut les cœurs ! !
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
29 janvier 2009, 04:34
Mr.Fuente Nueva, contente de votre Venue ! et merci pour vos anecdotes, Bonne sante et ciontinuite
Re: LES PAS DE NOS PERES
06 février 2009, 05:34
Mes amis de Dafina-Net Saludos y Pesetas

DES NOMS DE RUES TANGEROISES HONORES PAR LES PAS DE NOS PERES

Dans les temps d’apogées de notre Fuente Nueva les « rakkas » où piétons facteurs n’avaient pas de problèmes pour distribuer leurs lettres ou plis. Ils ne le portaient pas aux destinataires mais plutôt

ils allaient d’une ville a l’autre et déposaient la quantité de courrier qui apportaient chez le bureau de poste…dans le cas de Tanger chaque nations avait un préposé qui s’occupait ensuite de se tenir a disposition de leurs nationaux qui venaient réclamer ses lettres (quelque chose comme l’actuel poste restante)

Le cordonnier Nissim Monsonego a été déferlé au tribunal de la Mendubia pour outrage a un agent de la force publique
dans l’exercice de ses fonctions.


Des rues qui avec le temps change de nom a conséquence des hauts et bas historiques. J’ai déjà parlé (écrit) sur la rue du Statut cette rue a l’extérieur du casque de l’ancienne ville c’est la artère moderne qui fait un « link » un eslabon disons un chaînon entre l’ancienne ville intra-muros et la moderne place de France.

Cette rue montante et en courbe s’appelait avant le siècle(XXe) Route de Fès, Aprés depuis le régime international: Rue du Statut, pendant l’occupation des troupes espagnoles Rue de S. A. I. le Khalife et plus tard rebaptisée en 1956 Rue de la Liberté.

La rue de Russie qui mena de la gauche de l’Hôtel Villa de France jusqu’à la rue de Belgique ( et la Emsal-lah) fut rebaptisé par le colonel Yuste et Juan Poutus deux gros pontes de l’époque 1940/1945 avec le nom d’un fusillé par les républicain pendant la guerre civile espagnole.

Mais retournons a nos moutons. Dans notre cas; la Fuente Nueva
Je parcourait jadis le quartier de Oued Ardahan un des embranchements entre le Petit Zoco et la Fuente Nueva, là les alignements des maisons, les serpentante des rues un peut étroite mais bien pittoresque, n’on pas perdu son charme dit-on même aujourd’hui.

Tant la rue de Sebou qui va vers la Fuente comme la rue des Chrétiens (assez longue) qui va vers le Zoco Chico ne souffrit pas beaucoup des bombardement de la ville par les vaisseaux de guerre français en août 1844 mais la Fuente Nueva qui se trouve sur le bas de la Casbah
(Qui fut assez touchée) virent beaucoup de familles juive partir vers le port a la recherche d’un bateau vers Gibraltar.

Sois fuyaient vers le Marshan a la Pointe des Juifs. Lieu où. . ironie du destin… leur ancêtres Sephardis débarquaient quatre siècles avant…en tout cas là les obus du voilier « La Belle Poule » n’arrivait pas. Ainsi la Fuente Nueva fut un temps « veuve » des pas de nos pères.

OU FUENTENUEVA VA LOIN

Non mais.. Je prend des libertés avec mes amis de Dafina…
Ils doivent avoir le bamboleo (Mal de mer) a force de le mener dedans la vieille ville puis a la ville moderne puis au Marshans …rio de los Judios etc etc
Pardons.. Restons dans la Fuente Nueva Ahi muchas cosa que mirar..
Regardez ceci est la ancienne Zanka al Franchaoui ou plutôt Rue de la Légation de France (Plus tard rebaptisé rue Almanzor )

Parcourez SVP en silence et dévotion ces lieux chargé d’histoire ces vieux murs sont les mêmes que le pauvre Haïm Hatchouel s’appuyait pour aller, le cœur déchiré de crainte et douleur demande l’aide a monsieur le Consul pour qu’il puisse protéger sa fille Sol qui prisonnière dans la geôles de la Alcazaba était menacée d’être déportée a Fès.


Le 30 mars 1885 dans la matinée il y avait un peu de pluie mais vers midi le soleil resurgit sous les nuages el le petit monde de la Fuente Nueva sorti faire des achats et profiter de l’embellie.

Branle-bas au fond de la Kof Mostafa (Rebaptisée plus tard rue des Bains) des badauds et voisins israélite regardaient avec curiosité un nouveau venu qui disaient venait de Rabat pour habiter le quartier et les commentaires allaient bon train.

Wo de nous que est un Bueno de Dieu.. car il est médecin et dit-on a un cœur d’or. Bienvenido Lo bueno. Escapado de mal .. Shalom Doctor.
A quelque distance de là dans le bureau du « Réveil du Maroc » un petit entrefilet confirmait quelques jours plus tard le fait.

Comme j’ai pu le lire merci a l’obligeance de mademoiselle Levine de la Bibliothèque de la A I U de Paris.

« Définitivement vient de fixer sa résidence dans cette population (Tanger) et procèdent de Rabat l’illustre médecin chirurgien Don Samuel Mobily I. Guitta en établissant des consultation gratuites aux pauvres de midi a une heures, sauf les samedi.

Su consulta esta en la casa situada en el arco de Mostafa (Casa del
señor Benasuli)
Nous attendons qu’il aura le même succès que dans les autres localités. » 8 avril 1885.

..Et oui mon brave. Ce docteur a beaucoup fait pour ses frères coreligionnaires et mêmes les malades sans distinction de croyance ni de classe puisque dans les années 1930 était le doyen des médecins juif de Tanger.

Il fut même délégué de l’Espagne dans l’Assemblée Législative Internationale. Le Docteur Mobily Güitta Il était espagnol, Juif et Franc-maçon de la Respectable Logia Masonica « Morayta » n°284

(Una logia Masonica n’est pas une secte sinon un centre d’aide économique et moral )

Même la vénérable Loge tangéroise « La Nouvelle Volubilis » dépendait de l’ Espagne et la Logia « Concordia » du Grand Orient D’Italie. Il Y avait aussi la Loge Maçonnique Abd-El-Aziz dans une maison de la Fuente Nueva.
La Franc-maçonnerie n’a rien de religieux au contraire mais par analogie c’est, on pourrait dire « L’église des Républiques Laïques »

Le Sultan El Haffid était frère maçon pendant son exil en Espagne.
( Pendant la 1° guerre mondiale il espérait la victoire des Empires Centraux) Il habitait Madrid dans une petite fonda et lui- même faisait son manger dans l'atre de sa cheminée.
Mais je m’éloigne de notre quartier…
Que merveilleuse était la Fuente Nueva de nos papas…!!

QUESTION: Dite Fuentenueva Qui est-ce tel Monsonego qui eut des problèmes au début de cette bafouille?

REPONSE: C’est une bonne question.

En 1942 j’étais pas loin de la porte de ma maison. Mon père me donnait une petite promenade par la calle Naceria...
A l’hauteur du séminaire Ohel Mosché y las casa n° 17 et 19 Nous étions prés de la maison d’import-export hindoue Dharamdas & Tirthas quand mon papa et moi étions témoins d’une algarabia (brouhaha) entres plusieurs voisins (?)

sUne jeune femme israélite recherchait son mari infidèle et nous vîmes se lever une dispute entres autres gens et passant parmi lequel le sieur Monsonego qui n’en était que témoin comme nous.
La querelle opposa d’une part M. et Me Gerlicher et d’autre part M. Ouizman Hasella, Mlle Bouzaglo Simy et M.Abecassi Itto. Les explications furent nombreuses et mirent aux prises les deux groupes d’adversaires, L’intervention de l’agent musulman Damourti appelé par des voisins afin d’amener a la raison la dame Israélite produit l’ingérence du sieur Monsonego pour calmer le policier.

Pourquoi Dios Bendito s’emmêle celui-là qui n’était que spectateur?

Une semaine plus tard le Tribunal condamne chacun des époux Gerlicher a 10 francs d’amende. Ouizman a 10 francs. Bouzaglo Simy 10 francs d’amende.
Le pauvre Monsonego pour outrage a un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions 15 francs d’amende et relaxe le petit Fuentenuevita….. Ouf!

J’ai toujours confiance dans la Justice de mon pays des pas perdu …des Pas de nos Pères .

Un abrazo a los Dafinautes.
FUENTENUEVA



°284
Re: LES PAS DE NOS PERES
10 février 2009, 12:10
Estimados amigos de cette confédération de gens de bonne volonté appelle Dafina Net. Bonjour…

Certain aurait entendu sur cette théorie de cause a effet selon laquelle un petit tremblement des ailes d’un papillon parisien peut provoquer par relation de causes et effets une chaîne de événements qui fini pour amener un tremblement de terre en Australie.

Le cancre que j’étais (et qui est) votre serviteur en sciences naturelles ne peut ni confirmer ni même infirmé cette théorie mais j’oserait admettre que l’intervention fortuite de mon frère aîné (qui avait dix ans en 1942) pût changer de cause a effet le cour de la deuxième guerre mondiale, faisant ainsi basculer l’histoire contemporaine (et ceci malgré lui)

Espérons, dira le sage lecteurs de Dafina; que Fuentenueva n’aurait déjà bu tout le vin de messe pour raconter une telle histoire, de toute façon soyons prudent et laissons lui raconter…

Merci, Il était une fois que les allemands occupent la France
Le sultan Ben Youssef invite aux marocains a mobiliser en faveur des mêmes français ne doutant dans la victoire finale du droit.

« Des aujourd’hui et jusqu’à ce que l’étendard de la France et ses alliés seront couronné de gloire chassant les envahisseurs de leur pays, nous marocains devons a la France une aide et ne marchanderons nul effort ou recours ni reculerons pas devant aucun sacrifice. »

Mais a dire vrai tout le Maroc n’est pas unanime derrière le sultan, Dans la zone espagnole le nationaliste Abdelhalek Torrès ne restait insensible à l’attirance allemande, selon lui; l’Empire Chérifien devait d’en rester neutre dans un conflit qui ne lui concerne en rien.
Après la défaite de la France le sultan aurait pu faire libérer le Maroc du joug colonialiste en profitant de l’écroulement de l’état français, il aurait pu dénoncer le vieux traité de Fès mais il ne le fait pas fidèle aux enseignement du prophète qui dit:

« Dieu ne bénis pas les coups donnés a un homme accablé par la défaite. »
Mais voilas que Francisco F. (qui ne lisait pas beaucoup le Coran) fait occuper Tanger par ses troupes…et même demande a Adolfo H.comme prix (en cas d’alliance) pas seulement tout le Maroc mais aussi une partie de l’ouest de l’Algérie. Oran par exemple, où il y avait tellement de Juanitos y Pepitas d’origine hispano.

D’autre coté le nationaliste déjà cité Abdelhalek Torrès admirateur des fascistes allemands, italiens et espagnols complote avec l’amiral Canaris avec le but de provoquer un soulèvement dans la zone espagnole afin de faire entrer dans la guerre l’Espagne, comme allié de l’Allemagne.

Finalement Franco lui-même est prêt a franchir le pas et prolonger sa zone d’influence portant la frontière plus au sud du Maroc afin de faire intégrer Fès, la capitale religieuse du pays dans sa zone.

Or, quand les préparatifs militaires sont connus une perplexité gagne la totalité du pays. Perplexité parce que au Maroc cette tendance devenait peur de la guerre . Plusieurs fois entre le 15 et 20 juin 1940, des rumeur circulaient selon lequel on annonces une occupation imminent du Maroc Français.
Les espagnols, disaient en la Fuente Nueva, ont constitués un important détachement militaire prés de Larache, Peut être des familiaux de l'honorable papà de la fille del mar y del sol auraient communiqué (par le téléphone arabe) la nouvelle selon laquelle les espagnol auraient fait une levée de troupe une mobilisation de plusieurs Harkas et leurs auraient bien équipé d’armes.

Même la famille royale de la Maison de France se tenait a carreau… dans sa résidence à Larache.. Vous savez… On sait tout dans la Fuente Nueva..
Le but de ce branle bas de combat serait (selon les voisins) occuper le Maroc français jusqu’à les limite du Oued Sebou.

La date de l’attaque? A peu prés entre le 17 et 20 du mois, avant la récolte.
Pire encore.. selon disait el señor ElGaly le Papetier de la rue Naceria certains élément phalangistes ont prévu une invasion totale de la zone Française.(Quelle horreur..!)

D’Après ces informations ou rumeurs le ex-sultan Moulay El Aziz en exil a Tanger (Il habitait le Marshan ) aurait été « sondé » pour savoir s’il serait d’accord pour revenir sultan en collaborant avec les espagnols. Le colonel Beigbeder a reçu de Madrid ordre d’évaluer, examiner la possibilité d’accord avec Abd El Aziz au cas qu’il accepte d’être souverain d’un Maroc réunifié sur protectorat espagnol ayant Fès comme capitale. Rien que ça. Ma chère !

Intervention (involontaire) de mon grand frère dans le conflit.

Le 19 juin 1940 Agustin T. F. a neuf ans d’âge, il vit a la rue Naceria
En plein cour de la Fuente Nueva; ce mercredi exceptionnellement pas d’école, les événements font un jour pas festif mais pour sécuriser les enfants tangérois des manifestation pro ou contre les franquiste dans une ville où il y a tellement de réfugiés républicains; le rectorat de l’école Alfonso XIII décide la fermeture during two day

Demain jeudi après midi il aura pas de classe comme on faisait a l’époque. Agustinito jubile, deux jours de vacance. A son avis d’enfant il a « Jaleo » politique ( Raffut) et ses parents lui ont dit que si ses petit amis lui demande s’il est pour la aviation ou la marine.
Qu’il réponds -Chocolate- ( Parmi les enfants de cette école nationaliste, la Marine représente les Franquistes et l’Aviation les Républicains.)

Ceux qu’ignoraient ce code comme votre serviteur recevaient des « capons » (pichenettes sur les joues) au cas que le demandeur serait dans l‘autre champs idéologique..Ceci dans la récreation dans l'école...

Mais la Fuente Nueva - No me diga mi bueno- était fermé aux joutes politique entres les enfants
- Cada uno en su casa y Dios en la casa de todos -

Agustin a la permission de sa maman d’aller de sa maison sise ruelle Benassayag en passant par la Fuente Nueva devant l’école arabe de la rue Tidjania, rue Lucus et passant par la boulangerie Mozzi sortir a la plazoleta des cinémas Alcazar et Capitol et pharmacie Sarita Saguès; puis angle des rue du télégraphe Anglais et Paseo del Doctor Cenarro et

(Que les non tangérois me pardonnent cette hyper topographie) C’est là face au café Colon qu’il a rendez vous avec son ami d’école Manuel Vazquez qui habite calle Nueva.

A la Résidence à Rabat; le général Noguès et bien préoccupé et ensuite atterré de l’avance éclair de la Westmacht en France. Les membres de l’Haut Commandement ne peuvent pas croire les nouvelles qui viennent de Alger. Pas possible que la première armée d’Europe protégée pas la ligne Maginot aurait pu être défaite..Paris Occupée? No me diga..!

Le 17 juin les mauvaises nouvelles s’accumulent on dit que la zone occupées par les espagnols dans le nord du Maroc vont s'étendres

Mais non c’est pas possible dit Maurice Scali dans son commerce de la rue des Bains.

Pourtant la Résidence à Rabat a bien reçu un télégramme chiffré
du point de passage de la frontière nord. La Sûreté Française (La policia politica)d'Arboua ( Passage entre les zones )
annonce aux services centraux de Rabat que des troupes des harkas au service des espagnols sont en train de se cantonner a la frontière des deux zones.

Selon ma tante Maria T. qui est revenue de Larache avec ma cousine Mari Carmen par le bus de « La Valenciana » dit que on a vu un Tercio de la Légion partant d’Alcazarquibir chemin de souck el Arba, d’ailleurs le chemin de fer de Tanger à Fez est bloqué en zone nord il n’est plus attendu a la douane, il arrive même pas à Petitjean.

A Tanger s’est la panique une pauvre femme juive crie:
« Ese perro de Hitler… Tout c’est de sa faute..
Maldita sea el dia que su madre lo trajo al mundo.

Avant que les voisins le calme, elle et sa crise de nerf et lui donnent a boire une tisane à la camomille…

Dans le Zoco Chico, M. P…e le célèbre pâtissier français qui avait une certaine sympathie pour la Derecha Española dit que les français avec l’accord du maréchal Pétain vont amener Abdelkrim de la Isle de la Réunion vers un lieu secret de Rif près d’ Oudjda.

Le chef rebelle responsable de la mort de 25.000 espagnols dans la défaite d’ Anoual (1926) a une haine tenace contre Franco et est disposé a lutter avec les français contre les phalangistes espagnols dans le cas qu’ils attaquent la zone française.. Alors les rifains attaquerons dans le dos et ensuite jetterons tout les espagnols a la mer…y compris ceux de Melilla, Ceuta et.. Tanger (Joli programme…)

Cela il l’a appris par son correspondant extraordinaire de la Yeballah sans doute. ..

Le 18 juin 1940 (Il y a eu un appel ce jour) Mais a la Fuente Nueva personne était « branché » par contra on sait que 700 marocains ont échappés du Rif en direction d’Oran (Algérie)

A Melilla le général Garcia Valiño mets les militaires en alerte maxima deux bataillons avance vers le sud en direction de Taza. Le 18 juin à minuit l’E. M. des Forces Françaises d’Afrique du Nord reçoit une note du Consul de Tétouan selon laquelle la situation se présente comme cela:

Activité militaire: 1 Mise en état d’alerte aux troupes dans la région Larache-El Ksar. 2 Vive effervescence à Larache 3 Populations indigène très inquiète de la tentative de porter les armées jusqu’au Oued Sebou. 4 Occupations de tout ouvrages défensif de la mer jusqu’au djebel Ghani. 5 Mise en place de toutes pièces d’artilleries. on peut évaluer entre 50 a 60 canons de divers calibres.
Savez vous mes chers Dafinautes que le Consul français a Larache est en train de bruler les archives du Consulat et les codes militaires secret?

Notre envoyé spécial (qui a la trouille) retourne à la Fuente Nueva pour voir la réaction de tout ce mic-mac sur Tanger:

Et pour dire a ses amis de Dafina net que dans le quartier une nouvelle éclate comme une bombe.

Le Colonel Juste Segura chef de la Mesallah Chérifiennes et troupes d’occupation espagnole de Tanger a reçu ordre del Alto Comisario de Tétuan, ordre de tenir prête un détachement de chevalerie pour protéger et garder la délégation Hispano Marocaine motorisée qui arrivera a Tanger et devra de l’accompagner a travers la ville de Tanger pour solliciter une entrevue avec l’ex-sultan Abd El Aziz dans sa résidence-palais du Marshan.

Ah mes chers amis de Dafina Dommage que vous ne saurez que jusqu’à la semaine prochaine si les espagnols ont occupé tout le Maroc de Tanger a Tombouctou…

Ce pauvre Fuentenueva fatigué s’endort sur son clavier.. Mais il vous tiendra au courant dans quelque jours

Promis! Juré! Mais il va préparer una tortilla de patatas fritas avec oignons (a la Andaluza) et un vasito de vino de Malaga et bientôt sera devant son clavier. Promis! Jurés!

Et un bisous pour les filles de notre pays. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
17 février 2009, 11:19
Dans la première bafouille - Ô mes bons lecteurs de Dafina net - Je me demandais jusqu’où l’intervention de mon frère Agustin âgé de neuf ans en 1940 aurait dû déterminer quelque changement dans la deuxième guerre… Soit volontairement en intervenant d’une manière empirique sur les événements soit involontairement comme cette goutte d’eau qui dit-on fait déborder le vase, or ce qu’en fusse le résultat est indéniable que sans le vouloir et sans le savoir de cause en effet le petit garçon se trouva au bon moment et dans le bon lieu qui marquera un tournant décisif de la horrible conflagration.

Mais enfin toute ces histoire importe un « comino » (il s’en fiche) Agustinito il va se réunir avec son petit ami Vazquez avec et une fois en contact avec lui le demande où l’on va; a la plage? Non dit Agustin - Ma mere m’a dit de ne pas aller a la plage pour me baigner parce que je ne sais pas encore nager …Ma mere elle m’a dit:- « Si tu me désobéit va…! Tant pis pour toi …Mais si te tu noie, je te tue »

Devant un tel chantage le petit a peur…
-Alors on va aller au monte Chilalih et on jouera là.
--D’accord- répond Vaquez mais attend un peu je vais acheter un rial de Taharicha (Grains de Tournesol grillé) au maure à coté du Cinéma Alcazar et ensuite on partira…

Il est 11,10 heures exactement Agustinito reste à l’angle rue de la Casbah et Paseo del Dr Cenarro. La tension va monter.

19 juin 1940 a 10’25 heures de l’avenue de l’Espagne c’est le départ du cortège des plénipotentiaires venus de Tétouan Démarrage en voiture couverte. Le chef du détachement de cavaliers qui protège les commissionnaires est Marcelino Cerdeira il tient ses cavaliers en mains, les cavaliers sont vétérans ils conduits assez bien le fougueux chevaux arabe.

La voiture s’ébranla et les chevaux lui suivent au pas deux devant, un a chaque coté de la voiture et trois derrière, le capitaine Cerdeire est placé en tête . L’itinéraire prévu c’est avenue d’Espagne. Cuesta de la Playa (La circulation normale de haut en bas est bloqué par les autorité) puis Zoco Fuera, rue d’Italie ensuite arrivé a l’hauteur de bifurcation entre rue de la Casbah et Montée du Marshan, naturellement le cortège empruntera la coté.

Mais ceci est la petite histoire Allons voir la « grande »

Serrano Suñer beau-frère de Franco et ministre des affaires extérieur d’Espagne déclare le 2 janvier (1941) au journal tangérois « España » -« Que Franco avait été amené à effectuer la grande opération politique (occupation de Tanger) c’est une chose urgente a cause de la prétention excessive de quelque un (L’Italie?) qui s’étant rendu compte sans doute de l’état réel de l’Europe actuelle voulait participer avec l’Espagne à la défense de la ville, du port et du territoire tangérois. »
En d’autres termes prenons Tanger avant que le fasse Mussolini et ensuite prenons tout le Maroc avant que le fasse les Anglais ou Américains.


10’40 heures. Le cortége des plénipotentiaires et les cavaliers débouchent sur le Grand Zoco. Au moment qu’ils arrivent a la porte de Bad el Fash , prés de la Légation du troisième Reich les fonctionnaires allemands depuis la porte font le salut fasciste a la romaine. Le capitaine Marcelino Cerdeire lève le bras et répond au salut ..Arriba España.! ! Les fathmas du souk arrêtent ses activités et lancent des you-yous aux cavaliers marocains.

Alors le groupe de la Mehjanie passent sous l’arc de l’ancienne porte de la ville. La voiture des délégués et cavaliers s’engagent par la calle Italie. Il est 10’45 heures.

Agustinito qui est sur le trottoir à coté du Cinéma Alcazar se rend compte de loin que le Bakal (commerçant) situé en face faisant angle entre rue de la Casbah et Montée du Marshan A mis une bande dessinée « TBO » sur l’étalage devant la boutique.
Ce numéro le semble inconnu, Agustin adore regarder les « cuentos » sans payer. il traverse donc la rue et depuis le trottoir de droite se met a profiter de l’aubaine, lire sans payer le « cuento »  ou « comics »

10’55 heures.
Mon frère étant sourd comme moi il n’a pas remarqué les gens qui s’arrêtent pour admirer la spectaculaire scène du cortége que s’avance, qu’arrive par la rue d’Italie vers où il se trouve (de dos.)

Le groupe des « cavalier gardes de corps » trottent à présent le chemin parallèle au ancien cimetière chrétien désaffecté et a droite (suivant le sens de la marche) les « señoritas » qui travaillent a Singer Shewing Machine s’arrêtent de remailler des bas et se montres à la porte; certaines crient des vivats à l’Espagne.

L’Espagne ne perdit pas de temps pour nous présenter ses revendications sur le Maroc. Elle formula le lendemain même du jour où le gouvernement du maréchal Pétain avait prié le cabinet de Madrid de transmettre a Berlin la demande d’armistice. Le 17 juin le colonel télégraphiait a M. de Lequérica de réclamer du Gouvernement français une modification de la frontière franco-espagnole du Maroc.

Le capitaine Marcelino Cerdeire commence a se rendre compte que c’est pas facile de avancer la voiture avec les chevaux en groupe par cette (plutôt étroite) calle Italia.

Il donne ordre a l’escorte d’avancer en file indienne pour éviter un goulot prés de la porte du Marché aux Grains.
Il devient un peu nerveux et tire des rênes de sa monture.

Le 20 la police de Souk El Arba confirmant la détente écrit:
Les mesures militaires prises dans notre zone on provoqué un moment d’affolement en zone espagnole. Voyant que nous n’étions animés d’aucune intention belliqueuse , une partie des troupes à déjà été ramenée à Larache.


Il est 11’10 heures. Du coté du cinéma Capitol Vazquez l’ami de mon frère veut rejoindre Agustin mais il entende le bruit des sabots de l’escorte des plénipotentiaires qui arrivent a l’hauteur du café Excelsior et pharmacie Sarita Saguès. Groupes d’espagnols de droite applaudissent …Les indigènes lancent des « Yahia Mozghanis » aux rifains a cheval. Le petit Vazquez il n’ose pas traverser la chaussée …d’autant plus que le deuxième cheval de la « cohorte » semble se mettre en boule (encabriter)

Même si les espagnols occupaient la zone française, pourraient-ils la garder? Hitler ne le croit pas. Ils demanderaient probablement l’aide de l’Allemagne en cas d’une attaque anglaise. Mieux vaut que le Maroc reste français.

11,16 heures. Le cheval de Azzedine Alouf qui est positionnée dans la file comme deuxième dans l’escorte; coté droit, fait une…embardée au moment que vire a gauche pour prend la montée du Marshan. Ses sabots glissent sur les pavement et le cavalier à de la peine a le dompter… quand soudain sa monture marche à reculons et monte sur le trottoir s’approchant dangereusement sur Agustinito qui est de dos en train de regarder le TBO et ignore le danger…

Mais tandis que mon petit (grand) frère joue sa vie…

Que diable passe par la grande histoire? Alors messieurs les plénipotentiaires de Tétouan dans cette voiture officielle à Tanger où allez vous ce 19 de juin de 1940 à 11,22 heures?

J’explique pour mes amis de Dafina-net

Le but du voyage et la future rencontre avec l’ex-sultan Abd El Aziz et lui demander si il serait d’accord de collaborer avec les espagnol et devenir de nouveau sultan du Maroc.
C’est-à-dire prendre la revanche de son évincement en 1903 par son frère Moulay el Haffid.

11,25 heures. entre les salles des cinémas et le café Colon ce petit carrefour de Tanger a deux pas de l’école de l’Alliance Israélite et a 30 mètres en ligne droite de la Fuente Nueva C’est un charivari.

Quand le fougueux cheval d’Azzedine Alouz recule montant sur le trottoir les gens reculent rapidement pour éviter d’êtres blessés. Seulement Agustinito ne remarque rien en regardant les bandes dessinées sur le comptoir du banal; le commerçant lui crie - Ninio!
Cuidado Mais le « Niño » (enfant) occupé par les bandes dessinées qui regarde et a cause de sa surdité reste sur place tranquille.

Son petit ami Vazquez pense qu’il n’est qu’un enfant écrasé contre le façade du bakal par l’immense monture arabe.
Une dame depuis une fenêtre lance un cri et ferme rapidement les volets, elle ne veut pas rien voir cette tragédie.

Monsieur Yanni proviseur de l’école de l’Alianza Israelita à l’époque, depuis le bas de la montée de la Casbah espère que ce ne serait un petit enfant de l’école.. Il craint le directeur Monsieur Abraham ou Albert…mais non.
Autour d’Agustinito les spectateurs se retirent vite d’autres courent épouvantés…

Le capitaine Cerdeire retourne sa monture craignant les conséquences de l’accident:
Il apostrophe Azzedine Alouf - Prend bien les rennes voyons!

Azzedine nerveux s’excuse, pense en soi que par un miracle la croupe de son cheval n’a pas écrasé ce petit enfant haroumi où lijudi…?

En réalité Agustinito dans son limbe seulement a senti un léger déplacement d’air et les vibration du sol dû aux coups des sabots sur le macadam ou pavés…
Aqui no ha pasado nada !
ICI N’EST RIEN ARRIVE DE MAL…


Alors que hier soir, la situation paraissait très tendue, ce matin brusque détente. Les harkas ont été dissoutes les troupes en marche ont reçu l’ordre de faire demi-tour. Des camions ont procédé dans la matinée à l’enlèvement des munitions dans les ouvrages du front sud. Ce revirement à surpris, mais réjoui la population de la zone espagnole.11,27 heures. L’incident provoque un début de panique dans le cortège …

Est-ce un attentant des républicains espagnols ?
La voiture des plénipotentiaires s’arrête un gardien de corps met un pied a terre nerveux :
- Que pasa ? No es el momento…Le capitaine Cerdeire: - No.. No… Nada!
- No es nada Un caballo de la guardia montada que ha dado un brinco..( Rien de mal ..Un cheval de la garde qui a donné un bond en arrière et a dérapé..)
L’officier dans la voiture -Hay heridos? No es el momento Caramba..!
Cerdeire- Non Excelencia Il a pas des blessés.. Je craignais un moment pour un enfant… pero esta ileso ( indemne)
Sin novedad excelencia

-Alors chauffeur… Continua el camino. Aqui no ha pasado nada Capitan..
-No señor… Aqui no ha pasado nada. Adelantééé!!!

Le cortège avance en montant le Paseo del Dr. Cenarro pour bifurquer ensuite a la route du Marshan. Ils passent à présent devant l’imprimerie du Journal « España » des ouvriers sont a la porte, des« Viva Franco.. Arriba España » sont lancés. Les rédacteurs comme des typographes sont là.

Le chef de la publicité Eloy. Le directeur Gregorio Gorrochano no est pas là car à son bureau du boulevard Pasteur.. mais Alvaro Péres, mon ami le rotativiste Antonio Garcia Pastor, aussi un magasinier, Juan Oliva Chaves; certains lèvent le bras saluant au passage l’automobile ornée des petits drapeaux.

11,47 heures. Les hommes de l’escorte sont fatigué a présent.
La question est de avoir si cette délicate mission va a réussir.
Le capitaine Cerdeire (Ne pas confondre avec Fernàndez Cerdeira, courageux diplomate du consulat espagnol de la République Espagnole à Tanger.) le seul point commun des deux est qu’ils sont nés à Ceuta.

Le capitaine lui, espère que son chef ne lui rappelle a l’ordre après le incident qui fallut coûter la vie au petit… inconnu. Son supérieur hiérarchique c’est le bouillant Antonio Yuste. colonel et Gouverneur militer, chef des forces d’occupation.

12,10 heures. Agustinito et Vazquez ont déjà oublié le « drame » Ils sont parti en courants vers le Fondak Waller et ensuite vers le mont Chilalih pour jouer au détective Dick Tracy contre le Duende.

En ces mêmes instants et dans son palais du Marshan le ex-sultan Moulay Abd El Aziz (déjà âgée en 1940) reçoit en audience en compagnie de son secrétaire personnel et interprète la délégation Hispano marocaine venue de Tétouan .

L’ambassade Chérifienne exprime les intentions des autorités espagnole de ouvrir l’espace « vital » de son hégémonie pour le bien du nouveau ordre européen de la « Pax Germania » Ainsi on demande a son altesse son approbation en vue de libérer la ville sainte de Fès en son nom avec le but que les ulémas de la Karaouine lui nomment Sultan du Maroc réunifié a la place et lieu de Ben Youssef « Sultan de los Franceses »

Le vieux ex-monarque écoute avec patience le desiderata des envoyés. L’Empereur du Maroc du début du siècle qui a été exilé par son frère Moulay Haffid ne veut qu’une chose :

-Qu’on lui f…la paix, il veut finir tranquille ses jours a Tanger Ville qu’il aima avec ce climat si bon plus tempéré que dans le sud

…Il veut être loin des intrigues politiques et de guerre comme celle-ci qui balaye pour la deuxième fois cette Europe de malheur.. Non Il ne marche pas.. Il fait comprendre à la délégation envoyé depuis Tétouan qu’il ne s’embarque dans cette galère ..Désolé…Oubliez moi.. Barakaloufik…

De la Résidence de Rabat aux Consul de Tétouan et Larache

A l’attention des diplomates et autorités française.
On nous télégraphe depuis Alger qu’il faut d’emblée prendre position contre les vœux de Madrid. Même si la France est affaiblie elle dispose des forces armées au Maroc.
Toute concession faite a Franco au Maroc serait dangereuse amenant confrontation armée. Signé. Général Noguès.


12,40 heures. Palais du Marshan Tanger. Exaspéré par l’incident arrivé au cortége lors de son passage rue d’Italie et la fatigue accumulée. Puis étant témoin de la versatilité du ex-sultan. Voyant venir enfin l’échec de sa lourde mission, tant la délégation comme le capitaine Cerdeire sont a bout.

Il ose attaquer ardentement l’attitude du Monarque en murmurant a demi voix que il a « Jindama » (L’équivalent andalou de « Trouille »)..Ô là là Capitaine Cerdeire. Rien que cela peut mettre feu aux poudres.

Entendant cela le secrétaire traducteur sent la chair de poule il n’ose pas traduire. Le vieux ex sultan connaît un peu l’espagnol mais pas assez pour saisir la subtilité de l’argot andalou.
Il lance alors sa sentence souveraine a la délégation

- SI VOUS VOULEZ, ESPAGNOLS, PRENNEZ LA VILLE DE FES EN QUAND CELA SERAIT FAIT JE VERRAI…

Puis Abd El Aziz se lève et mettant fin a l’entrevue se retire dignement suivi par sa suite.

Désespoir des envoyés de Tétouan. Apoplexie (presque) du capitaine Cerdeire. Échec du colonel Beibederg qui télégraphie à Madrid et rend compte de la situation. La négative du ex sultan …

Ordres de Madrid… Disposer des sujets du sultan, en le mettant en présence du fait accompli serait une grave inconvenance envers lui, qu’il prendrait fort mal. Or, le Sultan chérif, constituait, dans son pays une force morale que nous devions ne pas nous mettre à dos et que nous avions intérêt à ne pas affaiblir.

Et puis ces français ce qu’il nous embête figurez vous mes chers amis dafinautes d’après mes services de renseignement de la Fuente Nueva me communique que…

A Rabat les français en voyant la faiblesse de la position espagnole sans l’appui du ancien sultan se réjouissent et en plus mettent en position des groupes défensif. Forces d’Infanteries et troupes coloniales prennent position dans la rive droite de oued Sebou, puis une colonne se dirige vers Taza …et cerise sur le gâteau: Fès est fortifiée.

Mon petit frère influence les événements en questions? Qui lo sa?
Mais enfin n’oubliez pas la théorie du battement des ailes du papillon…et ses conséquences de effet a cause…

Dans le manuscrit d’un chapitre que prépare Untel « Mi Mision Secreta en Marruecos » l’auteur; avec franchisse désarmant avoue:-

Nous, ceux du service de l’escorte officielle étions tous assez nerveux, Nous craignons des autres avatars avant d’arriver au palais (de Moulay Abd El Aziz. NDLR) C’était évident que l’incident fut causé par le fait que l’enfant (Agustinito. NDLR) était de dos autrement il aurait vu venir le danger et s’aurait sauvé. Mais le sort est jeté. L’irritation de capitaine Cerdeire était évident et visible pour un fin psychologue qu’était le Sultan Abd El Aziz.
Son refus c’est la conséquence de l’état d’extrême tension qu’on voyait chez les membres de la délégation Hispano Marroqui.


Houp-là cette histoire est assez longuette et je vois de loin le Moderador - Arbitro du Forum que semble sortir le carton jaune…

Au fond mi hermanito n’a pas dû de faire de la politica…

Et moi je m’en fou comme de l’an quarante (le 17 juin)

Un abrazo a los niños del Forum et un besito a las niñas.
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
18 février 2009, 00:41
Merci Mr Fuente Nueva de me faire "promener" dans le quartier qui m'a vu naitre !
Re: LES PAS DE NOS PERES
09 mars 2009, 02:29
Amigos de Dafina.. Bonjour, bon il faut que je me mettre sinon qui le feras? Je voudrai vous raconter quelques notes sur une dame juive a qui certains tangérois de la Fuente Nueva doivent leurs départ dans la vie. Avoir été aidé a venir au monde (..et à la Fuente Nueva..) par cette grande et extraordinaire sage-femme qui fut Lucia Servadio Bedarida.

C’est un vrai privilège, mais si bien elle a bien aidé a nombreux tangérois a venir au monde et a la vie. On ne parle pas assez de sa vie à elle; a madame Lucie.

Une vie n’est pas grand-chose mais rien ne vaut une vie comme celle de madame la doctoresse Bedarida.

Mais nom d’une pipe!! Quelle femmes extras a produit notre Tanger Internationale….

OU EST QUESTION D’UNE GRANDE DAME

Je lui donnerai la parole. Bien que devant une telle dame c’est plutôt elle qui doit m’autoriser a parler puisque sa renommée reste encore dans la mémoire des tangérois/ises de la génération 1940 a 1980. Beaucoup doivent se rappeler de cette grande et aimante doctoresse ( Comadrona comme disent les espagnol ) ou si vous préférez, enfin Sage-femme Le mots dit la personne, qui soignait à Tanger.

Attention si l’interview est fictives les mots que lui fais dire à été vraiment prononcé par elle. En Italie, à Tanger ou New York. Pour ne pas fatiguer les lecteur je vous racontes dans des pauses et suivant la tradition, les dernier « New » de la Fuente Nueva.

- Señora Dedarida.. Quien es Usted ?
- Soy una mujer judia Italiana. Mi nombre completo es Lucia Servadio Bedarida…


- Sabes Usted hablar francés?
- Mais bien sûr, toutes personnes qui ont vecu à Tanger doivent parler au moins deux des trois langues officielles d’autant plus que pour une doctoresse…

- De quelle partie de l’Italie étiez vous originaire?

- Mes ancêtres étaient établi en Sicile.. depuis de siècles Il y avait déjà une Simone Servadio en 1350 en Palermo…
- En 1350? Parece mentira..

- Pues si, existait au quinzième siècle un Elias de Servadio Obadia. Je voudrai vous signaler que le nom hébreu Obadia traduit à l’italien cela donne Servadio (Serviteur du Seigneur) Quand les espagnols catholique occupèrent la Sicile sans doutes mes ancêtres durent s’exiler a Toscania Beaucoup de Obadia (Servadio) s’établirent aussi dans la Marche. Essentiellement en Ancona c’est là, dans cette ville que je suis née.
- C’est indélicat de vous demander l’année?

- Oh no.. I was born in 1900
- Caramba Vous parles anglais…
- Oui bien sûr je l’ai appris à Tanger quand j’était médecin conseiller au service de la Légation Américaine. Mais permettez de vous dire que dans mon enfance en Italie. Nous-même; les juifs, étions émancipés, no existaient ni ghetto, ni mellah, ni restrictions, ni quota. Nous pouvions voyager où nous voulons et choisir la profession que nous aimons. Mes frères et moi nous allons a la « public school » et plus tard a l’université..

- Quelles études aviez vous fait?
- I graduated from. the Faculty of Medecine in Rome in 1922

- ZZZzzzzz ( Sifflement admiratif de Fuentenueva)

- J’étais la plus jeune femme diplômée (Summa Cum Laude) en Médecine, Surgery and Obstetrics..

- Y su vida familiar? Es Usted soltera?

- Avant tout, mettons nous d’accord pour parler la même langue… Voulez vous?

- Bien sûr, Docteur… le français pour faire plaisir a nos amis de Dafina net

- Waje..Miziano Je me suis mariée avec le docteur Nino Vittorio Bedarida de Turin et nous avons eut trois filles. Nous nous avons établi pour travailler en clinique particulière et cela allait…mais…

- Si me figuro, ese cretino de M. avec sa marcha vers Roma.?

- Ay si.. Ahora empieza las desgracias, l’un de mes mon frère, Lucio qui a toujours lutté pour la justice et les droits humains fut si furieux par les campagnes anti-juives des journaux italiens contre les juifs. Au point qu’il alla vers le journal, demanda une entrevue avec l’auteur de l’article, y le da.. una torta (un horion), une baffe.

A cause de cela il fut arrête par les balillas et internés en une sorte de prison dans la montagne assez loin de la famille et amis. Là il resta confiné assez loin de notre maison.
Mas tarde el se escapo y se reune avec les partisans contre le régime fasciste.

- Bravo ! !
- Si, mais je veux vous rappeler que même en Italie, les juifs furent persécutés, tracasses, harcelés, D’abord virent les lois pour chasser les juifs inmigrés, ensuite même les jeunes de conviction non catholique, spécialement les juifs de nationalité italienne furent expulsés des écoles et même de l’université. Des employés durent présenter leurs démission.Des ouvriers chasses des usines...

Le pire fût quand sur l’influence étrangère (Tedescos) arriva les lois raciale contre les juifs.
Los niños hebreos no podian ir a sus escuela.. ni les juives travailler comme domestique.

Inclus mon mari qui était chef chirurgien en un hôpital publique fut chassé … Nosotros debimos de dar nuetras cartas de miembro de sociedades, club y asociasiones…

- Quelle honte..Que vergüenza… Shuma… Shuma..

- Si, nous les Bedarida étions la seule famille juive d’une petite ville des Abruzzo où avant la guerre nous étions respectés et admirés par toute la population.
Or, pour maintenir notre droits les autorités nous dit que nous devions être membre du Parti Fasciste si l’on voulait garder notre position sociale.

- Mais.. Si vous étiez interdite de travailler ..et votre mari aussi… Comme pouvait vivre avec trois enfant a charge?

Rejettes, seul et tristement isolés de la société italienne..
Mon mari parti a Rome cherchant parmi les consulat des pays étranger la possibilité d’émigrer mais nous étions pendant les séjour a Rome d’un consulat a une autre ambassade ..

Mais rien.. Europe était bloqué dans la peur de la guerre imminent et les fuites des citoyens ..Quelqu’un dit a mon mari que dans le consulat de l’E Rome avait une proposition pour un travail à Iquito; la capitale de cet état sud-américain
Mon mari alla et dut payer une forte quantité de lires pour pouvoir espérer un visa pour lui et sa famille.

Confiante Nous avons entre temps vendu des meubles, préparer le déménagement des choses indispensables. Nous avons acheté les passages pour un bateau qui partait d’un port de l’Adriatique… Despedirnos de la familia …quand a la dernière démarche le visa nous fut refusé. Et nous avions perdu l’argent que mon mari avait payé à l’informateur…

- Que desgracias. Madre mia…

- Oui, en effet… Mais D’ieu voulut que nous ayons entendu parler de Tanger. Nous avions la chance qu’il existait au moins un lieu relativement tranquille dans cette Europe en folie de haine et racisme. Un oasis de paix où l’on pu aller…

- De quelle manière? Qui vous avait prévenu sur Tanger?

La suerte (La chance) A cette époque a Tanger il est arrivé un grand nombre de réfugiés hongrois…je ne sais pas pourquoi Hongrois mais c’était ainsi ..et voila comment un ancien ex-étudiante de mon mari le docteur Shakin nous envoya une lettre depuis Tanger où il était; car il appartenait a un des premier groupes de exilés de Budapest et il nous disait qu’a Tanger la vie était tolérable et demandait a mon mari s’il accepterait de diriger les services médicale d’une clinique qui allait être construite.

Tanger était comme vous savez sans doute en ce temps (1939) une ville internationale dans le nord du Maroc et l’Italie était membre de ce gouvernement par moyen du Comité du Control Internationale de la zone.

Pour ce motif nous n’avions pas besoin de visa d’entrée puisque c’était un peu une ville marocaine autant italienne qu’espagnole, française, anglaise, etc et puis nos capacités et diplômes médicaux étaient reconnus par l’administration de cette singulière ville.

- Caramba... Cela devienne passionnante… et dite moi Madame Bedarida…

( Le téléphone sonne..) -Pardon..

- Allo.. Allo. Quoi? Des nouvelles de la Fuente Nueva? C’est pas Dieu possible… C’est quoi? Je suis sur une entrevista importante y no puedo.. Bueno, bueno … de acuerdo…

Perdone Usted…Chère madame Lucia. Cette partie du forum est consacré aux Pasos de nuestros Padres
dans un quartier tangérois une sorte de New Fountain. Dans quelques minutes nous continuerons notre entrevue…

- Ah ! La Fuente Nueva.. Allez tranquillement…
Qui va Piano va Sano e qui va Sano va Lontano.

OU IL EST QUESTION DES DERNIER CHARIVARIS EN LA FUENTE NUEVA[/b]

ESTA NOCHE VAMOS AL CINEMA

Nous apprenons avec plaisir la naissance au foyer de Mme et M. Mimon S. Cohen, le sympathique propriétaire des cinémas Goya,Lux et Alcazar, d’une charmante fillette.
Daffina-net présente ses plus vive félicitations à l’heureux papa, et vœux de prompt rétablissement à la maman et des prospérité au bébé.

Aurons nous los niños de la Fuente Nueva una entrada gratis au cinéma Alcazar?
17 juillet 1957.

BIEN MAL ACQUIT NE PROFITTE JAMAIS

Le nommé Sellam ben Aissa ben Haddou est accusé d’avoir dérobé un billet de 25 pesetas à un touriste américain qui se trouvait rue Almanzor. Sellam nie et prétend que le billet était tombé d’une poche du touriste il s’apprêtait à le lui restituer Version d’autant inexacte que Sellam, après avoir soustrait le billet de banque prit la fuite et fut rattrapé par un policier prés du Grand Sokko.
20 juillet 1957.
UN GRAND HOMME DE TANGER N’EST PLUS

Ce n’est pas avec une profonde affliction que nous avons appris hier, la mort, survenue à 6 h. du matin, à l’hôpital espagnol, du docteur Samuel Marquès.
Le docteur Marquès appartenait à une vieille famille israélite, installé à Tanger depuis plusieurs générations.

Très estimé le défunt médecin de l’O.S.E. était le président de l’Association des Anciens Élèves de l’Alliance Israélite. Il présida également le groupement des Éclaireurs Marocains.

C’était un homme de bien, et l’on ne frappait jamais en vain à sa porte.
Les obsèques du docteur Samuel Marquès ont eu lieu hier après-midi au cimentière israélite de la route de Rabat, en présence d’une foule importante parmi laquelle on notait de nombreuse personnalités et notabilité de la colonie israélite, des membres du corps médical, une délégation des Éclaireurs israélites marocains.

A la famille du docteur Marquès nous exprimons en cette triste circonstances l’expression de nos plus sincères condoléances.
6 septembre 1957

OU L’ACCUSE ETAIT INNOCENT

Monsieur Messod Perez était accusé d’avoir acheté des fils de cuivre a ces bandes de malfaiteurs qui, l’an dernier notamment, se livraient à véritable dépravations sur les lignes téléphoniques et télégraphiques de la province, arrachant parfois les fils sur plusieurs kilométrer.

Ayant fait appel de la condamnation que le frappait . Monsieur Pérez explique à la cour que feu son père avait été effectivement mêlé à des affaires de recel. Quand à lui, il se défend d’avoir traité le moindre affaire avec les voleurs.

-Chaque fois que l’on arrêtait un voleur il disait: -J’ai vendu le produit de mon vol au vieux Chalom!
-Or, je ne suis pas un vieux , dit l’inculpé.

En effet M. Pérez bien que père de huit enfants, est encore loin de la quarantaine !
Un seul témoignage contre lui, celui d’un voleur qui a précisé, au cours de ses déclarations la date exacte à laquelle Messod Pérez lui aurait acheté des fils de cuivre. Ce jour-là, dit ce dernier, c’était la fête de la Cabane et mes entrepôts étaient fermées.

Heureusement M. Pécune qui défend M. Pérez souligne que son client qui jamais n’à été condamné ne pouvait l’être par l’avis d’un seul témoignage, celui d’un voleur dont les contradictions tout au long de l’instruction ont été flagrantes.
Après avoir délibéré, la Cour acquitte M. Messod Pérez.

CARNET MONDAIN

Bon Pour terminer On m’apporte cette note de la Dépêche Marocaine de Tanger des années 1957 qui va nous intéresser:

« On nous annonce le mariage de Mlle Adria Bedarida ( Fille du professeur Nino Vittorio Bedarida et la doctoresse Lucia Servadio) avec Monsieur Sherman Klausner, ingénieur chimiste B. S. à Chicago (Illinois) USA le 6 octobre 1957.
Mlle Bedarida partit aux USA en 1954.
Arrivée a Tanger en 1940 à l’âge de 6 ans c’est une authentique tangéroise, elle fut élève du lycée français où elle obtint le bac en 1951. Après Mademoiselle Adria bedarida fit des études a l’Académie de Milan où elle obtint le diplôme de Beaux-Arts.
Nos félicitations aux parents et aux époux pour cet magnifique mariage et bonne continuation de vie heureuse aux USA »


Bien. Cet événement sera explique par Madame Lucie Servadio Dedarida lors de la suite de notre entrevue avec cette femme Tangéroise de grande qualité de cœur.

Entre temps mes amis de Daffina. Un fuerte abrazo para todos ustedes. (Ne croyez pas que je vous oubli)
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
13 mars 2009, 13:45
Mes chers amis de Dafina Net. Rien n’est aussi embêtant qu’une histoire coupée en deux …Voici la deuxième part.

UNE GRANDE TANGEROISE
LUCIA SERVADIO BEDARIDA


-Bedarida Gentille dame Doctoresse. Dans la première entrevue vous nous a fait comprendre qu’a un moment tragique de votre vie Tanger vous a apparu comme un havre de salut; une sorte de paradis de paix et tranquillité dans une Europe en flamme. Voulez vous nous expliquer en quoi et comme vous aviez pu arriver et vous établir dans cette ville?

- Oui Vous allez voir, Nous avion laissée nos trois filles provisoirement avec ma mere. Et nous sommes mon mari et moi venu a Tanger.
Nous avons tout de suite aimés la ville, sa position, le fait que des juifs étaient toléré l’ambiant de tolérance. Et tout de suite nous nous préparâmes a commencer une nouvelle vie dans la cité.
Sachant que il y avait même des écoles italiennes a Tanger, Et beaucoup de famille italienne même juive, nous étions rassurés ainsi de pouvoir donner une bonne éducation italienne a nos enfants. Ainsi, un peu plus tard j’ai pu aller chercher et amener nos trois filles.
A Tanger commence pour nous une nouvelle vie laquelle était relativement bonne.
Nous avions échappe aux horreur de la guerre. Nous avions heureusement toujours pu nous nourrir, nous ne voyions pas des troupes nazis dans la rue tangéroises; mais comme nous avions les communications coupée en temps guerre avec nos relations nous n’apprîmes pas les horreurs de la « Solution finale » contre nos familles en Italie ..Pour ces raisons dans cette ignorance nous étions tranquille à Tanger.

- Vous n’aviez pas pendant la guerre, des nouvelle de vos familles, de vos parents en Italie?

- Non hélas, avec les censures postales pas de lettres, certes les horreurs dont souffrait nos frères en Allemagne et dans les pays occupés filtraient a travers les témoignages des réfugiés allemands, hongrois, polonais arrivés à Tanger mais nous pensions que l’Italie n’était pas l’Allemagne nazie et raciste et qu’elle échapperait a cette horreur des camps d’exterminations.

- Ce fut assez dur pour vous de ne pas avoir des nouvelles de votre maman y reste de famille reste en Italie…

- Oui …A mesure que la guerre s’éternisait et que toutes populations allaient et venaient, se déplaçant d’un lieu a un autre au gré des événements de guerre et des exils forcés par la autorité militaire nous desesperait ... ainsi nous perdîmes le contact avec nos familles reste en l’Italie en guerre…

- En 1945 vous aviez pu retrouver les traces?..

- Oh.. Hélas Nous apprîmes beaucoup de malheur, dont nous ne nous attendions pas .. Voyez vous: Nous avons trois filles Paola, Mirella et Adria
Nous les avons laissés chez ma mère dans la ville de Pescara. Pendant notre absence a Tanger Un de mes frères, Luxardo qui habitait Padoua, invite ma plus jeune fille Adria (sa petite nièce) a passer une saison avec lui avec sa famille pensant ainsi que déchargerai un peu ma mere de s’occuper des ses trois petites filles.

Adria tenia entonce 6 años de edad, c’était une petite fille timide et même un peu peureuse depuis que son papa et maman avaient parti au Maroc. Ma maman occupé avec les autres deux filles majeur ne pouvait pas l’accompagner mais merci a une personne amie de la famille accepta de accompagner Adria en train mais jusqu’à Bologna.
En Bologna une de mes belle-sœur (qui était catholique) accepte de prend la fillette et l’accompagner jusqu’au train partant vers Padoua.
Ma mere craignait surtout que le rendez vous de son arrivée a Bologna sois manqué et que la petite Adria se trouva ainsi seule et perdue dans la gare. Alors elle envoie un court et concis télégramme à mon frère Luxardo: « Adria Bologna 8 H a.m. Ruban rouge sur le chemisier » Ainsi la rencontre de l’enfant avec son oncle arriva sans problème. Il la reconnu ainsicar il avait des années que ne la voyait pas.

- Tous est bien qui fini bien….

-Espera..Attend !! Figuraté ( Imagine-toi ) que a Pescara la police arrive a la maison de ma mere et met l’appartement sens dessus sens dessous. Vont au bureau (meuble secrétaire) de ma mere et prend toutes les lettres et adresses que elle avait et lui ordonne de les suivre au poste…Au même temps

Au même temps à Padoua dans la maison de mon frère c'est le même scénario: la police investis sa maison et font une razzia sur tout ses documents et papiers personnel…

- Que brutos

- Ya vés (Vous voyez) Ma mere fut interrogée dans le poste de police. Elle explique que elle était tranquillement chez elle
gardant ses trois petites filles appelées Paola, Mirella et Adria et que…
Entendant le nom de Adria los policiers se miraron con cara de tontos…( se regardèrent ahuris )

Ce qu’il arriva c’est que el télégramme envoyé par ma mere a mon frère Luxardo, écrit d’une façon sommaire fut intercepté par la censure et mal interprétée La Police prirent le nom de ma fille Adria pour celui d’une ville pas loin de Bologna appelé aussi Adria et avec les
chiffre de l’horaire et ruban rouge ils imaginaient des signaux d’une révolte au jour et l’ heure dans cette ville. Manifestation des rouges (communiste). Ils voyaient des complots judéo marxiste et autres fariboles… Molto idiotas

- Ha,ha,ha !! Si yo siempre pensé que la policia fasciste son unos cretinos
Mais pourquoi après de retourner pour prends vos enfants n’aviez pas pris aussi a votre mere pour la sortir d’Italie et la ramener à Tanger?

- Franchement C’est vrai qu’après ces histoires ma mere fut suivie dans ses déplacement dans la rue pendant quelques semaines ..Cela montre comme en ce temps; nous les juifs nous étions soupçonné par les autorités mussolinienne comme suspects . Comme ennemis.

Je retournais donc en Italie pour ramener mes filles au Maroc mais je pensais que rien de très mal nous pouvait arriver a mes parents nous juifs Italiens. Nosotros eramos ciudadanos Italianos des haces siglos…J’étais Italienne et très attachée a mon pays même que
quand nous avions quitté Pecara pour Tanger nous avons laisses nos meubles et bien dans notre maison espérant de le retrouver une fois la guerre finie…

- Et…?

- A Tanger ma famille a commencée une nouvelle vie plus harmonieuse parce que pas de haine ni de mépris de la part des autres.
C’est pour cette raison que nous sommes très reconnaissante au Maroc et ses juifs comme ses autres habitants. Tangeri era una città bella e plena de generosità..

Au Maroc bien sûr, Nous étions très occupés en notre labeur de chaque jour très « buzy » en notre activité professionnelle.

Nous nous avions investi de plus en plus dans la vie locale tangéroise et ses cultures. Tant moi comme mon mari et nos filles durent d’apprendre plusieurs langages parce que nous avions des relation avec des personnes de toutes nationalité Français, Espagnols, Anglais..

A la fin de la guerre nous avions alors des nouvelles de l’Italie.. et.. et..

- Calme vous.. Que vous arrive? Pourquoi pleurez vous ?

-Oui , Pardon . Notre bonheur a Tanger..Cela ne fut pas de même pour ma mere reste en Italie…
Vivant à Torino,vers 1944 vint les nazis et fasciste de la république de Salo et furent déportés vers Fossoli, ce camp de concentration pour les juifs italiens prés de Modena. Mes familiers restèrent là pendant
un mois en terribles conditions de vie.
Puis en juin furent transférées vers Auschwitz dans un train à bestiaux . Sans nourriture et sans latrine . Elles furent rapidement gazés.

Ma grand mere Nina Lévi Vitale avait 89 ans et sa fille, ma mere Gemma Vitale Servadio avait 65 ans. Sus notes et lettres écrite par ma mere depuis Fossoli aux amis non juifs étaient des désespérées appel au secours Elle demandait nourriture, vêtements, argent et articles de toilettes.

- Vraiment horrible et je comprend votre émotion Madame
Seulement je peux vous dire que votre action à Tanger magnifié votre personne, votre nom Bedarida et la mémoire de ceux, celle qui vous ont mis au monde.
Votre activité comme doctoresse, Sage femme, médecin obstétricienne, fit de vous en 1940 la première et seule femme médecin dans une société patriarcable musulmane, Merci a vous que en tant que médecin et femme indigènes tant juives comme musulmanes allaient avec confiance vers la médecine occidentale laissant dehors les « curandièrs » d’un autre âge.
On doit a vous Madame Lucia Bedarida le réveil et épanouissement des soins scientifiques pour femmes enceintes.

Aujourd’hui même des Tangéroises et Tangérois épars dans le monde on entendu parler de vous et le fait que on se rappelle tendrement de vous car on vous donnait dans la Fuente Nueva et quartier populaire
du « Mamma Rida » ou « Mamma Lucia » C’est avec votre formidable aide que des milliers de Tangérois de toutes les nationalités et toutes les races ont vu le jour.

- Merci.. Cela apaise ma peine pour les miens en aidant les autres sans ombre de racisme ni ségrégationnisme. C’est bien un soufflet pour ceux qui croyaient gagner dans leurs haine contre le humanisme et la tolérance.
C’est dans ce sens que avec l’accords de mes frères nous avons réuni toutes les correspondances de ma pauvre mere depuis son camp d’internement de Fossoli.
Toutes ces notes, et correspondances nous l’avions légués aux Archives de l’Holocauste du Musée Nationale de Washington.

Ainsi seront avec des milliers d’autres témoignage historique de la férocité du système nazi. Il n’auras pas des dispersion et devra rappeler aux futures générations les horreur de l’antisémitisme.

-Vous faite bien car il y a encore aujourd’hui des inconscients ou stupides qui nient d’une manière illogique et criminelle la réalité de la Shoah…
Et je me permets ici de vous demander, d’autre part comment vous aviez; a la fin de votre carrière, quitté Tanger. Je suppose. car je lis ici sur un carnet mondain du journal "La Dépêche Marocaine de Tanger" ou est question du mariage de votre plus jeune enfant Mademoiselle Adria avec un citoyen américain...
un ingénier chimiste Je crois... Quid de cette relation Maroc USA ?

- Ah oui… Voici, à Tanger j’ai travaillée en clinique privé, faisant des visites a domiciles pour les parturientes . Médecin privé du Consulat Italien, (Avant le Palazzo Littorio )
Egalement médecin
conseil du Consulat Général Américain. Médecin de l’école Italienne. Aussi médecin de la organisation française-juive OSE qui s’occupait de los viejos refugiados Judios.

Mais dans ma vie privée nous étions inquiet mon mari et moi car nous pensions a l’avenir de nos filles. Les aînées avaient finis ses études mais il n’y avait d’université à Tanger où elles auraient pu faire des études supérieurs…ni opportunité de poursuivre une haute éducation…

- L’Italie..?

- Oh , vous savez, Après la guerre, depuis Rome un de mes oncle survivants des « vaivens » ( d’haut et bas) de la guerre nous prévins que en Italie il y avait une confusion morale et politique dans la population, une sorte de laxisme au bord de l’anarchie et ne nous conseillait pas de envoyer nos filles en Italie. Merci a l’aide
du Consulat mes filles trouvèrent un travail aux USA et un cousin que nous avions là bas nous fournis un « affidavit »
( sorte de déclaration écrite sous serment) pour entrer aux USA enfin on put obtenir deux visas pour Paola et Mirella Bedarida.

Ce fut en Septembre 1946 que nous avions accompagnés nos deux grandes filles a Cadix en Espagne où elles allaient prend le paquebot vers les USA La séparations d’avec nos grandes filles l’aînée avait 22 ans et la seconde 19
Ce fut un gros déchirement vous savez. En 1946 Amérique était le bout du monde. Ce fut un véritable traumatisme pour nous …mais nous pensions que cela était l’espoir d’un meilleur avenir pour elles…

- Et la petite Adria ?…

- Oh, elle était alors quelque douze ans, elle aussi fut affectée
Bien sûr mais elle grandit vite étudia plus tard la mode comme Stylist Fashion (Modeliste ?)
et enfin elle rejoindra ses sœurs en Amérique vers 1951
Vous voyez comme le temps passe…

- Elle est belle votre histoire madame Lucia Servadio Bedarida Mais.. Vous-même.. vous restiez seule a Tanger avec votre mari?

- Oh moi …Certes je restait a Tanger où je me suis fait beaucoup des amis. Je ne voulut pas retourner a Roma avec ce qui restait de famille. J’était vers ma soixantième année

..un peu vieille pour refaire ma vie en Italie ..A Tanger beaucoup de membres de ma famille d’Italie et des USA venait nous faire une visite ..

Puis appart mon travail je m’en occupas de certaines activités sociaux.. J’ai écris aussi beaucoup des articles proposant par exemple la création d’une Université Internationale a Tanger (Ceci après de l’indépendance) Mais sans succès
J’ai écrits aussi un essais sur Dante et la médecine.. Même un manuscrit sur l’ancienne médecine arabe et son influence sur le savoir actuel..
Ce essais fut lu même par sa Majesté Le Roi Hassan II…

- Y ahora ?.. (A présent)

- Allora? Adeso In questa data de maggio 1981
Je m’en vais aux State rejoindre mes filles No estaré sola.

- Chére Lucia Servadio Bedarida Nous sommes bien heureux pour vous. Vous aviez fait beaucoup de bien pour les Tangérois et les autres et
nous sommes sûr ici à Dafina que vous méritez de vivre encore heureuse beaucoup, beaucoup des années prés de vos filles et famille.
Ainsi soit-il.

A bientôt amis de Dafina Net Votre dévoué
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
19 mars 2009, 08:12
Señoras, señoritas (y Señores..) de ce enchanteur forum où comme chez une auberge espagnole on trouve de tout. Saludos y Felicidad

Heme aqui para daro la lata ( vous cassez les oreilles) avec des vieilles histoires de la sempiternelle Fuente Nueva.

Le ciel m’en est témoin que mon intention est seulement de donner un hommage mérité a ceux qui se sont sacrifiés pour que vivent leurs enfants dans un société meilleure pas seulement économiquement parlant
(Peut s’en faut!) mais une vie humainement plus harmonieuse aussi.
Ils résonnent dans nos mémoire les pas de nos pères pour nous rappeler ce devoir. Acceptons leurs histoires.

BIENFAITS ET MEFAITS DANS LA FUENTE NUEVA

Monsieur Messod Pérez était accusé d’avoir acheté des fils de cuivre a ces bandes de malfaiteurs qui, l’an dernier notamment, se livraient à véritable dépravations sur les lignes téléphoniques et télégraphiques de la province, arrachant parfois les fils sur plusieurs kilomètres.

Ayant fait appel de la condamnation que le frappait . Monsieur Pérez explique à la cour que feu son père avait été effectivement mêlé à des affaires de recel. Quand à lui, il se défend d’avoir traité le moindre affaire avec les voleurs.

- Chaque fois que l’on arrêtait un voleur il disait: - J’ai vendu le produit de mon vol au vieux Chalom!
- Or, je ne suis pas un vieux , dit l’inculpé.

En effet M. Pérez bien que père de huit enfants, est encore loin de la quarantaine !

Un seul témoignage contre lui, celui d’un voleur qui a précisé, au cours de ses déclarations la date exacte à laquelle Messod Pérez lui aurait acheté des fils de cuivre.

Ce jour-là, dit ce dernier, c’était la fête des Cabane et mes entrepôts étaient fermées.

Heureusement M. Pécune qui défend M. Pérez souligne que son client qui jamais n’à été condamné ne pouvait l’être par l’avis d’un seul témoignage, celui d’un voleur dont les contradictions tout au long de l’instruction ont été flagrantes.

Après avoir délibéré, la Cour acquitte M. Messod Pérez.

POURQUOI TANT DES HISTOIRES LOUCHES ?

Ne vous étonnez pas mes chers amis que je mets en exergue les faits divers, a croire que notre quartier c’est une « guaridad de lobos » Nada de eso (Coupe-gorge)[/[/b]b]

Les faits que je raconte doivent êtres le plus près de la vérité or les revues et journaux ont tendance a présenter la mauvaise face de la monnaie …
La Fuente Nueva a ses élégantes comme elle a ses sombres physionomies, le peuple y est tel qu’on le trouve partout, froid, calme, sévère a ses heures, joyeux, aimable et galant quand viennent les jours de gaieté.
Viennent -ils- souvent ces jours là, si rare dans la vie?
Oui, pour un peu qu’on laisse à la Fuente Nueva sa liberté.

ON PEUT SE TROMPER Demonios..!!

L’inculpé errait par la Fuente Nueva, et dramatique circonstance il ne trouvait plus son hôtel, quelques libations avaient sans doute provoqué une subite perte de mémoire.

Où chercher cette mémoire défaillante sinon de bar en bar? Ce qui fit notre homme, à l’aube soit effet des libations soit hasard, l’homme trouva son hôtel.

Son hôtel mais pas sa chambre n’ayant trouvé sa mémoire jusqu’à là, sans trop chercher et fort fatigué sans doute, il ouvrit une porte , vit un lit dans la pénombre et s’effondra dessus.

Seulement le lit était déjà occupé, et réveillé en sursaut, le dormeur, se mis a crier au vol, à l’assassinat que sais je encore?

C’était la faute à la Fuente Nueva; pourquoi faut-il que ce quartier possède autant de pensions,hôtel, paradores, fondas, gîtes et habitaciones amuebladas?

Pourquoi Zanca Naciryia est la rue la plus pleine de vieilles pensions de familles de la ville? Hôtel Venezuela, Hôtel de las deux Sœurs Latines, Hôtel Guadalajara, Hôtel Arco Iris, Hôtel Londres, Hôtel Regina et j’en passe…

Alors. On peut se tromper non? La boisson n’est pour rien.

SOUVENIRS DE JEUNESSE A TANGER

J’ai rencontré Juan Cintrano Martinez lorsque jeune Tangérois avide de connaître les artistes et les collectionneurs d’une ville si nouvelle pour moi, j’était allé rendre visite à Don Mesod Benitah, qui veillait et veille encore avec amour sur la gloire de son ami Tapiro.

Juan Cintrano illustrait déjà, en ce temps-là les contes et poèmes composées par Don Mesod, il peignait aussi, mais ses toiles restaient cachées Juan Cintrano préférait se recueillir dans l’ombre de cette vieille maison arabe de la Fuente Nueva. …Mais…



QUAND ON LAISSE LES VOLETS NON FERMES

Moïsé Benitah, demeurant 19 rue Fuente Nueva, à déposé plainte contre inconnu pour vol de bijoux et de numéraire, commis par effraction à son domicile.
Le montant de ce vol est estimé à la coquette somme de 5 millions de francs. ( 23 octobre 1957)

LE MEILLEUR AMI DE L’HOMME ET DU TANGEROIS

Mlle. Nelly Barcessat, étudiante, demeurant rue du Palmier, déclare avoir été mordue, rue Bouselham par un chien appartenant à Mme. Encarna Lopez, demeurant rue Bouselham.

LA CHEVRE DE MONSIEUR SEGUIN

Le chroniqueur de service proteste contres les vagabondages des chèvres à travers les rues de la Fuente Nueva, « Cela constitue, écrit-il, un embarras pour la circulation aussi bien qu’un danger pour la santé publique » Voyons, voyons?

La matinale sourire des tangérois d’antan était due au fait qu’il se réveillent chaque matin au bruit champêtre des clochettes. Quand aux bourricots qui se moquent éperdument des règlements des circulation…

De mon temps celui que écris ces lignes se rappelle d’un chevrier qui faisait monter une de ses chèvres au premier étage d’un immeuble de la rue Vélasquez deux pas de la place de France et la haut il se mettait a la traire sur le palier avant de sonner a la porte de l ’appartement.

Ce chevrier était sans doute un des dernier des hommes libres tangérois…

JUVENTUD DIVINO TRESOR Jeunesse Tresor du Ciel

Toute à l’heure je demandais de laisser heureux la Fuente Nueva avec ses habitants libres et heureux

Voici un exemple C’est une italienne d’origine tangéroise qui écrivait:

- Les enfants de la Fuente Nueva vous cédaient pour une « chapa » la septième part d’un sous « une pleine mesure de jujubes verts, des mûres des bois ou des dattes du loup, le fruit âcre du palmier nain »
et tout cela au milieu d’un décor ensorcelant, au milieu de bruits et de chants, des couleurs fulgurantes. - Dixit Elisa Chimenti.

Caramba!! On dirait que cette dame parle de mon enfance…

Et pour finir cette semaine réjouissons nous mes amis de Dafina Net…

Parce que…? Because ?

C A R N E T M O N D A I N

Nous apprenons avec infiniment de plaisir le prochain mariage de notre ami M. Marcel Shocron, agent général de la Cie. D’assurance « La Protectrice » fils de M. et Mme J. M. Shocron, avec Mlle. Paulette Yanni, fille de M. le directeur de l’ école de l’Alliance Israélite et de Mme. Yanni.

Nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et nos sincères félicitations à leurs familles, si estimés toutes les deux dans la Fuente Nueva.

Et un Million de Besitos para las Niñas de Dafina-Net
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
27 mars 2009, 12:32
Mes chers amis de Dafina net Un destin implacable me pousse a laisser pour demain ce que je peux faire aujourd’hui. C’est les réminiscence d’un passé a base de siesta andalouse… mais non..
Je ne céderai pas au démon du midi (Ici il ne s’agit pas de cette « revival » de la cinquantaine qui fait lorgné vers les jeunes femmes )
Non non et non Le démon du midi pour moi est me laisser dans cet état lénifiante qui me ferai oublier les lecteurs lectrice de ce magnifique forum…Non Enfants du Soleil Marocaine vos pères ont fais les premiers pas formidables en nous traçant le chemin de la liberté et la justice…

- Fuentenueva, Please…
- Oui ?
- Arrête ton char et fournis nous tes salades sans grandiloquence ni grandes phrases, ce sera plus digest …
- Houp.. je crois que tu a raison J’ y vais…

Il était une fois un quartier dans la bonne ville de Tanger où les populations juives vivaient en bonnes intelligence mais comme partout il y aussi ses « moutons noirs » ce qui arriva avec la Fuente Nueva
Certains jours le Levante ce vent venant de l’Atlantique et qui rendaient les gens un peu belliqueux..

C’est-ce combat de coq et de mouton auquel je fais allusion.

La bagarre du jour a eu lieu le 6 octobre 1948, Tient, début de l’année 5709 puisque nous sommes entre Rosch Hachana et Yom Kippur
Le combat a eu lieu à 15 heures à la Fuente Nueva entre les nommés Abraham Esersel et Amar Ben A mou Mohj.
Il semble qu’une question d’argent soit à la base de la décision des deux antagonistes de se conduire en émule de Cerdan, dont sa victoire contre Tony Zale est dans toutes les conversations, avec cette différence que pour eux, le cas n’était pas prévu ni par la fédération de Boxe de Casablanca ni par la police de Tanger ce fût les agents de cette dernière ont mis fin à l’exhibition.

PARLONS CHIFFONS ( Une Casablancaise à Tanger )

Madame Moulis, haute couture de Casablanca a l’honneur d’informer ses clientes qu’elle sera à l’Hôtel Minzah le samedi 16octobre après midi et dimanche 17 matin pour ses essayages et avec ses modèles de la collection.

CARNET ROSE

L’ami Mondejar était un journaliste du hebdomadaire Tangéroise « Cosmopolis » Bon camarade…

Nous apprenons avec un vif plaisir la naissance chez M; et Mme Mondejar Jean d’une charmante fillette prénommée Isabelle, Marie, Thérèse.
La maman et le bébé se portent bien et nous leur présentons nos meilleurs vœux.


SOUS LE SOLEIL DE SATAN

La voiture de M. Manuel Rio Mateo garé dans la rue d’Italie avait trouvé en Ahmed Ben Bouhta un ardent adorateur, à tel point que celui-ci pris place dans l’engin et se promena au frais du plaignant.
Questionné sur les motifs de son geste, Ben Bouhta allégua pour sa défense, qu’il avait été induit en tentation par Satan, mais, oui !
Ne pouvant punir ce dernier, le Tribunal condamne l’inculpé à faire un séjour de 6 mois à la prison.

ON IRA DANSER

Sûrement, puisque d’un acte de signature en date du 22 octobre 1948 déposé au rang des minutes notariales du Tribunal Mixte de Tanger il appert que M. Sauveur ABELA a vendu à M. Isaac A. Cohen le fond de commerce dénommé « BOLERO » sis à Tanger rue des Chrétiens ( sud-est de la Fuente Nueva) à usage de Bar-Dancing.



PAS DE CINEMA AUJOURD’HUI

M. René Lenglet qui était directeur-administrateur du cinéma REX de Tanger et qui habitait depuis depuis 1919 à Fès et qui s’installe à Tanger peu avant la deuxième guerre et construit le populaire cinéma du Grand Socco.
M. Lenglet pris une part très active aux organisation de la Résistance à les plus marquants de la France Libre.
Il est décédé le 20 novembre 1948.
Laisse en plus de son épouse une fille Madeleine Langlet.

UN BON AMI Fin Connaisseur de la Fuente Nueva

M. Joseph M. Bitton a l’honneur de faire part à ses amis et connaissances de son prochain mariage avec Mme Rebecca Israël, le 8 courant
(décembre 1948) au Temple Nahon. MAZEL TOV L’ami…


UNE AFFAIRE TRAGIQUE ET MYSTERIEUSE

Ce crime fit beaucoup de bruit à Tanger pendant mon enfance. Même à table on discutait.

La comtesse Marga d’Andurain a mystérieusement disparu.
Depuis près de six semaines on ne sait pas où elle est, le 6 du passé novembre elle dit en sortant à sa bonne:
-Je vais jusqu’au bateau. Prépare le déjeuner pour midi. Depuis on ne l’a plus revue.
Son Yacht était nommé « Dylan » et comme tripulant principal la comtesse avait engagé un suisse appelle Poncini qui s’occupait du bastingage et des manœuvres ainsi qu’un marinier espagnol nommé Esteban

Arrêté à Casablanca un tel Poncini, qui se disait suisse, était en réalité allemand et son vrai nom est Hans Abel ( Paraît qu’est un ancien agent de la Gestapo)
Il prétend qu’après d’une discutions avec la comtesse elle est tombée dans une escalier et en est morte d’une fracture de la tête Abel l’a ensuite jeter a la mer.
Le corps de la comtesse n’a pas été découvert encore.


Le vendredi 8 janvier 1949 a eu lieu la reconstitution du drame qui coûta la vie a la comtesse Marga d’ Andurain au 700 du quai du port de Tanger et a bord du « Dylan » Hans Abel et son amie Hélène Kultz, le marin espagnol Esteban .
Wauters Juge d’instruction, procureur Rodière, M. Bravo, greffier et enfin Maitre Raida défenseur.

Par voiture arrivent les inculpés avec l’inspecteur Rouillère Chef de la Brigade des Recherches et l’inspecteur Chinchilla.
C’est M. Jacques d’ Andurain le propre fils de la comtesse qui est mis à la place de sa mère pour la reconstitution.

Après cela le docteur Soriano, médecin légiste à réservé son point de vue.

NOTRE NOAH à NOUS
Maxo Bendayan est un grand champion de tennis tangérois en 1949 il rencontra le champion Jack Harper, australien.

LA MAISON DES CHATS TANGEROIS

Merci aux habitué du Café bar Puerta del Sol un Hogar régional Espagnol va être crée s’appellera «  « La Casa de los Gatos »

MARIAGE TANGERO-CASABLANCAIS

C’est avec plaisir que nous avons appris le mariage célébré le mercredi 2 février 1949 à Casablanca de Mlle Dorine Alster, sœur de notre concitoyen M. Jakob Alster, avec M. Zoltan Fishman, ingénieur à Casablanca.
Félicitations aux mariés ! !


COOL AU VOLANT… Heureusement je vous rappelle que la Fuente Nueva était et est resté une rue piétonne…

Cristobal Ruiz Gil a effectué une fausse manœuvre avec la voiture qu’il conduisait gênant V. Fiacabrino. Les deux chauffeurs ont exchangé quelques mots puis en sont venus aux mains.
Le second d’entre eux vient témoigner des blessures qu’il a reçues L’affaire est mise en délibéré. Le 15 février 1949.

La suite New Week Un fuerte abrazo a todos (..y todas…)

Votre dévoué FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
27 mars 2009, 12:35
Mes chers amis de Dafina net Un destin implacable me pousse a laisser pour demain ce que je peux faire aujourd’hui. C’est les réminiscence d’un passé a base de siesta andalouse… mais non..
Je ne céderai pas au démon du midi (Ici il ne s’agit pas de cette « revival » de la cinquantaine qui fait lorgné vers les jeunes femmes )
Non non et non Le démon du midi pour moi est me laisser dans cet état lénifiante qui me ferai oublier les lecteurs lectrice de ce magnifique forum…Non Enfants du Soleil Marocaine vos pères ont fais les premiers pas formidables en nous traçant le chemin de la liberté et la justice…

- Fuentenueva, Please…
- Oui ?
- Arrête ton char et fournis nous tes salades sans grandiloquence ni grandes phrases, ce sera plus digest …
- Houp.. je crois que tu a raison J’ y vais…

Il était une fois un quartier dans la bonne ville de Tanger où les populations juives vivaient en bonnes intelligence mais comme partout il y aussi ses « moutons noirs » ce qui arriva avec la Fuente Nueva
Certains jours le Levante ce vent venant de l’Atlantique et qui rendaient les gens un peu belliqueux..

C’est-ce combat de coq et de mouton auquel je fais allusion.

La bagarre du jour a eu lieu le 6 octobre 1948, Tient, début de l’année 5709 puisque nous sommes entre Rosch Hachana et Yom Kippur
Le combat a eu lieu à 15 heures à la Fuente Nueva entre les nommés Abraham Esersel et Amar Ben A mou Mohj.
Il semble qu’une question d’argent soit à la base de la décision des deux antagonistes de se conduire en émule de Cerdan, dont sa victoire contre Tony Zale est dans toutes les conversations, avec cette différence que pour eux, le cas n’était pas prévu ni par la fédération de Boxe de Casablanca ni par la police de Tanger ce fût les agents de cette dernière ont mis fin à l’exhibition.

PARLONS CHIFFONS ( Une Casablancaise à Tanger )

Madame Moulis, haute couture de Casablanca a l’honneur d’informer ses clientes qu’elle sera à l’Hôtel Minzah le samedi 16octobre après midi et dimanche 17 matin pour ses essayages et avec ses modèles de la collection.

CARNET ROSE

L’ami Mondejar était un journaliste du hebdomadaire Tangéroise « Cosmopolis » Bon camarade…

Nous apprenons avec un vif plaisir la naissance chez M; et Mme Mondejar Jean d’une charmante fillette prénommée Isabelle, Marie, Thérèse.
La maman et le bébé se portent bien et nous leur présentons nos meilleurs vœux.


SOUS LE SOLEIL DE SATAN

La voiture de M. Manuel Rio Mateo garé dans la rue d’Italie avait trouvé en Ahmed Ben Bouhta un ardent adorateur, à tel point que celui-ci pris place dans l’engin et se promena au frais du plaignant.
Questionné sur les motifs de son geste, Ben Bouhta allégua pour sa défense, qu’il avait été induit en tentation par Satan, mais, oui !
Ne pouvant punir ce dernier, le Tribunal condamne l’inculpé à faire un séjour de 6 mois à la prison.

ON IRA DANSER

Sûrement, puisque d’un acte de signature en date du 22 octobre 1948 déposé au rang des minutes notariales du Tribunal Mixte de Tanger il appert que M. Sauveur ABELA a vendu à M. Isaac A. Cohen le fond de commerce dénommé « BOLERO » sis à Tanger rue des Chrétiens ( sud-est de la Fuente Nueva) à usage de Bar-Dancing.



PAS DE CINEMA AUJOURD’HUI

M. René Lenglet qui était directeur-administrateur du cinéma REX de Tanger et qui habitait depuis depuis 1919 à Fès et qui s’installe à Tanger peu avant la deuxième guerre et construit le populaire cinéma du Grand Socco.
M. Lenglet pris une part très active aux organisation de la Résistance à les plus marquants de la France Libre.
Il est décédé le 20 novembre 1948.
Laisse en plus de son épouse une fille Madeleine Langlet.

UN BON AMI Fin Connaisseur de la Fuente Nueva

M. Joseph M. Bitton a l’honneur de faire part à ses amis et connaissances de son prochain mariage avec Mme Rebecca Israël, le 8 courant
(décembre 1948) au Temple Nahon. MAZEL TOV L’ami…


UNE AFFAIRE TRAGIQUE ET MYSTERIEUSE

Ce crime fit beaucoup de bruit à Tanger pendant mon enfance. Même à table on discutait.

La comtesse Marga d’Andurain a mystérieusement disparu.
Depuis près de six semaines on ne sait pas où elle est, le 6 du passé novembre elle dit en sortant à sa bonne:
-Je vais jusqu’au bateau. Prépare le déjeuner pour midi. Depuis on ne l’a plus revue.
Son Yacht était nommé « Dylan » et comme tripulant principal la comtesse avait engagé un suisse appelle Poncini qui s’occupait du bastingage et des manœuvres ainsi qu’un marinier espagnol nommé Esteban

Arrêté à Casablanca un tel Poncini, qui se disait suisse, était en réalité allemand et son vrai nom est Hans Abel ( Paraît qu’est un ancien agent de la Gestapo)
Il prétend qu’après d’une discutions avec la comtesse elle est tombée dans une escalier et en est morte d’une fracture de la tête Abel l’a ensuite jeter a la mer.
Le corps de la comtesse n’a pas été découvert encore.


Le vendredi 8 janvier 1949 a eu lieu la reconstitution du drame qui coûta la vie a la comtesse Marga d’ Andurain au 700 du quai du port de Tanger et a bord du « Dylan » Hans Abel et son amie Hélène Kultz, le marin espagnol Esteban .
Wauters Juge d’instruction, procureur Rodière, M. Bravo, greffier et enfin Maitre Raida défenseur.

Par voiture arrivent les inculpés avec l’inspecteur Rouillère Chef de la Brigade des Recherches et l’inspecteur Chinchilla.
C’est M. Jacques d’ Andurain le propre fils de la comtesse qui est mis à la place de sa mère pour la reconstitution.

Après cela le docteur Soriano, médecin légiste à réservé son point de vue.

NOTRE NOAH à NOUS
Maxo Bendayan est un grand champion de tennis tangérois en 1949 il rencontra le champion Jack Harper, australien.

LA MAISON DES CHATS TANGEROIS

Merci aux habitué du Café bar Puerta del Sol un Hogar régional Espagnol va être crée s’appellera «  « La Casa de los Gatos »

MARIAGE TANGERO-CASABLANCAIS
C’est avec plaisir que nous avons appris le mariage célébré le mercredi 2 février 1949 à Casablanca de Mlle Dorine Alster, sœur de notre concitoyen M. Jakob Alster, avec M. Zoltan Fishman, ingénieur à Casablanca.
Félicitations aux mariés ! !


COOL AU VOLANT…
Heureusement je vous rappelle que la Fuente Nueva était et est resté une rue piétonne…

Cristobal Ruiz Gil a effectué une fausse manœuvre avec la voiture qu’il conduisait gênant V. Fiacabrino. Les deux chauffeurs ont exchangé quelques mots puis en sont venus aux mains.
Le second d’entre eux vient témoigner des blessures qu’il a reçues L’affaire est mise en délibéré. Le 15 février 1949.

La suite New Week Un fuerte abrazo a todos (..y todas…)

Votre dévoué FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
31 mars 2009, 12:19
Mes cher Amis.. Ca bouge dans la Fuente Nueva.. Et même a Larache …

Quand je pense Larache je me représente les beaux yeux rieux de la Casablancaise Soly…Quelle bonita Dafinosa…

COMME LE TEMPS PASSE…

1948 … J’avais dix ans…
M. et Mme Salomon Zrihen sont depuis le mardi 8 juin 1948 les heureux parents d’un superbe garçon. Llano. Duquesa de Guisa. Larache. Pour plus d’information sur cette ville demandez à la formidable et charming informatrice de cette fraîche Larache de l’Atlantique: La Hija del Sol y el Mar.

VIVA LOS NOVIOS…

Le Docteur et Madame Bedarida ont le plaisir d’annoncer à leurs amis et connaissances le mariage le mariage de leur fille Paola avec Mr. Bill Davidson Ph. D. de Chicago.
La cérémonie nuptiale a lieu aujourd’hui à New -York.

ADJUDICATION…

Aujourd’hui 18 juin Pas d’Appel a la Nation mais….
Doña Térésa Porta Vallver à vendu le fond commerciale sis dans cette bonne Fuente Nueva rue Naceria N° 55 dénommé « La Catalana » et destinée a Restaurante - Bar.

EDUCATION…
Quand ce grand homme qu’était Abraham Saguès commença sa carrière a Casablanca… il trouve des coreligionnaires qui semblaient sortir du moyen age.

En étant à Demnat pour voir pour les indemnisations des Juifs après les événements de 1908. Il prêchait pour l’émancipation que les enseignements pouvaient apporter à la population juive..

L’homme qu’était originaire de Perse ou Irak plus ou moins parlait correctement l’espagnol puisque Sefarade et plus que correctement le Français puisque E N I O mais pour se faire comprendre mis un mots que les indigène israélites ne comprenaient pas…
Ils demandèrent a Monsieur Abraham Saguès :
- Qu’est-ce que « una escuela ? »

Fuentenueva: - Comment on dit écôle en Berbère?

BUENO. ESCUELA … Lycée Français de Tanger

Diplôme d’études commerciales
Session du 23 juin 1948
Élèves définitivement admis

Mention Assez Bien
Bengio Abraham; Bengio Amram; Buckingham Ida; Abitbol Albert; Benabou Simon; Bengio Esther; Buckingham Barbara; Carreño Adèle; Castiel Violette; Edery Cota; Ferrer François; Gabay Nissim; Levy Salvador: Perales Marcelle; Romero Antoine… Bravos a tous ces « jeunes »
Et encore…

UN DESESPERADO….

Antonio Fernandez Nuñez demeurant à la pension Internationale, rue Almanzor, à été trouvé dimanche soir pendu dans sa chambre. On ignore les motifs de ce geste de désespoir. Un drame a quelques mètres de la Fuente Nueva.

MOI…ET MON OREILLE

Il a pas longtemps un habitant de la Fuente Nueva le dénomme T. Andrés voulut se présenter au docteur Marchena - Je dois d’être fou, j’entend chanter Caruso quand je suis dans mon WC…

Le toubib pensait d’abord à l’envoyer au psychiatre mais pensait que son patient aurait plutôt des hallucinations et laisse passer l’orage.

Le problème est résolu. J’ai même travaillé au kilomètre deux de la route de Rabat; a quelques arpent de l’atelier d’imprimerie se trouvait le grand atelier de métallurgie italien appelle METALMECCANICA ou quelque choses comme cela.

L’air est plein de poussière métallique des machines, de tours des alésages, des scies mécanique pour métaux… et je respirait dans ma bouche de petit apprenti typographe de la poussière de plomb… Je suis de Saturne quoi…! Qui dit Saturne Dit Saturnisme…

Et puis je quitte l’imprimerie et j’ arrivé au grand Socco… les grandes postes à galène des caouajchid indigène m’envoient des chansons de Farik El Atrache et puis quoi ! Je suis sourd Mais là!! Miracle.. Les émission de radio dans l’air répercute sur les particules de métal en mon palais (Celui de ma bouche, pas celui du Sultan) petit plombages en ma denture

Me voilà un récepteur de radio avec des pattes… tout ce qu’il faut pour entendre la BBC. Mackay Radio. Radio Internationale, Radio Africa Tanger. La Voz de America. Radio Alicante (Falangista)

…N’en jetez plus… Je suis un sourd qui entend… tant Juanito Valderrama que Gamal el Nasser… Pourvu que ne se mette pas la mère Oul Koulsum avec ses stupides rengaines « Tuez les J.. »

A cela je préfère la Castafiore… Ma qué…

En me promenant par la Avenida de España (Front de mer Tangéroise) Il me semble entendre alors « Aqui Radio Andorra… »

Les années sont passées 1960.. refaisons notre vie dans la douce France de Charles Trenet auquel je n’entend pas non plus because surdité profonde …1970.. 1980.. 1990.. Là.. Miracle !!

J’entend.. mais ce sont des voix ..des voix que mes proches n’entend pas.. me voilà dans le même voiture que Jeanne d’Arc ..ces voix.. Plutôt sifflements, bruissements, roulements ce sont des acouphènes. sortes des bruits produit par le cerveau..

Il m’accompagnent depuis 15 ans. Sourd et entendant. Allez vous savoir…Mais je ne me plaint pas. Quand j’étais a Tanger je remarquait dans la Fuente Nueva qu’ une charrette vide les roues font plus des bruits qu’une charrette pleine. Quand la charrette des chargeurs vont vides les roue dansent au gré des pavés inégaux ça vibre comme clochettes de chèvres.

Mais si la charrette est pleine alors les roues s’enfonce par terre et je ne l’entend arriver et plus d’une fois n’entendant pas les camalos crier leurs « Balek! Balek! il m’ont marché sur mon pied m’écrasant…mes pauvres petits astragales et autres tarsiens..

Gare aux charrettes humaines aussi; mes amis(ies) Dafinois(ises) Les gens qui parlent peu ont beaucoup des idées mais on ne l’entend pas.. Hélas! Ceux qui parlent beaucoup (Comme Fuentenueva..) il sont vides des idées….

ON SE BATS CONTRE LES MOULINS A VENT…

Murciano David Trojman et Isaac Haloi Levy dans le banc des accusés sous l’inculpation d’ivresse et de rébellion à agent de la force publique.
Leur cas est cependant tout différent des gens ordinairement pris de boisson, puisque c’est au cimetière israélite qu’ils ont été arrêtés.

M. le procureur fait remarquer au Tribunal que le lieu choisi par nos compères n’était pas des plus propices pour se livrer à de telles élucubrations et puisqu’il y a, dit-il, attitude insolente, acte de résistance, violence »s et outrage à agent, il demande qu’aucune indulgence ne soit tolérée.

David T. déjà condamné pour un motif analogue se voit infliger 10 jours de prison et 2.000 francs d’amende. Isaac Haloi s’en tire avec la même peine mais avec du sursis.

MAZEL TOV!!

M. et Mme Ambrosio A. Maudy sont heureux d’annoncer les fiançailles de leur fils Albert avec Mlle Sarita Claire Tobelem de Port Lyautey.

JUST MARRIED…

Nous apprenons avec plaisir le mariage de Mlle Rachel Benegbi, fille de M. Moïsé Benegbi, employé de la Cie Paquet, avec M. Jacob Hazan, technicien à R.C.A. Télégraphe.
La cérémonie aura lieu le 15 septembre à 18 h. 30 au Temple Nahon.
Nous félicitons aux futurs époux ainsi qu’à leurs famille.

LETTRE A UN PATRON DEFUNT.

Cher Patron. Vous qui peut être étez dans un monde meilleur que celui capitaliste qui se « derrite » comme une bougie en ces moments de crise Oyez cela ..

Je n’ai pas été témoin de l’anecdote qui suit, je ne puis donc vous en garantir la véracité , mais telles qu’on la racontait, elle était réelle: Travaillait à la photogravure dans l’atelier du 103 rue d’Angleterre (Calera Paquete) un jeune français qui venait de terminer son service militaire ( 1954 ) et ce jeune dont le nom était quelque chose comme Max Fine.
Il ne parlait pas l’espagnol et nous ne comprenions pas son français et un jour qu’il avait un pressant besoin a satisfaire
(ici libérer sa vessie)

Hélas!! trois fois hélas! Des maçons travaillaient à la canalisation des toilettes, les lavabos donc interdits.

- « Detras de la panaderia » lui disions- nous

(Derrière la boulangerie) où en effet, un vaste terrain servait de paccage aux moutons et chèvres.
- Detras de la panaderia, hombre
!! Lui répétions- nous en lui désignant la Boulangerie Martinez.

Finalement, il se décide. Voyant des vieux sac de platre ou quelque chose d‘approchat se soulage, mais que se passa-t-il? Toujours est-il qu’il fut rejoint dés son retour vers l’imprimerie , Par un M. Martinez un colosso de panadero, chauve et moustachu.

Lequel levant les bras au ciel , rouge d’indignation, tremblant de « Furor » lui criait en soufflant:

- Que ha hécho Usted …Desgraciado? Porqué se « méa » usted en mis sacos de harinas
(cette farine)para hacer el pan español? Porquééé?

- Je ne comprend pas l’espagnol…- Répondait le coupable apeuré…

- Cochino, le reprend le Señor martinez

- Porque no compre Usted el pan español, le da derecho a « pisser » sur ma farine?

Pauvre Max Fine les soi-disant sac de plâtre n’étaient pas vraiment du plâtre…

Allez « Miction » accomplie
. Je me lave les mains et je vous embrasses tous, mes amis de Dafina.
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
08 avril 2009, 09:13
Bonjour mes amis of Dafina-Entertainment…
What New today about New Fountain?
For FUENTENUEVA the first speech is say thank to you

TRES BONNES NOUVELLES …

D’abord Hyménée a l’horizon…

M. et Mme Simone Benhamou et M. Salomon Hatchwell de Gibraltar sont heureux d’annoncer le mariage de leurs enfants Alberto et Fortuna qui sera célébré le 16 mars 1949 à leur domicile, 17, Paseo Cenarro.

A DEUX PAS DE LA FUENTE NUEVA…

La pension Tetuan au 22 rue Mustafa vous offert des chambres meublées avec droit cuisine.


ET CE SERA JUSTICE

Le Tribunal Mixte condamne l’assassin de la comtesse d’ Andurain, Hans Abele a 20 ans de détention. Hèlene Kultz, sa complice: un ans. Mardi 28 mars 1949.

A VENDRE

Restaurant - Pension S’adresser: 14, rue Naciria (1949)

MON GRAND PERE ETAIT PUISATIER…

Puisatier spécialiste citerne et captation d’eau dem. Travail à la tâche. S’adresser Consentino Vito Hôtel Balear, 45, rue Mustafa.

MAZEL TOV…

Mme. Veuve Auday, née Benelbas, a le plaisir d’annoncer le mariage de son fils Mario avec Mademoiselle Loly Benchimol.
C’est alors la fête à la Fuente Nueva?
Mais non.. mais non… Vous n’étés pas, mon pauvre ami la fête se célébrera …
La cérémonie nuptiale aura lieu aujourd’hui à Caracas.
( Venezuela) aujourd’hui.. C’est-à-dire le 27 juillet de 1949 !!

CA S’ARROSE. . .

M. José Toledano tiene el placer de comunicar a su distinguida clientela y amigos la apertura (le mercredi 30 mai 1951) de su nuevo établissement sis 10, rue Curro las Onces et conocido como « Bar Juanito »

ECOUTEZ… ECOUTEZ…

Avant la deuxième guerre mondiale il y avait déjà une station de Radio à Tanger …Cela semble étonnant mais c’est ainsi. Ce poste avait été monté par un commerçant local
M. Elias Bendrihem qui vendait appareil RCA.

Il fut acheté en octobre 1938 par M. Pierre André, directeur alors du journal tangérois « La Dépêche Marocaine » M. André agissait pour le compte d’un nommé Michelson, sujet roumain israélite, qui faisait grand état de ses relations avec M. F. de Tessan et Georges Mandel, qui devait lui faciliter l’obtention d’une autorisation - monopole pour la radio - diffussion à Tanger.

M. André qui faisait figure de directeur - propriétaire était un simple employé appointe (2.500 F par mois) Il devait, par ses prétendues relations à la Résidence aider M. Michelson à obtenir les autorisations nécessaires.

BOYCOT A TANGER PENDANT LA GUERRE….

NOTICE

By spécial order Publisher in London on June 1940
Dr Jan Bata and the group of Bata compagnies have been placed on the list of ennemi firmes to be treates as ennemies for they purpose of the trading with ennemi act 1939.

British firms and subject should note that the firm of Calzados Bata of Tangier is included in this order.

Tangier 4th June 1940
A.D.F. Cascoigne
H.B.M. Consul General

Pendant les années de rationnements les israélites et les espagnols de la rue Naciria; a cause de la pénurie de cuir devaient se contenter de ressemeler leurs vieux chaussures avec des morceaux de Michelin, GoodYeard ou Continental ces pneus usagées par les voitures finissaient sur les semelles des chaussures de nos pères ( en tout cas du miens)

Les pas de nos pères étaient plutôt un roulage que une marche. La Maison Bata sis rue de la Marine a deux pas de la grande mosquée était une institutions à Tanger.

C’était le chausseur sachant chausser les riches Tangérois.

Des problèmes politiques avec la Tchécolosvaquie fit que les anglais de Tanger voulurent boycotter la dite maison commerciale. En tout cas les subdites de telle nation ne devraient faire des rapport commercial avec Bata …

Cela me rappelle les écriteaux chez las maisons de commerces israélites à Casablanca « Notre maison ne fait pas confiance aux entreprises allemande »

Mais a Tanger ville nominalement dite neutre (malgré la présence des troupes franquistes) Le boycott de Bata n’était suivi que pour les britanniques de la ville d’ailleurs pas très nombreux…Mon père vaillamment participe au boycott.

Ce qui nous remplissait d’orgueil. Pourquoi mon papa n’a pas reçu la Medal of Bravery ou l’Ordre de la Jarretière après la guerre?

La vérité je l’ai appris plus tard. Le courageux boycott fut décidé a cause notre manque de moyens.

Nous n’avions pas assez d’argent pour nous acheter une paire de souliers de chez Bata Mon dabe m‘acheta une paires de tatanes chez les « bazar bacals » de la montée du Marshan…

J’allais à « la Escuela » avec des basquaises dont la semelle était composée d’alfa,ou crin que là bas on disait Alpargatas….

Mais c’était mon papa et je l’aime ! Na!…

UNA MISTERIOSA MISSION

Une rubrique locale des journaux tangérois publie aux début des années de plomb une curieuse information sur une non moins étonnante mutation.

« Monsieur Albert Saguès qui, depuis des nombreuses années dirige avec compétence et dévouement l’école de l’Alliance Israélite à Tanger est désigné à un poste d’inspection en zone française avancement mérité dû a sa longue expérience.

C’est Monsieur Israël ancien directeur à Safi, qui succédera à Tanger M. Saguès dont le départ est fixé pour la fin de cette année.
Monsieur Israël est déjà installé à Tanger et a participé a l’inauguration de la nouvelle année scolaire qu’a eu lieu lundi dernier.
Nous lui souhaitons courtoisement la bienvenue. »


Ces lignes sont daté du mercredi 3 octobre 1940.

J’ai chercher en vain trace du Monsieur Saguès en zone française par la suite sans y trouver.
On sait comme c’est difficile que de voyager en temps de guerre. On sait que déjà en cette date la moitie de la France est occupé par une armée ennemie.

On sait qu’un des soucis des allemands nazis et ses tristes séides a été de occuper le siège central de L’Alliance Israélite dans la capitale (rue La Bruyère) et voler presque tous ses archives et collection de ouvrage pour l’emporter a Berlin.

Monsieur Saguès en France pendant l’occupation? Inimaginable
Monsieur Saguès dans la région Parisienne (Alors appelé Département de la Seine) dans la gueule des loup ?

Difficile a admettre… La vie de Abraham Saguès reste aussi passionnant que l’on crois … En 1909 lui-même demande personnellement au maréchal Lyautey de faire en sorte de donner la nationalité Française aux juif marocains

(Chose que ce dernier « frileux » préfère refuser)…or accepter l’idée suggéré par monsieur Saguès aurait eut comme effet changer radicalement le cours de l’histoire du Nord d’Afrique.

Les mânes de Monsieur Abraham-Albert Saguès attend le vaillant biographe qui entreprendrai l’histoire de sa vie si fortement consacrée a la émancipation et la justice pour le peuple juif.

LES FOUS DU BALLON

On sait que les tangérois aiment les sport. Et le dimanche nombre d’entre eux vont au stade du Marshan donner de la voix pour encourager leurs idoles footballistique
Deux "sportifs" Mohamed ben Abselam et Antonio -Arquez Cotan avaient des opinions divergentes sur les qualités des joueurs auxquels l’un d’eux octroya un qualificatif peu académique. L’autre lui rétorqua qu’il en était un autre…

La discussion s’envenima . Ces commentateurs agressifs s’ en vinrent aux mains et Antonio sortit le couteau .
En voulant le désarmer , Mohamed fut blesse aux bras.
Ils sont inculpés pour coups réciproques .

ESPRIT SPORTIF ET MŒURS DE SAUVAGES

A l’occasion du match de football qui s’est déroulé dimanche après-midi et qui opposait l’équipe de Ceuta à l’Union Deportiva España de Tanger il a été dressé procès-verbal aux nommés Juan Macias Doña et Cristobal Pato Lagares pour jets de pierre sur les voitures de l’équipe de Ceuta.

ON A FINI….OUI ?


Jacob Serruya Bensimbra et des autres galopins qui mériteraient de se faire copieusement « culpéder » ils ont brisé la glace de la voiture d’un représentant d’une compagnie aérienne et Avenue d’Espagne ont lancé des pierres contre la voiture d’un habitant de Ceuta.

Il s’agit des actes dictés par la rivalité entre partisans des différentes équipes de foot-ball. Ces mœurs de sauvages sont indignes non seulement d’individus normaux, mais surtout des soi-disant sportifs.

Fuentenueva choisi son sport sans danger et fort agréable:
Jouer aux Dames… Allez Les Dafinas faisons la Ola…
…Et a bientôt Bisous et mamours...

FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
20 avril 2009, 13:55
Mes cher amis de Dafina- net Saludos y consideracion…

COMPRENNE QUI POURRA

L’histoire le raconte l’aïeux (Grand-père) Fuentenueva c’est une « saga » de sa lointaine jeunesse. Du temps où Monsieur Sananes faisait marcher son usine de cigarillos a Tanger.

 Un bruit circula alors a Tanger, cette rumeurs vint a la Fuente Nueva poussé non par le vent de l’ouest le « levante »
Mais selon le responsable du port Monsieur José Atalaya lequel reçu une confidence de Monsieur Bengio dont un familier travaillait dans les bureaux d’import-export celui-ci entend dire a la porte de son bureau de consignation de la part d’un Oumana que chez les pêcheurs portugais circulait une nouvelle selon laquelle une trentaine de « Hadjis » pèlerins provenant d’ Alexandrie arriveraient a bord d’un bateau.

Au Patio Benoliel M. Atalaya fut plus direct un Chaouf de Dar el Bahr (Porte de la Mer) avait assuré que un des pèlerins avait décédé sur le bateau et sa mort suspecte avait été annoncé pas morse (Nous sommes en 1906) ainsi l’escale au port de Gibraltar avait été interdite par les autorités British. Les anglais craignaient que ce décès serait dû a une épidémie de peste noire. El on avait fait dévier le bateau vers Tanger. Alors la peur déferla de la Fuente Nueva jusqu’à Zoco Chico Le papa de Lisita Nahon qui vivait pas loin de l’Arc de Yusouf conférence avec le Dr Spivakoff et tous les deux ayant en tête un groupe de juifs avec le président de la junta monsieur le rabbin de la synagogue des Benatar décident de conférencier en urgence au Cercle de la rue Siaghin.

Les espagnols pour sa part ne restèrent point inactifs; les travailleurs de « La Fabrica de la Luz Electrica » montèrent la rue de la Plage vers le souck avec intentions de protester, voire empêcher ce bateau de malheur de accoster dans notre port apportant mort et désolation.

Des gens de sac et corde qui se trouvaient a l’entrée de la rue Sanmarine voulurent se réunir avec ce groupe pour le appuyer mais on lui explique que ce n’était pas un piquet de grève sinon une marche ou défile de protestations des habitant européens de Tanger en vue de défendre leurs familles contre une possible épidémie qui menaçait la ville si les habitants ne faisaient rien pour l’empêcher le débarquement de ces pèlerins sans avoir fait une quarantaine hors des eaux du port.
Au groupe qui se agglutinait dans le Zoco el Barra vint s’ajouter autres voisins de la Fuente Nueva Ils arrivent sous l’houlette du docteur Don Sévèro Cenarro et ils annonce:

- Tangérois… Nous venons de chez Dar Niaba (Cadi de la ville) , et ils disent que ne veulent rien savoir; que c’est un affaire a débattre par la Commission d’Hygiène.
Des cris d’indignations fussent de la foule. Une voix avec accent andalou cria:
- Le Pacha.. Poncio Pilato ! !
- Eso es …! ! - répondaient des autres voix.

Parmi la foule on voyait aussi des arabes vêtus à la européenne et coiffées de fez (c’étaient sans doute des « semzares » (protégés consulaires) des groupes de femmes espagnoles formaient « tertulias » appart. Aussi on voyait de femmes juives qui suivaient avec angoisse la manifestation.

Le docteur Cenarro en tant que médecin major de la Commission Sanitaire après de pourparler avec le Docteur Güitta et Spivacoff Cherchait un moyen de calmer la foule …Soudain on entend un cri: - Todos al Puerto…! !
Les manifestants allaient en remous; en tourbillonnant direction de la rue des Siaghins mais Les trois docteur espagnol et juif marocains lui barre le chemin ..

Tangerinos…-Lance le docteur Güitta- le conseil sanitaire a un président: Mister Barclay… Au Consulat d’Amérique !!

Le cortège de nouveau tourbillonne. Cette fois c’est un tour à droite et traversant le Socco el Barra ils commencent a descendre la Cuesta de la Playa (Rue de la plage) en pente libre, mais descendante…
Arrivé a l’ancien cimetière israélite la foule tourne a gauche vers la rue de Portugal suivant les murs que entourent la ville on arrive enfin a une sorte d’escalier vers la Maison du Consul USA.

Unes des premières possessions de l’état américain à l’étranger. Une fois les murs de la cité traversé commence cette étroite rue; presque un couloir avec son façade et l’emblème des Etats-Unis d’ Amérique (Un cercle avec un aigle) Là; les manifestants firent un raffut de mil diablos avec cette voix de bossu qui ont les andalous un peu éméché (C’est un sourd qui vous parle) On demanda a la troupe de faire preuve de modération sinon - dit le docteur Spivacoff
- Les indigènes vont se réjouir en voyant européens et américain comme chiens et chats.

Un silence de bon alois suivit cet avertissement, puis la calme revenue trois représentants parmi les quels celui de la Fuente Nueva présentent une sollicitation de parler avec Monsieur Barclay. Consul et membre de la Commission.
Il eut une attente de vingt minutes, les manifestants tuaient le temps en fumant des cigarillos de Sananes et Benassayag.

Et a la fin les représentants du conseil sanitaire sortirent en la personne de MM. Barclay, Abensur et les docteurs Cenarro et Güitta pour annoncer que la commission a décidé de refuser le débarquement des pèlerins hadjis du bateau venant de Gibraltar et que le bâtiment sera dérouté (en quarantaine) vers le lazarett de Mogador.

Les tangérois sortirent de là en lançant des vivat au Conseil Sanitaire.. aux USA et des.. Viva España..
ainsi que un refrain dit par un israélite de Larache qui était là sans savoir pourquoi et chantait:

Viva tu, Viva yo
Vivan los judios
Que tan buenos son…


INTERVENTION D’UN TIERS

- Fuentenueva.. mi bueno ..Y cuando pasaba eso?
- Heu! le 15 février 1898...
- Et tu ne crois pas que c’est une très vieille histoire pour Dafina?

- Mais on est censé écrire sur les pas de nos pères dans la Fuente Nueva.. he bien!

QUAND FUENTENUEVA INSISTE…

A l’annonce que le danger de épidémie s’éloignait de la population merci a l’action des européens de Tanger notre quartier lança un profond soupir.

Nos grand pères dans la rue Naceria et Rue des Bains se réjouissent de la bonne nouvelle. Il faut dire que les épidémie décimaient des fois un dixième ou plus de la population.

Tant la crainte comme la joie de la population se réfléchissait dans le cœur de la ville ancienne, je veux dire de la Fuente Nueva. De se quartier sourdait les sentiments des habitants aussi arabe, comme juifs ou espagnols. Mais ce sont les juifs tant marocains comme européen (protégés d’une nations étrangère) Qui trouvaient dans ce quartier une sorte de catapulte pour monter en grade et position. La plupart des belles maisons seigneuriale de ce quartier appartenait aux famille juive.

Les espagnols en général de la classe pauvre mais laborieuse étaient en majorité après les indigènes
(peu ou pas de français a la Fuente Nueva)

- Mais Fuentenueva c’est bien ce que vous racontez mais on voudras des histoires moins anciennes …

-Oui , je reconnais que cette récit de la protection contre le cholera… la défense des tangérois contre une épidémie est un peu lointaine mais sachez que après les vivats des espagnols au américains pour la protection de la ville merci au président américain du Conseil Sanitaire ces enthousiasme envers les USA eut lieu le mois de février 1898... Or en moins d’une semaine plus tard le cuirassier de guerre   américain « Maine » explose près de Cuba et cette lointaine catastrophe eut de conséquences assez grave …

Les échos arrive a la Fuente Nueva deux mois plus tard..
Les tangérois apprirent alors que la guerre était déclaré entre les Etats-Unis et l’Espagne…

Je vais vous raconter comme cela fut reçu parmi les voisins de la calle Nacerias…

-Oh non par pitié quelque chose plus prés de notre temps un
récit de 1949 par exemple…

Bon alors ce sera une autre fois … En 1949...1950...

LES HOMMES D’ART ET DE GOUT

Quand j’étais petit ne seulement je n’étais pas grand mais aussi j’aimais aller jeter un regard sur le magasin de M. Arditti dont ses vitrines d’antiquaire montraient des belles toiles maîtres
La boutique de M. David Arditti était situé rue du Statut a quelques pas du célèbre et majestueux Hôtel Minzah des tableaux d’Apperley et autres maîtres peintres tangérois étaient exposés pour la plus grande joie et plaisir des passants.

Certains tableaux de ce grand peintre est montre a Dafina grâce a la gentillesse de autres participants

Monsieur David Arditti décédé le 17 juillet 1950 était né en 1877 son fils Maurice continue l’affaire de son père tandit que son petit-fils s’établi à Boscomb ( Angleterre)

AVIS A CE CHER JEAN FRANCOIS…

A l’occasion de l’ouverture du nouveau café « Le Corsica » M. et Madame Brandizi ont le plaisir d’inviter les clientes et ami à l’apéritif d’honneur qui aura lieu le dimanche 3 septembre 1950
A partir de 11 heures.

AUTRE PLAISIR…

M. Danan ,fonctionnaire de l’Administration Internationale et Madame, ont le plaisir d’annoncer la naissance de leurs fille Méry.
Ce 1 septembre 1950

DE RETOUR

Le docteur Armando Toledano Laredo, ayant terminé ses études à la faculté de droit de Rome ,est de retour à Tanger.
Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue au nouveau docteur en droit qui est le fils de M. Toledano de l’Office du Tourisme.
1 Août 1952

UN ACCIDENT MORTEL

Grave accident de moto. Hélas l’infortuné Salomon Bensagio de 21 ans manquant son virage a violemment heurté un pilier de l’arcade du Grand Socco vers la rue d’Italie. Le crâne ouvert ( A l’époque le casque n’était pas obligatoire) Transporté à l’ hôpital Benchimol il est mort pendant son transfert.


ET VOILA UNE ANCIENNE BONNE NOUVELLE POUR FINIR

Le Docteur et madame Saguès ont le plaisir d’annoncer la naissance de leur fils à Tanger le 28 novembre 1951.

Clinique du Docteur Cabanié.

Les ophtalmologuistes de Toulouse n’a pas que a bien s’en tenir

Merci de votre patience amis lecteurs FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
21 avril 2009, 05:44
Je me souvient de l'accident du jeune Bengio, il etait origimaire d'Arcila, ce fut tragique pour tout le voisinage, j'habitais dans cette periode le Jardin Benoliel ! merci de ,
m'avoir ramener chez moi ! c'est si loin tout ca...... Salut !
Re: LES PAS DE NOS PERES
24 avril 2009, 08:06
Hélas! Hélas! Rien n’épargnera les pauvres lectrices et lecteurs de Dafina de mes oiseuses et lamentables chroniques (anachroniques) d’un autre âge…

Si votre serviteur ressasse des histoires de la protohistoire de la Fuente Nueva c’est avec le but de vous rappeler les vanités des choses et des êtres a qui nous devons ce que nous sommes. Guilam me rappelle que elle aussi sentit en son temps l’amertume provoque par un stupide accident de motocyclette que mis fin a la vie d’un jeune israélite de 21 ans.

Oui ma chère amie J’était rue des Bain avec des petits amis jouant quand la nouvelle couru comme un lamento répercuté de maison en maison…
Un accidente de moto en la calle Italia.

Mon ami Felipe Valencia y moi nous avons couru voir cela avec cette sorte de malsaine curiosité infantile pour la morbidité d’un spectacle sanglante… Et nous fumes servi..

Le cadavre du infortuné garçon avait été déjà transporté a l’hôpital Benchimol… Seulement nous vîmes des arabes patrons des bakals voisin du Socco qui avec des seaux d’eau essayaient de faire effacer les traces des sang sur le trottoir Nous vîmes les ruisseaux rose d’eau et sang mêlé allaient vers le caniveau.

C’était ainsi effacé pour le monde la mémoire du jeune Salomon Bensagio? Non. Un jeune a vecu en la Fuente Nueva il a appris des choses à l’école de l’AIU a eut ses joies et ses peines, ses parents lui ont aimé et lui aimait ses parents il a ri avec ses amis et son bonheur est resté. Il monta sur un puissante engin motorisé avec l’insouciance de sa jeunesse…

Si sa vie a été brutalement arrachée par un aléas, une fatalité.. N’empêche, il a vecu. Sa vie a été; sous le soleil Tangérois avec ses instants de bonheur aussi. Une vie heureuse c’est pas moins une vie parce qu’elle a eut une fin. Viendrons les jours et viendrons les nuits mais nous ici, un instant de méditation a sa mémoire le maintient aussi vivant en nous.

C’est notre oraison funèbre pour Salomon Bensagio.

AUTRES VIES AUTRES DESTIN

Je me permet de signaler a l’hasard des mes lectures le noms des élèves qui sont admis a se présenter a l’examen en octobre de 1951 à l’école française de Tanger. S’il a un Fuentenuevista ce serait un miracle.

(Classique ou Moderne)

GARCONS Akalay Omar; Bedour Gérard; Bendelac Stanley
Cherif Elamin; Cherif Anwar; Coriat Joseph; Gracco Alain; Filipi Marc; Gaidon Jacques; Griffin Patrick; De Panafieu Guy; Perez Gérard; Roel René; Salama Albert; Tazi Si Mohamed; Trombetti Bruno.

FILLES: Abecassi Lucie; Aflallo Sol; Gracco Nicole; Cousin Laure; Denis Elisabeth; Elmaleh Messody; Falquier Alice; Fuentes Concha; Guiet Eliane; Lalaurie Joelle; Olivia Liliane; Ramis Herminia; Rouanet Josiane.

(Technique)

GARCONS: Anidjar Jaime; Benani Abdelaziz; Bendelac Elias; Benarroch Joseph; Conciencia Jean Antoine; Clauss Walter; De Connine Luc; Ferrara André; Garcia Pierre; Juniot Georges; Langara Thomas; Ponce Raphaël; Soussana Moisé; Soussi Mohamed; Zuac Fouad.

FILLES: Arasa Olga; Arcaya Carmen; Azerraf Loly; Bendayan Messody; Bengio Sarah; Benitah Molly; Bensabath Sol; Bensimon Rachel; Bentolila Molly; Benzaquen Felicia; Bounam Marie; Canestro Maribel; Ceballos Pilar; Cohen Coty; Gimeno Pilar; Lascar Sonia; Levi Julia; Muyal Rachel; Yedri Rhimo.

CHARLES ALBERT CHARBONNIER ( 1881-1906 )

UN CADAVER SUR LE SABLE
Lieu: Plage de Tanger (A l’hauteur de Tandja El Balia )
Date: 27 mai 1906
Heure: 15,00 de l’après-midi

Ce cadavre qui gît là, pas loin des flots, aura pu entendre s’il était vivant, les clapotis des vagues sur le sable de la plage est le point de départ de l’internationalisation de Tanger. Bien sûr alors ni lui ni personne sait cela.

Les mouettes qui volent tourbillonnant au dessous du corps sans vie sont intriguées par cette tache obscure que sont le cadavre vêtu d’une courte veste noire de cavalier. Cela se détache bien du sable blanc crème en ce jour de dimanche 77 mai 1906.

Pourtant quelque minutes plus tôt ces mêmes oiseaux de la mer fuyaient effrayées vers le détroit quand s’entendit un coup de fusil, les hennissement rauque du cheval galopant en direction de la ville vers l’hôtel Cecil traînant jusqu’à la chute du cavalier sans vie sur le sable…

Et a présent elles reviennent curieuse, dans le silence qui succède a la détonation regardant curieuses cette chose immobile faisant une sorte de ballet aérien comme si elles voulaient faire réagir le mort…peine perdue.

Le corps sans vie se refroidit intérieurement malgré la sortie du soleil d’entre les nuages. Le sang qui sort de sa tête se répands sur son cou ,sa veste noire et aussi sur le sable qui comme un papier buvard absorbe le vital élément

Ce corps sans vie semble ramper vers les bords des vagues mais c’est une illusion des sens La marée monte peu a peu et la distance entre le cadavre et la mer s’amenuise …

Les mouettes continuent ses aller retour sur le gisant, Ce mort là qui gît sur le sable de la belle plage Tangéroise c’est un non sens, c’est surréaliste, cela dénote cette vision d’un homme mort en ce dimanche 27 mai 1906...

Cet « assassinat » (appelons par son nom ) c’est le départ qui évoluera.. ou fera plus vite évoluer le processus de l’internationalité de la ville. Mais personne ne savent pas encore cela.. Ni le Maghzen ni le Représentant des Consuls Européens ni Dar Niaba ni el Cherif Raissuli, ni mêmes les placides habitants de la Fuente Nueva qui ce dimanche de mai vaquent à leurs occupations…

Ni même les mouettes et autres oiseaux de la mer qui voltigent autour du mort étendu sur le sable ce 27 mai 1906

Les animaux font peu de cas des humains et de leurs vaines histoires de barbarie ou de civilisation.

TU T’EST VU QUAND TU A BU ?

Un conducteur de taxi appelé M. Lorenzo P. fut mis à l’amende de 2.000 francs marocain pour avoir chercher dispute avec arguments plutôt frappant avec un agent de la police en civil. Ceci se passe rue de la Plage… et pas loin de la taberna « Las Cepas »
Parait-il- que le taxiste (de mon temps on disait le chauffeur)
Allait un peu « noir » disons en état de para-libation.
Le sieur Lorenzo P. n’en pas dans la même longueur d’onde que le agent sur la question si son véhicule était ou non bien garé. L’interpellé aurait fait mieux en continuer de conduire son taxi (ivre ou pas) au lieu de se disputer avec un agent de la circulation sur des petits détails.
Nous avons appris cette histoire dans le populaire Bar Medina face a la Fuente (Nueva) où le pauvre Lorenzo P. vint nous parler de cette injustice tout en noyant sa peine avec l’aide de un « chato de tinto » servi par Medina père.

FRENTE A LA DICTATURA

Dans un journal local tangérois ( 25 août 1926 )

Tanger no quiere el régimen militar!!

Tanger ne veut pas le régime de la dictature. Tanger habituée a vivre libre jamais pourra admettre le régime terroriste de Primo de Rivera. Régime de censure. Régime de persécutions régime d’amendes,de violence, et de pression
Régime « a la Mussolini » comme celui de l’époque du César

Cette honte de régime ne doit pas, ne peut pas être accepté à Tanger. Ne l’accepterons pas les indigènes, ne l’accepterons pas les israélites qui ont vu il a pas longtemps comme un Pacha de la zone espagnole a fait bâtonner un des leurs coreligionnaire et ceci devant l’impunité du régime.
Ne l’accepterons pas les espagnols de Tanger, sachant que les hautes gloires scientifiques et littéraires ont dû de s’exiler en France , pour se réfugier contre la violence de la dictature.

Ne l’accepterons pas les ouvrier qui veulent en plus du pain, respirer l’air de liberté dans leur ville.

Tangerinos! Hijos de Tanger! Ne pas accepter la dictature ! !

C’était en 1926 sous le roi Alfonso XIII, Le pire vint en 1936

( Voix off ) : Fuentenueva à la Fuente Nueva s’il te plait ! !

ALLONS DONC A LA FUENTE NUEVA…

Mais attention mi bueno ya vés como esta la calle .. Ne glisse pas avec cette peau de melon y cuidado de la caca de perros

Déjà, j’ai fait observer a qui de droit le défaut d’entretien de la calle Naceria et l’impossibilité pour les maisons de commerce qui s’y trouvent de se débarrasser leurs balayures et déchets…de toutes sortes.

( Voix Off ) : La Fuente Nueva sale? Cela m’étonnerai..

-Pues si ..hermano Les propriétaire de cette rue se refuse d’assumer la charge de nettoiement sous le prétexte que déjà paie une redevance a la Commission d’Hygiène autrefois et a présent à la Administration internationale.

Ce en quoi il n’a pas tout a fait tort. Le entrepreneurs de la voire appelé Fuente Nueva assure que l’entretient de ces rue n’est pas prévu dans son cahier de charges. Ce qui est parfaitement vraisemblable..

(Voix Off ):- Mais..? Que folie tu dis là La Fuente nueva n’est pas une rue privée.. Tu pedale dans le couscous ou quoi,..Ha Bon Je crois qu’il s’agit de la rue de Tetouan escapado del mal..Esa si es una calle privada ..

-No sé mais le journal « Le Reveil du Maroc » qui avait sa rédactions en pleine Fuente Nueva disait dans une protestation:

Mais alors a qui la faute de toute cette saleté en notre rue,?

Il appartient a la Commission ou a la Administration de faire cesser cette plaisanterie. Comme nous avons assez...L’imprimerie du journal déversera tous les soir dans cette rue , son amoncellement de vieux papiers viendra le ramasser qui voudras…

(Voix Off ) :- mais bien sûr après son installation sur la Fuente Nueva le journal juge que le local est trop petit et Monsieur Haïm Benchimol son directeur décide de transférer le siège a la « nouvelle » rue de Tétouan.
Belle nouvelle artère hors du mur de la Casbah crée par une sorte de syndicat des israélites tangérois rentrée à Tanger après se avoir enrichi en Amérique du Sud…

-He! Dite donc.. C’est toi ou moi Fuentenueva, qui écrit cette chronique?

( Voix Off ) :- C’est toi mi Rey, mais faut pas te tromper de rue…
- Peut être mais en tout cas calle Naceria ou rue de Tetuan c’est la dernière fois que je reviens sur ce sujet qui fâche..

Nous voulons una Fuente Nueva limpita (propre) et nette une Fuente Nueva digne de mes amis (ies) lecteurs de Dafina.

( Voix Off ) : - Siii, una calle endiamantada
mais entendra -t-on là les pas de nos pères?

MATCH of FOOTBALL TANGIER’S TEAM ( 1907 )

Un partido de futbol aura lieu aujourd’hui 3 courant à 14 heures (12 Sivan 5667 ?) au plateau du Marshan.

(En attendant qu’on construisent un stadium) entre les équipes du Rooke House Club de Gibraltar et L’équipe du jeune club tangérois le Raissuli Football Club.

La composition de l’équipe tangérois le R F C aux couleur rouge et blanc est la suivante:
Avants H. Cohen;E. Edouards; J. Hassan; A. Hassan; A. Abensur. Demis: S. Nahon; R. Pelissier; E. Fromon.
Arrières:J. Ansaldo; E. Sastre.
Gardien du but: H. Risso.
Arbitre Le Mohammed de service (?)

Mon envoyé spécial au spectacle sportif celui qui m’informe toutes ces salades m’a dit que le Raissuli F. C. de Tanger gagna par 2 buts a 0.

Je vous tendrais au courant de cette magnifique partie.

Suite à UN CADAVRE SUR LE SABLE

L’ANARCHIE A NOTRE PORTE.


Un français, tranquille promeneur a cheval a été assassiné a quelques minutes de la ville de tanger, un dimanche, en plein jour, sur un endroit où chaque jour les tangérois se promènent sans méfiance.

Sur la plage vingt soldats, vingt assuraient la garde et l’ordre, un poste de téléphone avait par la les câbles électriques du télégraphe arrivait jusqu’à là pour connecter le Maroc avec la civilisation, sur le sable pas loin du cadavre on pouvait voir les bornes indiquant les placements achetées et réservés pour l’extension de la ville.

On tué également à Paris, à Marseille et a Londres et n’importe où parmi les agglomérations de la civilisation occidentale mais là on tué pour se venger ou pour voler.

Monsieur Charbonnier a été tué a sang froide

Les criminels savaient qu’il ne portait avec lui aucune chose de valeur, ni bijoux ni argent…

Monsieur Charbonnier était presque inconnu a Tanger, n’avait rien en soi ou en son aspect qu’aurait pu attirer la convoitise de son (ou ses) assassins. Alors.. Pourquoi le tuer?

Parce qu’on n’aime pas l’étranger , le chrétien, l’européen et on aime pas les effort de notre civilisation victorieuse.

La balle qu’a tué Monsieur Charbonnier nous était destinée a nous Gonzales, Dupont, Smith, A tous individus qu’appartient a une autre classe que la barbarie.

A ceux qui veulent , qui défendent sous des drapeaux différentes les aspirations au progrès économique et le bien social dans la terre où nous vivons; le Maroc…

Mais on fait Justice. Les protocoles sont paroles mais un tir de fusil c’est un fait, un événement.
C’est avec des faits que nous vivons marocains indigènes et européens c’est avec des faits que nous vivons et on prépare l’avenir.

Nous sommes persuadés que le Maghzen va faire tout ce qu’est dans son pouvoir pour chercher, arrêter et punir le (ou les) assassins de Monsieur Charbonnier…
d’après Me. D. S. (Traduit de l’espagnol par votre serviteur)
Ainsi Soi-t-il.

CARNET ROSE

Assisté par le Docteur Akiba Benarroch à donne le jour une ravissante petite fille l’épouse de M. Mimon Levi, agent de douane. Tant la maman, née Esther Muyal comme l’enfant se porte assez bien (4 Juin 1955 )

Et PLUS PRES DE NOUS…(10 avril 1960 )

El pasado domingo han contraido enlace matrimonial la encantadora señorita Anita Abejdid avec M. Samuel Hassid les deux membres de distinguées et anciennes familles tangéroises.

La cérémonie s’est célébré dans la plus stricte intimité. Les nouveaux mariés ont reçu pour ce motif nombreuses félicitations.

Mes meilleurs voeux aux novios et
Mes meilleurs bonjours a mes amis de Dafina-Net.
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
04 mai 2009, 05:46
Mes chers amis de Dafina

Tout homme épreuve au moins une fois dans sa vie le désir de savoir tout ce qu’on sait au sujet des générations qui nous ont précède dans le monde.
Les archéologues consacrent leur vie a la satisfaction des désir de ce genre.
Nous, c’est surtout vers le Maroc que notre intérêt se porte.
Sur un insignifiant quartier d’une insignifiante ville (par rapport au vaste monde) Ce quartier: la Fuente Nueva.
Où des pas de nos anciens ont marqué notre destin pour toujours.

Mais attention ATTENTION…

La maison Otilio Castillo Favier; 2, rue Fuente Nueva informe le public en général qu’elle cesse définitivement dans toutes les opérations d’achat vente. Jeudi 21 Juin 1951.

Hé.. Oui, notre quartier c’est un conglomérat d’habitants et commerce qui change tout les jours de mains patiemment mais qui resta pendant 50 ans étant lui-même le chef-lieu de la relance économique et sociale de Tanger.

C’est a partir des années 1950 que le boom économique firent éclater la citadelle sur ses ancienne murailles pour cause de espace vital que la Fuente Nueva perdit son prestige et même sa fontaine qui fut bouchée par les nouvelles autorités dans les années soixante du siècle passé.

UN TRES BON TOUBIH

Le 21 novembre 195O s’ouvre à Tanger le cabinet d’urologie du jeune docteur A. Amselem.
Si jeune le docteur Amselem a déjà une bonne carrière derrière lui. Ancien collaborateur du professeur Peña de la faculté de médecine de Madrid et à Londres aussi a exercé cette spécialité au Westminster Hôpital.
Et formidable urologue a également écrit des importantes études sur cette spécialité médicale
Allez si vous voulez vous soigner c’est au 12 de la rue Dante que le docteur Amselem ouvre sa clinique…


CARNET ROSE

M. Jacques Guichard et Madame, née Josette Mas, font part de la naissance de leurs fils Alban, né à Casablanca

le 27 novembre 1950.


…Ha!.. Bon? Alors Madame Donna Levy, née Benegby et Monsieur Aaron Lévy, instituteur à l’école de l’AIU sont heureux d’annoncer à leurs amis et connaissances la naissance d’une fillette le même jour à Tanger.
Non.. Mais…

MONSIEUR L’AMBASSADEUR

M. Yves Debroise administrateur de la Zone devient conseilleur d’ambassade à la Légation de France à Tel Aviv Il est remplacé à Tanger par Philipe Benoist.

VAMOS A LA PLAYA….

Monsieur Albert Malek propriétaire de l’établissement « La Guinguette » sur la plage informe le public que Monsieur Benarroch ne fait plus partie de son personnel. 20 août 1943

BRONCA ENCORE BRONCA ( Chercher la bagarre )

Un paisible (?) cordonnier de la rue des bain prénomme
Humberto V. Perez après avoir répare une paire de chaussures a la demoiselle Sofia Vallo . Lui présente pour l’encaissement or cette damoiselle proteste que la réparations n’était pas parfaite ; or l’artisan sabotier n’accepte pas les reproche selon lui le travail avait été fait dans les règles de l’art. S’en suivi un mic-mac de tous les diables. Il semble que le cordonnier se fâcha, et traite sa pauvre cliente de noms des oiseaux. A la grande joie des témoins accouru de tous les zénith et nadir de la Fuente Nueva. C’était le 20 août 1943 vers 19 heures.

La grande guerre européenne commençait a prendre un tournant avec l’arrestation de Pierre Pucheu ancien Ministre du gouvernement de Vichy ( à Casablanca )

Mais a Tanger la petite guerre de la rue des Bains continue puisque notre cordonnier quelques heures plus tard en pleine nuit, il revint a la charge menaçant a la demoiselle Vallo et au fiancé de celle-ci (ellos pelaban la pava) rendez vous des amoureux. Elle dans sa fenêtre avec des grilles andalouse et lui dehors en se tenant les mains.
L’apparition du paisible (?) Humberto V. Perez coupa court aux mots d’amour. L’artisan cordonnier menaça (parai-t-il) de larder de coup de couteau aux amoureux transits.

L’agent de la force publique Darmoussi qui s’ennuyait rue des Siaghines fut appelle en renfort par des voisins craignant que la rue des Bains devienne rue du Bain… de sang.

Happy end 6 jours plus tard…chez Thémis

Comme diable - Se demande le procureur Rodières - la demoiselle Vallo pouvait être un danger pour le cordonnier?
Pourquoi n’avoir fini la « bronca » a 19 heures au lieu de attendre la nuit en tout cas assez tard, pour continuer une telle querelle.

Depuis quand les artisans cordonniers se promènent la nuit avec un couteau a cran d’arrêt ?
Toutefois comme le paisible ZAPATERO avec NAVAJA a déjà fait quelques jours en prison; admet que le Tribunal Mixte peut l’accorder le sursis sur la condamnation.

Humberto V. Perez doit payer 500 francs d’amende et peut s’en réjouir de la bonne volonté des tribunaux.

C’était le 31 août 1943 Entre l’Axe et les Alliées on voit pas la fin de esta puñetera guerra.

ON S’AMUSE…

La direction du bar-dancing Le Consulat est heureuse d’annoncer que Monsieur J. J. Bendahan bien voulu accepter de remplir le rôle  d’animateur au Concours de Travesti qui doit avoir lieu le Mardi Gras, dans la soirée, 31, rue Amérique du Sud.
Le jury seras composé de personnalités de la Colonie étrangère de Tanger. ( 1e février 1940... Caramba a cette date no esta el horno para bollos mais enfin…

Mais enfin le petit Léon Serruya est né il a deux jours c’est déjà cela de bon!!
SI C’EST PAS MOI C’EST MON FRERE

Moïsé Malka, âgé de 31 ans, demeurant rue de Nedjarine, a déposé plainte en abus de confiance contre le nommé I. Laredo âgé de 28 ans demeurant rue Bir Romana. (Fuentenueva a l’honneur de s’adresser aux lecteurs de Dafina Net pour le rappeler qu’il a vécu dans la rue Bir Romana de 1952 a 1960 et à l’époque des faits il n’avait que deux ans… Na!)

Il faut pas me rendre responsable des faits et gestes dont je ne suis pas responsable vu que ce serait un anachronisme

Voyez vous mes amis que je ne suis pas pour rien dans le fait que M. Matra , consul de sa majesté britannique à Tanger , mande a M. Ohara Commandant à Gibraltar. Afin que celui-ci envoie un bon médecin pour soigner le fils du Sultan.

Cela se passa en 1789 (Mois de juillet )

Le problème alors c’est que à cette époque. Les Angliches ne étaient pas bien vu de les pachas et du peuple, ils avaient été chassé de la ville 105 année auparavant (japonnais) et ces maudits avaleur de bières ( ales ) après d’avoir profité des fraîches eaux de New Funtain firent voler en partant (détruire) le magnifique port qu’ils avaient construit. Les ruines de ce port restèrent sur place pendant des siècles il fallut attendre 1920 pour que les dernier vestiges des ces ruines (des roches a demi émergées) fussent détruites a son tour car c’était un danger pour les frêles esquifs, coques et carènes des embarcations.

Mais revenons a nos moutons (du Moulud)

Bon résumons. Le consul de sa majesté britannique demanda eu gouverneur de Gibraltar l’envoi d’un bon toubih d’Angleterre car les médecin sorcier du zouk de Tanger n’arrivent pas a guérir le fils du Sultan d’une maladie des yeux qui risque de lui rend irrémédiablement aveugle

donc on fait appel a Mister William Lempierre Médecin majeur de Londres celui-ci aimant l’exotisme accepte de faire le voyage dans des vaisseaux de HSM jusque a Gibraltar ensuite s’embarque dans un petit bâtiment et fit voile depuis Gibraltar qui après six heures de voyage.

( c’en pas le Ketoubia
) arriva à Tanger où le honorable médecin William Lemprière fut reçu au port par le consul Mister Matra. Notre honorable médecin remarque que les Juifs et les maures vivent mêles à Tanger. Ce qui se voit rarement en Barbarie (Maroc)

Son étonnement est grand quand visitant la New Fountain remarque que les juifs au lieu de marcher nu-pieds, comme a Maroc (Marrakech) a Fès ou autres villes du Maroc. Dans la Fuente Nueva ils ne sont pas assujettis à cet pénible usage.
( Sauf quand passent près de la grande Mosquée. )

Une semaine après de son arrivé à Tanger le consul anglais reçu une lettre du Sultan; qu’il m’attendait à Fès pour soigner son fils.

Le médecin voulut bien partir de Tanger de suite mais il fallut quand même s’équiper. Ordre vint du palais impérial que on fournisse au Tebih Roumih deux soldat d’escorte , on devait aussi lui fournir une tente, et deux mules en plus des chevaux de marche et surtout…un interprète.

Cela va de soit que ce dernier était le plus important élément de liaison pour le docteur anglais.
On cherche en vain dans la Fuente Nueva un arabe parlant l’anglais chose aussi difficile de trouver.

Le gouverneur de Tanger pensa a un détail, à une personne: le juif, Vraiment en Barbarie (Maroc) rien ne marche si il a pas des juifs les quels sont les meilleurs élément de liaison commerciale ou médiateurs..
Il mande d’aller aux synagogue a l’heure des prières chercher l’oiseau rare qu’on trouve pas chez les autochtones.

Un bon juifs qui vendait des fruits dans les rues de Gibraltar et qui avait quelques jours auparavant venus avec sa femme à Tanger pour passer les fêtes de Roch Hashana avec ses parents eut la surprise d’entendre l’envoyé du pacha demander si quelqu'un parlait l’anglais.

Le malheureux n’imaginant pourquoi on posait semblable question osa répondre qu’il parlait aussi bien l’anglais que l’arabe.
Callate hombre…callate ( Ferme-là mi bueno. il faut pas..)

Aussitôt fut mis saisi par les gardes du Pacha et ajouté a la caravane du bon docteur Willian Lempierre.. Allez en route vers Fès…

Sa pauvre femme et parents effrayés de la scène que venait de voir du rapt qui venait de se passer sous ses yeux , courut chez les juifs de la Fuente Nueva ceux ci alertèrent le rabbin et ensembles coururent a la maison du consul Anglais. La pauvre femme par ses pleurs et ses cris tacha de le toucher pour qu’il fit relâcher son mari. C’était le 14 juillet 1789 pour le calendrier chrétien…

L’honorable Consul de leur Majesté le Roi d’Angleterre Mister Matra après de parlementer avec le pacha de Tanger et l’envoyé du Sultan en présence du docteur Lempierre.

Toutes assurance fut donné par l’envoyé du Très Auguste Majesté du Maroc que l’interpreté serait très bien traité et qui une fois a Fès et mission accomplie il sera renvoyé à Tanger pour retrouver sa famille d’autant plus qu’il sera payé pour sa peine.

Ainsi fut communiqué aux israélites de New Fountain et a la femme de notre drogman improvisé. Elle se tranquillisa et la communauté aussi quand le Consul Matra annonce a madame qu’elle serait pris en charge par le gouvernement de sa Majesté Britannique à Tanger pendant l’absence de son mari et qu’elle fusse assurée qu’il reviendra sain et sauf après sa mission de deux mois…

…et en plus recevra a son retour ( il sera payé par le Pacha) la somme de 6 fort Rixdales 10 blanquils (Vingt-quatre flouzes fait un blanquil) Néanmoins l’auteur doute combien de flouzes fait un ducat ou doublon mais il estime 100 onces, soit dix-huit pences anglais a Gibraltar que notre homme avisé aurait changé à Tanger chez un cambista rue des Siaguines (Muyal par exemple) pour 5 Sols de France …quoi ! !

Grosse Alegria donc en la Fuente Nueva en ce 14 juillet 1789 danse et saut de joie de la communauté juives.. les pas de danse de nos pères ne résonnent pas a mon oreille …mais c’est normal: je suis sourd..

A cette nuit marocaine il ne manquerai que des feux d’artifice M‘enfin
..Même Louis XVI à Versaille marque dans son calepin a cette nuit: « Aujourd’hui rien de particulier a noter »

- Fuentenueva…
- Quoi mi bueno?
- Tu t’est vu quand tu a bu ? Avec tes histoires si anciennes…
- No me diga…
- Parle moi du Tanger des années quarante ou cinquante…

Bon Ahi Va…

Le 4 mai 1940.…

Ouverture de la nouvelle « Botica » Pharmacie du Boulevard sous la direction de Monsieur Menache Benaim, licencié de l’Université de Madrid.
Le nouvel établissement, situé au Boulevard Pasteur n°35 subviendra aux besoins de ce quartier de notre ville où aucune pharmacie existait jusqu’à présent. Cette pharmacie possède un laboratoire d’analyses,


Monsieur Guenun 56, rue Naceria loue en plein centre une grande maison ( 14 pièces) pouvant servir comme hôtel ou pension 2 salles de bains et prix modéré.


CINE CINE…
Le cinéma Rex ouvre ses portes le samedi 20 avril 1940 avec le films « Les trois valses »

SUERTE CON LA LOTERIA…

Je vous demande de tenter votre chance et acheter un billet de loterie à l’Agence J. MUYAL 91, rue des Siaghines celle qui vend les billets gagnants Le n°150.059 gagnant 1.000.000 de francs LE 18 janvier 1940 à été vendu et payé par elle.

ET POUR FINIR UNE BONNE NOUVELLE…

CARNET BLANC

Mme. Veuve A; Pilo et M. et Me David Zidrem ont le plaisir d’inviter leurs amis au mariage de leurs enfants Léon et Alegria qui aura lieu le mercredi 23 février 1940 au Temple Nahon à 18 heures.


Qui dit mieux…? Allez un fuerte abrazo y besitos a las niñas del ex-Marruecos Francés y Español

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