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Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan
Envoyé par cohenelie
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Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan 29 août 2006, 12:09 |
Bonjour, je naviguais un peu sur tous nos sujets de Rabat et je me suis apercu que cette ecole n'avait pas eu encore la place qui lui est grandement due.
Je suis retourne aussi au livre d'Or de mon ancien Lycee Gouraud pour me souvenir de tous ces heros d'Antan, anciens eleves, R'batis pour la plupart et qui ont ete combattre les nazis en Allemagne afin de reparer ce monde du fleau meurtrier qui risquait de l'aneantir.
Certains de ces braves, jeunes et devoues recrues ont ete aussi etudiants ou ont oeuvre dans nos ecoles primaires. Et donc il me semble que l'on se doit de le signaler et d'honorer ces ecoles de leurs histoires, jeunes , breves, trop courtes, mais indeniablement ancree a tout jamais dans notre memoire collective et reconnaissante.
elie
Sculpture:
Memorial a tous nos anciens etudiants tombes sur le front, en Europe durant la Deuxieme Guerre Mondiale.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/02/2007 17:47 par clementine.
Pièces jointes:
Je suis retourne aussi au livre d'Or de mon ancien Lycee Gouraud pour me souvenir de tous ces heros d'Antan, anciens eleves, R'batis pour la plupart et qui ont ete combattre les nazis en Allemagne afin de reparer ce monde du fleau meurtrier qui risquait de l'aneantir.
Certains de ces braves, jeunes et devoues recrues ont ete aussi etudiants ou ont oeuvre dans nos ecoles primaires. Et donc il me semble que l'on se doit de le signaler et d'honorer ces ecoles de leurs histoires, jeunes , breves, trop courtes, mais indeniablement ancree a tout jamais dans notre memoire collective et reconnaissante.
elie
Sculpture:
Memorial a tous nos anciens etudiants tombes sur le front, en Europe durant la Deuxieme Guerre Mondiale.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/02/2007 17:47 par clementine.
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 29 août 2006, 12:29 |
JACQUES SANADES
Heros, ancien eleve du Gouraud,ancien maitre de cette ecole de la Tour Hassan.
Jacques Sananès était né le 3 décembre 1914 a Sidi-bel-Abbès. Après avoir préparé au lycée d'Oujda le concours d'élève-maître, il vint à ce titre au lycée Gouraud où il passa 3 ans, de 1932 à 1935.
Intelligent, travailleur, il réussit à son baccalauréat et fit un stage l'année suivante comme INSTITUTEUR auxiliaire à
l'ECOLE de la TOUR HASSAN ;
c'est dans cette école en effet que se faisait la formation professionnelle des futurs instituteurs à qui l'on confiait successivement diverses classes sous la direction pédagogique de maîtres expérimentés.
Voici les notes qu'en fin d'année M. Piquin, directeur de l'école, inscrivait au dossier du jeune Sananès :
« Correct, dévoué, intelligent et extrêmement consciencieux, Monsieur Sananès n'a mérité comme élève-maître que des éloges.
Il a réussi particulièrement bien avec les petits élèves des cours préparatoires et élémentaires ».
Et tout au cours de sa trop brève carrière d'instituteur, Jacques Sananès méritera d'aussi élogieuses appréciations qui mettent en valeur ses remarquables qualités morales de conscience, de dévouement de bonté. Lors du certificat d'aptitude pédagogique passé en octobre 1936 à l'Ecole européenne de Taourirt, la commission note dans son rapport « Le maître est doux, patient
et bienveillant ».
De même encore lorsqu'après son service militaire, Jacques Sananès a été nommé à l'Ecole israëlite de Settat, l'inspecteur qui passe en novembre 1938 remarque l'ambiance qu'en quelques semaines le nouveau maître a su créer dans l'école, et il écrit à ce sujet :
« L'éducation se caractérise par la fixation des bonnes habitudes et le développement du sens moral : le maître paraît offrir un vivant exemple ». Et dans son appréciation d'ensemble il ajoute que M. Sananès « se donne de tout cœur à sa tâche ».
Et voilà que par une cruelle ironie du sort, ce jeune maître qui commence son apostolat, qui se prépare à faire une carrière toute de douceur et de sollicitude auprès de ses jeunes élèves, est pris par la guerre juste au moment où il venait enfin d'installer avec lui ses vieux parents. Il tombe en mai 1940 à la tête de sa section du 1er zouaves dans la région des Flandres.
A sa mère angoissée qui depuis l'offensive allemande est sans nouvelles de son fils, le comité international de la Croix-Rouge de Genève adresse le 19 novembre 1940 la lettre suivante :
Madame,
En réponse à la demande que vous nous avez adressée le 22 juin 1940 concernant le sous-lieutenant Sananès Jacques du 1er régiment de zouaves, nous avons l'honneur et le triste devoir de vous informer que les dernières listes officielles du ministère de la guerre allemand reçues à Genève portent le renseignement suivant :
Sananès Jacques, né à Sidi-bel-Abbès le 3 décembre 1914 est tombé au champ d'honneur ; le lieu de sépulture est encore inconnu ».
Et l'on n'en saura pas davantage sur les circonstances de sa mort.
Une seule certitude pour ceux qui l'ont connu : Jacques Sananès « tout vibrant d'ardeur contenue et de dévouement » ainsi que l'a dépeint le directeur de l'instruction publique, lors de l'inauguration de la stèle commémorative à l'école de la Tour Hassan, Jacques Sananès en toutes circonstances a modestement mais vaillamment fait son devoir jusqu'au bout.
Pièces jointes:
Heros, ancien eleve du Gouraud,ancien maitre de cette ecole de la Tour Hassan.
Jacques Sananès était né le 3 décembre 1914 a Sidi-bel-Abbès. Après avoir préparé au lycée d'Oujda le concours d'élève-maître, il vint à ce titre au lycée Gouraud où il passa 3 ans, de 1932 à 1935.
Intelligent, travailleur, il réussit à son baccalauréat et fit un stage l'année suivante comme INSTITUTEUR auxiliaire à
l'ECOLE de la TOUR HASSAN ;
c'est dans cette école en effet que se faisait la formation professionnelle des futurs instituteurs à qui l'on confiait successivement diverses classes sous la direction pédagogique de maîtres expérimentés.
Voici les notes qu'en fin d'année M. Piquin, directeur de l'école, inscrivait au dossier du jeune Sananès :
« Correct, dévoué, intelligent et extrêmement consciencieux, Monsieur Sananès n'a mérité comme élève-maître que des éloges.
Il a réussi particulièrement bien avec les petits élèves des cours préparatoires et élémentaires ».
Et tout au cours de sa trop brève carrière d'instituteur, Jacques Sananès méritera d'aussi élogieuses appréciations qui mettent en valeur ses remarquables qualités morales de conscience, de dévouement de bonté. Lors du certificat d'aptitude pédagogique passé en octobre 1936 à l'Ecole européenne de Taourirt, la commission note dans son rapport « Le maître est doux, patient
et bienveillant ».
De même encore lorsqu'après son service militaire, Jacques Sananès a été nommé à l'Ecole israëlite de Settat, l'inspecteur qui passe en novembre 1938 remarque l'ambiance qu'en quelques semaines le nouveau maître a su créer dans l'école, et il écrit à ce sujet :
« L'éducation se caractérise par la fixation des bonnes habitudes et le développement du sens moral : le maître paraît offrir un vivant exemple ». Et dans son appréciation d'ensemble il ajoute que M. Sananès « se donne de tout cœur à sa tâche ».
Et voilà que par une cruelle ironie du sort, ce jeune maître qui commence son apostolat, qui se prépare à faire une carrière toute de douceur et de sollicitude auprès de ses jeunes élèves, est pris par la guerre juste au moment où il venait enfin d'installer avec lui ses vieux parents. Il tombe en mai 1940 à la tête de sa section du 1er zouaves dans la région des Flandres.
A sa mère angoissée qui depuis l'offensive allemande est sans nouvelles de son fils, le comité international de la Croix-Rouge de Genève adresse le 19 novembre 1940 la lettre suivante :
Madame,
En réponse à la demande que vous nous avez adressée le 22 juin 1940 concernant le sous-lieutenant Sananès Jacques du 1er régiment de zouaves, nous avons l'honneur et le triste devoir de vous informer que les dernières listes officielles du ministère de la guerre allemand reçues à Genève portent le renseignement suivant :
Sananès Jacques, né à Sidi-bel-Abbès le 3 décembre 1914 est tombé au champ d'honneur ; le lieu de sépulture est encore inconnu ».
Et l'on n'en saura pas davantage sur les circonstances de sa mort.
Une seule certitude pour ceux qui l'ont connu : Jacques Sananès « tout vibrant d'ardeur contenue et de dévouement » ainsi que l'a dépeint le directeur de l'instruction publique, lors de l'inauguration de la stèle commémorative à l'école de la Tour Hassan, Jacques Sananès en toutes circonstances a modestement mais vaillamment fait son devoir jusqu'au bout.
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 29 août 2006, 12:32 |
Llull Ernest
Heros,ancien eleve du Gouraud,ancien maitre de cette ecole de la Tour Hassan
Il est des êtres nés pour le mouvement, l'activité dans la joie, véritables meneurs de jeux dans toutes. Les circonstances de la vie ; lorsque la guerre les surprend elle se hâte de les mêler à son tourbillon. Puis elle les abandonne sur un sol rocailleux, brisés par quelque éclat d'obus qui participe aussi de la ronde infernale. Ernest Llull était de cette cohorte de jeunes français d'Afrique du Nord qui auraient traversé la vie comme on traverse une partie de jeu si le jeu n'avait été étouffé brusquement un jour d'été.
Dès sa plus tendre enfance il avait reçu le don merveilleux de s'amuser de tout et de créer de la joie autour de lui : la plage de Mazagan où il naquit lui apprit la splendide liberté du bord de la mer, quand le soleil est roi ; l'internat ne convenait pas à sa nature fougueuse : élève de l'Ecole industrielle puis pensionnaire au lycée Gouraud où pendant trois ans il prépare la section normale d'instituteurs, il ne donnera sa mesure que lors de sa quatrième année scolaire à Rabat au cours de laquelle sa situation d'externe lui permet d'être enfin ce qu'il est : animateur de l'Association générale des étudiants, organisant des monômes, de vrais chahuts, il est partout où des camarades veulent créer des séances récréatives. Tous se souviennent de ce personnage, petit de taille, mais animé dès que le groupe se réunit, d'une sorte de feu sacré. Il a le sens des situations cocasses, il sait admirablement déchaîner les rires, gardant au fond de lui-même la mélancolie de ceux qui se savent animés par un don mystérieux et qu'il faut gaspiller.
Nommé instituteur en 1938, il s'attachera avec ardeur à ses jeunes élèves de :
l'ECOLE PRIMAIRE de la TOUR HASSAN,
s'ingéniant à mettre à leur disposition toutes les ressources d'un esprit qui sait capter 1'attention et la retenir.
Mobilisé en 1939, il va suivre un peloton d'élèves-officiers en France et revient aspirant. La défaite lui montre la vie sous un jour plus austère : Llull prépare une licence d'espagnol, s'inquiète d'apprendre le latin et s'adonne à l'étude de la langue arabe pour laquelle il a une vocation marquée.
Le débarquement américain en Afrique du Nord change le cours de sa vie. Après une période de préparation de Maroc et en Algérie, une partie de la 4e division marocaine de montagne est embarquée pour 1a Corse où elle livre les combats qui libéreront l'île. Llull s'y conduit bravement contre un ennemi qui procède par de durs accrochages retardateurs. Une citation dépeint le jeune combattant tel qu'il est depuis son enfance :
Jeune aspirant plein d'allant. Chef de section chargé d'enlever un poste Allemand à l'ouest du village de Biguglia. S'est montré un parfait entraîneur d'hommes. Par ses décisions promptes, a amené, la capture de trois allemands et a infligé à l'ennemi des pertes extrêmement lourdes tout en ramenant sa section au complet dans nos lignes ".
A partir d'avril 1944, Llull est engagé avec son unité sur les rives du Garigliano où le souvenir du "Chevalier sans peur et sans reproche " n'a cessé de hanter l'esprit des jeunes Français d'Afrique dans l'attente de la grande offensive. Le 11 mai, le corps expéditionnaire français d'Italie enfonçait la ligne défensive, allentande et ouvrait la route de Rome. C'est la grande aventure qui commence après le long piétinement aux avant-postes. Fier de ses fantassins marocains, Llull et son unité participent à la poursuite de l'ennemi. Le 30 mai au col de la Palombara, il a fallu réaliser une véritable opération de rupture pour enfoncer la défense ennemie. Ernest Llull est de nouveau à l'honneur :
" Officier plein d'ardeur et d'entrain. Lors de 1'attaque du 30 mai sur le col de la Palombara n'a cessé d'être à la tête de sa section qu'il a entraînée irrésistiblement sur l'objectif malgré un fort barrage ennemi ".
Rome est dépassée et la poursuite reprend en Toscane. L'allure des unités alliées est si rapide, les nouvelles du débarquement allié en France si optimistes que l'on peut commencer à entrevoir le jour béni où les Français du C.E.F. toucheront le sol de France. Ernest Llull ne devait pas connaître cette heure délirante : lui, qui savait si magnifiquement vivre sa joie, il n'a pas pu réaliser son rêve le plus cher : revenir en vainqueur en France à la tête de ses marocains. Le 29 juin, deux semaines avant que le corps expéditionnaire soit relevé sur l'ensemble du front italien pour aller participer au débarquement dans la région de Marseille, Llull était mortellement blessé en tête de sa section au cours d'une patrouille offensive.
Le joyeux compagnon des cercles estudiantins de Rabat s'était tu brusquement et il ne restait plus, pour lui rappeler sa vieille terre marocaine qui l'avait vu grandir et jouer, que son sergent marocain qui le portait maintenant sur ses épaules et dont la chemise s'imprégnait lentement du sang qui coulait de sa blessure mortelle.
Ernest Llull a été l'objet d'une proposition pour la Légion d'honneur à titre posthume avec le motif suivant :
"Jeune officier plein d'ardeur et d'un courage magnifique. Le 29 juin 1944 a été mortellement blessé en tête de sa section au cours d'une reconnaissance offensive sur la ferme de Montisi ".
Pièces jointes:
Heros,ancien eleve du Gouraud,ancien maitre de cette ecole de la Tour Hassan
Il est des êtres nés pour le mouvement, l'activité dans la joie, véritables meneurs de jeux dans toutes. Les circonstances de la vie ; lorsque la guerre les surprend elle se hâte de les mêler à son tourbillon. Puis elle les abandonne sur un sol rocailleux, brisés par quelque éclat d'obus qui participe aussi de la ronde infernale. Ernest Llull était de cette cohorte de jeunes français d'Afrique du Nord qui auraient traversé la vie comme on traverse une partie de jeu si le jeu n'avait été étouffé brusquement un jour d'été.
Dès sa plus tendre enfance il avait reçu le don merveilleux de s'amuser de tout et de créer de la joie autour de lui : la plage de Mazagan où il naquit lui apprit la splendide liberté du bord de la mer, quand le soleil est roi ; l'internat ne convenait pas à sa nature fougueuse : élève de l'Ecole industrielle puis pensionnaire au lycée Gouraud où pendant trois ans il prépare la section normale d'instituteurs, il ne donnera sa mesure que lors de sa quatrième année scolaire à Rabat au cours de laquelle sa situation d'externe lui permet d'être enfin ce qu'il est : animateur de l'Association générale des étudiants, organisant des monômes, de vrais chahuts, il est partout où des camarades veulent créer des séances récréatives. Tous se souviennent de ce personnage, petit de taille, mais animé dès que le groupe se réunit, d'une sorte de feu sacré. Il a le sens des situations cocasses, il sait admirablement déchaîner les rires, gardant au fond de lui-même la mélancolie de ceux qui se savent animés par un don mystérieux et qu'il faut gaspiller.
Nommé instituteur en 1938, il s'attachera avec ardeur à ses jeunes élèves de :
l'ECOLE PRIMAIRE de la TOUR HASSAN,
s'ingéniant à mettre à leur disposition toutes les ressources d'un esprit qui sait capter 1'attention et la retenir.
Mobilisé en 1939, il va suivre un peloton d'élèves-officiers en France et revient aspirant. La défaite lui montre la vie sous un jour plus austère : Llull prépare une licence d'espagnol, s'inquiète d'apprendre le latin et s'adonne à l'étude de la langue arabe pour laquelle il a une vocation marquée.
Le débarquement américain en Afrique du Nord change le cours de sa vie. Après une période de préparation de Maroc et en Algérie, une partie de la 4e division marocaine de montagne est embarquée pour 1a Corse où elle livre les combats qui libéreront l'île. Llull s'y conduit bravement contre un ennemi qui procède par de durs accrochages retardateurs. Une citation dépeint le jeune combattant tel qu'il est depuis son enfance :
Jeune aspirant plein d'allant. Chef de section chargé d'enlever un poste Allemand à l'ouest du village de Biguglia. S'est montré un parfait entraîneur d'hommes. Par ses décisions promptes, a amené, la capture de trois allemands et a infligé à l'ennemi des pertes extrêmement lourdes tout en ramenant sa section au complet dans nos lignes ".
A partir d'avril 1944, Llull est engagé avec son unité sur les rives du Garigliano où le souvenir du "Chevalier sans peur et sans reproche " n'a cessé de hanter l'esprit des jeunes Français d'Afrique dans l'attente de la grande offensive. Le 11 mai, le corps expéditionnaire français d'Italie enfonçait la ligne défensive, allentande et ouvrait la route de Rome. C'est la grande aventure qui commence après le long piétinement aux avant-postes. Fier de ses fantassins marocains, Llull et son unité participent à la poursuite de l'ennemi. Le 30 mai au col de la Palombara, il a fallu réaliser une véritable opération de rupture pour enfoncer la défense ennemie. Ernest Llull est de nouveau à l'honneur :
" Officier plein d'ardeur et d'entrain. Lors de 1'attaque du 30 mai sur le col de la Palombara n'a cessé d'être à la tête de sa section qu'il a entraînée irrésistiblement sur l'objectif malgré un fort barrage ennemi ".
Rome est dépassée et la poursuite reprend en Toscane. L'allure des unités alliées est si rapide, les nouvelles du débarquement allié en France si optimistes que l'on peut commencer à entrevoir le jour béni où les Français du C.E.F. toucheront le sol de France. Ernest Llull ne devait pas connaître cette heure délirante : lui, qui savait si magnifiquement vivre sa joie, il n'a pas pu réaliser son rêve le plus cher : revenir en vainqueur en France à la tête de ses marocains. Le 29 juin, deux semaines avant que le corps expéditionnaire soit relevé sur l'ensemble du front italien pour aller participer au débarquement dans la région de Marseille, Llull était mortellement blessé en tête de sa section au cours d'une patrouille offensive.
Le joyeux compagnon des cercles estudiantins de Rabat s'était tu brusquement et il ne restait plus, pour lui rappeler sa vieille terre marocaine qui l'avait vu grandir et jouer, que son sergent marocain qui le portait maintenant sur ses épaules et dont la chemise s'imprégnait lentement du sang qui coulait de sa blessure mortelle.
Ernest Llull a été l'objet d'une proposition pour la Légion d'honneur à titre posthume avec le motif suivant :
"Jeune officier plein d'ardeur et d'un courage magnifique. Le 29 juin 1944 a été mortellement blessé en tête de sa section au cours d'une reconnaissance offensive sur la ferme de Montisi ".
Pièces jointes:
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 29 août 2006, 12:34 |
Photo de classe,
1950, classe de 6eme
Pièces jointes:
1950, classe de 6eme
Pièces jointes:
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 29 août 2006, 12:37 |
Annee 1955,
classe de CE2
Pièces jointes:
classe de CE2
Pièces jointes:
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 29 août 2006, 12:40 |
D'autres anciens eleves de cette ecole,
PARERA Jean-Mary
1959 à 1961
LACLAIS Christian
1953 à 1954
ROCCHI Christian
1943 à 1953
Mlle vizi josette ( vizi )
photo:
Christian Laclais , aujourd'hui
Pièces jointes:
PARERA Jean-Mary
1959 à 1961
LACLAIS Christian
1953 à 1954
ROCCHI Christian
1943 à 1953
Mlle vizi josette ( vizi )
photo:
Christian Laclais , aujourd'hui
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 29 août 2006, 12:47 |
Et plus pres de chez nous, ici-meme a Dafina,
voici le message dans lequel Loulou Benaccoun nous fait savoir qu'il a frequente cet etablissement scolaire:
Re: Photos(pele-mele) d'anciens de Rabat, annees 1950's-60's
Auteur: Raoul (IP enregistrée)
Date: 1 novembre 2004, 21:53
SALUT ELIE.
Tres émouvant toutes tes photos de classe.J'au reconnu des amis tels que ROGER ASSARAF BENARROCH GABI( le frere de jojo zal"
DAHAN EMILE que je vois souvent, MOMI BENARROCH, et d'autres visages dont le nom m'échappe.
Je vais t'établir mon parcours.
Je suis né le 5 AVRIL 1944 au 11 Rue D'AVIGNON pres de la TOUR HASSAN.
ECOLE de la TOUR HASSAN jusqu'en 1956.
J'ai habithé à l'AVENUE DAR EL MAGHZEN entre le cinéma RENAISSANCE ET LA PAPETERIE PIERRE COUSIN et surtout avec mon grand frere WILLIAM DARMON et mon cousin adoré ARMAND BENATTAR.
Puis,Ecole des ORANGERS jusqu'en 1957.J'ai eté à la yèchiva au pin avec toute la bande de la RUE PERPIGNAN, c'est à dire les BOUZAGLOU ,BEBERT BENATAR ENFIN TOUTE UNE BANDE ,renvoyée trois plus tard.1957 le Collége des ORANGERS.
1963-64 FINdes études.
DE 1960 à1964 J'ai habité au 57 rue de ROUERGES à l'AGUEDAL Notre villa etait entre la villa des PERFITINI et des LIGNAN face à la villa des KHATIB ET DE BEN HIMA le MINISTRE.
1964-1973 j'ai hahité une villa au 23 Avenue PATRICE LUMUMBA ex A VENUE DE LA MARNE avec mes parents mais j'etais souvent absent.
Toutes ces informations, je les etale , pour également rechercher des anciens qui se reconnaitraient dans les differents quartiers où j'ai vécu.
ELIE tu as oublié une papeterie, celle de l'Avenue de la REPUPLIQUE : PAPILUX. Concernant celle de rue du 18 juin c'etait monsieur DURANT
qui l'avait reprise.. Il y avait aussi une papeterie rue DELCASSEE derriere le BALIMA un Monsieur COHEN d'une extreme gentillesse y travaillait , je me souviens qu’il me donnait des gommes et des craillons ,des feuilles de papiers etc... l'as-tu connu?
ELIE te rappelles tu des jeux tels que le QUINET en bois, les carrosses à roulements j'etais tres fort parceque je courais deja vite, la tirboulette,et puis
on chassait au SOCCO GRAINS pres des marais salans ,on jouait avec les noyaux d'abricots et , ne pas oublier, l'anis que l'on fabriquait,et enfin l’elevage des vers à soie que tu a déja évoqué.
Bref c'est tellement beau de se rappeler ces souvenirs qu'il nous faudraitdes des pages d'écritures, et en ce qui me concerne personnellement,c'est bien la premierefois que j'ecrit autant.
à bientot
loulou
Pièces jointes:
voici le message dans lequel Loulou Benaccoun nous fait savoir qu'il a frequente cet etablissement scolaire:
Re: Photos(pele-mele) d'anciens de Rabat, annees 1950's-60's
Auteur: Raoul (IP enregistrée)
Date: 1 novembre 2004, 21:53
SALUT ELIE.
Tres émouvant toutes tes photos de classe.J'au reconnu des amis tels que ROGER ASSARAF BENARROCH GABI( le frere de jojo zal"
DAHAN EMILE que je vois souvent, MOMI BENARROCH, et d'autres visages dont le nom m'échappe.
Je vais t'établir mon parcours.
Je suis né le 5 AVRIL 1944 au 11 Rue D'AVIGNON pres de la TOUR HASSAN.
ECOLE de la TOUR HASSAN jusqu'en 1956.
J'ai habithé à l'AVENUE DAR EL MAGHZEN entre le cinéma RENAISSANCE ET LA PAPETERIE PIERRE COUSIN et surtout avec mon grand frere WILLIAM DARMON et mon cousin adoré ARMAND BENATTAR.
Puis,Ecole des ORANGERS jusqu'en 1957.J'ai eté à la yèchiva au pin avec toute la bande de la RUE PERPIGNAN, c'est à dire les BOUZAGLOU ,BEBERT BENATAR ENFIN TOUTE UNE BANDE ,renvoyée trois plus tard.1957 le Collége des ORANGERS.
1963-64 FINdes études.
DE 1960 à1964 J'ai habité au 57 rue de ROUERGES à l'AGUEDAL Notre villa etait entre la villa des PERFITINI et des LIGNAN face à la villa des KHATIB ET DE BEN HIMA le MINISTRE.
1964-1973 j'ai hahité une villa au 23 Avenue PATRICE LUMUMBA ex A VENUE DE LA MARNE avec mes parents mais j'etais souvent absent.
Toutes ces informations, je les etale , pour également rechercher des anciens qui se reconnaitraient dans les differents quartiers où j'ai vécu.
ELIE tu as oublié une papeterie, celle de l'Avenue de la REPUPLIQUE : PAPILUX. Concernant celle de rue du 18 juin c'etait monsieur DURANT
qui l'avait reprise.. Il y avait aussi une papeterie rue DELCASSEE derriere le BALIMA un Monsieur COHEN d'une extreme gentillesse y travaillait , je me souviens qu’il me donnait des gommes et des craillons ,des feuilles de papiers etc... l'as-tu connu?
ELIE te rappelles tu des jeux tels que le QUINET en bois, les carrosses à roulements j'etais tres fort parceque je courais deja vite, la tirboulette,et puis
on chassait au SOCCO GRAINS pres des marais salans ,on jouait avec les noyaux d'abricots et , ne pas oublier, l'anis que l'on fabriquait,et enfin l’elevage des vers à soie que tu a déja évoqué.
Bref c'est tellement beau de se rappeler ces souvenirs qu'il nous faudraitdes des pages d'écritures, et en ce qui me concerne personnellement,c'est bien la premierefois que j'ecrit autant.
à bientot
loulou
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 29 août 2006, 13:18 |
Et puis un autre ,ici a Dafina
Jean-Claude Cerdan,
ancien eleve et mon voisin puisqu'il habitait derriere mon immeuble, au-dessus du cercle des Portugais, angle avenue du Chellah et rue de Bordeaux, a deux pas de la place du Triangle de Vues qui etait situee a une vingtaine de metres de mon ancien chez moi.
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Re: Souvenirs (pele-mele) d'anciens de Rabat, annees 1950's-60's
Auteur: jean claude (IP enregistrée)
Date: 10 août 2005, 17:58
bonjour Elie,
je suis ancien de l'immeuble à l'angle de la rue de Bordeaux au dessus du club portugais.J'ai connu Albert Rato, Marc Attias et pas mal de gens de la rue de Bordeaux et Capitaine Petit Jean.
Je m'appelle JEAN ClAUDE CERDAN,
j'ai fréquenté l'ECOLE de la TOUR HASSAN
et ensuite le collége de la rue de Poitiers.
Je reste à votre disposition, j'ai une photo de l'école de la tour Hassan en classe de CFE année 60/61
Immeuble ou habitait Jean Claude, rue de Bordeaux, pres de l'ecole du Chellah, a deux pas de chez moi, phot prise en l'an 2000
Pièces jointes:
Jean-Claude Cerdan,
ancien eleve et mon voisin puisqu'il habitait derriere mon immeuble, au-dessus du cercle des Portugais, angle avenue du Chellah et rue de Bordeaux, a deux pas de la place du Triangle de Vues qui etait situee a une vingtaine de metres de mon ancien chez moi.
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Re: Souvenirs (pele-mele) d'anciens de Rabat, annees 1950's-60's
Auteur: jean claude (IP enregistrée)
Date: 10 août 2005, 17:58
bonjour Elie,
je suis ancien de l'immeuble à l'angle de la rue de Bordeaux au dessus du club portugais.J'ai connu Albert Rato, Marc Attias et pas mal de gens de la rue de Bordeaux et Capitaine Petit Jean.
Je m'appelle JEAN ClAUDE CERDAN,
j'ai fréquenté l'ECOLE de la TOUR HASSAN
et ensuite le collége de la rue de Poitiers.
Je reste à votre disposition, j'ai une photo de l'école de la tour Hassan en classe de CFE année 60/61
Immeuble ou habitait Jean Claude, rue de Bordeaux, pres de l'ecole du Chellah, a deux pas de chez moi, phot prise en l'an 2000
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 29 août 2006, 13:28 |
De Jean Claude Cerdan,il y a quand meme un an de cela, comme le temps passe...
Re: RABAT
Auteur: jean claude (IP enregistrée)
Date: 31 août 2005, 12:53
Salut Elie
jean claude, je t'adresse une photo de l'ecole de la Tour Hassan classe de fin d'études année 60/61 avec des personnes que tu connais
amitiés
jean claude
note d'elie,
effectivement , je crois reconnaitre Marc Attias au 2e rang debout, le 3eme a partir de la droite apres le prof.
Et qui d'autre?
peut etre Albert Rato, mais je ne me souviens pas s'il a frequente cet etablissement, quoiqu'il a ete a l'ecole du Chellah avec Marco Attias et Jean Claude et de tas d'autres copains et voisins qui ont aussi frequente cette ecole de la Tour Hassan.
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Re: RABAT
Auteur: jean claude (IP enregistrée)
Date: 31 août 2005, 12:53
Salut Elie
jean claude, je t'adresse une photo de l'ecole de la Tour Hassan classe de fin d'études année 60/61 avec des personnes que tu connais
amitiés
jean claude
note d'elie,
effectivement , je crois reconnaitre Marc Attias au 2e rang debout, le 3eme a partir de la droite apres le prof.
Et qui d'autre?
peut etre Albert Rato, mais je ne me souviens pas s'il a frequente cet etablissement, quoiqu'il a ete a l'ecole du Chellah avec Marco Attias et Jean Claude et de tas d'autres copains et voisins qui ont aussi frequente cette ecole de la Tour Hassan.
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 17 octobre 2006, 14:47 |
Salut David,
tout d'abord ton francais est excellent, ensuite tu fais partie maintenant de notre petite famille d'expatries de Rabat et donc nous nous devons de t'accueillir parmi nous.
Si jamais tu trouverais d'anciennes photos de classes ou de tes amis , nous aimerions que, si bien sur tu as le temps, tu les affiches pour que nous nous rappelions de tous ces anciens camarades d'ecole et de quartier avec lesquels nous avions partage notre vie, alors...
amities et a bientot, je l'espere.
elie
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tout d'abord ton francais est excellent, ensuite tu fais partie maintenant de notre petite famille d'expatries de Rabat et donc nous nous devons de t'accueillir parmi nous.
Si jamais tu trouverais d'anciennes photos de classes ou de tes amis , nous aimerions que, si bien sur tu as le temps, tu les affiches pour que nous nous rappelions de tous ces anciens camarades d'ecole et de quartier avec lesquels nous avions partage notre vie, alors...
amities et a bientot, je l'espere.
elie
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 04 février 2007, 07:55 |
Salut Mica,
pas mal d'annees se sont ecoulees depuis, mais l'on se souvient toujours de nos premiers amis et camarades de classe.
Auriez vous peut etre quelques anciennes photos a nous presenter? elles deviennent de plus en plus rares et ce serait bien si d'anciens de votre ecole ,possesseurs de tels tresors, les exposeraient ici pour tous nos membres.Cela s'applique aussi pour les autres ecoles, colleges et lycees de notre enfance et adolescence.C'est tres important de conserver cette page de notre histoire pour la posterite.
Amicalement,
elie
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pas mal d'annees se sont ecoulees depuis, mais l'on se souvient toujours de nos premiers amis et camarades de classe.
Auriez vous peut etre quelques anciennes photos a nous presenter? elles deviennent de plus en plus rares et ce serait bien si d'anciens de votre ecole ,possesseurs de tels tresors, les exposeraient ici pour tous nos membres.Cela s'applique aussi pour les autres ecoles, colleges et lycees de notre enfance et adolescence.C'est tres important de conserver cette page de notre histoire pour la posterite.
Amicalement,
elie
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Re: Rabat, anciens de l'Ecole de la Tour Hassan, annees 1950's et anterieures 08 février 2007, 17:45 |
Auteur: dahan arlette (IP enregistrée)
Date: 8 février 2007, 15:23
ecole tour hassan rabat
je suis au 2em rang en commencant par le haut a cote de la maitresse,et a cote de dinah cohen
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/02/2007 17:46 par clementine.
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![SKMBT_C45007011918122[1].jpg](https://dafina.net/forums/file.php?55,file=28423,filename=SKMBT_C45007011918122_1_.jpg "SKMBT_C45007011918122[1].jpg")
Date: 8 février 2007, 15:23
ecole tour hassan rabat
je suis au 2em rang en commencant par le haut a cote de la maitresse,et a cote de dinah cohen
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/02/2007 17:46 par clementine.
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