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Moi Naïm, 24 ans, futur rabbin d’Algérie

Moi Naïm, 24 ans, futur rabbin d’Algérie

 

 

L’Algérie, pour laquelle ils ont participé à la libération, est leur patrie. Avec les Algériens, ils partagent tout à l’exception de... la religion. Eux, ce sont les juifs d’Algérie. Aujourd’hui, ils continuent encore de se cacher pour mieux vivre. Portrait d’un jeune qui a choisi de sortir de son silence.

Je n’ai que 24 ans. Mais j’ai déjà passé l’essentiel de ma vie à me cacher. A cacher mon secret, celui de ma famille, de mes semblables. Je suis Algérien. Avec mes concitoyens, je partage le ciel, la mer, la terre, les joies et les tristesses. Mais pas la religion. Aujourd’hui, après des études de droit, je pars à l’étranger pour intégrer une école hébraïque afin d’approfondir mes connaissances et me spécialiser dans l’étude du culte nord-africain et du judaïsme algérien en particulier. Je voudrais devenir le futur rabbin d’Algérie pour qu’enfin, un jour, nous puissions célébrer la foi en hachem sur cette terre, en liberté, dans la sérénité et dans le partage, en respectant les lois de la République et du vivre-ensemble.

Je m’appelle Naïm et je suis juif toshavim. Je suis né un certain été 1988 à Alger. Il faisait beau. Rien n’indiquait que l’automne allait prendre un dramatique tournant dans la vie tourmentée de mon pays. Malgré cela, ma famille a toujours refusé de quitter l’Algérie et est restée liée à son histoire depuis des siècles. En 1962, alors que de nombreux juifs partaient dans la précipitation, emportés par les bruits qui couraient selon lesquels les juifs seraient tous «massacrés», mon grand-père décida de rester. «Ici, c’est notre terre. Elle a vu naître tes parents et tes aïeuls et nous n’avons nulle part où aller», répétait-il à chaque discussion.

Mes parents étaient bien tentés de faire leur alya en Israël, mais mon grand-père les en a dissuadés. «En 1963, Israël avait interdit aux Algériens de faire l’alya comme les autres juifs du monde. Le procès intenté au judaïsme algérien et aux juifs d’Algérie en 1963 à Jérusalem était une honte et un mépris envers nous. Sous prétexte que nous n’avons pas fait l’alya en masse et que nous étions particuliers. Mais nous sommes fiers d’être ce que nous sommes. Il ne faut rien espérer des autres. Faisons confiance à nos frères algériens. Promets-moi de rester ici coûte que coûte, mon fils», disait-il à mon père.

Engagement

Mon grand-père, à l’époque commerçant à Znikat Laârayass dans La Basse Casbah, aidait ses frères moudjahidine. Son frère s’était même engagé dans l’Armée de libération nationale. C’est un chahid. Aujourd’hui encore, les vieux et les vieilles de La Casbah se souviennent de l’engagement de ma famille dans la Révolution. La France nous a causé du tort, car elle nous a assimilés puis francisés par ce sordide décret Crémieux*. «La France interdisait à nos frères juifs d’être enterrés sur son sol. Avec ce décret, elle voulait nous séparer de nos frères musulmans et nous mettre dans l’embarras», expliquait doctement mon grand-père. Il portait l’Algérie dans son cœur et ne voyait pas d’autres cieux que celui d’Alger. Il était fier d’être Algérien et n’acceptait aucune autre appellation, refusant les étiquettes «juifs d’Algérie», «juifs d’origine algérienne» ou encore «communauté israélite ou juive d’Algérie».

Il aimait lamhadjab, zlabia et makrout. El Hadj El Anka égayait ses jours et ses soirées. Le chaâbi était sa musique favorite et Edmond Yafil, un de ses grands amis. Mon père, lui, était un homme discret qui avait tout le temps peur. C’était un fonctionnaire ambitieux qui, malheureusement, fut écarté des hautes fonctions de l’Etat à cause de son appartenance juive, découverte après de longues enquêtes d’éligibilité faites par les services de sécurité. Il ne nous a rien appris du halakha. Je me souviendrai toujours de cette anecdote. J’avais 6 ans et un jour que je l’accompagnais à la pêcherie, nous sommes passés devant la grande mosquée de Sahat Echouhada. Des barbus étaient en train de manifester devant la grande mosquée. Je contemplais cette magnifique mosquée blanche, ses ornements, quand soudain, j’aperçus des étoiles à six branches : «Regarde cette étoile, elle est bizarre, elle a six branches !, elle ressemble à celle accrochée au mur de ta chambre !» «Un jour, tu comprendras, mon fils !», me lança mon père, le regard fuyant, après un long moment de silence.

Pas comme les autres

Je me souviens de l’école, des premières leçons d’alphabet arabe. Puis des cours d’éducation islamique. Nous commencions à réciter Echahada et la Fatiha. Quelque chose d’inhabituel à mes oreilles. La tonalité était la même, mais les mots étaient différents de ceux que ma mère utilisait pour prier le soir ou le jour de shabbat. Le soir, à table, ma mère me sentit perturbé. Elle me posa des questions, mais je ne pus rien lui dire. J’attendais le moment où je la verrai s’asseoir et prier devant une bougie. C’est à ce moment-là que je compris que ma mère ne récitait pas le Coran et parlait bien une autre langue que l’arabe. Elle faisait son dafayoumi. Devant mon silence obstiné, me croyant hanté par un esprit, elle décida de me soigner avec la parole de Dieu. Elle récita des dafa et jeta de l’eau partout jusqu’à ce que je craque et que je lui raconte : «A l’école, nous avons appris le Coran et comment faire la prière. Mais je t’ai observée et tu ne faisais pas ce qu’on nous dit de faire à l’école !» Elle resta stupéfaite puis éclata en sanglots : «Nous ne sommes pas comme les autres ! Nous sommes juifs, mon fils ! Que Dieu te protège !»

La mise en garde

De la petite fenêtre de ma chambre, je contemplais le ciel. Chema Béni Israël, Adonai Elohenou, Adonaie’had (peuple d’Israël : Adonai est notre seul dieu, Adonai est un). C’est notre echahada, à nous, les juifs. Je me suis mis à prier Dieu aux côtés de ma mère. La foi est devenue la priorité de mon existence. Ma mère avait pris le soin de me mettre en garde : je ne devais jamais révéler mon appartenance religieuse. Surtout en cette période. Le 23 janvier 1994, mon oncle maternel nous rendit visite pour nous annoncer le meurtre de Raymond Louzoum. Un opticien juif d’origine tunisienne de l’actuelle rue Didouche Mourad, lâchement assassiné en face de la librairie des Beaux-Arts. Mon père rentra précipitamment de son travail. Il passa la soirée à discuter avec ma mère. Je l’entendais crier : «Non ! Je reste ici ! Je n’irai nulle part ailleurs !»

Mon oncle revint quelques jours plus tard et m’emmena à la synagogue. Enfin, disons plutôt un local aménagé en lieu de prière. Pendant les années 1990, les juifs d’Algérie étaient obligés de se faire encore plus discrets. C’était risqué en cette période sanglante de l’Algérie. Nous avions l’habitude de prier dans une petite mosquée où l’imam nous avait permis de le faire pour shabbat. J’appris quelques années plus tard que les autorités étaient au courant et qu’elles surveillaient les lieux pour notre sécurité. Nous n’étions pas nombreux et étions dépourvus des accessoires nécessaires à notre office. Mon oncle m’initiait et m’enseignait la tradition juive selon le rite des grands rabbins algériens.

Protection

Le 22 janvier 2005, l’avocat Joseph Belaïche fut assassiné. Alger devint morose. Les nouvelles d’assassinats d’intellectuels, de journalistes et d’artistes nous parvenaient chaque jour. Mon oncle reçut la visite de terroristes à son domicile, à Saint-Eugène, qui lui demandèrent de payer la fidya. «Et nous te laisserons tranquille», ne cessaient-ils de lui dire. A force de pression, malgré la résistance de ma mère, nous avons fini par quitter Alger pour Oran. Des gens que je ne connaissais pas étaient venus à la maison pour discuter avec mon père. Mon oncle me révéla quelques années plus tard qu’il s’agissait des autorités sécuritaires. Elles nous avaient conseillé de quitter Alger et de dire aux voisins que nous partions pour l’étranger. D’après mon oncle, les autorités ne voulaient justement pas de ce scénario.

«Ils ne veulent pas voir les juifs quitter massivement leur pays. Ils se soucient de notre situation et font tout pour nous protéger», me confiait-il. Cet été-là, nous nous sommes donc installés dans un nouvel appartement en plein centre d’Oran. Je découvris alors combien nous formions une grande communauté ! Le reste de ma famille nous avait suivi. Les consignes restaient les mêmes : nous ne devions rien dévoiler. Après un détachement, mon père fut embauché dans l’administration locale. Ma mère, quant à elle, ne sortait plus, sauf pour rendre visite à la famille et aux amis. Nous avons passé beaucoup de temps à Beni Saf, où mon oncle possédait une maison en bord de mer. Chez lui, on faisait shabbat et j’assistai à ma première hayloula. Un moment magique et plein d’émotion. Ma mère me disait : «Ce sont nos traditions, nous devons les vivre pleinement et tu dois les perpétuer à la gloire de Dieu.»

A la maison, nous parlions l’arabe et le français à force de fréquenter la «communauté» où mon oncle était un des animateurs. Oran était un havre de paix. J’apprenais l’hébreu dans une école clandestine, puis le judéo-arabe, si bizarre et si poétique, puis la Torah. Je vivais alors pleinement ma judaïté. Mais entre mes parents, les tensions étaient de plus en plus visibles. Le doute prit le dessus. Ils se séparèrent et mon père se convertit à l’islam. A la rentrée, je repris le chemin de l’école avec le sentiment d’avoir été abandonné par mon père. Il m’avait caché que j’étais juif.

Conversion

Je peux comprendre, mais il a trahi la halakha. A l’école, il m’était difficile de faire face à tant de haine, de mépris et à la négation de tout ce qui est juif. J’appris le Coran malgré moi, même si je respecte cette religion et son enseignement divin, ses valeurs de tolérance et de cohabitation entre les peuples. Mais l’école algérienne forme des xénophobes, des antisémites. Combien de fois ai-je entendu : «Les juifs sont honnis par Dieu.» Ils sont «mauvais», «mécréants», «hypocrites», «sales». «C’est une épreuve parmi d’autres, un sacrifice mon fils», me disait ma mère, qui a toujours été d’un grand soutien. Elle respectait beaucoup ses concitoyens et vivait pleinement son algérianité.

Un jour, j’ai osé avouer à un camarade de classe ma religion, mais il ne m’a pas pris au sérieux. Pour lui, il était inconcevable que je sois juif. Grâce à ma foi en hachem, j’ai pu passer bien des épreuves, car je continuais, le soir, à fréquenter l’école hébraïque. En réalité, à l’image de la synagogue, cette école avait été ouverte «clandestinement» par le descendant d’une famille de rabbins d’Algérie. On entrait dans ce garage aménagé par une porte discrète située dans une impasse. Un membre de notre communauté faisait le guet et surveillait les lieux. Nos réunions ressemblaient aux réunions secrètes de certaines confréries ! «Nous devons nous protéger. Nous n’agissons pas en secret, mais la situation du pays ne nous permet pas de nous exposer. Il y a trop de dangers. Restez toujours éveillés et discrets», répétait sans cesse notre prof. En 1999, lorsque le président Bouteflika a été élu, un clin d’œil dans son discours a redonné espoir aux juifs d’Algérie.

Réunions secrètes

Tante Sarah, Enrico, des hommes d’affaires… allaient enfin pouvoir revenir. Je me souviens avoir vu ma mère pleurer et avoir prié pour que Bouteflika soit béni. Et puis le rêve tourna au cauchemar. Après une campagne haineuse dirigée à notre encontre, Bouteflika fit marche arrière sous les pressions. Nous avons continué à garder le silence, à prier en cachette et à accepter des compromis parfois contraires à notre religion. Comme ce jour où j’ai assisté aux funérailles d’un «vieux» de notre communauté. Discrétion oblige, la dépouille fut amenée la nuit, au cimetière de Tlemcen, dans une ambulance accompagnée d’un fourgon de police, contraire à la tradition juive.

Cet homme, qui a longtemps soutenu la lutte de Libération nationale, méritait mieux que cela. Cette scène restera gravée à jamais dans ma mémoire. Quand internet est arrivé à la maison, toutes mes premières recherches concernaient l’histoire des juifs d’Afrique du Nord. Je découvris la spécificité du judaïsme algérien, ses pratiques, ses particularités. Je me suis abonné aux cours de paracha, à l’enseignement de la sefer torah. Le site zlabia.com (site officiel de la communauté juive algérienne en Algérie et à l’étranger) me compte parmi les éléments les plus actifs. Je me suis fait plein d’amis juifs en Algérie et à l’étranger, à qui, aujourd’hui toujours, je dis combien je crois en mon pays, pour lequel je nourris beaucoup d’espoir et d’ambition. Je prie hachem matin et soir pour que l’Algérie reconnaisse enfin ses enfants, sa pluralité. Pour qu’elle respecte, comme elle l’a toujours fait, ses minorités, sans distinction. L’Algérie appartient à tous les Algériens. Amen.

*En 1870, le décret Crémieux accorde d’office la citoyenneté française à 35 000 juifs d’Algérie. Dans la foulée, les colons originaires d’Europe sont aussi francisés. Les musulmans d’Algérie sont maintenus dans leur statut d’indigène.

Lexique :

-Hachem : littéralement le «nom», indique un des noms divins.
-Toshavim : natif, de Tochav, habitant du lieu, natif.
-Alya : littéralement «ascension», qualifie le «retour» des Juifs vers Israël depuis l’occupation de la Palestine en 1948.
-Halakha : ensemble des lois, sentences rabbiniques et prescriptions religieuses qui règlent la vie quotidienne des juifs.
-DafaYomi: récitation quotidienne de la Torah.
-Dafa : verset de la Torah
-Hayloula : jour anniversaire de la mort des saints, marqué par des pèlerinages sur leurs tombes et le partage de repas rituels dans les synagogues.
-Paracha : passage de la Torah lu à l’office du shabbat et des fêtes.
-Sefer Torah : de «sefer», comme en arabe qui veut dire «livre». Copie manuscrite de la Torah ou Pentateuque.

Zouheir Aït Mouhoub

Commentaires

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Au delà de l'histoire personnelle de ce jeune juif de 24 ans que je respecte , la participation de son grand père dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, il serait contre véridique de considérer les juifs d'Algérie comme des compatriotes ayant participé à cette quête d'indépendance à l'instar de la majorité du peuple Algérien qui en a payé, par le prix du sang de ses enfants des centaines de milliers de martyrs; ce qu'il faur rappeler aux juifs d'Algérie que leurs parents et grands parends ont choisi la France coloniale au lieu de cette terre Algérienne où ils ontdepuis des lustres, cohabité avec les musulmans; je ne termine pas mon commentaire sans leur rappeler le décret crémieux (du nom d'Adolphe Crémieux) est le décret no 136 qui accorde d’office en 1870 la citoyenneté française aux 35 000 Juifs d'Algérie..

Comment ne pas être ému par ce genre de témoignage? D'un côté, il y a des tendances tribales qui limitent notre horizon aux hommes et femmes qui sont comme nous, de même origine, de même langue, et de même culture, et qui tendent à dévaloriser tous les autres au point de les haïr a priori en allant jusqu'à les assassiner sans aucun scrupule. D'un autre côté il y a des hommes et femmes de bonne volonté qui sont capables de voir un frère ou une sœur en tout être humain et qui aspirent à vivre dans un sentiment de joie partagée avec toute personne que Dieu (ou la vie, pour les non-croyants)a placée sur notre chemin, en souhaitant son bonheur. Ceux qui se réfèrent à l'exemple et aux enseignements du Patriarche et prophète Abraham décrit dans la Bible qui est commune aux juifs et aux chrétiens (Ibrahim dans le Coran de Mohammed) en font partie.
Nos traditions juive, chrétienne et musulmane disent toutes trois qu'il n'y a qu'un seul et même Dieu pour l'humanité tout entière, et que nous devons tous nous considérer à son Service exclusif. Elles affirment que son prophète Abraham- Ibrahim est le "père" de tous les croyants et nous invitent à aimer autrui, et en particulier à aider et accueillir l'étranger de passage, quel qu'il soit. Cette coutume
de l'hospitalité a fait autrefois la réputation universelle positive
de nos religions. Hélas, elle s'est largement perdue dans nos Nations
modernes, comme on peut le constater. J'espère que de nouveaux prophètes viendront nous rappeler la voie que Dieu nous demande de
suivre en son nom, en s'adressant au cœur et à la raison de chacun de nous.
Salut à tous, et en particulier prière depuis Jérusalem pour tous les algériens et algériennes qui aspirent à vivre dans la fraternité et la solidarité.

Emile Moatti (fils de David-Abraham Moatti et de Rose Chiche,
originaire de Miliana.

Un Grand Shalom d Algérie mon cher voisin de Miliana

Bon jours à tous.
Je doit dire que ce serait impossible de ne pas verser quelques larmes après un discours pareil. franchement, je me doutais de l'existence de famille juives en Algérie, mais je me doutais pas qu'elles étaient resté en Algérie par amour et qu'elles étaient obligées de se cacher. Personnellement, je vais vous faire une confidence, je me disais, que si par miracle y avait réellement des familles juives en Algérie, elle seraient sans doute resté juste pour narguer et faire ce qu'on appelle "Zkara" pour les Algériens, je me disait aussi qu'elles ne souffriraient pas comme nous, vu qu'elle sont toutes pleins au as, pas comme la plupart dès Algériens. Vous l'aurez tous compris, je suis la victime typique dès enseignements raciste de l'école Algérienne.
Néanmoins, j'ai quelques réserves quant à la sincérité de votre amour inconditionnel à l'Algérie qui vous a obligé à renier votre religion, voyez vous, moi même en tant Kabyle, même si mes racines dans cette terre sont certainement plus vieux et plus profonds que vous, je commence déjà à détester tous ce qui porte le mot Algérie. vu que ça me rappelle justement que j'y suis toujours pas le bienvenue à moins d’accepter d’être arabisé. donc, désolé si je parviens pas à croire vos sentiments.
Ce qui m'amène vers une conclusion qui dit: L’Algérie ne profitera pas de sa diversité racial, culturelle et religieuse que si elle reconnaissait tous ses enfants sans distinction, et en offrant à chaque communauté une autonomie de gestion régionale. je veux dire par là: Si on donnait l'autonomie de gestion aux Kabyles, aux chaoui, aux mouzabi, aux touareg, aux chenoui ce ne sera que plus bénéfique pour notre mère l'Algérie. j'ai pas parlé de juifs , car je considère qu'ils ne doit pas réserver une région d'Algérie juste pour une communauté religieuse, car ça serait le début d'une vérsion Algérienne de Israèl VS Paléstine. donc les juifs seront éparpillés dans tous toutes les régions d'Algérie comme le sont les musulmans. je veux dire, qu'un juif est soit d'origine Arabe, Israèlite ou Bérbère donc voila. A mon avis tant que l’état alimente les tension en levant le slogan, l'Algérie Arabe, on aura toujours des problèmes. c'est soit l'Algérie pour les Algérien, soit rien du tout. pas de référence ni aux races ni aux religions. Et merci pour votre partage cher monsieur, ça a nécessite énormément d'amour pour votre peuple, et énormément de courage pour faire ce que vous avez fait, rien que pour ça je vous dit, MES RESPECTS !!!!!!!

Bonjour cher ami, je suis une algerienne musulmane et je vous respecte car vous aussi vous êtes des algeriens; et on partage beaucoup de choses en commun , sans oublier que vos ancêtres ont combattus à nos côtés et ils nous ont soutenus soyez fier de vous
Bonne continuation et bonne chance à vous
mimi

Les Juifs d’Algérie ont accepté d' être Français et avoir des avantages sur les Musulmans quand la France leur a proposé!! ils n' ont pas dit ( Non merci je préfère resté indigène et souffrir avec mes frères les musulmans) ils ont bien vécu non !!? dans une Algérie Française.... ils avaient des avantages non!! alors que nos grands parents a nous étaient considérés comme de la merde sur leur propre terre!!
ah ben c' est normal qu' ils suivent leur mère la France!! que veulent ils ( être Français, Algériens, Israéliens en même temps!!?? impossible!
Non désolée mes chers on a un seul coeur qui bat pour un seul pays!!
et puis l' Algérie ne peut accepté des juifs sur ses terres! ils sont un danger pour notre patrie!! si ce Naim 24 ans dont je doute fort qu' il existe!!devient rabbin et que les juifs se montrent !! ils vont nous forcer a accepté l' état sioniste! et de l' Algérie ils enverront de l' argent a israel pour effacer la bande de Gaza comme ils le disent sur leur forum!! Naim pourquoi tu pleure fait ta Alya et vas chez toi, ton pays est Israël pas l' Algérie !! et ne reditent jamais qu' on est frère car un non juif pour vous est un goyim !! ( les non juifs sont des goyim !! faut les maltraiter,ils sont plus bas de niveau que les animaux ) c' est ce qui est écris dans votre livre non?????????

Terrifiante, la haine qui déborde de vos propos.
Savez-vous que tous les Juifs n'ont pas accepté la citoyenneté française (comme ceux de Ghardaïa, par exemple) ?
Le mot goy n'a rien de péjoratif. Il veut dire Peuple, Nation. La Bible enseigne que Dieu a dit à Abraham : "Je ferai de toi un Goy gadol, un grand peuple" (Genèse, 12;2) facile à vérifier...
De quel "livre" parlez-vous lorsque vous dites : "Il faut les maltraiter,ils sont plus bas de niveau que les animaux" Je connais plutôt bien la tradition juive et son abondante littérature. Je n'ai jamais vu de formule de ce genre.
Vous voulez une Algérie "Judenrein"... En vérité c'est un monde Judenrein que vous voulez, comme le voulaient les nazis...
C'est une chose bien regrettable pour un être humain digne de ce nom, que de s'associer à ces gens-là...
Que Dieu vous vienne en aide.

Sabrina,

A moins que vous soyez en France et dans ce cas la votre commentaire a encore moins de sens, sortez de votre propagande algérienne et de cet antisémitisme d Etat .
La propagande est en train de faire couler le pays car ce pays a besoin enfin d ouverture. Les Juifs sont en Algérie depuis aussi longtemps que les Berberes et ce avant l invasion arabe.
S il y en a encore, c est un don de D. , si vous avez pas compris que si vous croyez en D., c est pas la guerre ou les insultes gratuites et idiotes qu il faut défendre mais le rapprochement des peuples et des religions.
A l heure, ou l Algérie et le France peuvent sauter ( islamisme, misère etc... ) , un peu de réflexion et de sens critique serait pas mal. Ca empêcherait l Algérie de sombrer dans un chaos imminent , à moins que vous soyez déjà en France, tranquillement... Des lors, facile de faire du blabla quand on y est plus.

Je suis très émue par ton récit; j'ai l'habitude de rappeler à mes proches que des ALGERIENS d'une autre confession que la notre se sont battus pour ce pays qui est le leur.
Je prie pour qu'n jour tu n'aies plus à te cacher, inchallah

enfin....; vous etes la, vous ne pouvez connaitre nos sentiment partagés envers cette noble communauté,je comprend parfaitement votre crainte de cette situation engendré par la société-arabo musulman baathiste, mais je peux vous dire qu il ya des personnes qui vous soutiennent au quotidien et ouvertement,et parfois au détriment de leurs vie, ce qui est mon cas.
et le fait de defendre deja les juifs, je ne recoi que des sarcasmes, alors je me demande si je leurs presente un, peut etre qu ils ont ferons de la fiesta...... et ca ca se passent meme avec les soit disant ontelo kabyle(je le suis moi aussi).
pour comprendre cette haine il s' uffit juste d ecouter les preche du vendredi, enfin...... vous avez ts compris.
gloire a nos deux peples.

enfin....; vous etes la, vous ne pouvez connaitre nos sentiment partagés envers cette noble communauté,je comprend parfaitement votre crainte de cette situation engendré par la société-arabo musulman baathiste, mais je peux vous dire qu il ya des personnes qui vous soutiennent au quotidien et ouvertement,et parfois au détriment de leurs vie, ce qui est mon cas.
et le fait de defendre deja les juifs, je ne recoi que des sarcasmes, alors je me demande si je leurs presente un, peut etre qu ils ont ferons de la fiesta...... et ca ca se passent meme avec les soit disant ontelo kabyle(je le suis moi aussi).
pour comprendre cette haine il s' uffit juste d ecouter les preche du vendredi, enfin...... vous avez ts compris.
gloire a nos deux peples.

J'ignorait que les juifs de l'afrique du nord n'ont pas des noms auquels ils sont reconnaissables comme juifs.Comme par éxemple en Europe.Trés beau article.Trés intéressant.J'ai vécu au Maroc pendant treize ans et je ne connais pas l'histoire d'Algérie qui me semble trés tourmenté.Vis à vis de la France et comme j'apprends maintenant aussi envers la population juive.
Mérci.

Vous devez être fier à cause de ton attachement à l'Algérie et ton appartenance à cette communauté juive qui fait la richesse et la diversité de la culture de ce beau pays , sachez mon ami , en tant qu'un algérien musulman vous avez tout mon respect vous et votre communauté qui a tant donné à l'Algérie et qui donne encore et toujours :) . salam

Vous êtes algériens , la sève de l Algérie coule dans votre chair et celle de votre famille . Personne ne peut contester votre religion , hélas nous sommes dans un pays ou la carence de l état ou la manipulation des revendications qu elles soient culturelles identitaires religieuses est cruelle et machiavélique .
Le congrès de la soummam véritable feuille de route de la révolution ne faisait aucune différence entre les enfants du pays. Lors de la ségrégation organisée par le gouvernement de vichy et son administration algérienne et beaucoup de racistes pieds noirs, les juifs étaient traînés dans la boue mais respectés par les musulmans qui les avaient aidés en tant que compatriotes.
Beaucoup de juifs expatries , ou absorbes par le sionisme envahissant et cruel pour les palestiniens l ont oublié ou font mine de l oublier.
Mais ne mélangeons pas tout, nous sommes en Algérie , vous êtes algérien nous sommes des frères au moins de sang ( berbères ) ou de cœur ( la terre qui nous a enfanté)
Vive l Algérie dans toutes ses composantes linguistiques religieuses GLOIRE AUX MARTYRS , ceux de la révolution contre la colonisation, musulmans , mais chrétiens et juifs également car ne la oublions pas il y en a eu beaucoup , et ceux de la résistance( ils sont si nombreux) contre les loups qui ont volé l'indépendance et ses RÊVES . Des jeunes adolescents aux intellectuels artistes ,aux citoyens de l Algérie profonde et loyale , aux historiques de la révolution .Dont celui qui a voulu changé l Algérie au prix de sa propre vie Mohamed BOUFIAF. Paix à leur âme ELLAH IRHAMHOUM CHOUHADA

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