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Le culte des saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc

 

Presentation : Arrik Delouya

Hassan Majdi berbère d'origine et né à Demnate, vivant à Marrakech a été coaché pendant 4 années par Dr Arrik Delouya et vient d'obtenir le titre de docteur ès-lettres de l’Université de Paris 8 avec les félicitations du Jury et la mention très honorable. Il est le premier musulman marocain à avoir cherché dans cette niche.

Hassan MAJDI 

La vénération des saints personnages, le pèlerinage à leurs sanctuaires et le recours à leur protection, largement répandus chez les Juifs du Maroc, reste l’une de leurs caractéristiques culturelles la plus importante. Au moindre malaise, ils font appel aux saints protecteurs et ne manquent aucune occasion pour se rendre sur leurs tombeaux et implorer leur protection et leur bénédiction. Ce culte hagiographique prédispose les Juifs du Maroc à avoir des saints personnels. Ce besoin de lier sa vie à une figure hagiographique, source de réconfort et de sécurité pour l’individu et pour la collectivité, est si fort que les saints surgissent de partout, et surtout au moyen des visions oniriques. Chaque individu ou la famille entière a son saint protecteur qu’il vénère particulièrement. Ce lien bilatéral n’empêche pas le fidèle d’implorer d’autres saints. Il en est de même pour les habitants des localités ayant leur saint patron qui exerce son pouvoir et sa protection sur la région et que l’on nomme : « Moul El-Blad » ou saint patron. On trouve ainsi à Casablanca, Rabbi Eliyahu, à Marrakech, Rabbi Hannaniah Ha-Cohen, à Fès, Rabbi Yehuda Ben’- Attar. Les habitants invoquent leur protecteur à tout moment et gratifient leurs enfants de son nom afin de leur assurer sa bienveillance. 

Ces cultes populaires juifs présentent d’évidente analogie avec les cultes maraboutiques du Maroc. La coexistence harmonieuse et millénaire des Juifs et des Musulmans du Maroc, et leur recours indépendant au même phénomène culturel, ont donné naissance à des usages communs, sans que chacun des deux groupes ait pour cela renoncé à son droit de cultiver séparément des voies personnelles et fonctionnelles dans la création de ses saints. 

Au terme des spécificités locales de ce phénomène hagiographique, nous tenterons de répondre aux questions suivantes : 

Pourquoi la sainteté juive, puisant ses origines dans un passé lointain et dans des mythes très anciens, a-t-elle connu un succès si durable au Maroc ? » 

Sous quelles influences, cette sainteté juive s’était-elle développée ? Et la commune dévotion rendue à des saints, s’impose-elle par le phénomène même de l’hagiographie ou résultent-elle de la coexistence et de l’influence réciproque ? 

En examinant l’ensemble des croyances et coutumes religieuses spécifiques aux Juifs du Maroc dans le domaine du culte des saints et en analysant ses aspects contemporains, nous constatons que le Maroc, pour l’hagiographie juive est un vaste espace où se mêlent, dans les pratiques et les rites, l’animisme, la magie, la superstition, les phénomènes pseudo religieux, la médecine, des formules magico-religieuses, des pratiques d’incantation et d’exorcisme… 

Si le culte des saints est un phénomène universel, pour les Juifs du Maroc il est particulièrement berbère depuis l’aube du temps. Il n’a fait qu’adopter, successivement les couleurs des trois religions monothéistes. Sa nature parareligieuse et hérétique est gardée. 

Pour comprendre le phénomène et ses aspects contemporains, il faut d’abord rechercher, comment l’Islam et le Judaïsme évoluent dans le cadre local. L’introduction dans l’Antiquité du judaïsme au Maroc, sa propagation chez les autochtones dont une partie est, en outre, gagnée au christianisme, l’attachement des nouveaux monothéistes, des gens très frustes, aux vieilles superstitions païennes doivent, au moins dans les premiers temps, faire souvent confondre des rites qui relèvent de croyances différentes. Enfin, la plupart des membres des divers groupes religieux appartiennent à la famille berbère ou ont des attaches avec elle, de sorte qu’ils gardent bien des points de contact. Plus tard, la lutte pour résister aux convertisseurs musulmans accentue, vraisemblablement, la fréquence des rapports entre païens, juifs et chrétiens. Puis, lorsque la religion orientale réussit à s’implanter dans le pays, le christianisme disparaît peu à peu, le Judaïsme reste alors seul en face de l’Islam. Mais celui-ci est contraint de s’adapter à la mentalité berbère. Ainsi que l’a écrit Michaux-Bellaire, si les religions modifient les peuples, les peuples modifient aussi les religions. 

Méthodologie : 

Il est à préciser de prime abord que le champ de cette recherche est le judaïsme marocain dans sa totalité expressive, celui qui subsiste ici au Maroc depuis 2200 ans, celui qui est dispersé et implanté en occident et de façon majoritaire en Israël. 

Ce travail est essentiellement l’illustration d’un travail sur le terrain poursuivi pendant plus de cinq années. Durant cette période, nous avons interviewé plusieurs informateurs répartis sur tout le territoire du Maroc. 

Le travail sur le terrain fut mené grâce à l’aide du CRJM (Centre de Recherche sur le Judaïsme Marocain) et de l’association parisienne APJM (Permanences du Judaïsme Marocain). Cette recherche a pu être menée grâce au concours de son président - fondateur Robert Assaraf. Mon étude offre une liste exhaustive des saints juifs au Maroc, elle met en lumière la trame de leurs rapports avec la communauté de leurs fidèles, et dégage les fondements idéologiques qui nourrissent cet attachement lequel peut assurer la perpétuation de ce culte. Nous nous sommes largement attardés sur la description du culte et sur la narration de nombreux prodiges, permettant ainsi de mettre en relief les valeurs et les concepts qui sous-tendent ce phénomène dont l’influence est grande sur l’ordre communautaire et social. 

Ce travail n’est pas une recherche historique et ne se consacre pas à l’étude biographique des saints. Il ne prétend pas non plus aborder la sociologie, la psychologie sociale ou la science des religions, bien qu’on y trouve des éléments de ces disciplines. C’est plutôt une recherche qui tente de présenter ce phénomène important du culte des saints, exercé de nos jours encore, par les Juifs du Maroc, en s’interrogeant sur les influences sous lesquelles cette sainteté juive s’était-elle développée. 

On ne saurait comprendre ce phénomène ni ses diverses manifestations, si l’on ne cernait pas d’une part, la portée de ses facteurs – les saints, et si l’on ne présentait pas d’autre part, toute la documentation relative au culte. Aussi, l’exposition des témoignages tels qu’ils nous ont été transmis est-elle importante et indispensable. 

Les complexifications qui rattachent la minorité juive à la majorité musulmane au Maroc constituent un des éléments décisifs dans le développement du phénomène hagiographique dans un cadre socio - culturel spécifique; nous évoquerons dans ce sens la question des lieux saints communs aux Juifs et aux Musulmans et les modalités de leurs sanctification... 

La pénurie de documents écrits accroît l’importance de chaque information, mention ou narration. Tout témoignage constitue en dehors de sa valeur intrinsèque, un maillon dans cette merveilleuse chaîne que nous exposons dans cette thèse. 

Le présent travail reflète des idées, des concepts, des types de saints historiques ou imaginaires, des coutumes et des croyances concernant le culte, des cérémonies pendant la hilloula ou en d’autres occasions, une réalité économique, des organisations ou des institutions de gestion des sanctuaires, une création populaire sous forme de légendes, de contes ou d’hymnes qui font le panégyrique des figures de l’hagiographie, les aspects contemporains du phénomène… 

Perspective de la recherche : 

Nous savions dès le début, que dans le cadre de notre recherche, nous ne pourrions pas couvrir tous les aspects relatifs au culte des saints : d’où la nécessité de poursuivre cette recherche. Comme nous l’avons plusieurs fois mentionné, nous avons constamment ressenti l’urgence de notre tâche, en raison des changements culturels qui se sont produits dans le Judaïsme marocain pendant notre génération. 

Cette recherche soulève un certain nombre d’autres questions importantes qui pourraient faire l’objet de recherches futures…. Nous avons l’intention d’étudier encore plus les aspects mystiques du Judaïsme marocain dans le contexte sociologique et religieux que connaît toute la région berbère au Maroc, afin d’appréhender les influences berbères sur la spiritualité populaire du Judaïsme d’Afrique du Nord…mais nous avons également la ferme intention de recruter des thésard en doctorat de Marrakech pour compléter ce travail avec notre aide précise et précieuse.

Nous souhaitons que cette recherche doctorale, qui dévoile quelques aspects de la tradition des Juifs du Maroc, contribue à une meilleure compréhension de la culture judéo-marocaine, et de son rapport à l’environnement… 

Je voudrai commencer par remercier les membres du jury d’être là, et d’avoir bien voulu consacrer un peu de leur temps à cette soutenance. 

Ce discours préliminaire s’efforcera de retracer la généalogie de ce travail. Il y a certes toujours une part d’artifice dans ce type d’exercice, une tendance à rationaliser… une démarche qui est plus empirique et parfois bien plus tâtonnante que ce qui sera décrit ici. Ce qui est néanmoins fidèle c’est de mettre en en exergue des seuils théoriques successivement franchis qui ont permis l’élaboration de ce travail. 

S’il s’agit donc de présenter les choses généalogiquement, c’est à l’origine qu’il faut d’emblée remonter : 

Tout a commencé de ma ville natale, Demnate, une petite ville à 100 Km de Marrakech, située dans le piémont du versant nord du Haut Atlas Central. Cette ville compte un patrimoine culturel matériel et immatériel très riche (2 mellahs, AIU, sépultures saintes, contes, proverbes...). 

L’évocation de l’époque judéo-musulmane de cette ville, déclenche des paroles de tendresse et d’humanisme… lorsque j’ai compris la nature de ces relations j’ai tenté d’aller encore plus loin pour en voir une autre dimension, les Juifs et les Musulmans de notre région ont les mêmes approches du phénomène du culte des saints. 

Moi-même dans mon enfance, j’étais témoin de ce syncrétisme religieux, ce symbiotique culturelle, mes parents m’ont fait la première coupe de cheveux près de la sépulture d’un saint juif. 

Ce constat a été à l’origine d’un processus long de recherche et d’investigation sur le phénomène du culte des saints chez les Juifs du Maroc, sur ses origines et ses tendances. 

Notre question sempiternelle et lancinante : « pourquoi la sainteté juive a-t-elle connu un succès si durable au Maroc ? » 

Une autre question cardinale : « Sous quelles influences, cette sainteté juive s’était-elle développée ? 

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées dans ce travail ? 

Les nombreuses difficultés que nous avons rencontrées au cours de notre travail sont dues à sa nouveauté c'est-à-dire l’absence d’une théorie cohérente sur le phénomène du culte des saints juifs au Maroc... 

Le manque de tous documents déterminants les transformations successives du phénomène du culte des saints juifs au Maroc nous a empêché de comprendre les formes qu’a prises la sainteté juive au Maroc à travers les âges…. 

- Les seuils théoriques successivement franchis qui ont permis l’élaboration de ce travail. 

1- Pour examiner les caractéristiques de l’hagiographie juive marocaine, nous avons adopté, dans un premier temps une approche descriptive, en nous basant sur notre enquête, sur les récits et les témoignages collectés et sur la description d’un imaginaire social et d’une mémoire populaire riches et féconds. Issakhar Ben Ami et Louis Voinot. Cette démarche nous a aidé a mettre en lumière les fondements culturels et idéologiques qui nourrissent les rapports des saints et leurs fidèles et nous a permis de comprendre le processus qui mène à la sainteté, c'est-à-dire la manière dont un personnage se métamorphose en un être saint. 

Les fidèles croient aveuglement au miracle, il est le symbole de l’intervention divine, et le témoignage flagrant de la sainteté du personnage, du lieu ou de l’objet concerné… 

2- Ensuite nous avons adopté une approche comparative, en se référant aux définitions du saint Musulman proposés par quelques chercheurs, Dergmenghem, Fraiser, Westermak… ; 
Cette démarche nous a permis de relever les éléments communs du phénomène dans les deux sociétés et les particularités qui les distinguent l’une de l’autre. 

Les saints juifs sont des personnages réels ou imaginaires, ils ont les fonctions de guérir et de protéger, leur réalité mythique et historique dans la plupart des cas sont insaisissables… Le sanctuaire est souvent associés au éléments de la nature (pierres, les sources, les puits, les grottes, les arbres ou les animaux sacrés….) Cela nous permet de nous rendre compte, non seulement des survivances juives actuelles, mais aussi des survivances païennes qui à certaine époque ont pu être recouvertes d’une enveloppe juive. 

3- Pour évaluer l’ampleur des influences de l’environnement immédiat et le particularisme local qui lui est spécifique sur le phénomène hagiographique juif, la théorie du renforcement du psychologue américain Frédéric SKINNER, nous a été d’une grande utilité, cette théorie considère que le comportement est causé par l’environnement, et l’être humain répète les comportements ayant des effets positifs et évite ceux dont les effets sont négatifs. 

La population tire un grand profit de la figure sainte, la sépulture fonctionne comme un facteur de rassemblement, elle finit par effacer les différences entre les différents membres de la société, elle cimente (Émile Durkheim) et resserre les liens de nature affective, spirituelle, religieuse et sociale. 

4- Une approche de classement des figures hagiographiques –notamment celles vénérées communément entre juifs et Musulmans- en fonction de leurs concentrations géographiques, leur origine et leur ancienneté et un examen approfondi de leurs biographies successives, était pour nous le seul moyen pour l’élaboration d’une évaluation chronologique du phénomène du culte des saints juifs au Maroc. 

Certes le culte des saints est un phénomène universel mais il est particulièrement berbère depuis l’aube du temps, il n’a fait qu’adopter, successivement les couleurs des trois religions monothéistes. Sa nature parareligieuse et hérétique est gardée. 

Les pèlerinages judéo - musulmans doivent rappeler une survivance de l’époque où les tribus berbères judaïsées occupaient le pays, notamment dans les régions montagneuses ….Les judéo berbères seraient donc les principaux instigateurs du phénomène. 

5- Pour comprendre les Quand aux nouvelles expressions du culte ou bien les formes nouvelles qu’a pris ce phénomène chez les Juifs du Maroc en situation de Diaspora, notamment en Israël après sa proclamation en 1948, nous avons analysé les aspects contemporains de l’hagiographie comme un processus d’« invention de la tradition », c’est un concept élaboré par Eric Hobsbawm qui est l’un des membres fondateurs de revue PAST AND PRESENT, il explique comment les sociétés dites « traditionnelles » ont cherché souvent avec succès à inventer des traditions et des contre-traditions pour légitimer, s’inscrire dans la longue durée ou encore assurer la cohésion de la communauté. 

Nous n’avons pas pu approfondir la recherche sur les aspects contemporains du phénomène, parce que nous n’avions pas les moyens pour financer un travail de terrain auprès les communautés juives d’origine marocaine en France au Canada aux EU en Israël… nous nous sommes contentés de notre enquête locale au Maroc où nous avons interviewé des pèlerins juifs d’origine marocaine de différentes nationalités pendant les Hilloulot… 

6- Enfin nous avons adopté une approche historique pour expliquer comment le Judaïsme et l’Islam évoluent dans le cadre local, et comment les deux religions les plus austère étaient contraintes de s’adapter avec la mentalité superstitieuse des Berbères. 

Si grande que soit la force de nivellement de l’Islam, il ne parvient pas à anéantir d’une manière absolue les croyances primitives. Car il se heurte dès le début aux tendances conservatrices des berbères, d’anciens rites persistent, tantôt à côté du culte musulman, tantôt fondus avec lui. A part la confession de foi et la Fatiha, les berbères ignoraient tout du coran. 

Le Judaïsme marocain évolue dans le même sens, on y retrouve les errements particuliers grâce auxquels l’Islamisme s’adapte à la mentalité superstitieuse des berbères. Les Juifs ruraux, ne pratiquaient qu’un judaïsme très primitif approprié à leur mentalité. Pour la doctrine, ce Judaïsme s’inspire beaucoup moins de l’ancien testament et de la loi de Moïse que du Talmud… Ce jugement rappelle les termes du très rationnel Moshé Maïmonide : « Les Juifs qui habitent les montagnes des berbères sont, selon moi, plus ignorants que le reste des hommes, bien qu'ils soient attachés à la croyance divine. ….. » 

Les Juifs comme les Musulmans du Maroc sont contraint de s’adapter à la mentalité berbère. Ainsi que l’a écrit Michaux-Bellaire, si les religions modifient les peuples, les peuples modifient aussi les religions. 

Quelles ont été, pour nous, les perspectives ouvertes par ce travail ? 

Nous savions dès le début, que dans le cadre de cette recherche, nous ne pourrions pas couvrir tous les aspects relatifs au culte des saints : d’où la nécessité de poursuivre la recherche dans le domaine du culte des saints et de ses rapports complexes avec le Maraboutisme et l’ésotérisme marocain. 

Enfin, je voudrai mentionner les institutions et les personnes qui ont encadré cette recherche, l’ont soutenue, et lui ont permis d’aboutir. 

1 Les institutions d’abord: 

Je citerai les séminaires où je me suis initié aux questions et aux méthodes de la recherche 
• l’EDIT (Ecole doctorale internationale de tourisme) à Marrakech, 
• le CRJM (Centre de recherche sur le Judaïsme Marocain) en France et au Maroc, 
• le Centre Jacques Berque…, 
• Le « Permanences du Judaïsme Marocain à Paris et à Marrakech, 
• L’AIU, (l’Alliance Israélite Universelle) à Paris, 
• l’INALCO (Institut National des langues et Civilisations Orientales) à Paris… 
• Les Amis de la Casa de Sefarad à Cordoue Sebastian de la Obra et Rosana de Aza 
• Tous ceux qui m’ont guidé à Marrakech le 26 Mai 2008 autour du colloque International 1° Edition : « Résistance et Persistance du Judaïsme Marocain Mémoire du Judaïsme Marocain perdue, en éveil & reconstruite» et ceux qui m’ont ouvert tant d’horizons et m’ont invité au colloque International de Cordoue les 27-29 Mars 2008 autour du thème: Sefarad: Geografías y Miradas de la Memoria / Séfarade: Géographies et Regards de la Mémoire. 

2 Après ces institutions, les personnes qui les relaient 

• Le professeur Ephraïm Riveline qui a suivi mes travaux, m’a aidé à donner une forme concrète à ce projet. 
• Le sociologue chercheur Dr. Arrik Delouya qui a accepté généreusement de « Coacher » et d ‘accompagner ma thèse en qualité de « parrain privilégié » et je le remercie pour son amitié jamais démentie. 
• Le regretté professeur Richard Ayoun, dont je salut ici, pieusement, la mémoire, qui a été mon directeur de thèse pendant deux longues années jusqu’à son décès prématuré en Mai 2007. 
• Et enfin notre passeur de mémoire et historien Robert Assaraf président et fondateur du CRJM qui m’a ouvert, non seulement les portes de sa résidence à Marrakech pour de multiples conseils sans jamais discontinuer, mais encore celles de sa mémoire et son expérience dans le domaine de la recherche scientifique, je le remercie pour ses conseils précis et précieux.

 

Thèse de doctorat par Hassan Majdi 

« Le culte des saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc ». 
Dans le cadre des « Etudes Juives et Hébraïques » Sous la direction du prof Ephraïm Riveline  Université Paris 8, Saint – Denis France 

AVIS DE SOUTENANCE DE DOCTORAT - PRATIQUES ET THEORIES DU SENS 
En vue de l’obtention d’un Doctorat NR Université Paris 8 

Bureau des thèses G 117 
Saint-Denis, le 10 décembre 2009 (Arrêté ministériel du 07 août 2006) 
Discipline : 
ETUDES JUIVES ET HEBRAIQUES 
HASSAN MAJDI 
Titre de la thèse : Le culte des Saints et les pèlerinages des Juifs au Maroc. 
ECOLE DOCTORALE : 
Membres du Jury : 
Monsieur EPHRAIM RIVELINE (Directeur de recherche à Paris 8) 
Monsieur ARRIK DELOUYA (CONSULTANT) 
Monsieur DANIEL FRIEDMANN Chercheur au CNRS Paris 
Monsieur MOHAMMED HATMI Université Sais Fès 
Date prévue : le jeudi 17 décembre 2009 à 10h30 
Lieu : UNIVERSITE PARIS 8 salle : B 106 

Dr. Arrik Delouya (Ph.D-Sociology) 
Sociologist Research Worker & Writer 
Président des Permanences du Judaïsme Marocain 
Fondateur de l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain 

Résumé d’une thèse intitulée : Le culte des Saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc, préparée sous la direction de Monsieur le Professeur Ephraïm Riveline et sous le coaching d’Arrik Delouya, Docteur en sociologie et chercheur 
En vue de l’obtention d’un Doctorat NR 
Discipline : Etudes juives et hébraïques 

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