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Ceci étant pour certains esprits qui font dans la lecture linéaire, il faut compléter : Au Maroc, et je pense qu'à mon pays, la chari3a règle le quotidien disons, civil, comme le Code civil français, héritage, mariage.... et j'ajoute, coté pénal, le Maroc moderne n'a jamais accepté les notions pénales relevant de la charia même si le dogme l'imposait: jamais de mains coupées par exemple, une horreur ; comme il n'a jamais eu à user de la lapidation, car, au delà des parcours sociaux et culturels, la place de la femme dans la société est majeure et dominante par affection. Reste l'apostasie : ce qui s'est passé dernièrement est significatif de l'évolution de la pensée au Maroc.
En tout cas l'évolution est normal en faisant, un rappel d'histoire, les aïeux des marocains avec tous les maghrébins, ont collectionné des records coté religion : 3 millénaires de judaïsme, christianisés au premier siècle, bien bien avant les autres qui leur font la leçon, et islamisés dès le premier siècle de l’hégire. Alors bonne question : Qui dit mieux ???
Aussi, dans notre monde actuel, sans cette indexation dérangeante, récurrente, lancinante, agaçante, qui pénalise et torture même ceux qui espèrent et militent pour une approche dans le temps, comme cela s'est passé et se passe ailleurs, le temps effacera voire gommera l’inacceptable comme pour la loi du talion ou l'inquisition. Un bon exemple, que l'on se rappelle que le "crime passionnel" en France, selon le code pénal instauré par Napoléon inspiré parait-il du droit romain, du droit canon et de la jurisprudence d'Ancien Régime, a sévi durant deux siècles... deux long siècles où le criminel était félicité pour son acte..
N’était-il pas écrit dans ce code pénal sous l'empire, des horreurs :
"""" Art. 324 : Dans le cas de l’adultère prévu par l’article 336, le meurtre commis par l’époux sur son épouse ainsi que sur le complice à l’instant où il les surprend en flagrant délit dans la maison conjugale est excusable.
Art.337 : La femme convaincue d’adultère subira la peine d’emprisonnement pendant trois mois au moins et deux ans au plus. Le mari restera le maître d’arrêter cette condamnation en consentant à reprendre sa femme.
Art. 339 : Le mari qui aura entretenu une concubine dans la maison conjugale et qui aura été convaincu sur la plainte de la femme sera puni d’une amende de cent francs à deux mille francs."""
Ces articles ne furent abrogés qu’en 1974 !!! et donc l'espoir fait vivre. Vivons et laissons le temps au temps : il saura y faire lui le seul juge.
!

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