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Wiesenthal, le c?l?bre ?chasseur de nazis? est mort

Envoyé par Namous 
Wiesenthal, le c?l?bre ?chasseur de nazis? est mort
20 septembre 2005, 10:02
consulter l'article du figaro ci dessous

[www.lefigaro.fr]
Re: Wiesenthal, le c?l?bre ?chasseur de nazis? est mort
20 septembre 2005, 10:32
il ira tout droit au gan eden rejoindre ces 6 millions d ames pour la memoire desquelles il s eat battu toute sa vie! un grand homme!
Re: Wiesenthal, le c?l?bre ?chasseur de nazis? est mort
21 septembre 2005, 04:36
Il a non seulement chassé les nazis mais également fondé les Museum of Tolerance, lieux où les premiers rescapés ont pris la parole pour raconter.
Pièces jointes:
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Re: Wiesenthal, le c?l?bre ?chasseur de nazis? est mort
21 septembre 2005, 04:40
Il a non seulement chassé les nazis mais également fondé les Museum of Tolerance, lieux où les premiers rescapés ont pris la parole pour raconter. Nous ne l'oublierons jamais.

Serge et Beate Klarsfeld suivent sa voie
Re: Wiesenthal, le c?l?bre ?chasseur de nazis? est mort
21 septembre 2005, 23:13
Auteur: LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL
Date: 21 septembre 2005, 10:51



Simon Wiesenthal, qui a consacré sa vie à débusquer les anciens responsables nazis qui se cachent dans le monde depuis 1945, est décédé à Vienne à l'âge de 96 ans.
Photo prise le 9 juin 2005


Simon Wiesenthal, qui a consacré sa vie à la traque des anciens responsables nazis dans le monde depuis 1945, est décédé à Vienne à l'âge de 96 ans.

Selon le rabbin Marvin Hierr, doyen du centre qui porte son nom à Los Angeles, Simon Wiesenthal est mort dans son sommeil.

Cet homme, qui a vu le jour en 1908 en Ukraine, a contribué à la capture d'anciens dirigeants nazis de premier plan comme Adolf Eichmann, qui a joué un rôle-clé dans la "solution finale" des Juifs, et Franz Stangl, ancien commandant du "camp de la mort" de Treblinka.

"Simon Wiesenthal était la conscience de la Shoah", a estimé le rabbin Hier dans un communiqué publié mardi sur le site internet du centre.

"Il était devenu le représentant permanent des victimes, résolu à traîner en justice tous les auteurs du plus grand crime (de l'Histoire)".

ye zikhro baroukh

soly anidjar


Re: Wiesenthal, le c?l?bre ?chasseur de nazis? est mort
21 septembre 2005, 23:15
Auteur: LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL (IGLD-83-130-214-247.inter.net.il)
Date: 21 septembre 2005, 12:47


VOICI LES REACTIONS ET TEMOIGNAGES DE LA PRESS:

En France


Jacques Chirac : Il a salué en Simon Wiesenthal "un combattant infatigable de la justice et du droit", et a souligné que l'exigence pour l'humanité de ne plus commettre l'irréparable "demeure plus que jamais d'actualité". "Avec Simon Wiesenthal, c'est un combattant infatigable de la justice et du droit qui nous quitte". Je salue la "voie claire et droite à laquelle il s'était tenu tout au long de sa vie, triomphant de tous les obstacles avec une énergie inlassable : pourchasser partout dans le monde les criminels nazis pour les livrer à la justice". Il a souligné "l'ardeur de l'engagement" et "la ténacité du combat" du chasseur de nazis autrichien. "Par l'ardeur de son engagement, par la ténacité de son combat, il n'a eu de cesse de proclamer l'épouvante de la Shoah, pour que l'humanité, en n'oubliant jamais qu'elle a commis l'irréparable, se construise un avenir qui le rende à jamais impossible". "Cette exigence demeure, aujourd'hui, plus que jamais d'actualité". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Dominique de Villepin, Premier ministre, a rendu hommage Simon Wiesenthal, rappelant que, depuis 60 ans, il avait "consacré son existence à une oeuvre de justice et de mémoire pour que tous les criminels nazis et leurs complices répondent effectivement de leurs actes. Il a mené cette mission avec hauteur et dignité, sans haine ni esprit de vengeance, alors qu'il avait été lui-même une victime des crimes dont il poursuivait les auteurs. Son action doit se poursuivre et c'est en s'inspirant de son exemple que le gouvernement français tout entier continuera à lutter contre toutes les formes d'antisémitisme, dans notre pays et à l'étranger". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Simone Veil, présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah: "Le principe selon lequel chacun est responsable de ses actes a inspiré Simon Wiesenthal comme il doit inspirer chacun d'entre nous". "Le meilleur hommage qu'il soit possible de lui rendre aujourd'hui, c'est de poursuivre son combat pour la tolérance et sa lutte contre le racisme et l'antisémitisme". "La Fondation pour la Mémoire de la Shoah salue le courage et la conscience morale qui ont animé Simon Wiesenthal toute sa vie".
"Ancien déporté, Simon Wiesenthal a oeuvré en effet inlassablement pour rendre justice aux victimes de la Shoah et traquer les bourreaux".
"Simon Wiesenthal a oeuvré pour que les responsabilités des criminels nazis soient établies et reconnues et pour que les acteurs et les complices de la machine d'extermination mise en place par les nazis ne puissent échapper à la justice des hommes". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Gérard Boulanger, l'un des avocats des parties civiles au procès de Maurice Papon, condamné pour complicité de crimes contre l'humanité : "C'était une référence morale car il avait compris que donner l'impunité c'était donner un quitus au crime".
"Il a fait un magnifique travail de mémoire en permettant de poursuivre des centaines de criminels de guerre". "C'est le seul auquel j'ai pu me référer mentalement en permanence pendant les 23 ans où j'ai mené le combat". (Déclarations, mardi 20 septembre.



Serge Klarsfeld, avocat français et membre de l'Association des déportés juifs de France : Il a fait part de sa "tristesse profonde" après le décès d'"un personnage légendaire".
"On a l'impression que c'est un chevalier de légende qui s'en va sur son cheval dans un autre monde". "On est moins peiné et en même temps on ressent une profonde mélancolie parce que c'est la génération qui nous précède". "C'est une tristesse profonde". "C'est la fin d'une période". "Il y a une période qui s'achève et un personnage légendaire qui nous quitte". (Déclarations, mardi 20 septembre).


Le Crif, le Conseil représentatif des institutions juives de France : Le Crif a salué un homme à "la ténacité exemplaire", "pétri de conviction et d'énergie" , qui a traqué pendant "près de soixante années de sa vie" des criminels nazis, "loin de tout esprit de vengeance". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Marc Knobel, historien et chercheur au CRIF : Le chercheur au Conseil représentatif des institutions juives de France se souvient d'un homme "en quête de justice et non de vengeance".
"Il a essayé de traquer des criminels de guerre, et pas des moindres, pour les emmener devant des tribunaux afin qu'ils soient condamnés, pour dire au monde: "n'oublions pas", pour que nous gardions en mémoire les crimes commis par eux".
"C'était un petit homme frêle, fragile, à la santé déficiente, qui parlait d'une petite voix en allemand, avec un fort accent --il était Polonais d'origine".
"Il était d'une perspicacité, d'une ténacité et d'un courage exemplaires".
"Tout au long de sa vie, il n'a pas eu de moyens. A un moment de sa vie, comme il n'avait pas d'argent, lorsqu'on lui envoyait des courriers, il récoltait les timbres et les vendait". "Il n'avait pas de budget. Son moteur, c'était sa conscience, sa force intérieure et cette incroyable volonté de justice. Rien ne le prédisposait à faire ça. Il avait fait des études d'architecture avant la guerre. Il a été interné. Sa vie a été chamboulée".
"Au sortir de la guerre, il s'est retrouvé tout seul, à une époque où on ne parlait pas de la déportation des juifs et où les criminels nazis réussissaient à se sauver parce qu'ils bénéficiaient de complicités d'Etats. Tout seul, il a questionné des témoins, réunis des archives, enquêté dans des palais de justice". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Le Parti socialiste : "Grand humaniste, Simon Wiesenthal a consacré, avec conviction, sa vie à traquer les hauts dignitaires nazis en fuite.
Sa lutte pour la mémoire des crimes commis par le régime nazi et de l'Holocauste restera exemplaire. Son combat contre l'extrémisme et l'antisémitisme reste d'actualité, et doit être transmis aux générations futures". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Les Verts ont salué "le courage infatigable et l'abnégation de Simon Wiesenthal", estimant que "son combat pour la mémoire et la justice a rendu notre monde un peu meilleur". "Nombreux seraient aujourd'hui les criminels contre l'humanité à dormir encore tranquille sans sa détermination. Alors que disparaissent de plus en plus de témoins directs de la Shoah, les Verts souhaitent que tout soit mis en oeuvre afin de garder vivace leur souvenir, pour que cela ne se reproduise jamais". (Communiqué, mardi 20 septembre).


André Rossinot, président du Parti radical, a souligné sa "tristesse" à l'annonce de ce décès et adressé ses "sentiments de sympathie émue" aux membres de la famille de Simon Wiesenthal et aux administrateurs du centre portant son nom.
Son action historique, au service de la justice et de la vérité, en traquant inlassablement au bout du monde les pires criminels que l'on puisse imaginer, a rendu sa dignité à l'Homme". (Déclarations, mardi 20 septembre).


Catherine Colonna, ministre aux Affaires européennes, a salué "avec respect et admiration" la mémoire de Simon Wiesenthal. "Au travers de l'action de justice qu'il a menée sans relâche, Simon Wiesenthal a facilité l'indispensable travail de réconciliation du continent européen avec lui-même. C'est cet objectif de réconciliation qui a inspiré le projet européen qui garantit depuis 60 ans la paix aux nations qui le construisent". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens combattants : "Pendant près de soixante ans, Simon Wiesenthal, a oeuvré pour que justice soit rendue aux milliers de victimes de la Shoah. Je salue le travail considérable qu'il a accompli dans la recherche des criminels nazis". (Communiqué, mardi 20 septembre).


François Bayrou, président de l'UDF : "De retour des camps de concentration, Simon Wiesenthal a déclaré la guerre à l'oubli, en traquant sans répit les criminels nazis dont Adolf Eichmann fut l'une des principales et des plus noires figures. En consacrant sa vie à ce combat, Simon Wiesenthal est devenu un symbole de résistance, il est celui qui a permis que plus jamais les consciences ne se détournent de la tragique histoire du nazisme. Cet homme remarquable a sauvé l'humanité du pire des crimes, celui de l'indifférence", a estimé le député des Pyrénées-Atlantiques. (Déclarations, mardi 20 septembre).


La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) : "La mémoire de la Shoah, son ancrage dans l'histoire de l'humanité ne seraient pas ce qu'ils sont sans le titanesque travail de cet homme au sortir de la Seconde guerre mondiale. Sa traque inlassable des criminels nazis, en particulier Adolf Eichmann, inventeur de la solution finale, permit aux survivants d'être entendus et au monde de tenter de comprendre ce que les êtres humains peuvent faire subir à d'autres êtres humains dans certaines circonstances". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur : "L'exemple de Simon Wiesenthal doit nous inciter à lutter au quotidien contre toutes les formes de racisme et d'intolérance afin de faire vivre nos valeurs républicaines. Sans l'inlassable combat de M. Wiesenthal, justice n'aurait jamais pu être rendue à tous ceux qui ont été exterminés par la barbarie nazie. Sa personnalité et sa détermination exceptionnelles ont marqué son époque. Sa vie restera à jamais un exemple pour tous ceux qui croient qu'il peut exister une justice et que les crimes ne doivent pas rester impunis". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Claude Lanzmann, cinéaste français : "Le monde entier doit être reconnaissant à Simon Wiesenthal. Il a eu un rôle tout à fait décisif dans la traque de certains nazis de grande envergure et leur arrestation. Non seulement le monde juif, mais le monde entier doit lui témoigner sa reconnaissance. C'est une grande perte, il a fait beaucoup. Il a créé une organisation très importante: le Centre Simon Wiesenthal. Je l'ai connu quand je faisais mes enquêtes exploratoires pour 'Shoah'.
J'avais été le voir à Vienne (...) Il m'avait aimablement reçu et donné quelques adresses de nazis dans la Haute-Autriche. Lui a été déporté, moi pas. Lui a été fondamentalement à l'origine un chasseur de nazis, ce que moi je n'ai jamais été". (Déclarations, mardi 20 septembre).


A L'Etranger

Guy Verhofstadt, le Premier ministre belge :
Il a salué en Simon Wiesenthal, "un monument" de la lutte contre l'injustice. "Plus que quiconque, Simon Wiesenthal a oeuvré, jour et nuit, toute sa vie durant, pour atteindre un seul objectif : la justice". "Wiesenthal était un homme particulièrement soucieux de l'avenir. En oubliant des personnages comme Hitler ou Staline, on risque de voir rejaillir leurs idées. 'Plus jamais ça', telle est la mission de l'humanité tout entière". "En ce jour, un monument nous a quittés. Nous ne l'oublierons jamais". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Javier Solana, le Haut représentant pour la politique extérieure de l'UE : Il a rendu hommage à un "grand européen". Il a salué pour sa part l'homme qui a "dédié sa vie à une cause avec un courage et une détermination inflexibles".
"Sa réponse à un crime incomparable n'était pas la vengeance mais la justice. Il a dédié sa vie à cette cause avec un courage et une détermination inflexibles". L'oeuvre de Simon Wiesenthal a "servi d'inspiration à tous ceux d'entre nous qui croyons que la paix doit être construite sur la justice, la tolérance et les droits de l'Homme". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Marek Edelman, l'ancien commandant en second de l'insurrection du Ghetto juif de Varsovie : "Le Centre Simon Wiesenthal devrait poursuivre ses activités après la mort de son fondateur, même si cet établissement devait être moins efficace que de son vivant". "J'espère que Wiesenthal a laissé des successeurs et qu'après sa mort son centre ne disparaîtra pas". "Grâce à lui, les crimes du génocide n'ont pas été oubliés même plus d'un demi-siècle après". (Déclarations aux journalistes, mardi 20 septembre).


La communauté juive italienne : Elle a exprimé son émotion après la mort de Simon Wiesenthal qui a consacré "l'ensemble de son activité à la recherche des criminels de guerre nazis, sans esprit de vendetta, mais inspiré par les principes de la justice".
Simon Wiesenthal "mérite notre gratitude car il a contribué au développement de la conscience démocratique de l'après-guerre après les crimes nazis". Simon Wiesenthal avait été "le seul survivant des camps d'extermination à avoir consacré tout le reste de sa vie à la chasse aux criminels nazis. Il a souvent souligné qu'il ne s'agissait pas d'un acte de vengeance, mais d'une oeuvre de justice". "Si la chasse prendra fin un jour parce que tout le monde, y compris les criminels nazis, vieillit et meurt, en revanche il faudra poursuivre la recherche des raisons qui leur ont permis de se cacher et de continuer à vivre sans payer leur dette devant la justice". (Communiqué, mardi 20 septembre).


Aleksander Kwasniewski, le président polonais : Il a salué "l'homme qui a consacré toute sa vie à rechercher la vérité et à poursuivre les responsables de l'Holocauste, le plus grand crime que l'Humanité ait jamais connu". (Déclarations, mardi 20 septembre).


Moshe Katzav, le président israélien : "Simon Wiesenthal a été le plus grand combattant de notre génération. Il représentait la morale de l'humanité, il représentait le monde libre et démocratique".
Il a "consacré sa vie à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et le nazisme. Il a contribué réellement à rendre le monde meilleur pour les prochaines générations". "L'Holocauste a été une tuerie à l'échelle industrielle. Je suis convaincu que la même chose peut arriver à la prochaine génération si nous n'apprenons pas bien la leçon de l'Holocauste. Nous devons faire tout notre possible pour empêcher sa répétition" (Déclarations, mardi 20 septembre).


Le Congrès juif européen : "Avec une profonde tristesse, le Congrès juif européen a appris la mort de Simon Wiesenthal aujourd'hui à Vienne", a déclaré l'organisation qui adresse ses condoléances à sa famille et aux dirigeants du Centre Wiesenthal. "Simon Wiesenthal, avec son engagement à traquer et déférer devant la justice les criminels nazis durant les 60 dernières années, passera à la postérité pour son courage et sa conviction." (Communiqué, mardi 20 septembre).


La Fondation Anne Frank d'Amsterdam : "Simon Wiesenthal, survivant des camps de concentration, était la force vive responsable de la traque et de l'arrestation de nombreux criminels de guerre".
"C'est aussi celui qui après des années de traque a trouvé Karl Joseph Silberbauer", l'officier de la Gestapo qui avait arrêté la famille Frank le 4 août 1944 à Amsterdam. "Otto Frank était le seul survivant des huit personnes arrêtées. (...) Simon Wiesenthal avait dédié sa vie à traquer les nazis, tandis que Otto Frank avait consacré la sienne à l'éducation, particulièrement des jeunes, pour montrer où pouvait conduire le racisme." "Deux chemins différents, tous deux d'une grande importance." (Communiqué, mardi 20 septembre).


Le Conseil de l'Europe : "Sa traque de plus d'un millier de criminels de guerre n'était pas une quête de revanche, mais une quête de justice".
"Ce qu'il a accompli revêt encore une importance immense à la fois pour la mémoire et la dignité des victimes, mais aussi pour la protection et le bien-être des survivants." "Sans sa pugnacité et son combat contre l'anti-sémitisme, l'Europe n'aurait jamais réussi à guérir de ses blessures et à se réconcilier. C'était un soldat de la justice, qui était indispensable à notre liberté, à la paix et à la stabilité." (Communiqué, mardi 20 septembre).


Aver Shalev, directeur de Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem : Simon Wiesenthal était "une conscience mondiale". "Il était le symbole vivant des poursuites engagées dans le monde contre les criminels de guerre nazis". "Il pensait qu'on n'avait pas assez fait contre les criminels de guerre nazis après la guerre". Simon Wiesenthal a contribué à l'arrestation d'Adolf Eichmann, un des principaux exécutants de la "solution finale", pendu en Israël en 1962. (Déclarations à la radio militaire israélienne, mardi 20 septembre).


Lech Walesa, ancien président polonais et chef historique du syndicat Solidarité : "Il a fait beaucoup pour réparer les torts et les horreurs de la Seconde guerre mondiale, pour punir les coupables de l'Holocauste". "Même s'il disparaît à un bel âge (96 ans), c'est une grande perte qui affaiblit la famille des gens honnêtes". "Il continuera à juger les torts, mais dans l'au-delà, chez le bon Dieu". (Déclarations, mardi 20 septembre).


Moisis Constantinis, président du Conseil central juif de Grèce (KIS) : "Au nom de la communauté juive de Grèce, je voudrais faire part de ma profonde tristesse face à la disparition d'un grand homme. Il a offert sa vie à traquer les criminels nazis, nous lui devons énormément". (Déclarations, mardi 20 septembre).


Berl Lazare, grand rabbin de Russie : "Sa manière de rechercher la justice n'était pas une vendetta et c'est ce qui lui a donné la force de continuer pendant de longues années. Une personne qui cherche la vengeance peut lutter pendant une année ou deux, mais celui qui cherche la vérité et la justice peut continuer pendant toute une vie, comme l'a fait Wiesenthal, jusqu'au dernier jour. (Déclarations, mardi 20 septembre).


Gerhard Schröder, chancelier allemand, a salué la mémoire de Simon Wiesenthal, estimant qu'il s'était "engagé quand les autres sont restés muets".
"Simon Wiesenthal s'est consacré à la justice en essayant de redonner aux victimes de l'Holocauste un visage et une dignité.
Il a grandement contribué à ce que l'Allemagne, comme tous les Etats démocratiques, ait conscience de la nécessité d'assurer constamment et attentivement les fondements de la liberté, de la dignité humaine, de la tolérance et du respect mutuel" (Communiqué, mardi 20 septembre).


Otto Schily, ministre de l'Intérieur allemand, a souligné que "seul le souvenir même des pages les plus sombres de l'Histoire pouvait permettre une appréhension responsable du présent et de l'avenir". (Déclarations, mardi 20 septembre).


Paul Spiegel, président du Conseil central des juifs d'Allemagne : "Simon Wiesenthal s'est battu pour la justice avec la plus profonde foi dans l'humanité. Il ne voulait pas la vengeance mais la justice et voulait que les millions de victimes de la terreur nazie ne soient jamais oubliées". (Déclarations, mardi 20 septembre).


Jack Straw, ministre britannique des Affaires étrangères : "On se rappellera toujours, à juste titre, que Simon Wiesenthal a fait en sorte que justice soit faite après les pires crimes de l'histoire. Il était infatigable et a consacré une vie entière au service de la communauté juive de Grande-Bretagne et du monde entier, et les générations futures lui seront à jamais redevables. Le nom de Simon Wiesenthal sera pour toujours synonyme de justice, de tolérance active et de compréhension". (Communiqué, mardi 20 septembre).








ye zikhro baroukh

soly anidjar


Re: Wiesenthal, le c?l?bre ?chasseur de nazis? est mort
22 septembre 2005, 07:42
Les crimes inouis, de mémoire d'homme, commis contre les juifs par les nazis n'ont pu éteindre dans l'âme humaine le devoir de rédemption et de justice.

Simon Wiesenthal fût le bras et le flambeau de cette oeuvre dont l'humanité entière lui est aujourd'hui, à tout jamais, redevable.
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