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Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...

Envoyé par eva 
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
18 octobre 2010, 13:29
bonsoir Slimane,

excuse-moi si je n'arrive pas à te lire dans le " contexte " comme tu aurais espéré que je le fasse.
Tu t'exprimes habilement par énigmes mais malheureusement je ne suis pas très doué pour toutes les comprendre.
je préfère les gens qui disent clairement ce qu'ils pensent, qui vont au fait sans s'alambiquer les neurones.
Pour cela, je rends hommage à Haifa, avec lui au moins on sait à qui l'on a affaire.

" le MAROC est multiculturel ..."
C'est ce qui explique la richesse de son histoire, sa grandeur, son ciel et ses horizons multicolores, son charme, son hospitalité........ouzid ! ouzid ! ( etc etc ).
Puisse Dieu préserver l'unité et l'intégrité de notre patrie.

Bonne nuit



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/10/2010 13:35 par moscal.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
19 octobre 2010, 02:38
" Puisse Dieu préserver l'unité et l'intégrité de notre patrie. "

Amen a khouya Moscal , ton cabinet se trouve ou ? on a toujours besoin d'un médecin !
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
19 octobre 2010, 12:59
" Amen a khouya Moscal , ton cabinet se trouve ou ? on a toujours besoin d'un médecin ! "

Je pense que tu n'as pas besoin de mes services puisque tu es déjà circoncis.
A moins que tu ne regrettes ton petit anneau de peau.

Je sais que ce n'est pas par saine curiosité que tu me demandes l'adresse de mon cabinet
mais si jamais tu as besoin d'un petit service ou d'un petit conseil, tu peux toujours me contacter par MP.
Bonne santé et que Dieu te protège.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
20 octobre 2010, 01:51
Citation

si jamais tu as besoin d'un petit service ou d'un petit conseil, tu peux toujours me contacter par MP. Bonne santé et que Dieu te protège.

Merci Moscal .
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
28 octobre 2010, 03:01
Bon je copie colle tout l'OEF parce qu'il y a bcp d'articles intéressants.

Video : des idées reçues sur l'offshore? (Void)
[cb.sailthru.com]

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Le Maroc financera un fonds en faveur des femmes divorcées (Magharebia)
Le Fonds de Solidarité Familiale, programmé dans le Code de la Famille de 2003, sera finalement créé grâce à un amendement du projet de loi de finances 2010. (...) Le Fonds donnera de l'argent aux femmes divorcées et aux mères dont les pensions alimentaires n’ont pas été réglées par le mari. Il se chargera par la suite de récupérer le montant dû pour compenser ses dépenses. Il sera pour l'instant financé par l'argent des impôts. (...)

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Ahmed Nouayti dessine M6 en 4 minutes
[cb.sailthru.com]

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Morocco's reserves to rise this year-Cbank governor (Reuters)
(...) "We had envisaged a decline of the reserves for the year versus the previous year. Now, we will increase these reserves for this year," Abdellatif Jouahri told Reuters (...)

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Eva Longoria and the billboad bandits (Morocco Board)
[cb.sailthru.com]

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Reforming Radical Islam : The Moroccan Model (Middle East Institute)
[cb.sailthru.com]
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Un dispositif pour protéger la babouche (L'Economiste)
La babouche marocaine aura son bouclier tarifaire! (...) la fabrication de babouches occupe plus de 17.000 personnes. (...) instauration d’un droit d’importation de 35%. Un taux qui s’applique à une large gamme de produits chaussants tels que les bottes, sandales, pantoufles… (...) un salon est prévu pour 2011.

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L'épouse marocaine du président Gambien demande le divorce (La Vie Economique)
Zineb Yahya Jammeh, l’épouse marocaine du président de la Gambie, Yahya Jammeh, a quitté le palais présidentiel pour New-York et réclame le divorce. La première dame de Gambie, n’aurait pas accepté que son mari prenne une seconde épouse mais surtout qu’il accorde à cette dernière une importante dot de 75 millions de FCFA (125 000 dollars). (...)

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Le Maroc lance sa propre chaîne sur Youtube (ONMT)
www.youtube.com/visitmorocco,

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U.S.-Type Base for American Fighters (Africa intelligence)
The air base of Morocco’s Forces Royales Air (FRA) at Benslimanme is being upgraded to play host to the two squadrons of F-16 Block 52 fighter aircraft that Morocco ordered from Lockheed Martin to bolster its fleet consisting mainly of French Mirage F1 fighters and aging Northrop Grumman F5s. (...)

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Record pour Chamakh ! (France Football)
L'ancien Bordelais Marouane Chamakh est entré dans l'histoire de la Ligue des champions en inscrivant mardi soir à l'Emirates contre le Chakhtior Donetsk (5-1) son sixième but en six matches consécutifs de Ligue des champions, soit trois avec Bordeaux, et trois avec Arsenal. «Vous me l'apprenez, a-t-il confié à RMC. Je suis content. J'espère que cela va continuer comme ça. En plus, on est bien parti dans la compétition avec cette victoire (5-1) sur le Chakhtior qui était au même niveau que nous avant la rencontre. Maintenant on peut se concentrer sur le Championnat et le déplacement à Manchester City (dimanche, 9e journée de Premier League). Ce sera un bon duel, très athlétique.»

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Gov. Schwarzenegger Announces Appointments (California Newswire)
(...) Thomas Nassif, 69, of Irvine, has been reappointed to the Commission for Economic Development, (...) Nassif served as a U.S. Ambassador to the Kingdom of Morocco from 1985 to 1988. (...)

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Le Maroc met en valeur ses relations étroites avec l’Europe (La Croix)
(...) « La France n’avait pas peur de s’appeler “puissance musulmane” pendant l’entre-deux-guerres. Il y avait bien sûr de la condescendance dans le propos, mais cela n’écorchait alors pas les lèvres », rappelle Driss El Yazami. Aujourd’hui, « la mémoire, par définition partielle et partiale, chargée négativement, est en permanence excitée par l’actualité », poursuit-il. (...)

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Don’t Like Health Care in the U.S.? It’s Not as Bad as Al-Qaeda’s (AllGov.com)
Noel Brinkerhoff - L’Houssaine Kherchtou of Morocco joined al-Qaeda in 1991, determined to become the personal pilot for Osama bin Laden. But Kherchtou got out of the terrorist organization after it decided to relocate its operation from Sudan to Afghanistan and it refused to help pay for his wife’s cesarean section. Upon returning from a trip to Kenya, the Kherchtou found his spouse begging in the streets to raise the $500 needed for the procedure. Kherchtou is now testifying for the United States in its trial of Ahmed Khalfan Ghailani, who is accused of involvement in the bombings of the U.S. embassies in Kenya and Tanzania on August 7, 1998, that killed 224 people, including 12 Americans.

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Maroc: un dauphin retrouvé mort à cause des "filets flottants" interdits (AFP)
Un dauphin a été retrouvé mort samedi à El-Hoceima sur la côte méditerranéenne du Maroc où, selon les autorités, près de 4.000 dauphins échouent chaque année à cause des "filets flottants" interdits.
"Le dauphin a succombé suite à de graves blessures causées par les +filets flottants+ interdits sur le plan international mais toujours utilisés au Maroc pour la pêche des poissons-scies", a déclaré un responsable local d'El-Hoceima. Près de 4.000 dauphins sont retrouvés morts chaque année sur les côtes méditerranéennes du Maroc à cause des "filets flottants", selon les autorités. Les "filets flottants" sont des filets immergés qui sont entraînés par le vent, le courant ou la lame sans jamais toucher le fond.

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La HACA condamne la SNRT à une amende de 250.000 DH (Visamedias)
Très attendu, le verdict de la HACA à propos de l'affaire du journaliste d'Al Oula qui a proféré en direct des propos obscènes lors de la couverture d'un match de football, diffusé en direct le 18 septembre, est en enfin tombé. Pour la Haute autorité de la communication audiovisuelle, il s'agit d'un défaut manifeste de maîtrise d’antenne à la charge de l’opérateur. Selon toujours le régulateur, les conditions techniques déficientes et la réaction émotionnelle en direct du journaliste qu’elles auraient occasionnée n’exonèrent pas l’opérateur de sa responsabilité en la matière. Dans sa décision, la HACA évoque un manquement aux obligations prévues par la loi relative à la communication audiovisuelle, le cahier des charges et la charte déontologique de l’opérateur. A la lumière de tous ces éléments, la SNRT a été condamnée à verser une sanction pécuniaire de 250.000 DH.

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Des palmiers dans le désert (Courrier International)
Lors du premier salon international des dattes qui s'est tenu à Erfoud (sud) du 30 septembre au 3 octobre, le Maroc a annoncé son intention de développer "son secteur phoenicicole et tirer vers le haut toutes les régions qui en vivent", rapporte l'hebdomadaire économique La Vie éco. Pour ce faire, il envisage de planter un million de palmiers dattiers d'ici 2030. La production sera ainsi portée à 160 000 tonnes en 2020 au lieu de 70 000 à 100 000 tonnes aujourd'hui. Un Marocain consomme en moyenne trois kilos de dattes par an sauf dans les oasis du désert où la consommation atteint 15 kilos. 20 % de la production est destinée à l'alimentation animale.

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Exploit : Un marocain entre dans le livre Guinness des records (Infomediaire)
Un funambule marocain, qui se fait appeler "Mustapha Danger", a réussi à parcourir une distance de plus de 500 mètres roulant à bord d'une moto sur un câble métallique suspendu à une altitude de 150 mètres du sol. Mustapha est entré ainsi dans le livre Guinness des records avec cette tentative réussie entre 2 tours de Benidorm (Espagne), le week-end dernier. Originaire de Tanger, Mustapha n'en n'est pas à son 1er défi puisqu'il avait réussi, en juin 2007, à traverser le mythique stade de football, Santiago Bernabeu à Madrid, à pied sur une corde raide suspendue entre les fonds sud et nord du stade à une altitude de 40 mètres et sans aucune mesure de sécurité. Il avait déjà réalisé des exploits similaires à New York et à Berlin et envisage de faire de même au dessus de l'Alhambra à Grenade.

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Camouflet royal pour …Netanyahu (Maghreb Intelligence)
Camouflet pour Shimon Peres ou pour Benjamin Netanyahu ? En refusant poliment, mais fermement, de recevoir le président israélien Shimon Peres, le roi Mohammed VI a surtout manifesté sa désapprobation de la politique israélienne envers les palestiniens. Invité au Forum Economique Mondial, programmé la semaine prochaine à Marrakech, Shimon Peres a dû annuler son voyage. Il comptait bien saisir l’occasion de sa présence au Maroc pour décrocher une poignée de mains avec le souverain chérifien. Peine perdue, Mohammed VI a anticipé la manœuvre. Il a envoyé un message au président israélien disant qu’il était le bienvenu pour participer au Forum de Marrakech, mais qu’il préférait le rencontrer dans d’autres circonstances plus favorables. Des collaborateurs du président israélien ont révélé que Shimon Peres, qui avait déjà été reçu au Maroc par le passé, était furieux de cette fin de non recevoir. Mais sa colère était davantage dirigée contre le premier ministre Benjamin Netanyahu. L’entêtement du gouvernement israélien de droite à poursuivre la construction de colonies, risquait de couper Israël de ses rares amis dans le monde arabe. En Israël même, les observateurs ne tiennent pas rigueur à Mohammed VI, l’intransigeance du gouvernement israélien étant récusée jusque dans les rangs de la coalition de Netanyahu. De son côté, Washington vient de réaffirmer, par la voix du secrétaire d’Etat au Proche Orient, Jeffrey D. Feltman, le « rôle leader » du souverain chérifien et du Maroc dans la recherche d’un règlement du conflit israélo-palestinien.

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45 millions de dollars pour un parc d’expositions équestres au Maroc (APA)
Un nouveau parc d’expositions équestres d’un coût de 390 millions de dirhams (45 millions de dollars) devrait voir le jour à la cité balnéaire marocaine d’El Jadida (90 km au sud de Casablanca), a-t-on annoncé lundi à l’occasion de la troisième édition du Salon international du cheval abrité par la ville. Le nouveau parc d’expositions, qui nécessitera 24 mois de travaux, sera construit sur une surface de plus de 46 hectares, dont 20.000 m2 dédiés aux expositions. Le site équestre aura une capacité d’accueil de 600 chevaux en plus d’espaces d’exposition et de fantasia, des structures d’accueil et un village d’enfants. Le Salon international du cheval, ouvert par le Roi Mohammed VI, s’attend à plus de 250 000 visiteurs durant la semaine de la manifestation à laquelle prennent part 80 exposants d’une vingtaine de pays. Plus de 700 chevaux seront exhibés (races barbe, arabe-barbe, pur sang-arabe, anglo-arabe, pur sang-anglais) lors de cette édition organisée sous le thème « le cheval barbe au Maroc et à l’international ». La France est l’invité d’honneur de cette édition avec la participation du régiment de la cavalerie de la Garde républicaine française. Cet événement devrait « hisser le Maroc au rang des grandes nations du monde équestre », indiquent les organisateurs.

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Le Maroc veut lutter contre la corruption (Le Monde.fr)
Le gouvernement marocain a dévoilé vendredi 22 octobre un plan biennal de lutte contre la corruption chronique qui sévit dans le royaume, phagocytant 2 % du produit intérieur brut et sapant ses valeurs morales. Dans les milieux autorisés, on convient avec l'opposition que la corruption entrave l'investissement étranger et porte atteinte aux règles du marché et à la concurrence nécessaires pour encourager la croissance et lutter contre la pauvreté et le chômage. Parmi une quarantaine de mesures, le plan de lutte prévoit une déclaration de patrimoine des hauts responsables de l'Etat, des cours de lutte contre la corruption dans les établisements scolaires et un mécanisme de dénonciation par les citoyens des abus constatés. "Avec ce plan pour prévenir et combattre la corruption, nous entrons dans une nouvelle phase de notre détermination à aboutir à des résultats", a déclaré le ministre de la modernisation du secteur public, Mohamed Saâd el Alami. Le Maroc est le 89e pays le plus corrompu du monde sur la liste de 180 pays dressée par l'ONG anticorruption Transparency International, un fléau qui, selon l'Union européenne, son principal partenaire commercial, nuit à son potentiel d'attraction des investissements. Rachid Meknassi, responsable de la branche locale de Transparency International, a déploré l'absence de concertation des autorités avec les milieux d'affaires et les organisations de la société civile concernés avant de rendre public un plan qui a pour lui des airs de "déjà-vu".

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Morocco's OCP eyes foreign acquisitions (Reuters)
Christian Lowe - Morocco's Office Cherifien des Phosphates (OCP), the world's biggest phosphates exporter, is eyeing possible acquisitions of fertiliser producers abroad, its chief executive told Reuters. The company also expects turnover this year to exceed $3 billion, or about double the figure for last year, and is preparing to raise capital through bond issues on the local and international markets, said Chief Executive Mostafa Terrab. He said the company was looking carefully at merger and acquisition moves in the international fertiliser industry that could affect companies with which OCP has relationships, and may step in with offers of its own. He would not identify the companies. "It could make sense to acquire fertiliser capacities ... outside Morocco," he said late on Sunday on the sidelines of the World Policy Conference in the Moroccan city of Marrakesh. "We are taking a very close look at it." OCP, which supplies markets in India, China, Australia, Europe and United States, controls 45 percent of the world's lime phosphate world market and more than 30 percent of global phosphate exports. He said company turnover for this year would be up to "well over the $3 billion mark" after demand for fertiliser -- for which phosphates are primarily used -- recovered from a slump last year caused by the global financial crisis. OCP has embarked on a 6.3 billion euro ($8.81 billion) investment programme to roughly double its production capacity by 2020. The chief executive said OCP's "small" planned bond issues were designed to prepare debt markets for possible bigger issues later, but he said the timing would depend on market conditions. Terrab also said OCP was "fairly close" to bringing foreign investors into fertiliser production at the firm's Jorf Lasfar export hub. OCP has faced criticism from some foreign civil society groups over it operations in Western Sahara, an area about the size of Britain that was annexed by Morocco in 1975 and is the subject of Africa's longest-running territorial conflict. Critics say the firm should not be exploiting Western Sahara's mineral resources until the sovereignty issue is settled. Terrab rejected that, saying his firm was not in Western Sahara to pursue profits. Company officials say the territory has less than 2 percent of Morocco's phosphate reserves, and that between 1976 and 2008 the firm made net losses there of 4.716 billion Moroccan dirhams, or about $580 million at the current exchange rate. "If we stopped that operation, we could probably stop our losses at the same time but you would have 1700 families that would lose their livelihood," Terrab said. "So we see it as the opposite, we see it as our moral duty to be there."

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Morocco’s militant hackers (Afrik.com)
STÉPHANIE PLASSE - They are militant hackers who have attacked sites in Egypt, Morocco, Spain, Israel... Their screen messages have been likened to messages on banners hoisted by demonstrators in protest or support of political, social or even religious ideologies. The group is very active in Morocco, from where they have often hacked into sensitive security systems. Sitting behind their computer screens, they meticulously encode and decode IT security systems in search of the slightest miscalculation in order to launch an attack. Widely known as hackers in Morocco, they have gone haywire and are relentless in their efforts to penetrate into both local and foreign sites. Egypt, Kuwait and Israel have all fallen victim to their devices. But these are not some casual credit card thieves. They fall into a new category of activists known as "hacktivists". And while the oil that keeps the wheels of this underground movement rolling is the Internet, it is their ideological beliefs that keep their lamps alight. "It is the oldest form of hacking. Many developing countries resort to this mode of protest," says Ali El Azzouzi, a Moroccan IT security expert. In recent years, Morocco, like many other countries, has seen a surge in hacking. Born Hackers. Although there is no typical profile, hackers are often portrayed as young, under 20 computer enthusiasts. "’Haktivists’ can be grouped into two categories: ’white hat’ and ’black hat’. In other words, good guys and bad guys. ’White hat’ refers to those that break into networks without necessarily causing havoc, whilst ’black hats’ usually refers to those who hack into systems with very destructive, and sometimes money-making, intentions" said a young ’geek’ who spoke on condition of anonymity. Haktivists are organized in groups and sometimes go by unsuspecting names like "Ghosts of Morocco" to more aggressive ones such as "Team Evil". For Damien, an IT journalist at Zataz, "this is a group of young guys who are fooling around." "Hacking is their hobby. Some try pushing political ideologies, but in most cases, they are only excuses to engage in hacking." Piracy. Nonetheless, militant hackers are busy doing what they do best. And their latest feats include a site belonging to a Spanish disco, Meca. Meca looks like a mosque and has a dome and a minaret. September 13, hackers replaced the homepage with a picture of the Haram al-Sharif (Dome of the Rock in Jerusalem), accompanied by a hacker’s signature: a male face adorned with a red cap bearing a star. The hacker also left a message: "Do you want to discover one day that your church has become a place dedicated to livestock or garbage?" Spain was not the only country to suffer that month. Egypt’s Ministry of Communications saw its site falling prey to Moroccan hackers after the broadcast of a TV movie, Dishonor. According to the group, the movie insults the integrity of Moroccan women. This type of online activism emerged in 2006 with "Team Evil". The group hacked over 750 Israeli sites in response to an offensive by the Jewish state in the Gaza Strip. The affected sites had warning messages posted on their screens, some of which read: “Site hacked by Team Evil Arab Hackers. As long as you kill Palestinians, we will kill your servers”. The Israeli response was quick. Some 250 Internet sites in the North African Kingdom were attacked. Contrary to Israel, the damage to Morocco was heavy. Attack from Israel’s “TEAM Good” on the Moroccan ISP Omihost hit some important servers containing back-ups. War on the Web was officially launched and hacktivism was born. But despite its somewhat political agenda, hacktivism "remains an illegal and destructive way to express one’s anger. The intention is commendable, but the act is not," says Anas El Filali B., founder of the blog Big Brother. Without protection. But if hacktivism has become so big, it is due to the vulnerability of systems on the one hand, and the religious determination of hackers on the other hand. Only a few ministries have the necessary tool capable of deterring cyber attacks. Hacktivists have the leeway to operate in Morocco. "It is a conquered land" says Ali El Azzouzi. "The sites are not secure and there is a legal vacuum in this area". Indeed, the Moroccan Penal Code which frowns against cybercrime and intrusions into databases as well as the law on the protection of personal data are hardly ever applied. "Judges are not trained enough and do not know who they are dealing with," says the expert.

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Mehdi va à Lyautey (République des Livres)
Pierre Assouline - S’il est une commémoration historique dont la perspective embarrasse les Marocains, c’est bien celle du centenaire du protectorat français au Maroc en 2012. Car d’une manière ou d’une autre, elle mettra en lumière, et remettra donc en cause, la figure et l’action du maréchal Lyautey, premier résident général français au Maroc. Celui qui en fut le “pacificateur” y a laissé un souvenir contrasté : il était certes l’homme de la puissance coloniale mais aussi celui qui respecta le pays, ses coutumes et ses traditions, par une série de lois, en développant l’urbanisme moderne à la périphérie des médinas, ou en interdisant aux “infidèles” de pénétrer dans les mosquées. Il s’y voulait monarchiste en pays monarchiste, religieux dans un pays religieux, et attribuait sa réussite à cette double qualité. C’était un temps, entre 1912 et 1925, où un catholique fervent tel que Lyautey pouvait exhorter la France à devenir “une grande puissance musulmane” sans que cela surprît ou choquât. Il est rare, pour ne pas dire exceptionnel, qu1e le représentant d’un colonisateur laisse la trace d’une icône et suscite un tel sentiment de reconnaissance, même si, on s’en doute, cet héritage encombrant sera âprement discuté et contesté à l’occasion du centième anniversaire. Le souvenir du maréchal Lyautey, aristocrate dans l’âme qui croyait au gouvernement des élites et des princes, est demeuré vivace dans le Maroc du XXIème siècle. On en veut pour preuve le fait que le grand lycée français de Casablanca, le lycée Lyautey, n’ait jamais été débaptisé près d’un demi-siècle après l’indépendance. A la fin des années 1990, la direction suscita quelque émoi en commandant son portrait afin d’orner le mur du bâtiment de philosophie; ce fut même l’occasion d’une querelle de drapeaux au fronton de l’établissement; mais son buste trône toujours sur le bureau du proviseur. Parmi ses anciens élèves, on compte des milliers d’anonymes qui rejoignirent ensuite les grandes écoles et les universités en France, ainsi que Mehdi Ben Barka, Daniel Balavoine, Driss Chraïbi, Jean Reno, Eric Besson, Gad Elmaleh et… Fouad Laroui. Ce dernier, l’un des meilleurs écrivains marocains de langue française, romancier plein d’humour (”Les dents du topographe”, “Méfiez-vous des parachutistes”) et essayiste courageux (”De l’islamisme : une réfutation personnelle du totalitarisme religieux”), ne consacre pas une biographie à Lyautey, tout de même, mais un roman doux-amer à un petit personnage attachant qui fait ses premiers pas hors du bled en pénétrant pour la première fois au fameux lycée Lyautey. “Une année chez les Français” (303 pages, 19 euros, Julliard) adopte un ton qui se veut entre “Le Petit Chose” et “Le Petit Nicolas” et il y a de ça, effectivement. Le petit Mehdi Khatib, c’est lui, l’auteur, naturellement. Un adolescent brillant, extirpé de son village de l’Atlas par la ténacité d’un instituteur qui croit en lui et lui obtient une bourse pour “là-bas”. Non seulement la capitale mais “le” lycée. Nous sommes en 1970. Il se retrouve un matin à la porte du lycée où son oncle l’a déposé, en lui fourguant deux dindons entre les mains à offrir au proviseur. Brutal dans ses manières, impudique dans son langage, ce milieu n’est vraiment pas le sien. Il en connaît la langue, très bien même tant il est boulimique de lecture, mais pas les us et coutumes qui lui échappent. Unique interne, il échappe à la solitude du week-end grâce aux parents d’un de ses camarades qui l’adoptent sans façon. Même si l’intitulé du chapitre d’ouverture “L’énigme de l’arrivée” est un clin d’oeil à V.S. Naipaul, on est loin de cet univers-là. Plus près d’une chronique intimiste racontée de l’intérieur par un petit boursier méritant qui ne connaît d’autre “femme du boulanger” que Fatima, et non Angèle. Il n’y a pas de petites humiliations dès lors que les erreurs et maladresses sont publiques. Nigaud, ignorant, timide… Blédard ! La honte… Fouad Laroui a pris soin d’inscrire “Ceci est un ouvrage de fiction” en épigraphe. Mon oeil ! Le ton y est très juste, l’évocation colorée, pleine de tendresse, souvent drôle et émouvante. Le dernier chapitre sur la distribution des prix évoque la visite de Maurice Schumann, ministre des Affaires étrangères, et les mots qu’il aligne sur le livre d’or de l’établissement :” Hommage aux enseignants et au proviseur du plus grand lycée d’un empire spirituel : l’empire de la francophonie”. Le petit Mehdi s’en va, le grand Lyautey demeure. Cette année chez les Français fut la plus décisive et la plus importante de sa vie. Celle où tout a basculé. Tous les anciens élèves ne sont pas des ingrats.

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Les Marocaines aussi quittent le pays (L'Express.fr)
Par Christelle Marot - Pour trouver un emploi, elles sont de plus en plus nombreuses à tenter leur chance à l'étranger. Un phénomène qui bouleverse les rapports économiques et sociaux. "Beaucoup de Marocaines qui partent travailler à l'étranger font le trottoir", affirme Rachid, patron d'un magasin d'alimentation de Casablanca. Il n'est pas le seul à le penser. Les jeunes femmes qui partent pour les pétromonarchies du Golfe, en particulier, ont une réputation sulfureuse. Cet été, un dessin animé koweïtien, diffusé pendant les soirées du ramadan, qui confortait cette image négative en mettant en scène des prostituées marocaines, a mis le feu aux poudres. Tollé général dans l'opinion, éditos au vitriol, mise au point du ministère de la Communication... Le ministère de l'Emploi refuse aujourd'hui de valider les contrats de travail de migrantes marocaines assortis de la mention "arts et musique". Une enquête sur l'emploi et le salariat des Marocaines immigrées dans les pays du Golfe a même été commanditée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). "En se focalisant sur le problème de la prostitution, les médias donnent une idée fausse de la réalité. La grande majorité des migrantes marocaines dans les pays du Golfe y occupent des emplois de très haut niveau", déplore Driss El Yazami, président du CCME. Une plus grande émancipation mal vécue par une société conservatrice. Les clichés ont la vie dure, tant l'émigration féminine renvoie à des bouleversements profonds de la société marocaine. Elle suggère une plus grande émancipation des Marocaines, mal vécue par une société encore globalement conservatrice. Selon Mohamed Khachani, professeur à l'université Mohammed-V de Rabat et président de l'Association marocaine d'études et de recherches sur les migrations (Amerm), l'émigration marocaine s'est peu à peu féminisée depuis la seconde moitié des années 1980. Les femmes représentent aujourd'hui 47% des migrants, à destination de l'Europe très majoritairement. "La migration est devenue un phénomène sociétal. Elle concerne tous les milieux et tous les âges", indique l'universitaire. Le Maroc est par ailleurs l'un des pays de la rive sud de la Méditerranée ayant vu le nombre de ses ressortissants partis à l'étranger augmenter le plus ces vingt dernières années. Au milieu des années 1990, il y avait 1,3 million de Marocains à l'étranger; ils étaient 3,4 millions à la fin de 2009, sans compter les moins de 16 ans et les irréguliers. Si le regroupement familial touche encore des pays comme l'Espagne et l'Italie, l'émigration féminine est de plus en plus souvent le fait de femmes seules. "Elles se considèrent, dans la société marocaine, déjà comme des acteurs économiques autonomes. Leur entrée sur le marché du travail n'est qu'une manifestation de ce processus d'individuation", analyse Driss El Yazami. Le taux de féminisation de la population active marocaine est ainsi passé de 19% en 1982 à 26% en 2009. La migration féminine accélère les changements de mentalité. Mais les discriminations à l'embauche restent nombreuses. Découragées par les difficultés rencontrées pour entrer sur le marché du travail, de plus en plus de femmes tentent leur chance hors des frontières. D'autant que, sur l'autre rive de la Méditerranée, les besoins sont pressants dans les services aux personnes, l'emploi domestique et le nettoyage. "La migration féminine accélère les changements de mentalité. Elle bouleverse imperceptiblement la séparation classique des fonctions des deux sexes. La femme envoie de l'argent au pays et devient chef de famille", souligne Driss El Yazami. Plusieurs études internationales le montrent: les femmes migrantes épargnent et envoient plus d'argent au pays que les hommes. Une enquête portant sur 3700 saisonnières marocaines envoyées pour la cueillette des fraises en Espagne, et menée pour le compte de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec), indique que près de 55% d'entre elles utilisent leurs revenus pour contribuer aux dépenses courantes de la famille, 16% à l'équipement de leur maison, 13,2% aux frais de scolarité des enfants. Tandis que 6% ont investi dans de petits projets générateurs de revenus. Elles épargnent davantage et envoient plus d'argent au pays que les hommes. En 2009, 10 000 ouvrières agricoles avaient rejoint l'Espagne; elles ne sont plus que 6000 en 2010 en raison de la crise. Un tiers d'entre elles étaient célibataires, un tiers mariées, un tiers veuves. "Cette migration a permis à des femmes, sorties parfois pour la première fois de leur environnement quotidien, d'ouvrir un compte en banque. Elles viennent de milieux ruraux, très pauvres, et se trouvent à leur retour à la tête d'un pécule qui correspond à l'équivalent de ce que le foyer gagne en un an. Par rapport à la famille et au village, cette position leur donne plus d'autonomie, de responsabilités. Elles sont plus respectées, aussi", indique Hafid Kamal, directeur général de l'Anapec. Même si Mohamed Bensaïd, enseignant chercheur auprès de l'Amerm, déplore pour sa part que l'"impact sur les enfants de l'absence, pendant plusieurs mois, de ces femmes mariées, ne soit pas suffisamment pris en compte". Le mariage est aussi un moyen de migrer pour des femmes célibataires, généralement issues de milieux populaires. Les rencontres se font souvent sur Internet. "On observe de plus en plus de mariages mixtes. La situation marocaine est un peu particulière. Il y a des acquis en termes d'égalité, de liberté qu'on ne retrouve pas dans d'autres pays méditerranéens", précise Mohamed Khachani. Mais, parfois, le rêve d'une vie meilleure est de courte durée. Décidée coûte que coûte à quitter le Maroc, Aïcha a fini par épouser un Français beaucoup plus âgé qu'elle. Installée en province, elle peine à trouver un emploi et déprime. Revenue pour le ramadan, pimpante et chargée de cadeaux pour la famille, elle ne s'étendra guère sur le sujet. Pas question de rentrer. "L'option du retour est exclue, confirme Mohamed Khachani. On a peur de l'échec, on a peur du contrôle social." "Il n'y a aucune possibilité, aucun espoir de voir un retour massif des émigrants au Maroc. Cette émigration est appelée, et elle le montre déjà, à s'enraciner dans les pays de résidence. Selon Eurostat, les Marocains sont les plus nombreux à demander la naturalisation, tout en gardant des liens très forts avec le pays d'origine", indique le président du CCME. Et cela tombe bien: les transferts de fonds des Marocains de l'étranger sont deux fois et demie moins volatils que les investissements provenant directement de l'étranger...
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
01 novembre 2010, 06:47
Un article du Los Angeles Times :

ISRAEL: Officials find Morocco a tough room these days

En voici un petit extrait

Meeting in France a few weeks ago, Ben-Simon had inquired of Andre Azoulay, veteran advisor to the royal house and Moroccan Jew himself, how relations were doing lately. In one word (and three syllables, les French way), he said, "catastrophe."

L'article entier ici : [latimesblogs.latimes.com]
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
05 novembre 2010, 03:20
Tanger, 2ème meilleure ville de la planète à visiter en 2011 (Lonely Planet)

Montréal, 04/11/10- Lonely Planet, l'un des premiers éditeurs au monde de guides de voyage, a classé Tanger deuxième meilleure ville de la planète à visiter pour l'année 2011 derrière New York.

La liste, compilée dans le cadre du guide Best in Travel 2011, place ainsi la ville marocaine de Tanger à la deuxième place du classement, rapporte jeudi Cyberpresse dans sa version électronique.

"De par sa position extraordinaire, perchée sur le nord-ouest à la pointe de l'Afrique, Tanger se place dans deux directions: une face vers l'Espagne et l'Europe, et l'autre vers l'Afrique, écrit Lonely Planet.

La "ville blanche" annonce une culture formidablement différente de celle de ses voisins", souligne-t-il, ajoutant qu'une "élégante ville nouvelle se crée avec une communauté artistique dynamique, des bâtiments rénovés, des grands magasins et de nouveaux restaurants chics".
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
06 novembre 2010, 09:43
Vieille interview de Hassan II.
A noter, l'une des seules voir la seule faite par un journaliste marocain (Hamid Barrada).

Hassan II : "Tindouf faisait partie du royaume"
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06/11/2010 à 12h:55 Par Hamid Barrada
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Le roi Hassan II se livre à coeur ouvert sur l'affaire du Sahara occidental. Le roi Hassan II se livre à coeur ouvert sur l'affaire du Sahara occidental. © J.A.

« Le drame du Maroc, c'est de n'avoir pas eu affaire à un seul colonisateur, mais à deux : les Espagnols et les Français ». Ainsi s'exprimait le roi du Maroc Hassan II, le 26 août 1985, dans une longue et exceptionnele interview accordée à notre collaborateur Hamid Barrada (J.A. n° 1299, du 27 novembre 1985). Dans ce texte, que nous re-publions aujourd'hui à l'occasion des 35 ans de la Marche verte, le roi explique la position du royaume chérifien sur le "Sahara occidental". Un document historique.

C'est la première fois que le roi du Maroc s'entretient avec un journaliste marocain. La complaisance étant hors de propos, il ne restait qu'une familiarité commune avec l'affaire du Sahara qui s'est avérée particulièrement féconde, permettant d'aller au-delà des sentiers battus. L'entretien ne risquait-il pas toutefois de n'intéresser que les seuls initiés ? Le danger s'est trouvé écarté dans la mesure où le roi s'adressait précisément à un public profane et lointain. Ces déclarations ont été recueillies en effet pour figurer dans un film produit par l'Office national du film du Canada, qui doit s'insérer dans une série intitulée « Carnets du Maroc » du réalisateur Jacques Bensimon.

L'entretien s'est déroulé dans l'après-midi du lundi 26 août 1985 au palais de Skhirat, près de Rabat. Quelque deux heures avant le rendez-vous, l'équipe de l'ONF eut accès à l'immense salle du trône pour effectuer les préparatifs techniques. Un coin salon à droite paraissait mieux convenir à l'atmosphère décontractée, à la conversation à bâtons rompus qu'on souhaitait obtenir. A notre guise, nous procédâmes aux déplacements et déménagements devant les regards médusés des mokhazni (serviteurs du palais). Leur chef avait exigé qu'on se déchausse avant de pénétrer dans la salle du trône. Tel n'était pas l'avis de M. Abdelhaq Mrini, le directeur du protocole. S'ensuivit un docte échange entre les deux hommes dont nous n'avons pas attendu la conclusion — il faisait très chaud ! — pour obtempérer. La mise en scène achevée, quelqu'un a constaté que les deux interlocuteurs allaient fâcheusement bénéficier de deux fauteuils identiques, frappés de surcroît de l'écusson royal. On s'empressa de quérir un siège plus démocratique pour le journaliste.

Hassan II nous accueillit dans la cour couverte de tentures et donnant sur l'immensité de l'océan. En chemise rayée, pantalon rouille, sandales de toile, il « tomba » la veste assortie et nous demanda si son costume convenait : « C'est l'été, n'est- ce pas ? » Puis, sans plus tarder : « Allons-y ! » A l'intention de la cour, une vingtaine de dignitaires et de familiers, il lança sur un ton enjoué : « Vous pouvez assister à condition qu'on ne vous entende pas ! » Suivant le souverain, la cour s'ébranla pour s'asseoir des deux côtés d'une longue table installée à gauche. L'atmosphère n'était ni compassée ni solennelle. « Silence, on tourne ! » lança quelqu'un. Le roi taquina son conseiller, Ahmed Réda Guédira, qui toussait : « Tu fumes trop ! »

J'avais assisté à plusieurs conférences de presse de Hassan II. Mais rien ne remplace la perception débarrassée des aléas — et des parasites — de la distance. Entre le roi que j'avais devant moi et celui que j'imaginais, la disparité est astronomique. Il y aurait beaucoup à dire. On me permettra de m'en tenir à une chose. Ne serait-ce que parce qu'elle jure avec les contes et légendes qui circulent sur lui. Si Hassan II sacrifie à la tyrannie, c'est d'abord à celle qu'il exerce sans partage sur lui-même.
Visiblement, cet homme frêle et courtois s'assigne à chaque instant de gouverner son royaume intérieur pour être en mesure — pour mériter ? — de gou­verner l'autre. Pour tout dire, le vingt et unième représentant de la dynastie alaouite tient davantage du sage chinois que du prince arabe.

En soulignant ces traits qui sautent aux yeux, le souci de la vérité n'est pas seul en cause. Il y va aussi, me semble-t-il, des causes profondes du conflit du Sahara, lesquelles ont une connotation psychologique certaine.

Les voisins qui sont censés se connaître s'affrontent et s'étripent, parce qu'ils tournent le dos à leurs vérités respectives. Or Hassan II n'hésite pas à dire que le président Chadli « aime les Marocains ».

Il le tient visiblement en haute estime et rien ne le fera démordre de cette opinion qui s'assimile à une option stratégique. A l'en croire, le roi n'a pas désespéré de trouver un terrain d'entente avec Chadli.

Deux révélations donnent cependant la mesure de sa propre marge de manœuvre. Il confie en termes camuséens qu'il avait décidé, au cas où la Marche verte eût échoué, d'abdiquer. En second lieu, il lève le voile sur la parade du Maroc à la stratégie d'usure élaborée par l'adversaire. La guerre du Sahara s'est avérée une bénédiction du ciel. Disposant de l'armée « la plus opérationnelle en matière de guerre du désert », il entend jouer un rôle, si besoin est, dans cette région explosive et fragile à souhait.

Mais Hassan II n'est pas le shah d'Iran. Ses propos sur une éventuelle intervention des FAR (Forces armées royales) dans le Golfe nous paraissent à la fois comminatoires et didactiques à l'adresse de tous ceux qui croient que le conflit du Sahara, en s'éternisant, va entraîner l'effondrement de l'économie du royaume, et du royaume lui-même par la même occasion. Le roi signifie qu'il existe, à la réflexion, un bon usage de ce conflit — non seulement le Maroc s'en accommode fort bien, mais il peut en tirer profit. Donc disponibilité pour la paix avec l'Algérie telle qu'elle est si elle veut bien se convertir à une politique de bon voisinage, mais aussi option, s'il le faut, sur une guerre interminable qui révèle ses propres vertus.

Le roi met deux fers au feu afin d'être dans les meilleures conditions pour traiter. L'avantage c'est qu'on sait à quoi s'en tenir et l'on se prend à rêver : si Chadli pouvait, lui aussi, parler à cœur ouvert !

Une du J.A. n° 1299, paru le 27 novembre 1985.

© J.A.

____________

Jeune Afrique : Majesté, si vous aviez à raconter l'affaire du Sahara à un enfant, disons à votre petit-fils, comment vous y prendriez-vous ?

Hassan II : Une question difficile, ne serait-ce que parce que je n'ai pas encore de petit-fils ? En vérité, l'affaire du Sahara était d'une limpidité telle que, pour l'adversaire, il s'agissait de miner le chemin marocain de contre-vérités et de désinformation. Or, de nos jours, l'opinion publique, avec le matraquage constant de l'audiovisuel ou de la presse écrite, est plus sensible à ce qui n'est pas clair qu'à ce qui l'est. Alors, je vais essayer d'être le plus clair et le plus concis possible.

Le Maroc, de tout temps, n'a jamais réclamé que ce qui lui appartient. Ainsi Tindouf, par exemple, faisait partie intégrante du territoire marocain jusqu'au début des années cinquante, puisque, lors des cérémonies de l'Aïd El-Kébir et de l'Aïd Seghir, le pacha de cette ville — je l'ai vu de mes propres yeux — venait faire allégeance devant mon père. Mais, lorsque nous sommes partis en exil, le 20 août 1953, Tindouf, entre autres, nous a été enlevée pour être rattachée à l'Algérie. C'est que la France pensait que l'Algérie ne serait jamais indépendante. Après notre retour d'exil, l'ambassadeur de France au Maroc, M. Alexandre Parodi, est venu demander à mon père en substance : « Le général de Gaulle vous propose de constituer une commission pour discuter des frontières marocaines. » Mon père a répondu : « Il n'en est pas question. Je suis sûr, ajouta-t-il, que lorsque l'Algérie sera indépendante ses dirigeants nous rendront justice et accepteront d'en discuter avec nous. » Les choses se sont passées autrement : non seulement nos voisins et frères algériens n'ont rien fait pour discuter des frontières orientales, mais, à la première occasion, ils ont essayé d'empêcher le Maroc de récupérer son Sahara.

Si je parlais à mon petit-fils, je lui dirais tout simplement que ce Sahara a toujours été lié au Maroc par les liens de l'allégeance et que, chez nous, souveraineté et allégeance (beïa) sont une seule et même chose. Sans remonter au déluge, Moulay Hassan, mon arrière-grand-père, est allé jusqu'à Oued Noun. Il n'a pas continué plus au sud, mais il y a envoyé son chambellan porter les traitements mensuels aux hauts fonctionnaires de la région. Moulay Abdelaziz a chargé le même chambellan, qui a chevauché les deux règnes et vivait au palais jusqu'après la mort de mon père, de cette mission.

En vérité, le drame du Maroc, c'est d'avoir eu affaire à deux colonisateurs : les Espagnols et les Français. Si nous avions eu la chance de n'en avoir qu'un seul, nous aurions soldé de tout compte notre affaire du nord au sud. Malheureusement, il nous a fallu négocier le remembrement du Maroc morceau par morceau. Après la rétrocession par l'Espagne de Tarfaya [10 avril 1958] puis de Sidi Ifni [30 juin 1969], il ne restait que le gros morceau du Sahara. Nous avons introduit la question aux Nations unies au lendemain de notre indépendance. A l'époque, il n'y avait ni Algérie ni Mauritanie, et c'est plus tard que la notion de « partie concernée » ou « intéressée » est apparue. Le résultat est que ce qui était clair, limpide, ce qui aurait dû être réglé bilatéralement, comme le reste, entre le Maroc et l'Espagne est devenu comme d'un coup de baguette magique, je dirais maléfique, un sujet dont on fait un cas d'expansionnisme, de massacre, de génocide.

Pendant la Marche verte, le 6 novembre 1975.

© Graeme-Baker / SIPA

Majesté, puisque c'est l'intrusion de l'Algérie qui est à l'origine de la complication de l'affaire du Sahara, pourquoi le Maroc n'a-t-il pas saisi l'occasion de l'accord frontalier de 1972 pour lier la question des frontiè­res à l'affaire du Sahara, de manière à amener le voisin à tenir ses engagements ? Et, lors de la guerre des sables en 1963, l'armée marocaine se trouvait devant Tindouf, pourquoi avez-vous ordonné au général Driss Ben Omar de battre en retraite ?

Je commencerai par la deuxième question. J'estimais qu'il ne fallait pas créer entre les deux pays un point de fixation morbide. En second lieu, Tindouf en elle-même ne m'intéresse pas. Elle est intéressante sentimentalement, mais elle ne constitue ni un nœud de voies stratégiques, ni un lieu de passage obligé. Vous me direz qu'elle contient du fer et c'est vrai. Mais ce fer est piégé : s'il ne passe pas par le Maroc, il ne peut passer nulle part. Enfin, aucune ville, marocaine ou algérienne, ne mérite une guerre. Je vous dirai plus, et qui est totalement inédit : je n'ai pas arrêté le seul général Driss, mais également le général Kettani. Il m'a dit : « Si Votre Majesté veut faire la prière à Oran vendredi prochain, nous y serons. » J'ai réponde : « Non, ce n'est pas la peine, puisque nous ne pouvons pas y rester ! » Non, vraiment, ce n'était pas la peine de creuser la tombe d'une amitié qui paraissait à l'abri de toute contingence.

Est-ce qu'un président algérien, dans une situation comparable, mais inverse (l'ar­mée algérienne devant Oujda), aurait donné le même ordre à ses généraux ?

Ce que je puis vous dire, c'est que les autorités algériennes ont osé mettre à la porte de l'Algérie, en 1975, quarante-cinq mille Marocains, dans des conditions effroyables. Voilà ce que les Algériens ont fait sur le plan civil ; sur le plan militaire, je ne sais pas.

Revenons à 1972...

En 1972, nous n'avions aucun problème avec l'Algérie. La position de Boumedienne était claire : il n'avait aucune prétention sur le Sahara. La Mauritanie faisait tout pour ne pas avoir de frontière commune avec le Maroc. Et cette hantise a habité les dirigeants mauritaniens jusqu'à la fameuse rencontre entre les présidents Ould Daddah et Boumedienne à Colomb Béchar [// novembre 1975]. Le président Boumedienne a cru bon d'injurier le président Ould Daddah. C'est à partir de ce moment que, de leur côté, le Maroc et la Mauritanie ont vécu plus qu'intimement. Auparavant, en octobre 1974, au cours du sommet arabe de Rabat, l'affaire du Sahara était venue sur le tapis et le président Boumedienne avait déclaré au nom de son pays : « Pour moi, il n'y a pas de problème au Sahara ; l'Algérie considère que cette affaire est purement maroco-mauritanienne, ni plus, ni moins. » Mais, par la suite, les dirigeants algériens ont sorti la thèse de l'autodétermination. « Les Sahraouis, soutenaient-ils, sont nos voisins. Nous ne pouvons pas parler du droit à l'autodétermination du peuple vietnamien, qui se trouve à dix mille kilomètres, et ne pas le défendre à nos frontières. » Tout est parti de là. C'est l'escroquerie du siècle !

Est-ce que l'affaire du Sahara n'a pas des soubassements psychologiques ?

Si c'était le cas, cela prouverait que nos voisins ne sont pas arrivés à la maturité voulue. S'il s'agissait d'une affaire psychologique, ce serait dramatique et très inquiétant pour nous. Je pense plutôt que les difficultés viennent de ce que nous devons apprendre à vivre ensemble. Jusqu'à présent Marocains et Algériens vivaient ensemble mais, si vous voulez, selon les lois de la nature, de l'histoire, du voisinage. Sans plus. Il y avait d'un côté un État marocain et de l'autre l'Algérie qui se trouvait sous la tutelle de la Sublime Porte et par la suite est passée sous l'occupation française. À la recherche d'un lieu musulman pour, justement, garder sa personnalité, le peuple algérien avait naturellement tendance à se rapprocher du Maroc. Aujourd'hui nous avons affaire, non plus au peuple algérien, mais aux autorités algériennes. Les choses changent...

Pour Hassan II, la Marche verte était une idée d'« ancien manifestant. »

© Graeme-Baker / SIPA

Le Maroc a eu des contacts, des pourparlers ou des négociations avec l'Algérie. Sur quoi les choses ont-elles achoppé ?

Mais sur un point précis : le gouvernement algérien devait se sortir de la contradiction ou il s'était mis. Il avait affirmé qu'il n'avait pas de prétention sur le Sahara, qu'il ne faisait que réclamer l'application du principe d'autodétermination. Lorsque le Maroc a proclamé son accord sur l'autodétermination, les Algériens se sont retrouvés en porte-à faux, piégés par la réalité. Qu'ils laissent faire le référendum et l'affaire est perdue pour eux. Qu'ils le refusent et les voilà en contradiction avec eux-mêmes.

Ne croyez-vous pas que l'infiltration au Maroc de commandos « terroristes » en juillet der nier marque un changement de la stratégie algérienne ?

Ce n'est pas la première fois que les Algériens agissent ainsi ; ils l'ont déjà fait en 1973, et ce malgré nos bonnes dispositions à leur égard. En effet, en 1972, nous avons signé ensemble le traité sur les frontières qui attendait seulement d'être ratifié. Il n'y a avait pas de parlement à l'époque et j'avais dit au président Boumedienne : « Je peux ratifier le traité, constitutionnellement j'en ai les pouvoirs, mais je pense qu'il vaut mieux que vous ne passiez pas par la fenêtre, mais pas la grande porte. Les élections auront lieu en 1973 et je ferai ratifier le traité sur les frontières par le parlement. Ainsi vous serez à l'abri de toute contestation. » Or voilà que le 4 mars 1973, des commandos infiltrés à partir de l'Algérie parviennent jusqu'à Moulay Bouazza dans le Moyen-Atlas. Il a fallu envoyer contre eux des forces assez importantes. Il s'est avéré par la suite que certains services algériens avaient tout planifié et exécuté.

La grande différence entre les deux opérations est qu'en 1973 l'onjectif des commandos était de créer des désordres nominalement connus : nous savions qui allait tirer sur qui. Tandis que cette fois, il s'agissait de terrorisme dans ce qu'il a de plus affreux. On place une bombe dans un sac de papier ; avec un système de télécommande à distance, on la fait exploser sur une plage, un stade d'athlétisme ou de football, ou encore dans un cinéma, puis on se sauve comme un lâche en laissant des dizaines de victimes. Cela défie toute morale et même la simple virilité. Le Maroc n'a mis en cause que la Direction de la Sécurité militaire (S.M.), mais il est certain que ce n'est pas n'importe quel organisme et je souhaite que le président Bendjedid tire les conclusions qui s'imposent.

Je suis confiant parce que, quand il a été, pendant plus de dix ans, commandant de la région militaire d'Oran et qu'il avait sous son autorité la zone frontalière. Je peux le dire, le président Chadli aime les Marocains. Nous n'avons jamais eu de problème avec lui, même lorsque les choses allaient mal entre Alger et Rabat. Donc, j'espère que le président Bendjedid réagira afin que de telles choses ne se reproduisent pas. Sinon nous serons conduits à renvoyer la balle à l'Algérie. Nous pourrions le faire aisément, ce n'est pas le recrutement qui manque, mais je n'ai pas envie de jouer au tennis dans ce domaine !

Peut-on savoir qui est l'auteur des murs ?

Il n'y a pas d'auteur particulier. Nous nous sommes rendus compte que le Sahara n'était pas le @#$%&, par exemple. On peut passer partout, il n'y a guère de points de passage obligés. Il fallait donc mieux, dès qu'une localité était occupée et sécurisée, créer des points de passage obligés. Par la suite, constatant que ce que nous avons réalisé ainsi d'une façon empirique sur certaines zones donnait de bons résultats, nous avons envisagé l'édification des murs, englobant des points stratégiques particuliers. Le plus difficile a été de sécuriser le Sakiat Al-Hamra. C'est un fromage de gruyère avec des sommets qui vont jusqu'à 1200 mètres où l'on peut cacher des divisions entières. Après le mur de la Sakiat Al-Hamra, nous nous sommes occupés de la Hamada, avant de redescendre vers ce qui est plus facile.

Cette guerre n'est-elle pas une bénédiction dans la mesure où le Maroc, doté d'une armée désormais puissante, pourrait peser sur les affaires de la région ?

Je peux dire sans forfanterie que, sur le plan de la guerre du désert (je ne parle pas de la guerre dans les Ardennes ou dans les plaines européennes), l'armée marocaine est, sinon la meilleure, du moins la seule au monde vraiment opérationnelle.

Même si on la comparaît à l'armée israélienne ?

L'armée israélienne a fait des guerres du désert qui ont duré la plupart du temps huit, dix jours sur des distances courtes avec des objectifs ponctuels. Sans lui enlever ses mérites militaires, elle n'a jamais eu à conquérir, occuper et sécuriser l'étendue et la nature des territoires que nous sécurisons. La comparaison n'est pas fondée.

Quelque 350 000 Marocains participent à la Marche verte.

© Patrick Frilet / SIPA

Qu'auriez-vous fait en cas d'échec de la Marche verte qui, elle, si je ne me trompe, est votre œuvre ?

D'abord, la Marche verte n'est pas l'idée de Hassan II chef d'Etat, mais de Hassan II ancien manifestant, du jeune homme qui, en 1944, a manifesté comme tous ceux de sa génération. En 1975, j'ai pensé : pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas faire à nouveau une manif, une grande manif à l'échelle de 350 000 habitants ? Puis, je me suis dit : pourquoi exposer les gens à la mort ? Envoyons-les avec le Coran et le drapeau. Quel est le fou sanguinaire qui oserait tirer sur des hommes et des femmes désarmés ? Naturellement, j'avais envisagé l'échec et je dois vous dire que le jour où l'on m'a annoncé la réussite, que les marcheurs étaient rentrés du Sud, j'ai regardé mon pays d'un tout autre regard. J'avais l'impression d'y renaître, car, si la Marche verte avait échoué, j'avais décidé de le quitter...

Vous dites bien, le quitter ?

Oui, le quitter, car je n'aurais plus eu le courage moral de regarder en face le moindre de mes sujets et de mes compatriotes. Quand j'en parle aujourd'hui, je suis encore ému, car je sais ce que c'est que de quitter son pays. J'en ai été privé deux ans et demi, et vous connaissez l'attachement païen que j'ai pour ma terre, pour mon ciel, pour l'eau, pour les plantes de mon pays. J'avais pourtant envisagé de partir. Comme le prévoit la Constitution, le pouvoir aurait été dévolu au Conseil de régence durant la minorité du prince héritier. Mais, grâce à Dieu, nous sommes là.

Majesté, la Marche verte, les murs, tout cela a quelque chose de chinois... Vous faites la guerre sans oublier la paix...

Oui, dans l'Antiquité, il y avait une façon chez les Chinois de faire la guerre sans la faire. Il arrivait, comme le raconte Sun Tzu [dans l'Art de la guerre], que, deux grandes armées se trouvant face à face, les rois ou les empereurs en conflit faisaient l'économie de la guerre. Ils se rencontraient sous la tente, convoquaient leurs généraux et se contentaient de simuler les combats. « Bon, disait l'un, vous avez vos archers sur cette colline, moi j'ai mon infanterie ici ; vous avez votre cavalerie à droite, moi, mes chars à tel endroit. Alors, si je fais ce mouvement, qu'allez-vous faire ? — Dans ce cas, j'agirais de la sorte. — Mais si vous me contournez par mon aile droite, je peux foncer sur votre centre... » Et ainsi de suite. Ils faisaient la guerre comme avec des soldats de plomb. Lorsque l'un des deux l'avait emporté, le vainqueur était reconnu comme tel, le vaincu acceptait ses lois et la « guerre » prenait fin sans qu'une seule goutte de sang ait été versée...

Le principe de la Marche verte : lever une armée pacifique.

© Patrick Frilet / SIPA

Pourquoi n'avez-vous pas agi de la sorte avec Chadli quand vous l'avez rencontré le 26 février 1983 ?

Parce que jamais l'Algérie n'a considéré que c'était elle qui combattait !

Mais les Chinois sont très didactiques. N'y a-t-il pas moyen d'enseigner la paix à l'Algérie ?

Les Chinois sont les Chinois, les Nord-Africains sont les Nord-Africains, on n'y changera rien.

Le traité que vous avez signé avec le colonel Kaddafi, au mois d'août 1984, n'est-il pas surtout favorable à la Libye : Kaddafi a cessé son aide au Polisario qui, de toute façon, semblait perdant en échange d'une crédibilité dont il n'aurait peut-être jamais rêvé ?

Vous savez, lorsqu'on constitue une société commerciale ou un holding, on ne peut pas savoir si ce sera une affaire florissante avant deux ou trois ans. A plus forte raison lorsqu'il s'agit de deux États qui étaient aux antipodes l'un de l'autre, qui avaient à réapprendre à dialoguer, à échanger des idées, des biens et des personnes. Il est encore trop tôt pour faire le bilan du traité d'Oujda. En ce qui me concerne, si je m'étais rendu compte, au cours de cette année, que l'accord ne servait pas mon pays, je ne l'aurais pas renié, mais j'aurais demandé à l'amender.

Des particpants à la Marche verte brandissent les drapeaux marocains et américains.

© Patrick Frilet / SIPA

Le conflit du Sahara est-il un conflit local, régional ou un conflit ayant des tendances idéologiques et des dimensions planétaires ?

Ecoutez, je vais vous donner un point de vue géostratégique. Prenons les côtes de l'Afrique. Vous avez peut-être remarqué qu'il y a des problèmes partout où i! y a de longues côtes : Somalie, Angola, ou encore Maroc avec le Sahara. En règle générale, dès qu'il y a des milliers de kilomètres de côtes, il y a des problèmes. De là à dire que les Grands sont intéressés, il n'y a qu'un pas. De là à penser que les conflits ne font que refléter les convoitises suscitées par les richesses halieutiques entre riverains, il n'y a qu'un pas. En réalité, selon l'état d'esprit, l'humeur ou la spécialité de l'analyste, on a affaire à un conflit bilatéral, régional ou impliquant les deux Grands. Du reste, je poserai la question aux deux Grands, puisque je suis mandaté par le sommet arabe pour leur présenter la situation du monde arabe, ses volontés, ses espérances. Et je profiterai d'une parenthèse pour les interroger, comme cela, face à face, sur le problème du Sahara...

© ONF / Jeune Afrique
[www.jeuneafrique.com]

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
06 novembre 2010, 16:35
Tindouf fait partie du territoire marocain.Le dernier pacha marocain de Tindouf s'appelait Si Nouri.Il est mort à Tarfaya.La Mauritanie est l'ancienne province marocaine de Chenguit.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
07 novembre 2010, 01:35
Citation
Wolf
Tanger, 2ème meilleure ville de la planète à visiter en 2011 (Lonely Planet)

Montréal, 04/11/10- Lonely Planet, l'un des premiers éditeurs au monde de guides de voyage, a classé Tanger deuxième meilleure ville de la planète à visiter pour l'année 2011 derrière New York.

La liste, compilée dans le cadre du guide Best in Travel 2011, place ainsi la ville marocaine de Tanger à la deuxième place du classement, rapporte jeudi Cyberpresse dans sa version électronique.

"De par sa position extraordinaire, perchée sur le nord-ouest à la pointe de l'Afrique, Tanger se place dans deux directions: une face vers l'Espagne et l'Europe, et l'autre vers l'Afrique, écrit Lonely Planet.

La "ville blanche" annonce une culture formidablement différente de celle de ses voisins", souligne-t-il, ajoutant qu'une "élégante ville nouvelle se crée avec une communauté artistique dynamique, des bâtiments rénovés, des grands magasins et de nouveaux restaurants chics".
la troisieme place revien a israel
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
07 novembre 2010, 05:52
En effet Elie, c'est Tel Aviv qui rafle la 3ème place !! thumbs up
gyl
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
07 novembre 2010, 23:57
Le gouvernement marocain refoule sans menagements un groupe de parlementaires espagnols venus encourager une manifestation anti-marocaine dans l'extrème sud du pays.C'est certainement une attitude que les dirigeants israeliens devraient considerer envers tous ces mouvements " pacifistes " qui pullulent en Israel et pratiquent une desinformation
permanente,
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
09 novembre 2010, 01:20
une emeute de jeunes sahraouis s'est eclatée avant-hier dans un campement pres de laayoun :
on compte 8 morts parmi les forces de l'ordre.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
09 novembre 2010, 06:16
Citation
Le Front Polisario a affirmé mardi que 11 personnes ont été tuées, 723 blessées et 159 sont portées disparues après l'intervention des forces marocaines contre un campement de contestataires près de Lâayoune, chef-lieu du Sahara occidental, selon un communiqué reçu par l'AFP.


Je suis solidaire avec l'armée marocaine...
Nous attendons la réciprocité..lol
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
09 novembre 2010, 12:45
Cher Mossad.

Israel reconnaît la marocanité du Sahara dit "occidental" même si les différents gouvernements israéliens qui se sont succédés n'ont jamais soufflé mot à propos de cette affaire.Au plus fort de la guerre contre le Polisario "inventé" par l'Algérie,le Maroc a reçu quantité d'armes israéliennes et même des officiers-spécialistes-conseillers israéliens.A ma connaissance,une entreprise israélienne a été réquisitionnée par le gouvernement israélien pendant 15 jours rien que pour effacer les caractères en hebreux qui figurent sur les armes israéliennes...

Quant à moi,je reconnaîs la judéité de la Judée et la Samarie,et si l'on fouine plus dans l'histoire,nous découvrirons que le Royaume du Peuple Juif allait bien au-delà.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
09 novembre 2010, 16:09
Je souhaite entendre Souiri et sa bande au sujet de ce qui s'est passée à Laâyoune..
Pièces jointes:
1437869_3_7571_l-armee-marocaine-a-decide-lundi-de-demanteler.jpg
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
09 novembre 2010, 22:56
Ce qu'en pense Souiri? Demandez-le lui! Et la "bande à Souiri"? Je serais ravi de faire sa connaissance. A première vue, elle est très sympathiquespinning smiley sticking its tongue out

Quant à moi, les lecteurs attentifs de ce forum auront remarqué que je ne suis jamais intervenu sur le sujet du Sahara. JAMAIS. Car je manque d'informations crédibles et actualisées.

Ma position de principe sur le sujet, est très "old fashion". Le droit des Peuples à s'auto-déterminer, qui a été énoncé avec force en 1848, est un droit imprescriptible. Les Sahraouis sont-ils "un Peuple"? Il faudrait le leur demander et les laisser s'exprimer eux seuls librement.
gyl
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
10 novembre 2010, 01:31
Haifa
Ce qu'en pense Souiri? Demandez-le lui! Et la "bande à Souiri"? Je serais ravi de faire sa connaissance


Geek a raison.Aux dernières nouvelles,Souiri victime d'Alzheimer est dans une maison de retraite.C'est pourquoi sa "bande" n'intervient plus.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
10 novembre 2010, 02:50
" La vie a repris, mardi, son cours normal à Laâyoune après une journée marquée par des actes de vandalisme commis par des repris de justice et l'intervention des forces de l'ordre pour mettre fin à ces actes et assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. "
" La circulation a repris dans les différentes artères de la ville après que les forces de l'ordre ont pu mettre un terme aux actes de vandalisme perpétrés par des personnes qui agissaient conformément à l'agenda des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume. Selon la MAP "
" La tension s'est dissipée et le calme règne à nouveau dans l'ensemble des quartiers de la ville notamment ceux qui ont connu la veille des actes de vandalisme. L'appui apporté par les citoyens aux forces de l'ordre a été d'un grand apport dans le retour à la normale. "
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Les Sahraouis Marocains ont choisi de rester marocains. Ils sont en principe sur leurs terres, mais, en vérité, ils n'ont eu de ces terres que des miettes. Même pas ! puisqu'aujourd'hui ils manifestent pour avoir au moins ces miettes.
Les autorités tergiversent face aux oligarchies économiques locales, aux grands spéculateurs, pour ne pas leur "octroyer " des titres de propriété sur quelques parcelles de terrain et les aider à avoir une vie décente.
Ce sont aujourd'hui les laissés-pour-compte lors du partage du butin.

Un Maroc égalitaire doit comprendre qu'un peuple fier, libre et fidèle ne peut le rester que s'il est propriétaire de sa terre, que s'il sent qu'il est chez lui, qu'il a un droit prioritaire.

Sa Majesté le Roi va sûrement prendre en compte les revendications légitimes de nos compatriotes sahraouis.
D'abord, il doit renvoyer tous les responsables de ces discriminations et de ce gachis, confisquer tous les biens mal acquis pour les redistribuer aux ayant droit, aux plus démunis.
Ainsi pourrait-on remercier ce peuple qui a fait allégeance, donc confiance, à notre Roi.
Rendons donc aux sahraouis ce qui appartient aux sahraouis, leur dignité.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
10 novembre 2010, 13:27
Le Sahara dit Occidental est-il marocain ?


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