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Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...

Envoyé par eva 
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
21 février 2010, 11:06
Ce n'est pas du aux intempéries mais à la négligence des pouvoirs publics par rapport aux monuments historiques du Maroc.

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RABAT, 21 fév 2010 (AFP) - Le parquet a décidé dimanche d’ouvrir une enquête sur l’effondrement vendredi du minaret de la mosquée de Meknès et qui a fait 41 morts et blessé 76 autres fidèles, a-t-on appris de source officielle à Rabat.

Le parquet a ordonné à la police judiciaire de "diligenter une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de l’effondrement du minaret de la mosquée Bab Berdieyinne" dans cette ville royale du centre marocain, a indiqué le ministère de la Justice, dans un communiqué. L’enquête vise à "préserver les intérêts des victimes et des ayants droit", est-il ajouté dans le texte. L’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH/indépendante) a demandé dimanche au ministère de la Justice d’ouvrir une "enquête objective" afin de "déterminer les responsabilités" après ce drame unique dans l’Histoire du Maroc. Le roi Mohammed VI avait ordonné samedi une "expertise urgente" de toutes les anciennes mosquées dans les différentes préfectures et provinces du royaume. "A la lumière des données recueillies, les mesures nécessaires seront prises", avait indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

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Polémique après l'effondrement d'un minaret au Maroc

RABAT (Reuters) - Les sauveteurs ont dégagé samedi un dernier corps des décombres d'un minaret vieux de quatre siècles qui s'était effondré la veille au Maroc pendant la grande prière du vendredi, faisant plus de 40 morts.

"Les autorités ont terminé les opérations de secours et ils ont dégagé les décombres. Le dernier corps a été extrait samedi matin", a déclaré à Reuters le député Abdallaj Bouanou, présent sur les lieux.

Il a avancé un bilan de 41 morts et 86 blessés.

Le minaret de la mosquée Lalla Khenata dans le vieux quartier de Bal el Bardiyine, à Meknès, à 140 km à l'est de Rabat, s'est effondré alors que 300 fidèles étaient réunis pour la prière.

Certains habitants ont fait part de leur irritation parce qu'ils avaient signalé aux autorités la présence de fissures dans les murs de la mosquée. Ils se sont aussi plaints de la lenteur des opérations de secours. Des soldats ont finalement été envoyés en renfort.

"On a entendu hier soir un jeune homme appeler à l'aide, mais il était mort lorsqu'on l'a extrait des décombres ce matin", a dit Bouanou.

Le responsable local de la défense civile, Alaoui Ismaïli, a expliqué que les secours avaient été lents en raison de l'étroitesse des rues de la médina qui empêche l'acheminement d'équipement lourd.

MISES EN GARDE

Les habitants ont commencé samedi à enterrer leurs morts.

"Les gens sont furieux. Nous leur avions dit à de nombreuses reprises qu'il y avait dans les murs des fissures qui s'élargissaient et que le minaret commençait à pencher, mais ils n'ont pas tenu compte de ces avertissements", a déclaré par téléphone à Reuters un habitant qui a souhaité ne donner que son prénom, Mohamed.

Mohamed et d'autres habitants ont estimé que l'accident aurait pu être évité si on les avait écoutés.

"Nous croyons en Dieu et en ce que le destin nous apporte, mais cette fois, des vies auraient pu être épargnées si les autorités n'avaient pas montré qu'elles ne se soucient pas de ce que disent les gens", a déclaré un autre habitant, Zouhaier.

Il est relativement fréquent que de vieux bâtiments s'effondrent dans les quartiers anciens de villes marocaines, mais la chute d'un minaret est rare.

"La colère des habitants est justifiée parce qu'il y avait des rapports d'experts gouvernementaux confirmant la nécessité de fermer la mosquée", a dit Bouanou.

Des médias publics marocains ont mis en cause des pluies diluviennes, mais un responsable du service national de météorologie a rejeté cette théorie.

"Le temps n'était pas particulièrement mauvais à Meknès. Il serait juste de rechercher un autre facteur que le temps", a-t-il dit.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
27 février 2010, 13:11
En Algérie,on n'a pas encore fini avec les barbus islamistes fanatiques,voilà que les flics s'entretuent entre eux. Le directeur général des flics a été abattu par un autre super-flic en pleine réunion!

Pauvre Algérie...
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
07 avril 2010, 17:50
Pour une fois, ce n'est pas Jean-Pierre Tuquoi :

Les blogueurs marocains se retrouvent dans le collimateur des autorités

[www.lemonde.fr]

Après deux mois et neuf jours passés en prison, Boubaker Al-Yadib a été remis en liberté, lundi 5 avril. Le blogueur marocain avait été arrêté, puis condamné à six mois d'emprisonnement par le tribunal de Guelmim, dans le sud du pays, pour avoir notamment diffusé sur Internet les photos d'une manifestation réprimée, en décembre, dans un village. Un mois plus tôt, un autre blogueur, arrêté pour les mêmes raisons, El-Bachir Hazzam, avait lui aussi recouvré la liberté. Mais pas le patron du cybercafé qui a écopé d'un an de prison ferme, ramené à huit mois en appel.

Créée voilà moins d'un an, l'Association des blogueurs marche sur les traces de la presse et, comme elle, subit les foudres des autorités. En juin 2009, cette association s'était mise en tête de contrôler, avec force reportages, les élections municipales, et avait créé pour cela un site. En août 2009, elle a diffusé le sondage sur le bilan du roi Mohammed VI, du magazine Tel Quel - qui sera saisi -, auquel s'était associé Le Monde.

Quelque 2 000 internautes avaient adhéré au groupe lancé pour l'occasion sur Facebook. En janvier, elle a lancé "la semaine de deuil de la presse", en signe de protestation contre les procès qui pleuvent sur les rédactions.

Non reconnue par l'administration - et donc illégale -, l'Association des blogueurs rassemble des adultes de toutes tendances qu'elle forme à l'écriture et aux reportages, bien décidée à faire bouger les lignes. "Nous avons peu de moyens mais beaucoup de projets", affirme son président, Saïd Benjebli, 30 ans, un ancien islamiste, selon lequel jusqu'à sept blogueurs sont passés par la prison. "Un blogueur, c'est un journaliste-citoyen, et notre rôle est de ne pas le laisser sans encadrement", appuie Najib Chaouki, bloggeur et représentant du bureau de l'association qui se définit comme "laïc et athée" et qui est également membre du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI).

L'émergence de cet espace militant, cette "zone de non-droit", selon l'expression du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Khalil Naciri, inquiète. "Nous ne voulons pas sévir, mais notre marge de manoeuvre est étroite, déclare le ministre. Je dois protéger une démocratie naissante."

"Ces blogueurs sont des intégristes !" s'indigne Jamal Eddine Naji, un universitaire spécialisé en communication et coordinateur de la commission du dialogue national Médias et société. Créée à l'automne 2009 dans le but de réformer le Code de la presse, cette instance a inclus dans ses travaux parlementaires la "blogosphère". "Nous y sommes allés le premier jour, mais 40 % des membres de la commission appartiennent au PAM [parti de l'authenticité et de la modernité], le parti du roi, souligne Najib Chaouki. Le problème, ce n'est pas la société et la presse, mais le palais royal et la presse."

De fait, depuis des mois, les désaccords n'ont cessé de grandir entre le pouvoir et les journalistes. Procès, amendes records, journaux saisis ou poussés à la fermeture, ont nourri la chronique de la crise. Le quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum reparaît sous un autre titre depuis trois mois, mais n'a jamais pu récupérer ses locaux toujours placés sous scellés ; le Journal hebdomadaire francophone, étranglé par ses dettes et confronté à la réduction drastique de ses recettes publicitaires, a dû mettre la clé sous la porte en février. Et le directeur d'Al-Michââl, Driss Chahtane, purge toujours, depuis cinq mois, une peine de prison pour avoir fait paraître des articles désobligeants sur le chef d'Etat algérien Abdelazziz Bouteflika, et la santé de Mohammed VI, malgré les appels répétés de son épouse, enceinte, au pardon royal.

"Est-ce que la presse insulte, diffame ? Oui, mais c'est à la justice de régler ça, or aucun procès ne respecte les conditions d'un procès équitable", souligne Khalid Jamaï, ancien journaliste, père d'Aboubakr Jamaï, l'un des fondateurs du Journal hebdomadaire. "Ces procès sont bidons", lâche Abderrahim Jamaï, avocat homonyme qui a souvent défendu la presse - sans jamais gagner un procès. "C'est difficile à croire, mais ça marche sans règles, soupire Ahmed Benchemsi, directeur de la publication de Tel Quel. Il faut savoir humer l'atmosphère." Le magazine francophone, et sa version arabe Nichane, qui a déjà connu cinq procès, deux saisies, une interdiction, doit souvent composer avec les "lignes rouges".

"Il n'y a pas de sujets tabous, mais il faut savoir choisir ses termes, affirme Younes Moujahid, secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM). Le roi ne veut pas de caricature, pas de Guignols chez nous. Pas d'informations non plus sur la vie privée et il ne faut pas blesser ni être vulgaire." Un code que les blogs au Maroc, qualifiés de "poubelles de la presse" par M. Moujahid, transgressent. Or, faute de travail, de plus en plus de journalistes s'y retrouvent.

L'association des blogueurs est "une sorte d'activisme journalistique", décrypte Driss Ksikes, ancien rédacteur en chef de Tel Quel qui, après une condamnation à trois ans de prison avec sursis, a préféré se tourner vers le théâtre pour garder sa liberté. "Nous sommes dans une sorte de néo-patriotisme où l'on cherche à vendre de l'image, ajoute-t-il, et où toute critique ou velléité de critique est perçue comme une brèche." Khalid Jamaï a cette formule sur la presse qui sonne juste : "Nous sommes devenus l'opposition et le pouvoir nous traite comme tel."

Isabelle Mandraud
Maroc Envoyée spéciale

Ce soir-là, mardi 30 mars, les fidèles réunis à l'église Notre-Dame-de-Lourdes de Casablanca, pour la messe chrismale d'avant Pâques, ont sans doute tendu l'oreille plus qu'à l'accoutumée. Pour la première fois, un responsable de l'Eglise catholique évoquait, publiquement, les expulsions de chrétiens au Maroc, nombreuses depuis le début du mois.


Dans son homélie, le nonce apostolique Mgr Antonio Sozzo a insisté sur la ligne de conduite tenue et à tenir. L'Eglise, a-t-il souligné, ne fait pas de prosélytisme. Mais devant l'assistance médusée, l'ambassadeur du Vatican a dû également reconnaître qu'il n'avait obtenu aucune explication des autorités marocaines au sujet de l'expulsion du prêtre Rami Zaki, le 8 mars, en même temps que 15 autres missionnaires, évangéliques pour la plupart.

Tous sont soupçonnés d'"ébranler la foi des musulmans", un délit de prosélytisme inscrit dans la loi marocaine et puni de six mois à trois ans de prison. Comme les autres, le Père franciscain Zaki, qui officiait à Larache, dans la région de Tanger, n'a donc eu que quelques heures pour faire ses bagages.

Une première. Hispanophone, d'origine égyptienne, il a été renvoyé par avion au Caire, où il est resté sept heures en garde à vue sans pouvoir expliquer les raisons de son départ forcé. Et sans motif clair, pas de recours possible. "Est-ce une erreur ? A-t-il commis une faute ? Nul ne le sait", soupire le Père Daniel Nourissat, chargé de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes de Casablanca.

En l'espace de quelques semaines, ce sont ainsi une trentaine de religieux, Américains, Coréens, Néerlandais... qui ont été priés de quitter sans délai le territoire marocain. Du jamais-vu. Seize de ces personnes travaillaient dans le Village de l'espérance, un orphelinat situé à Aïn Leuh, (province d'Ifrane) dans l'Atlas. Depuis plusieurs années, le centre s'occupait d'enfants défavorisés ou orphelins, et avait même obtenu les agréments officiels pour cela.

Pour une raison ignorée, les autorités marocaines, encouragées par les discours outranciers de l'imam local, ont décidé, le 8 mars, qu'il ne respectait pas la kafala ("procédure d'adoption"winking smiley. Les seize personnes, parmi lesquelles figuraient des éducateurs, des administratifs, ont eu deux heures pour rassembler leurs affaires. Avant cela, il y a eu l'expulsion d'un Américain - installé au Maroc depuis vingt-deux ans ! - à Amizmiz, au pied du Haut Atlas. Après, il y a eu les refoulés, ceux qui, de retour de congés, n'ont même pas pu sortir de l'aéroport. C'est le cas notamment d'un pasteur sud-africain de Fès. Ou bien du président de l'organisme qui chapeaute l'école américaine George-Washington.

L'activisme d'évangéliques, pour certains affiliés à la droite américaine la plus conservatrice, ne fait guère de doute et selon plusieurs sources, religieuses et étatiques, le Maroc compterait aujourd'hui plus de 500 missionnaires. Mais nul ne peut justifier le choix des personnes visées ces dernières semaines, et nul ne peut expliquer, pas plus que les motifs exacts, les dates de cette vague d'expulsions - qui a curieusement coïncidé avec le premier sommet entre l'Union européenne et le Maroc sur le statut avancé de ce dernier, qui en fait un partenaire -privilégié.

D'autres incidents se sont produits au cours de la même période. Pour la première fois, des policiers marocains ont pénétré dans l'enceinte d'un temple protestant à Marrakech pour y arrêter deux hommes, un Congolais et un Tchadien. "Le motif était qu'ils auraient été vus en compagnie de chrétiens marocains, puis la police a reconnu son erreur et s'est excusée", soupire Jean-Luc Blanc, président de l'Eglise évangélique au Maroc. Depuis neuf ans sur place, ce pasteur ne défend aucunement les fondamentalistes évangéliques. Mais, ajoute-t-il, "il y a quand même un durcissement" des autorités marocaines. "C'est un climat bizarre", acquiesce le Père Nourissat.

L'inquiétude grandit dans la communauté chrétienne, essentiellement étrangère. Car, contrairement aux campagnes dont s'est faite l'écho une partie de la presse, proche du palais pour une part, le nombre de chrétiens marocains ne dépasse pas 1 000 à 2 000 personnes, contre 30 000 chrétiens étrangers. Les conversions sont rarissimes, et pour cause. Les chrétiens marocains sont tout juste tolérés, à la condition qu'ils pratiquent de façon quasi souterraine leur foi et s'ils ne se réunissent pas à plus de vingt personnes.

"En ce moment, ils ne se montrent pas en compagnie de chrétiens étrangers car ils ont peur, mais de convertis, je n'en connais personnellement pas de nouveaux", souligne le pasteur Jean-Luc Blanc. Contacté, l'un d'eux finira par annuler une rencontre, même avec la garantie de l'anonymat. "Plus tard peut-être, mais pas en ce moment, c'est trop sensible", s'excuse-t-il.

Pour contrer l'émoi provoqué à l'extérieur du Maroc par les expulsions de chrétiens - en France, la Fédération protestante s'est émue -, le gouvernement a réuni l'ensemble des représentants religieux et exigé des églises chrétiennes officielles une réaction. "Le ministre de l'intérieur m'a demandé un communiqué de presse", reconnaît Jean-Luc Blanc.

Le pasteur et l'archevêque Mgr Vincent Landel ont donc rédigé, le 10 mars, un texte dans lequel ils évoquent les expulsions de chrétiens étrangers "sous l'accusation de prosélytisme, ou d'autres motifs que nous ignorons". Le texte ayant été en partie tronqué par les médias officiels, l'Eglise catholique, furieuse, l'a reproduit in extenso sur son site. A chaque expulsion, tout se passe très vite, oralement.

Une méthode que Khalil Naciri, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement marocain justifie tout en reconnaissant 27 expulsions, "seize à Aïn Leuh et onze autres éparpillés dans le pays". "La procédure juridique a été écartée, déclare-t-il au Monde, car nous voulions que cela se fasse de la façon la plus "soft" possible : un procès aurait immanquablement débouché sur des emprisonnements."

Pour le ministre, "si cela se produit maintenant, c'est qu'il a fallu faire des enquêtes pour être sûr des faits : nous disposons de CD, de livres, de cassettes, cela devenait du catéchisme. Pour le reste, le Maroc n'a pas changé de cap, les églises ont toujours pignon sur rue." Les autorités marocaines affichent d'autant mieux leur fermeté qu'elles ont, au nom d'un islam "modéré" que le royaume entend promouvoir, durement réprimé des musulmans extrémistes.

Des centaines d'écoles coraniques auraient été ainsi fermées. "Nous avons été très sévères contre eux, contre les chiites, plaide M. Naciri, et il y a moins d'un an, nous avons fermé l'école irakienne de Rabat." Le porte-parole du gouvernement ajoute : "Les pouvoirs publics ont le devoir de rester en phase avec leur opinion publique. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer avec le feu."

Autrement dit, les récentes expulsions de chrétiens seraient le fruit d'un équilibre... A l'appui de cette thèse, que bon nombre d'observateurs et de responsables chrétiens avancent, certains datent le début de la vague répressive au mois de décembre 2009, quand une famille suisse, un ingénieur prothésiste, sa femme et leurs enfants, installés depuis plusieurs années à Oujda, près de la frontière algérienne, ont dû quitter par la contrainte le Maroc en laissant tout derrière eux. C'était une semaine après le vote interdisant la construction de minarets en Suisse.

Désormais, le ministre de l'intérieur a promis de nommer bientôt un wali ("préfet"winking smiley avec pour mission de devenir un interlocuteur des chrétiens.

Isabelle Mandraud
L'exilée.

Concernant les prêtres ou autres chrétiens expulsés du Maroc,je vous prie de me suivre s'il vous plaît.

Le Maroc est un pays arabe musulman. Ce ne sont pas de vains mots,la religion d'Etat est l'islam.Et depuis le début des années 90,les marocains,surtout les jeunes,comme toute l'Arabie(comprenez l'ensemble des états arabes) "semblent avoir redécouvert l'islam".Pas n'importe lequel,mais l'authentique selon le Coran et la sunna(hadiths du prophète des musulmans).Il n'y a qu'à voir ces dernières années le nombre de jeunes qui remplissent les mosquées sans compter la prière du vendredi qui paralyse et les artères et l'activité du bled.

Ce que vous avez lu à propos de l'expulsion de ces prêtres n'est pas du tout faux,croyez-moi.Celà a été prouvé.C'était des missionnaires qui essayaient de christianiser les jeunes et des enfants..A Ain Leuh,Dar Bouazza,etc. Des grognements parmi la population se sont fait entendre et plus de 700 oulémas ont écrit au roi... Les pouvoirs publics à qui incombe la responsabilité du maintien de l'ordre,de la sécurité publique et de la paix sociale n'avaient donc pas le choix. Au lieu de traduire ces gens en justice,ce qui les aurait mené en taule selon la loi marocaine,on a préféré les expulser et...tranquillo...

C'est un peu comme ces 6 jeunes marocains pendant le dernier ramadan qui se sont mis en tête de manifester sandwich à la main pour l'annulation de la loi interdisant au musulman jouissant de ses facultés physiques et mentales de boire et manger en public.Ils défiaient 99% des marocains. Si les pouvoirs publics ne les avaient pas arrêté,ils risquaient d'être lynchés par la population et celà aurait pu dégénérer...
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
16 avril 2010, 02:04
Considérant que la constitution marocaine garantie une liberté totale de culte, je trouve ces expulsions, si elles sont basées sur le critère religieux, comme ILLÉGALES... Ces expulsions, c'est considérer le marocain comme un débile mental infantile et influençable.

On devrait être libre de croire ou de ne pas croire.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
16 avril 2010, 02:31
Rali, je rejoins ton point de vue, par rapport au fait qu'on soit libre de croire ou pas. J'ai longuement réfléchi au sujet aussi. D'un autre côté, ces missionnaires n'opèrent que dans les régions les plus vulnérables. C'est à se demander si ce choix n'est pas fortuit aussi.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
16 avril 2010, 05:33
Citation
Wolf
Rali, je rejoins ton point de vue, par rapport au fait qu'on soit libre de croire ou pas. J'ai longuement réfléchi au sujet aussi. D'un autre côté, ces missionnaires n'opèrent que dans les régions les plus vulnérables. C'est à se demander si ce choix n'est pas fortuit aussi.

Il faut effectivement veiller à ce que ça ne soit pas sectaire. C'est le vrai caveat de cette affaire.

En tout cas, il faut un vrai débat plutôt qu'un excès de zèle.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
24 avril 2010, 09:57
Morocco razing of Jewish building raises concern

[www.jta.org]

April 22, 2010

(JTA) – The government’s demolition of a historic Jewish community-owned building in Morocco is drawing protest from Jewish leaders.

Over Passover, authorities in Tangier began razing a building that used to house a Jewish hospital, Benchimol Hospital, and which still belongs to the Jewish community. The demolition, which was undertaken with the consent of the Jewish community, prompted a letter of protest to the governor of Tangier from the president of the Federation of Jewish Communities in Spain, Jacobo Israel Garzon.

“This is for us a very serious act against the right to the property, which was the first hospital in Tangier,” Garzon wrote in his letter, dated April 12. “I urge His Excellency to ensure that the rights of the Tangier Jewish community be restored and respected.”

The president of Tangier’s Jewish community, Abraham Azencot, reportedly was out of town when the unexpected demolition began and is planning to meet with the local governor to discuss the action.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
24 avril 2010, 12:58
Il est bon de verifier la realité des faits avant de publier des rumeurs
Pièces jointes:
tanger.jpg
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
24 avril 2010, 22:31
Désolé de la mauvaise pub.
Triste nouvelle : l'édifice a été démoli ...
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
25 avril 2010, 07:40
Citation
Wolf
Je suis étonné qu'un document de cette nature se retrouve posté ici.

C'est bien la différence qui nous caractérise : Nous recherchons la vérité,objectivement,et quand il faut la rétablir,nous le faisons sans parti-pris ni forfanterie.Il est temps que vous fassiez comme nous,si vous voulez sincèrement coexister pacifiquement,non seulement en Israel,mais partout dans le monde .
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
25 avril 2010, 09:29
T'arrêtes de te la ramener et tu restes dans le sujet, le troll !

Maroc : Obama a promis une visite

Selon l'Observateur, l'ambassadeur américain à Rabat, Samuel Kaplan, a affirmé, lors d'un point de presse restreint qu'il a donné le mercredi 21 avril 2010 dans la résidence du Consul général des USA à Casablanca, que le gouvernement et le peuple américains seraient honorés de voir SM le Roi Mohammed VI effectuer une visite officielle aux USA au cours de cette année.

Kaplan a également fait état d'une promesse formelle que lui a formulé, lors d'une entrevue, le président américain Barack Obama de visiter le Maroc.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
03 mai 2010, 10:35
Mohamed Abdeljabri n'est plus !

[en.wikipedia.org]
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
07 mai 2010, 22:41
Un peu la même approche que la Marche Verte smiling smiley

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Demain 8 mai, le Maroc se dotera du plus grand drapeau du monde



Sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Cercle des Jeunes Démocrates Marocains réalisera le 8 mai 2010 à Dakhla « Le Plus Grand Drapeau Du Monde », qui sera marocain.

Cet évènement connaîtra la participation de plus de 350 jeunes marocains venus de toutes les régions du royaume pour assister au déploiement du drapeau marocain, de 20 tonnes et d’une superficie supérieure à 60 000 m², et célébrer en liesse un record mondial, qui sera validé par le juge du «Guinness World Record» venu spécialement de Londres pour l’annoncer.

Par ailleurs, « Le plus grand drapeau du monde » fait suite à un souhait émis par une centaine de jeunes marocains de hisser le drapeau de leur patrie pour manifester au monde leur fierté nationale, souhait exprimé lors de la journée de célébration de la Marche Verte, organisée par le Cercle le 06 novembre 2009.

Ainsi, le choix de 350 jeunes marocains pour déployer le Plus Grand Drapeau du Monde pourra raviver "le vœu unanime" exprimé par le peuple marocain le 6 Nov. 1975, alors représenté par 350.000 patriotes participants à la Marche Verte pacifique, et imprimant "en lettres d'or une page de gloire" dans l'histoire de la nation.

Dans le cadre d’un « appel à toute une génération », le déploiement du drapeau constitue le point de départ de deux campagnes organisées par le Cercle : une campagne pour sensibiliser les jeunes marocains aux valeurs du patriotisme ; et une campagne de communication au niveau international sur le Plan d'autonomie des Provinces du Sud.

En marge de l’évènement; le Cercle des jeunes démocrates marocains organisera une conférence sur le Plan d’Autonomie et une deuxième sur le rôle des médias dans l’intégrité territoriale. Une soirée musicale et festive, animée par des stars de renom aura également lieu.

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Le Maroc se dotera du plus grand drapeau du monde

Le record du plus grand drapeau du monde est actuellement détenu par la ville de Jérusalem, dont l’étendard mesure 42 000 m2. Le Cercle des jeunes démocrates du Maroc souhaite battre ce record, en présentant en mai prochain, un drapeau marocain plus grand.

Doter le Maroc du plus grand drapeau du monde reconnu par le livre Guinness des records : tel est le projet que se propose de réaliser le Cercle des jeunes démocrates marocains, une association regroupant des jeunes de moins de 35 ans. L’annonce en a été faite lors d’un point de presse tenue samedi 27 février, en marge du festival Mer et désert de Dakhla, à l’extrême sud du Maroc « Notre drapeau battra le record actuel, et sera ainsi inscrit dans le Guinness Word Book », a assuré Mehdi Bensaid, président du comité d’organisation.

Le record actuel est détenu par la ville de Jérusalem, dont l’étendard mesure 42 000 m2. Il va donc falloir faire plus, pour entrer dans le livre des records. Selon les initiateurs du projet, la confection du drapeau a d’ores et déjà commencé. Elle a été confiée à une entreprise casablancaise de textile. Les différents morceaux seront ensuite acheminés à Dakhla, où ils seront rassemblés et présentés au public, en présence d’un certificateur du Guinness world book. « Nous avons choisi la ville de Dakhla pour des questions techniques, la ville située en plein désert offrant des espaces assez grands pour déployer le drapeau », explique Mehdi Bensaid.

Un drapeau déroulé une fois par an

Le déroulement public du drapeau est prévu en mai prochain. Le jour « J », 350 jeunes venant des 16 régions du royaume chérifien seront invités, de même que l’orchestre philharmonique national marocain qui, à cette occasion, interprétera l’hymne national. Le drapeau sera ensuite confié au maire de Dakhla, qui en deviendra le conservateur. Il devra le dérouler une fois tous les ans, à l’occasion de la fête de la jeunesse.

Pour le Cercle des jeunes démocrates marocains, ce drapeau constitue une action symbolique, destinée à raviver chez leurs concitoyens, les notions de patriotisme et de citoyenneté. « Quelque chose d’enfoui en nous, un ensemble de devoirs et de droits envers la nation marocaine », laisse entendre Mehdi Bensaid. « Il est temps de dépoussiérer nos sentiments envers notre royaume et d’agir pour notre patrie. (…) Le projet du plus grand drapeau du monde qu’ambitionne de réaliser le cercle tend à servir la marocanité en alliant un symbole fort, le drapeau national, et une action citoyenne entreprise par la jeunesse marocaine », écrit le Cercle dans le dossier presse du projet.

Le Cercle des jeunes démocrates marocains a été crée en 2008 à Toulouse en France par trois étudiants marocains, Mehdi Bensaid, Reda Bachir El Bouhali et Aymane El Alj, qui ont ensuite regagné leur pays.

[www.afrik.com]
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
08 mai 2010, 14:23
Wolf..

Es-tu sûr que ce sont effectivement des jeunes marocains qui ont pris l'initiative de ce drapeau et que ce sont eux qui veulent le déployer "
pour signifier au monde,etc.."

Les jeunes marocains se foutent de tout celà. Réda Bachir El Boughali dont tu parles n'est autre que le fils de l'ancien général de l'armée tué en 71 lors du putsh manqué.Son père a été mitraillé par l'adjudant Akka(devenu célèbre depuis)sur les marches de l'état-major des FAR.

Les jeunes marocains n'ont pas la même situation que ce Réda El Bachir El Bouhali.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
08 mai 2010, 14:32
Oui Haifa, je suis que sur que ce sont des étudiants. D'ailleurs, j'ai déjà croisé un des trois à Paris à travers des amis en commun. Et ces mouvements de jeunes démocrates, comme le MJD et Capdéma, sont de plus en plus actifs.
Par contre, s'ils sont backés par d'autres entités, possible. Le PAM n'est jamais trop loin de ce genre d'initiatives winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/05/2010 14:35 par Wolf.
Re: Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...
09 mai 2010, 11:55
C'est un peu propagandiste mais touchant quand même smiling smiley










Sinon, après le moment bisounours, il faut pas oublier la corruption qui ronge encore le pays. Transparency International vient d'épingler le Maroc, l'Egypte, le Liban et les Territoires Palestiniens :

Mideast needs checks, to improve governance - report
2:42pm BST

By Dina Zayed

CAIRO (Reuters) - Ineffective checks on executive political power in Lebanon, Morocco, the Palestinian areas and Egypt are hindering the fight against corruption and holding back economic growth, Transparency International said on Sunday.

These places share problems of poor public accountability and uneven enforcement of anti-corruption laws, the Berlin-based watchdog said, while adding that a lack of accountability was a widespread problem in the Middle East.

Middle East markets have been watched closely by foreign investors as several of them have weathered the global downturn better than the United States, Europe and other big markets.

But investors in the region often grumble about a lack of transparency and other governance issues.

"Conflict and political turmoil have taken their toll on the fight against corruption," Transparency regional director for Middle East and North Africa Chantal Uwimana said at the release of a report covering the four Middle East countries or entities.

The report said: "Studies of Egypt, Lebanon, and Morocco concluded that nepotism, bribery and patronage are so common that they are widely accepted as facts of life."

GRASS-ROOTS INITIATIVES

In Transparency International's corruption perception index rankings for 180 countries, Egypt is 111th, Lebanon is 130th and Morocco 89th, lower than many regional peers on a list where No. 1 is perceived as the least corrupt.

While reasons for poor transparency ranged from fragile political systems to overbearing states that silenced dissent, all needed to empower civil society and improve institutions of governance, the report said.

"Corruption can and needs to be addressed effectively through grass-roots initiatives," Uwimana said. "Informed, home-grown strategies hold the best chance of success."

But realities on the ground were far from what was needed, she added.

"Specific provisions regarding whistleblowing or whistleblower protection are almost fully lacking across the region," Uwimana said.

"While certain government agencies may make use of information from whistleblowers, clear procedures regulating how to report corruption and mechanisms to protect whistleblowers from retaliation are absent," the report said.

Where local watchdogs exist, they are usually too weak and suffer from limited power and resources to combat corruption.

Public officials, private companies and citizens have little understanding of accountability and transparency, the report said, adding citizens were often wary of holding governments to account sometimes due to social pressures not to speak out.

(Editing by Edmund Blair and Myra MacDonald)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/2010 17:00 par jero.
Re: Dis mois pourquoi la France est intervenu au Maroc ?...
10 mai 2010, 09:10
En reponse a la question posée par HAIFA, pourquoi la France est intervenu au Maroc:

L'occupation en 1930 de l’Algérie par la France, entraîne l’afflux de milliers de réfugiés algériens vers le Maroc. En out 1830, deux bateaux transportant des familles de réfugies algériens jettent l'ancre à Tétouan. Des centaines de familles s'installent dans cette ville, d’autres sont accueillis dans d’autres villes du Royaume. Le Sultan Moulay Abderrahman donne ses consignes aux autorités de son gouvernement pour prend soin des réfugiés et de veiller a leurs confort. Les pauvres d'entre les réfugiés algériens étaient maintenus par les soins du gouvernement, qui veillât à ce que rien ne leur manque. La ville de Fes accueillit des familles de Tlemecen, tels que les Ibn Manssour, Moukriyines, Beyodiyines, Bousadiyines, Oudghiriyines, Bnou Harbit, Bnou Ghabrit, Kaisiyoune, Zeghariyoune, Nejariyoune. De Mostghanem, les Oulad Ben Maâzouz, Bnou Saber, Ouled Maamar, et Ouled Eljendour entre autres.
Une fois qu’une paix relative fut instaurée avec le Maroc, les Français essaient une nouvelle stratégie pour occuper le pays ; déstabiliser l’Ordre et l’économie de l’Etat. En normalisant leurs relations avec les tribus de l’Est du Maroc, les Français vont leur offrir leur protection. Les produits de contrebande français envahissent rapidement le marché marocain, et prennent une bonne longueur d’avance sur les produits de concurrence anglais. Les produits français étaient écoulés en contrebande par l’intermédiaire des tribus protégées, échappant ainsi à l’acquittement des
droits de douanes, exigés à l’entrée des ports du royaume. L’Angleterre fait pression sur le Makhzen pour réglementer les droits de douane dans un sens qui puisse permettre au commerce maritime avec le royaume de revenir à sa course. Sir John Drummond Hay qui représentait les intérêts de l’Angleterre à Tanger usera, tour à tour, de la persuasion et de la pression pour amener le Sultan Moulay Abderrahman d'ouvrir le pays à la libre circulation des marchandises.
Précédemment, le Sultan Moulay Slimane avait imposé une politique économique protectionniste, pour arrêter l'infiltration des européens et de leurs produits dans le pays et avait interdit l’exportation de certains produits. Les marchés européens avaient besoin de ces mêmes produits marocains, jusqu’à alors interdits à l’exportation, en particulier les céréales et la laine.
Le Consul de la Grande Bretagne, Sir Drummond Hay, avait menacé le royaume d'imposer un embargo maritime sur ses ports par des navires de guerre, si le Makhzen refusait d’introduire des amendements dans sa politique protectionniste. Moulay Abderrahman dut lever l’interdiction et les avantages concédés à l’Angleterre en 1856, seront accordés à l’Espagne en 1860 et à la France en 1863.
Mais le Royaume Chérifien était convoité par plus d’un pays européen, et on croyait que c’était une proie facile d’attraper. Et le royaume de l'Espagne nourrissait une ambition de conquête de l’autre coté du détroit. Craignant de rester confinée entre le Détroit et les Pyrénées, l'Espagne va tenter de se franchir une ouverture vers le sud. Mais le traité hispano-marocain, signé en 1799, reconnaissait, déjà, des privilèges à l’Espagne, écartant toute possibilité de conflit militaire avec le Maroc. Néanmoins, l’Espagne allait trouver un prétexte pour provoquer ce conflit.


Le royaume du Maroc reste à l’écart des rivalités coloniales jusqu’à la fin du XIXèm siècle, malgré les multiples incidents sur la frontière algérienne entre troupes marocaines et françaises, la présence espagnole à Sebta et le développement du commerce avec l’Angleterre et la France. Mais après la mort du Sultan Moulay l’Hassan en 1892, le pays est pris dans un tourbillon d'instabilité qui éveille les convoitises des partis coloniaux européens. Dés 1901, les troupes françaises exercent une pression croissante au long des frontières algéro-marocains. Le pays semblait sûr, mais c’est au niveau international que son sort devait être réglé, vu la susceptibilité croissante des courants impérialistes. L’enjeu marocain devient un symbole pour l’ensemble du jeu diplomatique européenne entre 1904 et 1911. C’est à son propos que se dégage la Triplice et que se constitue la Triple Entente, souhaitée par le ministre français des Affaires étrangères Delcassé, qui favorise l'approche entre la France, l'Angleterre et la Russie contre l'Allemagne. Un rapprochement s’esquisse entre la France et l’Italie : en 1900, celle-ci reconnaît le protectorat tunisien et accepte une extension française vers le Maroc en échange du même droit pour elle sur la Libye; en 1902, un accord secret de neutralité est passé entre les deux puissances. Un autre accord est passé entre la France et la Grande-Bretagne en avril 1904, dit "d’Entente cordiale", qui règle toutes les questions coloniales brouillant les deux pays : ils se reconnaissent respectivement des droits sur le Maroc et sur l’Egypte.
Le Royaume-Uni sortait de son splendide isolement devant la montée de la concurrence maritime de l’Allemagne, les Etats-Unis et, le Japon. Surtout l'Allemagne qui vit venir le danger, montre sa volonté de rompre l’Entente cordiale, pour affaiblir l’alliance franco-russe, et imposer sa présence en Méditerranée, ajouté à la multiplication de ses intérêts au Maroc et aux passions déchaînées autour d’un mythe marocain, qui explique la visite de Guillaume II à Tanger en 1905. La conférence d’Algeciras, réunie en 1906 pour arbitrer le conflit, reconnaît finalement les droits de police de la France et de l’Espagne sur les ports marocains. C’est ainsi que les troupes françaises interviennent à Casablanca. Après une stabilisation provisoire et la conclusion, en 1909, d’un accord franco-allemand pour l’exploitation en commun des richesses du pays", une nouvelle crise éclate en 1911; confrontation entre troupes françaises et Moudjahidin marocains à Fes et à Rabat. L’Allemagne envoie une canonnière devant Agadir en 1911, et lance de violentes campagnes de dénigrement et de chantage diplomatique contre la France, jusqu'à ce que les deux pays arrivent à un accord : en novembre de la même année, l’Allemagne reconnaît les droits de la France sur le Maroc, en échange de la cession par la France d'une portion du territoire du Congo. Quelques mois plus tard, la France impose son protectorat sur le Maroc, en mars 1912. Le traité de Fes attribuait à l'Espagne la zone nord et le Sahara, qu’elle avait occupé en 1885.

Voila un résumé sans evoquer La bataille d'Isly 1844 entre armée Cherifienne et Troupes françaises qui invahirent des territoires a l'Est du Royame et occupèrent Oujda.

La France avait des visées expansionistes sur le l'Afrique du Nort despuis l'ouverrture du canal de Suez

Kandiman Tanger
Re: Dis mois pourquoi la France est intervenu au Maroc ?...
10 mai 2010, 09:10
En reponse a la question posée par HAIFA, pourquoi la France est intervenu au Maroc:

L'occupation en 1930 de l’Algérie par la France, entraîne l’afflux de milliers de réfugiés algériens vers le Maroc. En out 1830, deux bateaux transportant des familles de réfugies algériens jettent l'ancre à Tétouan. Des centaines de familles s'installent dans cette ville, d’autres sont accueillis dans d’autres villes du Royaume. Le Sultan Moulay Abderrahman donne ses consignes aux autorités de son gouvernement pour prend soin des réfugiés et de veiller a leurs confort. Les pauvres d'entre les réfugiés algériens étaient maintenus par les soins du gouvernement, qui veillât à ce que rien ne leur manque. La ville de Fes accueillit des familles de Tlemecen, tels que les Ibn Manssour, Moukriyines, Beyodiyines, Bousadiyines, Oudghiriyines, Bnou Harbit, Bnou Ghabrit, Kaisiyoune, Zeghariyoune, Nejariyoune. De Mostghanem, les Oulad Ben Maâzouz, Bnou Saber, Ouled Maamar, et Ouled Eljendour entre autres.
Une fois qu’une paix relative fut instaurée avec le Maroc, les Français essaient une nouvelle stratégie pour occuper le pays ; déstabiliser l’Ordre et l’économie de l’Etat. En normalisant leurs relations avec les tribus de l’Est du Maroc, les Français vont leur offrir leur protection. Les produits de contrebande français envahissent rapidement le marché marocain, et prennent une bonne longueur d’avance sur les produits de concurrence anglais. Les produits français étaient écoulés en contrebande par l’intermédiaire des tribus protégées, échappant ainsi à l’acquittement des
droits de douanes, exigés à l’entrée des ports du royaume. L’Angleterre fait pression sur le Makhzen pour réglementer les droits de douane dans un sens qui puisse permettre au commerce maritime avec le royaume de revenir à sa course. Sir John Drummond Hay qui représentait les intérêts de l’Angleterre à Tanger usera, tour à tour, de la persuasion et de la pression pour amener le Sultan Moulay Abderrahman d'ouvrir le pays à la libre circulation des marchandises.
Précédemment, le Sultan Moulay Slimane avait imposé une politique économique protectionniste, pour arrêter l'infiltration des européens et de leurs produits dans le pays et avait interdit l’exportation de certains produits. Les marchés européens avaient besoin de ces mêmes produits marocains, jusqu’à alors interdits à l’exportation, en particulier les céréales et la laine.
Le Consul de la Grande Bretagne, Sir Drummond Hay, avait menacé le royaume d'imposer un embargo maritime sur ses ports par des navires de guerre, si le Makhzen refusait d’introduire des amendements dans sa politique protectionniste. Moulay Abderrahman dut lever l’interdiction et les avantages concédés à l’Angleterre en 1856, seront accordés à l’Espagne en 1860 et à la France en 1863.
Mais le Royaume Chérifien était convoité par plus d’un pays européen, et on croyait que c’était une proie facile d’attraper. Et le royaume de l'Espagne nourrissait une ambition de conquête de l’autre coté du détroit. Craignant de rester confinée entre le Détroit et les Pyrénées, l'Espagne va tenter de se franchir une ouverture vers le sud. Mais le traité hispano-marocain, signé en 1799, reconnaissait, déjà, des privilèges à l’Espagne, écartant toute possibilité de conflit militaire avec le Maroc. Néanmoins, l’Espagne allait trouver un prétexte pour provoquer ce conflit.


Le royaume du Maroc reste à l’écart des rivalités coloniales jusqu’à la fin du XIXèm siècle, malgré les multiples incidents sur la frontière algérienne entre troupes marocaines et françaises, la présence espagnole à Sebta et le développement du commerce avec l’Angleterre et la France. Mais après la mort du Sultan Moulay l’Hassan en 1892, le pays est pris dans un tourbillon d'instabilité qui éveille les convoitises des partis coloniaux européens. Dés 1901, les troupes françaises exercent une pression croissante au long des frontières algéro-marocains. Le pays semblait sûr, mais c’est au niveau international que son sort devait être réglé, vu la susceptibilité croissante des courants impérialistes. L’enjeu marocain devient un symbole pour l’ensemble du jeu diplomatique européenne entre 1904 et 1911. C’est à son propos que se dégage la Triplice et que se constitue la Triple Entente, souhaitée par le ministre français des Affaires étrangères Delcassé, qui favorise l'approche entre la France, l'Angleterre et la Russie contre l'Allemagne. Un rapprochement s’esquisse entre la France et l’Italie : en 1900, celle-ci reconnaît le protectorat tunisien et accepte une extension française vers le Maroc en échange du même droit pour elle sur la Libye; en 1902, un accord secret de neutralité est passé entre les deux puissances. Un autre accord est passé entre la France et la Grande-Bretagne en avril 1904, dit "d’Entente cordiale", qui règle toutes les questions coloniales brouillant les deux pays : ils se reconnaissent respectivement des droits sur le Maroc et sur l’Egypte.
Le Royaume-Uni sortait de son splendide isolement devant la montée de la concurrence maritime de l’Allemagne, les Etats-Unis et, le Japon. Surtout l'Allemagne qui vit venir le danger, montre sa volonté de rompre l’Entente cordiale, pour affaiblir l’alliance franco-russe, et imposer sa présence en Méditerranée, ajouté à la multiplication de ses intérêts au Maroc et aux passions déchaînées autour d’un mythe marocain, qui explique la visite de Guillaume II à Tanger en 1905. La conférence d’Algeciras, réunie en 1906 pour arbitrer le conflit, reconnaît finalement les droits de police de la France et de l’Espagne sur les ports marocains. C’est ainsi que les troupes françaises interviennent à Casablanca. Après une stabilisation provisoire et la conclusion, en 1909, d’un accord franco-allemand pour l’exploitation en commun des richesses du pays", une nouvelle crise éclate en 1911; confrontation entre troupes françaises et Moudjahidin marocains à Fes et à Rabat. L’Allemagne envoie une canonnière devant Agadir en 1911, et lance de violentes campagnes de dénigrement et de chantage diplomatique contre la France, jusqu'à ce que les deux pays arrivent à un accord : en novembre de la même année, l’Allemagne reconnaît les droits de la France sur le Maroc, en échange de la cession par la France d'une portion du territoire du Congo. Quelques mois plus tard, la France impose son protectorat sur le Maroc, en mars 1912. Le traité de Fes attribuait à l'Espagne la zone nord et le Sahara, qu’elle avait occupé en 1885.

Voila un résumé sans evoquer La bataille d'Isly 1844 entre armée Cherifienne et Troupes françaises qui invahirent des territoires a l'Est du Royame et occupèrent Oujda.

La France avait des visées expansionistes sur le l'Afrique du Nort despuis l'ouverrture du canal de Suez

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