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UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.

Envoyé par korine15 
UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
10 mars 2010, 08:45
UNE FENETRE DANS L’AU-DELA !
_____________________________________.
: Robert Nielsen, raconte :
____________________.


Le manuscrit que vous vous apprêtez à lire est entre en ma possession de la manière suivante :

Au soir du 17 Février 1976, on a sonne a la porte et mon épouse est allée ouvrir. Quelques instants plus tard, elle est revenue au Salon, ou nous étions en train de regarder la télévision : Une femme demandait a me voir.

La porte d’entre était presque ouverte. Une dame d’une cinquantaine d’années se tenait sur le seuil. Grande et bien mise, elle tenait une grosse enveloppe.
« Robert Nielsen ? »
J’ai acquiescé : elle me tendit l’enveloppe. « Dans ce cas, ceci est pour Vous ! »
J’ai contemplé l’objet d’un air soupçonneux et demandé ce qu’il contenait.

« C’est de la part de votre frère. »

Mes soupçons se sont accrus. « Que voulez-vous dire ?
- Que votre frère, Chris « , m’a dicté ce manuscrit. »
J’ai cédé a la colère. « J’ignore qui vous êtes, mais si vous aviez effectivement connu mon frère, vous sauriez qu’il est décédé il y a plus d’un an «
Un soupir. « Je le sais pertinemment, Mr. Nielsen, a-t-elle répondu d’un air las. Je suis medium. Votre frère m’a communiqué ce manuscrit depuis… »

Elle s’est interrompue en voyant que le lui fermais la porte au nez, puis elle a promptement ajouté « Je vous en prie, monsieur ! »

Son insistance semblait si sincère que j’ai levé sur elle un regard surpris.

« Je viens de passer six mois éreintants a transcrire ceci. Il ne m’a pas laissé le choix. Et j’ai mes propres affaires à régler. Mais votre frère a refusé de me laisser tranquille, tant que je n’aurais pas mis noir sur blanc, tout ce qu’il avait a dire, et juré de vous apporter le résultat. » Sa voix a pris des accents désespérés. «
« Alors, maintenant, il faut le prendre et me rendre la paix. ».
Sur ces mots, elle m’a fourré l’enveloppe dans les mains et, apres avoir rejoint sa voiture d’un pas précipité, s’en est allée.

Je ne l’ai plus revue, je n’ai plus jamais entendu parler d’elle. Je ne connais meme pas son nom.

J’ai lu trois fois le manuscrit et je ne sais pas toujours pas qu’en faire.

Je ne suis pas croyant, mais comme tout le monde, j’aimerais pouvoir me dire que la mort est autre chose que le néant. Pourtant il me parait bien difficile, voire impossible, d’accepter cette histoire telle qu’elle.

Certes, les faits sont la. Toutes ces choses que cette femme ne pouvait pas connaître sur mon frère et les siens, a moins de se livrer a des mois de recherches laborieuses, et couteuses – avant de rédiger ce manuscrit. Or qu’avait-elle a y gagner ?

Cette lecture éveille mille questions dans ma tête. Au lieu de les énumérer ici, je laisserai le lecteur libre de formuler les siennes. Je ne suis certain que d’une chose, Si c’est la vérité, nous avons tous intérêt à passer notre Vie au crible. Avec le plus grand soin !.
Janvier 1978.

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
10 mars 2010, 08:49
« LE SOMMEIL DE LA MORT « (CHRIS) parle :

Un torrent d’images floues ;

« Commençons par le commencement », dit-on toujours. Mais ca je ne peux pas le faire. Je dois commercer par la fin – la conclusion de mon séjour sur terre, je vais te raconter comment ca c’est passé... Et ce qui s’est passé apres…

Note textuelle… Robert, tu connais mon style. Ce compte rendu t’en paraitra sans doute assez éloigné
C’est que je suis limité par la personne qui le transcrit. Mes réflexions doivent passer par son esprit a elle. Je ne peux pas faire autrement. Tous les grains ne passeront pas a travers le filtre. Sache te montrer compréhensif si j’ai l’air de simplifier à outrance. Surtout au début.

L’un comme l’autre, nous faisons de notre mieux ! « ainsi, CHRIS raconte « :

D.IEU merci, j’étais seul ce soir-la. D’habitude, IAN m’accompagnait au cinéma. Deux fois par semaine – tu sais a cause de mon travail.

Mais pas ce soir-la. .Il ne jouait dans une pièce de théâtre montée par son école. D.ieu merci, je le répète.

J’avais choisi un cinéma proche d’un centre commercial. Je n’arrive pas a faire passer son nom.. Un grand établissement, qu’on a divisé en deux. Demande a Ian comment il s’appelle 1.
Quand j’en suis ressortit. Il était plus de onze heures. Je suis remonté en voiture, direction le
Golf. Le petit, tu sais celui pour les enfants, Je n’arrive pas a faire passer le mot.. D’accord. Comment ca s’écrite ? moins vite M-i-n..i..a.t-u..r-e. C’est ca. On y est.

Il y avait beaucoup de circulation dans la…la rue ?, non plus large…l’Av..e-nue ?pas tout a fait, mais ca ira. J’ai cru que je pouvais y aller et je me suis engagé. Mais j’ai dut m’arrêter : une voiture fonçait sur moi. Elle avait la place de me contourner, mais au lieu de ca, elle m’a accroche l’aile avant et j’ai fait un tête-à-queue.

Ca m’a secoué mais j’avais mis ma ceinture de sécurité. Je m’en serais tiré avec quelques égratignures, si a ce moment-la une camionnette n’avait pas percuté mon aile arrière droite en m’expédiant de l’autre cote de la ligne jeune. Un camion arrivait en sens inverse. Il m’a heurté de plein fouet. J’ai entendu un grand froissement de tôle, un bruit de verre pulvérisé Je me suis cogné la tête et, le noir s’est fait autour de moi. L’espace d’un instant, j’ai cru me voir gisant dans mon sang, inconscient. Puis plus rien.

Je suis revenu a moi. Je souffrais atrocement. J’entendais une respiration, un bruit affreux. Une respiration lente, superficielle, entrecoupée de soupirs mouillés. J’avais les pieds glacés . Ca, je m’en souviens !

Petit à petit, j’ai pris conscience de la pièce ou je me trouvais. Des gens m’entouraient, je crois. Quelque chose m’empêchait d’en etre sur. C’est da..Non, barrez s-e-d-a-..Sédation. Voila !

Tout a coup, un murmure. Je ne comprenais pas ce qui se disait. Brièvement, j’ai vu une forme non loin de moi. Pourtant, j’avais les yeux fermés. Je n’aurais pas pu dire si c’était un homme ou une femme, mais cette forme me parlait. Puis en voyant que je n’entendais pas, elle s’en est allée.

Une nouvelle douleur est apparue, dans ma tête cette fois, de plus en plus aigüe. J’avais l’impression de m’accorder progressivement sur elle comme quand on cherche une station de radio. Mais elle ne m’appartenait pas. C’était la douleur d’Anne. Anne pleurait, elle avait peur. Parce que j’étais gravement blessé. Elle avait peur pour moi, je sentais son angoisse. Elle souffrait terriblement. J’ai voulu chasser les ombres, mais rien a faire. Vainement tentee de prononcer son nom. Ne pleure pas ca va aller, tu verras. N’aie pas peur. Anne, je t’aime. Ou es-tu ?

A cet instant précis, je me suis retrouvé chez nous. C’était dimanche soir. Nous étions tous rassemblés au salon, à discuter joyeusement. Anne était près de moi, Ian a ses cotés. Ensuite venait Richard, puis Marie, tout au bout du canapé .Anne était blottie dans mes bras. Je sentais sa tiédeur contre moi. Je l’ai embrassé sur la joue. Nous avons échangé un sourire.

Soudain, j’ai senti que je m’élevais au-dessus des ténèbres, J’étais couché dans un lit. La douleur était revenue, partout a la fois. Je n’avais jamais eu aussi mal. Je me sentais glisser. Oui, c’est le mot ; je glissais !.

Tout a coup, un son horrible. Un râle ne au fond de ma gorge. J’ai prié pour qu’Anne et les enfants ne soient pas la pour l’entendre. Il les aurait terrifiés – et supplié D.ieu de les protéger contre cet épouvantable bruit.

Alors une idée m’est venue : j’étais en train de mourir. J’ai voulu inspirer mais ma trachée était obstruée, l’air ne pouvait pas passer. Je me sentais compact, apathique, pris au piège de la densité.

Il y avait quelqu’un près du lit. La même forme qu’avant. « Il ne faut pas chercher a lutter, CHRIS », m’a-t-elle dit. Cela m’a mis en colère. J’ignorais a qui j’avais a faire, mais « on » voulait manifestement me voir mourir. Je me suis débattu contre cette perspective. Pas question qu’on m’emporte. Anne ! Je l’ai mentalement appelé au secours. Tiens-moi fort ! Ne me laisse pas partir !

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
10 mars 2010, 08:54
Mais je continuais a glisser. Mes blessures sont trop graves, ai-je songé, plein d’appréhension. J’avais bien conscience de ma faiblesse générale. Puis une étrange sensation. Un chatouillis. Bizarre, je sais, ridicule, même. Mais c’était pourtant ca. Ca me chatouillait de la tête aux pieds.

Nouveau changement, je n’étais plus dans un lit, mais dans un berceau que je sentais osciller sans relâche. Lentement, j’ai fini par comprendre. Je ne me trouvais pas dans un berceau et il n’était pas en train d’osciller. D’infimes crépitements résonnaient tout au fond de moi. Un bruit de pansements qu’on élève tout doucement. Je souffrais moins. La douleur s’effaçait.

Effrayé je me suis battu pour la faire revenir. En quelques secondes elle était de retour, pire que jamais. Malgré le supplice, je m’y suis accroché. Elle voulait dire que j’étais vivant. On n’allait pas m’emporter.
Anne !.Intérieurement, j’hurlais, je suppliais .Tiens-moi fort !.

Mais en vain. La vie me quittait peu a peu : les bruits revenaient, plus sonores, comme si l’on arrachait des milliers de fils minuscules. J’avais totalement perdu le gout et l’odorat. Bientôt, je n’ai plus senti ni mes arteils, ni mes pieds, et cet engourdissement a gagne mes jambe. J’essayais désespérément de retrouver mes sensations, mais rien à faire. Quelque chose de froid a envahi mon ventre, puis ma poitrine, pour refermer enfin une main glacée autour de mon cœur. Mon cœur qui battait lentement, lentement tel un tambour de cortège funèbre

Tout à coup, j’ai su ce qui se passait dans la pièce voisine. Une femme âgée, des mèches grises épandues sur son oreiller. Une peau jaunâtre, des mains pareilles a des serres d’oiseau de proie. Cancer de l’estomac. Assise a son chevet, une femme lui parlait tout bas, sa fille. Je ne peux pas voir ca, ai-je décrété.

Aussitôt, je me suis retrouvé dans ma propre chambre, je ne souffrais presque plus. Malgré tous mes efforts je ne pouvais plus faire revenir la douleur. Une voix chantonnait. Oui elle chantonnait, mais les fils continuaient à céder. J’en sentais se recourber les extrémités sectionnées

La sensation du froid, cette « chose » mystérieuse s’est remise en mouvement pour se concentrer dans ma tête. Tout le reste desormais insensible. Je vous en supplie !, j’appelais a l’aide mais je n’avais plus de voix et ma langue était paralysée. Je me sentais comme aspiré vers l’intérieur, complètement ramassé dan ma boite craniere.

Je me suis mis émerger par une ouverture dans ma tête. Un vrombissement suivi d’un carillon, puis une chose qui se déplaçait tres rapidement dans un étroit défilé. J’etaisune bulle oscillant de haut en bas. J’ai cru entrevoir au dessus de moi, un tunnel obscur et sans fin. En regardant vers le bas, j’ai eu la stupéfaction de voir mon corps sur le lit, immobile, couvert de pansements et alimenté par des tubes en plastique. J’étais relié a lui par un filament u chatoiement argente. Le fil d’Argent, si-je songé. Mon D.ieu ! le fil d’argent. C’était lui et, lui seul qui maintenait mon corps en vie. Je ne l’ignorais pas.
Je ne respirais presque plus. Mon visage exprimait une souffrance infinie. J’ai frénétiquement cherché a réintégrer mon corps.. Non, je ne veux pas m’en aller !. Entendais-je crier ma voix intérieure. Anne au secours ! Je veux rester avec toi

Tous mes muscles tressaillaient, j’ai essayais de toutes mes forces prendre possession de mon corps.. Alors, un miracle s’est produit. La vie a réinvestit mon corps, de bonnes couleurs éclatantes de sante se sont répandues sur ma peau, une expression paisible s’est peinte sur mes traits. Je remerciais le Seigneur. Anne et les enfants, n’auraient pas a me voir dans ce triste état.

Parce que vois-tu Robert, a ce moment-la, j’ai cru que je revenais.

Mais en fait, as du tout. Mon corps pris dans une enveloppe multicolore, se laissait haler par le Fil d’Argent. Sensation de chute brutale, suivit d’un claquement, comme si un élastique géant venait de se rompre, puis j’ai vu que je m’élevais.

Flash-back. Oui, c’est bien ca : flash-back, comme dans les fils en beaucoup plus rapide. Tu as lu, entendu mille fois la fameuse expression : »Voir sa Vie défiler devant ses yeux » Eh bien, crois-moi Robert, elle est exacte. Et c’était tellement rapide, que je n’arrivais pas a suivre ; en outre, elle se déroulait a l’envers.

La veille de l’accident, puis l’avant-veille, et ainsi de suite – la naissance des enfants, mon mariage, ma carrière d’écrivain. L’Université la Seconde Guerre mondiale, le lycee, le collège, enfance, petite enfance.. De 1974 a 1927, d’un trait sans qu’il y manque une seconde. Le moindre geste, la pensée la plus anodine, la plus infime émotion, tous les mots que j’avais prononcés dans ma Vie. J’ai tout revu. Un torrent d’images floues.


A SUIVRE../..

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
11 mars 2010, 08:12
REVER QU’ON REVE !
Suite../..
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Je me suis assis sur mon lit en éclatant de rire. J’avais rêvé. Voila tout ! Tous mes sens étaient en éveil, voire démultipliés. Incroyable Ce que les Rêves peuvent etre réalistes, parfois.

Pourtant, j’avais des problèmes de vue, j’ai regardé autour de moi : tout était flou. Je n’y voyais pas à trois mètres.

La pièce ne m’était pas inconnue ; les murs, les moulures du plafond me rappelaient quelque chose. Les rideaux étaient beiges, avec des rayures brunes et orange. Une télévision couleur était accrochée en hauteur. A ma gauche un fauteuil en similicuir orange, la moquette était du même rouge-orangé

J’ai compris d’où venait la sensation de flou. La pièce était pleine de fumée. Pourtant, il n’y avait pas d’odeur : étrange ! Puis je me suis ravisé : Ce n’entait pas de la fumée. L’accident.. J’avais sans doute etait blessé aux yeux. Mais je ne me suis pas affolé outre mesure, trop soulagé d’etre vivant pour éprouver ce genre d’inquiétude.

Je me dis : Il fallait avant tout trouver Anne et lui dire que ca allait, qu’elle cesse de souffrir. J’ai laisse prendre mes jambes sur le coté droit du matelas, puis je me suis levé, La table de chevet métallique était peinte de beige, avec sur le dessus un placage en…Comme dans les cuisines ? en f-o-r-m-i-c-a, c’est .Une niche contenant un lavabo aux robinets en forme de poignées du Golf Club, je ne sais pas si tu vois ? Au dessus un miroir. Ma vue était si troublée que je n’y distinguais même pas mon propre reflet.

J’ai voulu m’approcher mais une infirmière est entrée dans la chambre. Elle est venue droit vers moi, et j'’ai du faire un pas de coté. Sans un regard pour moi, elle a émis un son étranglé avant de se précipiter vers le lit ou un homme entait allongé, la mâchoire pendante, le teint terne et grisâtre ! Il avait des pansements partout et était raccordé a une série de tubes.

Elle est ressortie en courant. Je me suis retourné, surpris, je n’entendais pas qu’elle criait. L’homme du lit était probablement mort. Mais comment expliquer qu’il y ait quelqu’un dans mon lit ? Quel était ce Hôpital qui couchait deux patients dans le même lit !?.

Bizarre !.. Je l’ai dévisagé, Il me ressemblait comme un frère. J’ai secoué la tête. Impossible. A sa main gauche, le même anneau que moi.. Inexplicable !..

Une douleur glacée au creux de mon estomac. J’ai voulu découvrir le corps, masqué par un drap ! Choqué, j’ai retiré ma main. Non, ce n’est pas moi. Puisque j’étais vivant ! La douleur était la pour me le confirmer. Preuve irréfutable que j’étais en Vie !. Deux médecins sont entrés en trombe. J’ai reculé pour les laisser passer examiner le corps.

Le premier a entrepris de faire un bouche-à-bouche. L’autre tenait une seringue Hippone.. Non, h y p o dermique, c’est ca. Sous mes yeux. Il en a enfoncé l’aiguille sous la peau du mourant. Une autre infirmière est accourue, poussant une machine sur un chariot. Un des médecins a posé deux grosses tiges métalliques contre la poitrine nue du gisant, qui a violemment tressauté. Alors, j’ai su qu’il n’y avait aucun rapport entre lui et moi, car je n’ai rien senti.

Les efforts sont restés vains. Il était mort. Dommage… Sa famille allait avoir du chagrin… Ce qui m’a ramené a Anne et aux enfants. Il fallait que je les trouve, que je les rassure. Surtout Anne, dont je sentais la terreur. Ma pauvre Anne, si douce…

Je me suis dirigé vers la porte, sur ma droite, une salle de bains. D’un coup d’œil, j’ai repéré des toilettes, un interrupteur et un bouton jouxtant une ampoule rouge portant le mot Alarme !. Une fois dans le couloir, j’ai su ou j’étais. Naturellement : dans mon portefeuille se trouvait une carte demandant qu’on me transporte en cas d’accident a la Clinique de l’Industrie Cinématographique, a Woodland- Hills.

Je me suis immobilisé le temps de reconstituer ce qui s’était passé. J’avais eu un accident, on m’avait emmené ici. Mais alors, pourquoi n’étais-je pas alité ? Ah si, j’avais été alité. Au coté du défunt. Celui qui me ressemblait. Tout ca devait avoir une explication. Malheureusement, je ne voyais pas du tout laquelle. Je n’arrivais pas à réfléchir clairement.

J’ai fini par trouver la solution. Je n’étais pas certain d’avoir raison, mais c’est tout ce qui me venait a l’esprit. J’étais bien obligé de m’y tenir, du moins pour l’instant. J’étais sous anesthésie, on était en train de m’opérer « tout se passait dans ma tête ». Oui, ce ne pouvait etre que ca. Rien d’autre ne collé..

Bon, et maintenant ?. Malgré ma détresse je n’ai pu m’empêcher de sourire. Puisque tout se passait dans ma tête et j’en étais conscient, je pouvais contrôler la situation, non ?. Mais si, je pouvais agir a ma guise, et mon vœu le plus cher était de localiser Anne.

A SUIVRE../..

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
11 mars 2010, 13:54
Au moment ou je prenais cette décision, un troisième médecin a fait son apparition au bout du couloir. Lui aussi courrait. J’ai voulu l’arrêter au passage, mais ma main tendue est passée a travers son épaule. Peu importe !. J’étais en train de rêver. Et quand on rêve, les choses les plus absurdes deviennent possibles

J’ai avancé dans le couloir. En passant devant une chambre, j’ai lu un avertissement blanc sur fond vert OXYGENE – DEFENSE DE FUMER - . Pas banal comme rêve, je n’avais jamais encore lu en rêve ! .Le plus souvent, quand j’essayais, les mots se télescopaient. Or ceux-ci restaient parfaitement visibles, malgré la sensation de flou général.

Bien sur ! Je ne suis pas a proprement parler en train de rêver, ai-je raisonné .Etre anesthésié, ce n’est pas tout a fait dormir. J’ai poursuivi mon chemin. Anne devait etre dans une salle d’attente. Je me suis concentré sur l’idée de la rejoindre, de la réconforter. Je ressentais sa souffrance comme si elle était mienne.

En passant devant le bureau des infirmières, j’ai surpris des conversations. Mais je n’ai pas tenté de leur adresser la parole, puisque tout se déroulait dans ma tête. Il fallait que je me raccroche a cette conviction ; jouer le jeu. D’accord, ce n’était pas un risque en soie – non en soi !, mais il était plus facile de partir de ce principe. Donc, un songe sous anesthésie.. Minute, je me suis figé. Rêve ou pas, je ne peu pas me promener en chemise de nuit. Mais j’ai constate, stupéfait, que je portais les mêmes vêtements qu’au moment de l’accident. Je ne vois pas de sang… Je me suis revu gisant, inconscient dans l’épave de ma voiture. Le sang jaillissait partout !.

J’ai ressenti une espèce d’aigue.. Non ! Pardon pour mon impatience. D’e-e-x-u-l-t-a-t-i-o-n. Pourquoi ? Parce que, malgré mes facultés de raisonnement engourdies, j’en avais desormais la certitude : je ne pouvais pas etre l’homme du lit. Car lui était bel et bien en chemise de nuit, ouvert de pansements et hérissé de tubes. Et moi, tout j’habillé, sans le moindre bandage, et sur mes deux jambes. Rien a voir, donc.

Un homme en tenue de ville approchait. Je m’attendais naturellement a ce qu’il me dépasse, sans me prêter attention, mais a ma grande surprise, il m’a arrêté en me posant la main sur l’épaule. Je sentais la pression de ses doigts.

« As-tu compris ce qui t’est arrivé ?, c’est-il enquis !.
Comment-ca ? « Et pourquoi me tutoyait-il ?
« Mais oui » il a opiné « Tu viens de mourir ! »
Je l’ai enveloppé d’un regard dégoûté « allons c’est absurde
C’est pourtant vrai.
Si j’étais mort, je n’aurais plus de cerveau. Je ne pourrais pas vous parler.
Ca ne marche pas comme ca, a-t-il insisté.
C’et le type dans ma chambre qui est mort, pas moi. Moi, je suis sous anesthésie, on est en train de m’opérer. Ceci est un rêve. « mon interprétation me plaisait bien »
- Tu te trompe CHRIS !.
- J’ai frissonné. En plus, il connaissait mon prénom. On se connaissait « était-ce pour cela qu’il apparaissait dans mon rêve ?
Non, non, pas du tout. Il ne m’inspirait que du dégout. Quoi qu’il en soit- et l’idée m’a fait sourire, malgré mon irritation – c’était mon rêve, et il n’avait aucun droit de se l’approprier. « Allez vous faire voir dans votre propre rêve », lui ai-je lancé, ce qui me paraissait etre un moyen spirituel de l’envoyer promener.

- Si tu ne me crois pas. Chris, va donc jeter un coup d’œil dans la salle d’attente. Tu y trouveras ta femme et tes enfants. On ne leur a pas encore annoncé la nouvelle.

- Attendez un peu ! » J’ai pointé mon index sur sa poitrine en donnant de petits coups répétés » Ce ne serait pas vous, par hasard, qui m’avez dit de ne pas lutter, tout a l’heure ? »
- Il a ouvert la bouche pour me répondre mais, furieux, je l’ai pris de vitesses « j’en ai assez de vous et de cet endroit absurde. Je rentre chez moi ».

D’un seul coup, une force m’a éloignée de lui, comme si j’étais scellé dans le métal et en même temps attiré par un lointain aimant. Je filais si vite, que je n’entendais ni ne voyais plus rien.
Le phénomène s’est interrompu aussi vite qu’il s’était manifesté. J’étais entouré de brouillard. J’ai eu beau regarder de-ci, de-là, je ne voyais rien d’autre. Je me suis mis en marcher dans la brume. De temps en temps j’apercevais de fugitives silhouettes. Mais des que j’essayais de les distinguer plus clairement elles s’évanouissaient. J’ai failli en héler une, puis je me suis ravisé. J’étais le maitre de mon rêve. Pas question qu’il m’impose sa volonté !.

J’ai tenté de détourner mon attention, et j’ai penser aller chez moi a la maison, ainsi, un cliquetis de griffes sur le carrelage de la cuisine . Tu te souviens de notre berger allemand, Ginger ? elle déboulait dans l’entrée. En me voyant, elle s’est mise a se balancer et a bondir sur place, comme toujours. Puis je me suis penché pour le caresser la tête, et la, j’ai vu avec terreur ma main s’enfonçait dans son crane. Elle a battu en retraite en poussant un glapissement, non sans se cogner au montant de la porte de la cuisine, les oreilles aplaties, le poil tout hérissé.

« Ginger ! », j’ai combattu mon appréhension croissante. « Ici, Ginger », elle fait la tête. !, je l’ai suivie mais elle a dérapé de plus belle sur le carrelage, cherchant a fuir, complètement affolée. « Ginger ! » j’aurais du lui en vouloir, mais elle semblait si paniquée… Elle a filé a travers le salon, puis franchi a toute allure la trappe ménagée a son intention dans la porte du jardin.
J’ai failli la rattraper, mais j’ai changé d’avis. Je refusais de me laisser victimiser par ce rêve, même s’il devenait de plus en plus dément. J’ai fait demi-tour et appelé Anne..

Pas de réponse. Dans la cuisine, la cafetière électrique était en marche et ses deux voyants rouges allumés. Sur la plaque chauffante, le récipient en verre était presque vide. Cela m’a arraché un sourire. Elle a encore oublie de l’éteindre.. ! Je me dis, en moins de deux, la maison serait imper… non imprégnée de l’odeur acre du café bouilli..

J’ai voulu débrancher l’appareil, mais évidemment, ma main est passée a travers le fil. Je me suis raidi un instant, mais en fin de compte, mieux valait en rire, - vraiment dans les rêves, on fait tout de travers !.

J’ai fouillé la maison de fond en comble. Notre chambre a coucher, la salle de bains, les chambres de Ian, et de Marie, ainsi que la salle de bains commune… Enfin, la chambre de Richard, je faisais abstraction de ma vision floue. J’avais décrété que ca n’avait pas d’importance.

Ce dont j’avais du mal à faire abstraction, en revanche, c’était la léthargie qui m’envahissait. Rêve ou pas. J’avais l’impression de me changer en pierre. Il se faisait nuit, le nez contre le réveil, j’ai lu six heures cinquante trois, je me dis et si on était si tôt le matin, pourquoi la maison était-elle vide ?. A cette heure-ci, tout le monde aurait du etre au lit !.

Peut importe, me suis-je dit tout en cherchant à reconstituer le puzzle dans ma tête. On est en train de t’opérer. Tu es en plein rêve. Anne et les enfants sont a l’hôpital, a attende que…
La confusion s’est emparé de moi. Etais-je réellement a l’hôpital ?. Ou bien cet événement-la faisait-il lui aussi partie du rêve ?. Etais-je en fait endormi dans ce lit, a rêver tout ce qui m’arrivait ?. Si ca trouvait, l’accident n’avait jamais eu lieu. Les possibilités étaient infinies, et chacune affectait la suivante. Si seulement je pouvais réfléchir normalement ! Mais j’avais l’esprit tout engourdi. Comme si j’avais bu, ou avale des calmants.

Je me suis allongé sur le lit et j’ai fermé les yeux. C’était la seule chose a faire, et la vérité s’imposerait ; J’avais rêvé sous anesthésie a l’Hôpital, ou en dormant dans mon propre lit. Plutôt la seconde hypothèse. Parce que dans ce cas, en ouvrant les yeux, je découvrirais Anne couchée a coté de moi et, je pourrais lui raconter le rêve fou que je venais de faire. Je serrerais contre moi sa tiédeur si précieuse et lui expliquerais a quel point il est étrange de rêver qu’on rêve !.


A SUIVRE../..

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
13 mars 2010, 13:00
SUITE../..


Quand Chris meurt dans un accident de la route, il ne disparaît pas vraiment. Ce jour-la, un monde inconnu s’ouvre a lui, ou le corps est léger, ou l’on communique par la Pensée pure. Une seconde Vie commence


CE NOIR CAUCHEMAR SANS FIN !


J’étais extenué, mais incapable de trouver le sommeil tant Anne pleurait. J’ai voulu me lever, la consoler. Mais au lieu de cela, voila que je planais dans les limbes, entre lumière et ténèbres. Ne pleure pas, m’entendais-je murmurer. Je ne vais pas tarder a me réveiller : alors, je serais avec toi .Laisse-moi seulement dormir un peu. Mais je t’en prie, ne pleure pas ; tout va bien ma chérie, je vais m’occuper de toi. !

En fin de compte, j’au du rouvrir les yeux. Je n’étais pas allongé, mais debout dans la brume. Lentement, je me suis mis en marche, en direction des pleurs. Si tu savais comme j’étais las, Robert ! Complètement groggy. Mais je ne pouvais pas la laisser pleurer, comme ca. Il fallait que je sache ce qui n’allait pas et que j’arrange les choses afin qu’elle cesse enfin. Je ne pouvais plus supporter de l’entendre pleurer comme ca.

Je suis entré dans une église inconnue. Tous les bancs étaient occupés. Les fideles étaient gris, je ne distinguais pas leurs traits. J’ai remonté l’allée centrale en me demandant ou je pouvais bien me trouver. De quelle église s’agissait-il ?. Pourquoi est-ce de la que venaient les pleurs d’Anne ?

Puis je l’ai vue, au premier rang, tout de noir vêtue, Richard a sa droite, Marie et Ian a sa gauche. A cote de Richard, Louise et son epoux. Tous en deuil. Je les voyais plus nettement que les autres personnes, mais ils étaient quand même un peu estompés, fantomatiques. J’entendais toujours les mêmes sanglots, alors que devant moi Anne était muette. J’ai eu une révélation soudaine : Elle pleure a l’intérieur. Et nos deux esprits communient si bien que je peux l’entendre. Je me suis vivement approché afin de la rassurer.

Je me suis immobilisé devant elle. »Je suis la. ! »

Elle a continué a regarder droit devant elle, comme si je n’avais rien dit : comme si je n’étais pas la. Personne n’a regardé dans ma direction. Etaient-ils gênés par ma présence ?.Faisaient-ils semblant de ne pas me voir ? Peut-être était-ce a cause de ma tenue. Il me semblait qu’en effet, je ne m’étais pas changé depuis longtemps. Mais je n’aurais pu en jurer.

J’ai relevé les yeux. »Bon d’accord. » J’avais des problèmes d’élocution. Ma langue me paraissait trop épaisse. « D’accord, ai-je répété lentement. Je ne suis pas habillé comme il faut. Et en plus, je suis en retard. Mais ce n’est pas une raison pour… Je me suis tu, Anne regardait toujours droit devant elle. Comme si j’étais invisible « Anne, je t’en prie ! ».

Elle n’a même pas cillé. Je lui ai effleuré l’épaule.
Elle a violemment tressailli et levé les yeux, le visage vide de toute expression.
« Qu’est-ce qu’il y a ? » lui ai-je demandé.
Ses pleurs intérieurs ont refait surface ; elle a porté une main a ses yeux en s’efforçant de réprimer un sanglot. Une douleur paralysante a envahi ma tête. Mais qu’est-ce qu’il y a ? Anne, qu’est-ce qu’il y a ? ai-je insisté, suppliant !.

Comme elle ne répondait pas, j’ai reporté mon regard sur Richard. Son visage était contracté, ses joues baignées de larmes « Enfin, Richard.. qu’est-ce qui se passe ?. J’avais la voix pâteuse, comme si j’avais bu.

Il n’a pas répondu non plus. Au tour de Ian, « Tu veux bien me dire ce qui se passe ? ». Il offrait un tel spectacle que j’en ai ressenti un élancement d’angoisse. . Il sanglotait tout bas en frottant ses joues de ses doigts tremblants pour en chasser les larmes. Bon D.ieu, mais qu’est-ce que… ?

Et puis tout à coup j’ai compris. Evidemment. C’est ce maudit rêve. J’étais endormi en salle d’opération, ou dans mon lit, en train de rêver. Oh et puis Zut ! Je n’en sais rien, tiens me suis-je mentalement emporté. Oui le rêve continuait, et j’y vivais a présent mes propres funérailles

A SUIVRE../..

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
15 mars 2010, 16:41
Je me retourné, je ne pouvais plus supporter de voir les miens pleurer. J’étais a la torture de devoir m’éloigner, alors que j’entendais encore Anne et les enfants sangloter. Non, il fallait trouver autre chose. J’apercevais à présent la silhouette grise et floue du prêtre, debout derrière son pupitre. Sa voix rendait un son creux, lointain. J’espère qu’il me fait des adieux ai-je songé avec amertume ! »En effet. »


Soudain, j’ai regardé autour de moi. C’était l’homme de l’hôpital. Bizarrement, c’était lui qui m’apparaissait le plus clairement. « Je vois que vous n’avez pas encore trouvé votre propre rêve « .Tout aussi bizarre, avec lui je parlais sans effort..

« Chris, essaie de comprendre. Ce n’est pas un rêve ! C’est pour de vrai..Tu es mort !

Oh, arrêtez un peu avec ca, maintenant ! « J’ai fais mine de tourner les talons. La aussi, ,
Il m’a posé la main sur l’épaule. La pression de ses doigts était bien concrète, il me pinçait presque. Curieux..

« Ecoute, Chris, tu ne vois donc pas ? Ta femme et tes enfants en deuil ? L’Eglise ? Le prêtre qui prononce ton éloge funèbre ? - Un rêve parfaitement réaliste, voila tout « II a secoué la tête.

« Lacez-moi, ai-je proféré d’un ton menaçant. Rien ne m’oblige à écouter vos sornettes ».

Mais il avait la poigne solide et je n’arrivais pas a m’en libérer.
« Suis-moi », m’a-t-il ordonné. Il m’a entrainé au pied de l’autel, ou se trouvait un cercueil posées sur des tréteaux. « Ton cadavre est là-dedans ! »
Ah oui ?, ai-je dit d’un ton glacial. Le couvercle était en place. Comment pouvait-il etre sur que j’étais bien dedans.
« Tu peux voir a l’intérieur si tu t’en donnes la peine « ! a-t-il répondue.

Involontairement, je me suis mis a trembler. En effet, j’en étais capable, si je le voulais. D’un seul coup, j’en avais conscience.

Peut-être. Mais il n’en est pas question « ai-je répliqué avant de me dégager de son étreinte et de me détourner. « ! Je suis en train de rêver, ai-je ajouté avec un regard par-dessus mon épaule. Vous ne comprenez peut-être pas mais..
Si tu es en train de rêver, m’a –t-il interrompu, pourquoi n’essaies-tu pas de te réveiller ?.
Je l’ai regardé bien en face. « Eh bien, justement , c’est ce que je vais faire, tiens merci pour le conseil ! il est excellent !. »

J’ai fermé les yeux. Fais ce qu’il te dit, réveille-toi. Il t’a donné la solution, alors mets-la en pratique !

Les pleurs d’Anne se sont accrus, « arrête « c’était vraiment insupportable. Je voulais m’en éloigner, mais ils me poursuivaient. Anne prononçait mon nom .

A SUIVRE,,.,,

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
16 mars 2010, 15:39
Suite../..

Les sanglots continuaient de plus en plus sonores, j’ai plaqué mes mains sur mes oreilles. « Réveille-toi ».Puis avec une farouche détermination ; »réveille-toi ! ». .
Mes efforts ont été récompensés par un silence soudain. J’avais réussi ! transporté de joie, j’ai rouvert les yeux.. J’étais chez nous, dans l’entrée> Et ca je ne le comprenais pas.

J’ai repris conscience de la brume omniprésente, de ma vision floue, et peu a peu discerné des silhouettes dans le salon. Toujours aussi grises et estompés, elles se tenaient par petits groupes, assises ou debout, et murmuraient des mots que je ne saisissais pas. Je me suis avancé, en passant a coté d’un petit nombre de personnes mal définies. Encore un coup de rêve… Je me raccrochais a cette idée

Au grès de mes déplacements, j’entrevoyais des gens du coin de l’œil. La famille d’Anne au grand complet était venue de Sans Francisco. Mais la mienne ou est-elle. En effet le fait qu’ils habitaient a quatre mille cinq cents kilomètres avait-il la moindre importance ?

Une mauvaise idée m’est venue. Se pourrait-il que j’aie perdu la tête ?. L’accident avait peut-être provoque des lésions cérébrales. Mais oui, c’était ca. La encore, je me suis accroché a cette hypothèse. Lésions cérébrales, représentation déformée de la réalité. On était simplement en train de m’opérer. Mais cette idée ne m’était pas d’un grand secours. Tous ces gens qui faisaient totalement abstraction de moi.. J’ai voulu saisir un verre sur la table de la salle a manger et le projeter contre le mur, mais autant essayer d’attraper une poignée d’air. La moutarde m’est montée au nez et je me suis écrié a la cantonade : » Dites donc, c’est quand même mon rêve ! Alors écoutez-moi, bon sang !mais personne ne m’écoutait,.

Je leur ai tourné le dos pour emprunter le couloir des chambres. L’oncle d’Anne, John, me barrait la route. Il contemplait une série de photos sur le mur. Je suis passé a travers lui sans m’arrêter.. Et je n’ai rien senti. Peu importe, ca n’a même aucune importance.]]La porte de notre chambre était fermée. Je l’ai franchie dans l’ouvrir. « C’est de la folie » ai-je marmonné Même en rêve, je n’avais jamais traversé de porte fermée.

Mon irritation s’est évanouie quand j’ai vu Anne sur le lit ; couchée sur le coté gauche. Elle regardait vers la porte-fenêtre. Elle portait la même robe noire qu’a l’église, mais elle avait enlevé ses chaussures. Elle avait les yeux rougis a force de pleurer. Assis a coté d’elle, Ian lui tenait la main. Des larmes coulaient lentement sur son visage. J’ai ressenti une bouffée d’amour. Si tu savais Robert, comme ce petit est mignon et gentil ! j’ai voulu lui caresser les cheveux.

Il a tourné la tête en tous sens et, l’espace d’un instant, j’ai cru qu’il me regardait, qu’il me voyait ! Mon cœur s’est arrêté de battre. « Ian » ai-je soufflé. Il a reporte son regard sur Anne, ! Maman !..- Pas de réponse. Il a répété et, lentement, elle a tourné les yeux vers lui.

« Je sais que ca a l’air dingue, mais.. J’ai l’impression que papa est la, avec nous. » J’ai vivement regardé Anne. Elle dévisageait Ian, le visage toujours aussi inexpressif.
‘En ce même moment, je veux dire, ici, a-t-il précisé. Elle a eu un sourire de tendresse contrainte. Tu cherches a me consoler !.

Non, maman, je le sens vraiment !.

Elle n’a pas tenu le coup. Un violent sanglot l’a secoué. « Mon D.ieu, mon D.ieu ! A-t-elle murmure Chris… Ses yeux se sont remplis de larmes.
Je suis tombé a genoux et j’ai essayé d’effleurer son visage « Anne je t’en prie, non.. Mais j’ai réprimé un gémissement. Mes doigts s’enfonçaient dans sa chair !..
« Ian, j’ai peur a dit Anne.


A SUIVRE../…

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
16 mars 2010, 15:44
Suite../..

Les sanglots continuaient de plus en plus sonores, j’ai plaqué mes mains sur mes oreilles. « Réveille-toi ».Puis avec une farouche détermination ; »réveille-toi ! ». .
Mes efforts ont été récompensés par un silence soudain. J’avais réussi ! transporté de joie, j’ai rouvert les yeux.. J’étais chez nous, dans l’entrée> Et ca je ne le comprenais pas.

J’ai repris conscience de la brume omniprésente, de ma vision floue, et peu a peu discerné des silhouettes dans le salon. Toujours aussi grises et estompés, elles se tenaient par petits groupes, assises ou debout, et murmuraient des mots que je ne saisissais pas. Je me suis avancé, en passant a coté d’un petit nombre de personnes mal définies. Encore un coup de rêve… Je me raccrochais a cette idée

Au grès de mes déplacements, j’entrevoyais des gens du coin de l’œil. La famille d’Anne au grand complet était venue de Sans Francisco. Mais la mienne ou est-elle. En effet le fait qu’ils habitaient a quatre mille cinq cents kilomètres avait-il la moindre importance ?

Une mauvaise idée m’est venue. Se pourrait-il que j’aie perdu la tête ?. L’accident avait peut-être provoque des lésions cérébrales. Mais oui, c’était ca. La encore, je me suis accroché a cette hypothèse. Lésions cérébrales, représentation déformée de la réalité. On était simplement en train de m’opérer. Mais cette idée ne m’était pas d’un grand secours. Tous ces gens qui faisaient totalement abstraction de moi.. J’ai voulu saisir un verre sur la table de la salle a manger et le projeter contre le mur, mais autant essayer d’attraper une poignée d’air. La moutarde m’est montée au nez et je me suis écrié a la cantonade : » Dites donc, c’est quand même mon rêve ! Alors écoutez-moi, bon sang !mais personne ne m’écoutait,.

Je leur ai tourné le dos pour emprunter le couloir des chambres. L’oncle d’Anne, John, me barrait la route. Il contemplait une série de photos sur le mur. Je suis passé a travers lui sans m’arrêter.. Et je n’ai rien senti. Peu importe, ca n’a même aucune importance.]]La porte de notre chambre était fermée. Je l’ai franchie dans l’ouvrir. « C’est de la folie » ai-je marmonné Même en rêve, je n’avais jamais traversé de porte fermée.

Mon irritation s’est évanouie quand j’ai vu Anne sur le lit ; couchée sur le coté gauche. Elle regardait vers la porte-fenêtre. Elle portait la même robe noire qu’a l’église, mais elle avait enlevé ses chaussures. Elle avait les yeux rougis a force de pleurer. Assis a coté d’elle, Ian lui tenait la main. Des larmes coulaient lentement sur son visage. J’ai ressenti une bouffée d’amour. Si tu savais Robert, comme ce petit est mignon et gentil ! j’ai voulu lui caresser les cheveux.

Il a tourné la tête en tous sens et, l’espace d’un instant, j’ai cru qu’il me regardait, qu’il me voyait ! Mon cœur s’est arrêté de battre. « Ian » ai-je soufflé. Il a reporte son regard sur Anne, ! Maman !..- Pas de réponse. Il a répété et, lentement, elle a tourné les yeux vers lui.

« Je sais que ca a l’air dingue, mais.. J’ai l’impression que papa est la, avec nous. » J’ai vivement regardé Anne. Elle dévisageait Ian, le visage toujours aussi inexpressif.
‘En ce même moment, je veux dire, ici, a-t-il précisé. Elle a eu un sourire de tendresse contrainte. Tu cherches a me consoler !.

Non, maman, je le sens vraiment !.

Elle n’a pas tenu le coup. Un violent sanglot l’a secoué. « Mon D.ieu, mon D.ieu ! A-t-elle murmure Chris… Ses yeux se sont remplis de larmes.
Je suis tombé a genoux et j’ai essayé d’effleurer son visage « Anne je t’en prie, non.. Mais j’ai réprimé un gémissement. Mes doigts s’enfonçaient dans sa chair !..
« Ian, j’ai peur a dit Anne.


A SUIVRE../…

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
17 mars 2010, 14:20
je suis tres impressionnee par ce recit et je pense fortement qu'apres la vie nous avons une autre vie........mes precedentes lectures traitant de ce meme sujet me pousse a croire que l au dela est bien la ...
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
18 mars 2010, 06:13
exactement chere amie, l'au-dela existe bel et bien, attendez de lire les prochains chapitres et vous aurez le souffle coupe.
C'est une tres belle histoire, qui m'a beaucoup impresionnee dans ma vie, ce qui m'a amenee a me demander alors, comme vous aujourd'hui
est-ce que l'au- dela existe, je parle des annees 90, depuis j'ai lu et lu des centaines de livres supers merveilleux, mais celui-ci est Unique.
attendez et vous verrez, c'est bien "Une Fenetre dans l'Au-dela ", c'est ainsi que je l'ai titre-moi-meme. Car on a vraiment l'impression d'ouvrir une Fenetre dans l'Au-dela !.

Bonne journee!!!

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
18 mars 2010, 10:17
«Anne, je suis la. Je suis la ! La mort n’est pas ce que tu crois ! »

La terreur m’a pris au dépourvu. Ce n’est pas ce que je voulais dire ! Me suis-je écrié mentalement. Mais voila, c’était dit, je me rendais enfin a l’évidence. Mais en même temps, je la refusais avec la dernière énergie, préférant me concentrer sur ma femme et mon fils cadet..Mais une interrogation me hantait et je ne pouvais la faire taire. Et si l’homme vu a l’hôpital puis a l’église avait dit vrai ? Si ce n’était pas un Rêve ?.

J’ai essayais de toute force de battre en retraite, impossible. La voie était barrée. J’ai riposté en laissant libre cours a ma rage. Bon, d’accord, l’idée m’en était venue, et alors ?. Ce n’était pas parce que j’avais envisagé cette possibilité.. En fait, il n’y avait l’ombre d’une preuve !.

La, c’était mieux. Je me sentais justifié dans ma révolte. Je me suis tâté en divers endroits. La mort, ca ? Ai-je raillé, méprisant. La mort en chair et en os ?. Allons donc ! Ce n’était peut-être pas in rêve – cela, j’étais disposé a en convenir. Mais certainement pas la mort non plus. Ce conflit intérieur m’épuisait, tout a coup. Une fois de plus, j’avais la sensation de me changer en pierre. Encore.. ?

Qu’importe. J’ai chassé ces pensées. Je me suis allongé sur le flanc a coté d’Anne, afin de la contempler. Il était troublant d’etre face a elle, tandis que son regard me traversait comme une vitre. Ferme les yeux, me suis-je intimé. Et je me suis obéi. Evade-toi par le sommeil. Tu n’as aucune preuve. Il se peut encore que ca soit un Rêve !.

Mais dans ce cas, D.ieu m’en est témoin, j’en avais chaque seconde en horreur.
Je vous en prie, ai-je supplié Les Forces Inconnues qui présidaient a ma destinée
Libérez-moi de ce noir cauchemar sans fin !.


A SUIVRE.../...

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
18 mars 2010, 11:38
SAVOIR QUE J’EXISTE ENCORE !

Je planais, en suspens, je m’élevais de quelques centimètres puis je descendais dans un vide muet qui m’engloutissait. Etait-ce la ce qu’on ressentait avant la naissance, en flottant dans la pénombre liquide ?

Non, dans la matrice il n’y aurait pas eu ces sanglots. Ni ce chagrin oppressant. Je chuchotais dans mon sommeil, je voulais me reposer, j’avais besoin de repos, mais d’un autre coté pour l’amour d’Anne, je voulais aussi me réveiller. »Ma chérie, ne t’en fais pas « J’ai du prononcer cent fois cette phrase avant de me réveiller.

Péniblement, mes paupières se sont ouvertes. J’avais l’impression que des poids y étaient attachés. Elle dormait a mes cotés. Avec un soupir, je lui ai souri amoureusement. Le rêve entait fini, nous étions réunis. J’ai contemplé son visage, délicieusement enfantin quand elle était endormie. Oui, une enfant lasse, une enfant qui avait sombré dans le sommeil a force de pleurer. Anne, si précieuse a mes yeux…Désireux de toucher son visage, j’ai levé une main de plomb…

Et mes doigts ont disparus a l’intérieur de sa tête.

Elle s’est réveillée en sursaut, le regard inquiet « Chris ? » De nouveau cet éphémère élan d’espoir, réduit a néant des que je constaté qu’elle ne me regardait pas mais regardait a travers moi. Les larmes lui sont montées aux yeux. Elle a ramené ses jambes contre sa poitrine et serré bien fort son oreiller dans ses bras en y enfonçant son visage, secouée de sanglots de la tête aux pieds.

« Je t’en prie ma chérie, ne pleure plus. » Je pleurais aussi a présent. J’aurai donné mon âme pour qu’elle puisse me voir ne serait-ce qu’un instant, qu’elle entende ma voix, qu’elle perçoive mes paroles apaisantes, mon amour !

Mais c’était impossible et je ne l’ignorais pas. Le cauchemar continuait. Je me suis détourné en fermant les yeux, j’appelais de tous mes vœux la porte de sortie qu’incarnait le sommeil. Les pleurs d’Anne me brisaient le cœur. Je vous en prie, épargnez-moi cela, si je ne peux pas la consoler, alors amenez-moi loin d’ici..

Je me suis senti glisser mentalement vers le bas, sombrer dans les ténèbres. Maintenant je rêvais. Ce n’était pas possible autrement. Ma vie se dévidait devant moi par séries d’images animées. Le phénomène avait quelque chose de frappant, N’avais-je pas déjà vécu cela, en plus bref et en bien plus confus ?.

Car cette fois, le phénomène n’avait rien de nébuleux. J’étais comme un spectateur assistant a la projection d’un film intitulé « Ma Vie » et auquel, il ne manquait pas un épisode, du début a la fin. Non, je rectifie : de la fin au début. Car le film s’ouvrait sur la collision – On ne peut plus réelle – pour défiler jusqu'à ma naissance, chaque détail revêtant une importance majeure.

Je ne rentrerai pas dans les détails, Robert. Ce n’est pas mon propos – et ce serait trop long. Notre existence a tous est une longue succession d’épisodes. Imagine-toi contraint d’énumérer tous les instants de ta vie en les décrivant par le menu ! Une encyclopédie en vingt volumes n’y suffirait pas..

Cette kyrielle de scènes, je me contenterai donc de l’évoquer succinctement. C’était bien plus qu’une « Vie défilant devant mes yeux » comme dit le cliché. Je m’en suis rendu compte tres vite. En fait, j’ai revécu chaque moment en, en ayant une conscience aigüe et en en saisissant simultanément le sens. Ce fut une expérience extrêmement réaliste, Robert ; chaque émotion démultipliait à l’ infini sous l’effet des couches de conscience superposées.

L’essence de ce phénomène – et c’est la le plus important – c’est le savoir qu’il m’a apporté ; mes pensées avaient eu une réalité. Pas seulement mes paroles et mes actes, mais aussi ce qu’il s’était passé de positif ou de négatif dans ma tête. Tous mes souvenirs se représentaient les uns apes les autres, devant moi et en moi. Je ne pouvais les fuir. Ni d’ailleurs rationaliser, expédier le tout a coup de justifications. Seulement revivre ma vie en y appliquant une conscience et une connaissance totales, sans feindre pour me protéger. Impossible de me leurrer – la vérité était exposée en pleine lumière. Rien ne s’était présenté comme j’avais
pu le croire. Ou l’espérera. Les choses avaient été telles que je les voyais a posteriori, un point c’est tout !..

J’étais assailli d’échecs. J’ai vu tout ce que j’avais omis, négligé, passé sous silence. Ce que j’aurais du donner a mes amis, ma famille, papa, et, maman, toi, Eleanor, mes enfants, mais surtout Anne. J’ai ressenti la morsure de tout ce que j’avais laissé inachevé, inassouvi. Pas seulement dans ma vie privée, d’ailleurs, mais aussi sur le plan professionnel :

Je veux parler de mes échecs en tant qu’écrivain. Tous ces scenarios de ma main qui n’avaient fait de bien a
personne et qui en de nombreuses occasions, avaient même fait du mal.. Il fut un temps ou je pouvais fermer les yeux sur cet aspect-la de mon travail. Mais a présent dans ce impitoyable processus de dévoilement, ce n’était plus possible ; je ne pouvais plus me justifier. Une infinité de carences se ramenant a un seul et unique défi fondamental ; Ce que j’aurais pu faire, et l’irrévocable fiasco par lequel s’était conclu chacun de mes actes.

Et il n’y avait aucune justice là-dedans, Nulle intervention ne venait faire pencher la balance en ma faveur. Quant le bien s’était manifesté dans ma vie, il apparaissait tout aussi clairement. Les gestes de bonté, les réussites… Toutes ces choses étaient également présentes.

A SUIVRE../..

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
21 mars 2010, 09:06
Comme j’avais privilégié les sens ! La non plus je ne te donnerai pas de détails, Robert. Disons que non seulement j’ai redécouvert les expériences sensorielles de ma vie, mais j’ai du revivre tous mes désirs inassouvis comme s’ils avaient au contraire, été comblés. J’ai vu ce qui se trame dans l’esprit à autant de réalité que les événements concrets. Ce qui en était resté au stade de l’imagination prenait subitement corps, chaque fantasme devenait tangible. Et je les ai vécus jusqu’au dernier, tout en me tenant un peu à l’ écart, en témoin de leur intimité souvent sordide. Un témoin condamné a l’objectivité totale.

Mais toujours cet équilibre, Robert ; j’insiste sur l’équilibre. La Balance de la Justice : L’obscurité compensée par la Lumière, la cruauté par la Compassion, la luxure par l’Amour. Et toujours, toujours cette même sommation au plus profond de moi
- « Qu’a- Tu Fais de Ta Vie ? »

Consolation supplémentaire, ce passage au crible m’était exclusivement réservé, je le savais. C’était une reconstitution a usage personnel, un verdict rendu par MA Propre Conscience. Depuis, j’avais mystérieusement acquis la conviction que tous les Actes, que toutes les Pensées que je revivais s’imprimaient de manière indélébile a la surface de cette conscience, afin que je puisse m’y reporter plus tard. Pourquoi, je l’ignorais. Mais cela ne faisait aucun doute.

Un événement bizarre a suivi. Je me suis retrouvé dans une petite maison, je ne sais pas ou, a contempler un vieil homme allongé sur un lit. Deux autres personnes entaient assises a son chevet, une dame aux cheveux blancs er un homme entre deux âges. Ils portaient des vêtements qui m’étaient inconnus et quand la dame a parlé, je lui ai trouvé un accent étrange. « je crois que c’est fini «, a-t-elle dit.
« CHRIS ! »
Le cri de torture qu’a poussé Anne m’a arraché au sommeil. J’étais couché par terre, entouré de tourbillons brumeux. Je me suis relevé lentement, j’avais mal partout. J’ai voulu me mettre en marche, mais rien a faire. J’étais au fond d’un lac boueux animé de courants puissants.

C’était absurde, mais j’avais faim. Non. Ce n’est pas le terme qui convient. J’avais besoin de m’alimenter. Oui, c’était cela. J’étais tronqué, une partie de moi manquait. J’ai voulu réfléchir, mais tout a coup, c’était au delà de mes possibilités. Les pensées me dégoulinaient dans la tête comme des trainées de glu. » Lâche prise ! « . Un pilier de lumière blafarde s’est matérialisé devant moi, a l’intérieur une silhouette….Mon intellect n’était plus assez lucide pour savoir s’il a’ agissait d’un etre de sexe masculin ou féminin

J’ai voulu parler, mais a ce moment la, au loin, Anne a de nouveau crié mon nom.

« Tu es peut-être la pour longtemps, a repris la silhouette, Prends ma main !
- On se connaît ? me suis-je enquis J’avais du mal à articuler et ma voix rendait un son sans vie.
- « ca n’as pas d’importance pour l’instant. Contente-toi de prendre ma main.

J’ai rivé sur la silhouette un regard absent. Anne a une nouvelle fois lancé son cri. Alors, j’ai secoué la tête. La silhouette voulait m’entrainer loin d’Anne et je ne pouvais pas la laisser faire. « Allez-vous-en. Je retourne auprès de ma femme. »

Tout a coup j’étais a nouveau seul dans le brouillard. « Anne ? » ! J’avais froid, j’avais peur. »Anne ou est tu », ma voix était comme morte. « je ne te vois pas ! ».?.

Soudain, une force m’a attiré dans la brume. Une autre a cherché a me retenir mais, par un effort de volonté, je l’ai vaincue ; ce n’était pas Anne, je le savais. Or, il fallait que je rejoigne Anne. Rien d’autre ne comptait a mes yeux.

La brume s’est dissipée, je pouvais a nouveau avancer. Le paysage que je découvrais ne m’était pas inconnu : de vastes pelouses verdoyantes ou s’alignaient au ras du sol des plaques métalliques, avec ca et la un bouquet de fleurs, tantôt fraiches, tantôt fanées. J’étais déjà venu ici.

Je me suis dirigé vers une personne assise au loin dans l’herbe. Ou avais-je don vu cet endroit ?. J’essayais de toutes mes forces de rassembler mes souvenirs. Enfin, dans ma tête, une bulle de mémoire a crevé la surface de la mare croupie. Vaughn, Le fils de… de je ne sais plus qui. Quelqu’un que nous avions connu. Il était enterré ici. Depuis combien de temps ? Me suis-je demandé malgré moi. C’était une question a laquelle j’aurais été en peine de répondre. Pour moi, le temps était desormais une énigme transcendant toute solution.

J’ai vu que la personne assise était Anne et je me suis approché le plus vite possible. Je ressentais un curieux mélange de joie et de tristesse. Je ne savais pas pourquoi.

En arrivant a sa hauteur, j’ai prononcé son nom. Elle n’a pas fait mine de m’avoir entendu arriver, et pour une raison qui m’échappe cela ne m’a pas étonné. Je me suis assis a coté d’elle et l’ai prise dans mes bras ; je n’ai rien ressenti et, de son coté, elle n’a pas réagi ; elle a continué à regarder fixement le sol. J’essayais de comprendre, mais en vain. « Je t’aime, Anne’, ai-je soufflé. C’est tout ce que je trouvais à dire. « Anne je t’aimerai toujours. » Le désespoir m’enveloppait tel un linceul. J’ai suivi le regard d’Anne. Des fleurs, une plaque métallique…

- Christopher Nielson - 1927-1974. Je ne pouvais détacher mes yeux de la plaque, trop interdit pour réagir, je me souvenais vaguement d’un inconnu prétendant que j’étais mort. Un rêve ? Et maintenant, étais-je encore en train de rêver ? J’ai secoué la tette. J’ignorais pourquoi, mais l’idée que tout cela était un rêve me paraissait inacceptable. Ce qui signifiait que j’étais bel et bien mort
- Mort
Comment vais-je accueillir une révélation aussi fracassante avec une telle apathie ? J’aurais du hurler de terreur, au contraire. Et voila que je me bornais a contempler la plaque, mon nom, l’année de ma naissance et celle de ma mort.

Lentement, une idée fixe s’est formée dans mon esprit. Moi1, moi j’etais là-dessous ? Mon cadavre a moi ? Dans ce cas, j’avais le pouvoir d’apporter une preuve définitive a mes hypothèses. Le pouvoir de descendre sous-terre, de visualiser mon propre corps. Une étincelle de souvenir : » Tu peux voir a l’intérieur si tu t’en donnes la peine «. Ou-avais-je entendu ces paroles ? Et voir a l’intérieur de quoi ?

Révélation. Je pouvais descendre et voir a l’intérieure du cercueil, Me voir moi-même, donc me prouver que j’étais mort. Je me suis senti glisser simultanément vers l’avant et vers le bas.

« Maman ? »

J’ai sursauté, Richard approchait en compagnie d’un jeune homme mince aux cheveux noirs. « Maman, je te présente Perry. Le monsieur dont je t’ai parlé ! ».

J’ai fixé sur l’intéressé un regard incrédule.
II me regardait !.
Ton père est la, Richard, a-t-il, Richard, a-t-il annoncé avec calme. Assis près de la plaque qui
Porte ton nom


- .

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
25 mars 2010, 22:21
SUITE…/…


Je me suis relevé péniblement. »Vous arrivez a me voir ? » J’étais stupéfait par ses déclarations, son regard rivé sur moi.

Il dit quelque chose que je ne saisis pas, a repris Perry.

J’ai reporté mon regard sur Anne ; je sentais revenir toute mon angoisse. Si ca se trouve, je peux communiquer avec elle !, lui faire savoir que j’existe encore !>
Elle regardait le jeune homme, le saisissement se lisait sur son visage.

« Il faut le croire, Anne, il le faut, ai-je supplié.
- Il vient a nouveau de parler, lui a dit Perry. En s’adressant a vous, cette fois, Mme. Nielsen
-
- Anne a frissonné, puis s’est tournée vers Richard en articulant son nom d’un ton implorant.
« Maman…, Richard semblait a la fois mal a l’aise et déterminé a poursuivre »
Si Perry déclare que papa est la, moi je le crois. Je t’ai déjà raconté comment il avait...
- Anne, je suis la, c’est vrai ! me suis-je exclamé.
- Je comprends ce que vous ressentez, madame, a coupé Perry. Mais croyez-moi sur parole. Je le vois, la juste a coté de vous. Il porte une chemisette a manches courtes bleu fonce, un pantalon a carreaux, bleu lui aussi, des chaussures de marque Wallaby. Il est grand, blond, et costaud. Il a les yeux verts et il vous regarde anxieusement, Il veut que vous croyez a sa présence ici, j’en suis sûr.

- Anne, je t’en prie !’ J’ai reporté mon regard sur Perry » Je vous ordonne de m’entendre ! ai-je exigé. Il faut que vous m’entendiez.

- Il parle a nouveau, a dit Perry. Je crois qu’il dit « tendre », quelque chose comme-ca. »
Avec un gémissement, je me suis retourné vers Anne. Elle n’arrivait pas à retenir ses larmes. Elle avait les dents serrées, son souffle était contraint, irrégulier. « Je vous en prie, arrêtez, a-t-elle murmuré

- Mais maman, il ne cherche qu’à nous aider ! a répliqué Richard.
- Arrêtez, je vous dis, « Elle s’est remise tant bien que mal sur pied et s’est éloignée.
- « Anne ne t’en va pas ! » ai-je imploré.
Richard a fait mine de lui emboiter le pas, mais Perry l’a retenu. « Laisse-lui le temps de se faire a cette idée,
Richard a regardé autour de lui, l’air peu rassuré. « Il est vraiment la ?.Mon père est vraiment la ?
Je ne savais que faire> Je voulais etre avec Anne. Mais comment quitter la seule personne capable de voir ?
Perry a posé ses mains sur les épaules de Richard et l’a fait pivoter de manière que nous soyons face a face « Il est juste devant toi..A un peu plus d’un mètre.

- Mon D.ieu, a répondu Richard d’une petite voix tremblante.
- Richard, « ai-je dit. J’ai fait un pas en avant et j’ai voulu le prendre par les bras- Maintenant il est tout près, il veut te saisir par les bras. »
Richard était blême. « Mais alors, pourquoi je ne peux pas le voir ?.
- Tu y arriverais peut-être si tu persuadais ta mère de participer a une séance. »

Malgré toute l’exaltation que les propos de Perry faisaient naitre en moi, je ne pouvais plus rester en sa compagnie ; il faut que je suive Anne. Je me suis mis en marche et sa voix a rapidement décru dans mon dos.
« Il cherche a rattraper ta mère, a-t-il annoncé. Il doit avoir l’intention de… »

A partir de la, je n’ai plus rien entendu. Angoissé, je m’efforçais de rattraper Anne. Une « séance « de quoi ?. Je ne savais pas, mais en tout cas, il fallait qu’Anne y consente. Personnellement, je n’avais jamais cru a ces choses-la : ca ne m’avait même pas effleuré. Mais à présent, il en allait autrement. Perry m’avait vu. Il m’avait vu pour de vrai. A l’idée qu’avec son aide, Anne et les enfants puissent me voir aussi, et peut-être même n’entendre, j’entais ivre de joie. Ce serait la fin du chagrin !

Mais une détresse soudaine m’a arraché un gémissement. La brume s’épaississait a nouveau, masquant Anne a mes yeux. J’ai voulu m’élancer a sa poursuite, mais il m’était de plus en plus pénible de bouger. – Il faut absolument que je la rattrape ! « Anne, attends ne me laisse pas ! ».

J’avais l’impression d’entendre une voix dans ma tète. Il ne faut plus regarder en arrière. Mais je refusais de l’écouter ; je continuais à avancer de plus en plus lentement, lentement. Je me retrouvais au fond du lac boueux. Mais conscience faiblissait. – Je vous en prie ! songeais-je. Il doit bien exister un moyen pour qu’Anne me voie, et se console de savoir que j’existe encore !

A SUIVRE../..

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
27 mars 2010, 12:24
MA PRESENCE N’EST PLUS VALIDE !

Je montais vers la maison, située a flanc de colline. De part et d’autre de l’allée, des poivriers dont je ne sentais pas l’arome oscillaient dans le vent. Le ciel était couvert. Il va pleuvoir, ai-je songé. Je me demandais ce que je faisais la.

Je suis entre en passant a travers la porte d’entrée, qui avait pour moi la même consistance que l’air. Er la, j’ai su pourquoi j’étais venu !.

Anne, Richard et Perry étaient au salon. Ian doit etre a l’école et Marie a Pasadena, au Conservatoire.

Ginger était couchée aux pieds d’Anne. Quand je suis entré elle m’a regardé, les oreilles en arrière. Mais cette fois, elle n’a pas aboyé. Perry, qui avait pris place sur le canapé a coté de Richard, s’est tourné vers moi. « Il est la » a-t-il déclaré.

Anne et Richard ont machinalement regarde dans ma direction, mais j’ai su qu’ils ne pouvaient pas me voir. « Est-ce qu’il a quelque chose de change ? S’est inquiété Richard.

Non, il est exactement comme au cimetière. Il porte les mêmes vêtements qu’au soir de l’accident.

Richard a acquiescé, puis s’est retourné vers Anne, que je ne quittais pas de yeux. « Maman » ? Tu veux bien .. ?

- Non, Richard », a-t-elle coupé, avec douceur, mais fermement.

« Pourtant, c’est comme ca que papa était habillé au moment de son accident, a-t-il insisté . Comment Perry pouvait-il le savoir ?s’il ne…

- Nous, nous le savons, a de nouveau coupé Anne.
- Ce n’est pas de vous que je le tiens, madame. Vous pouvez me croire. Votre mari est la ! a ajouté Perry. Vous n’avez qu’à observer la chienne. Elle, elle le voit ! »

Anne a obtempéré et le spectacle de Ginger l’a fait frémir, « Rien ne le prouve ! », a-t-elle murmure.

Je me suis senti obligé de lui faire une démonstration, « Ginger » ?, ai-je lancé. Avant quand je l’appelais, elle donnait toujours des coups de queue par terre. Mais ce jour-la, elle s’est borné a se crisper légèrement en gardant les yeux rivés sur moi.

Je me suis approché. « Aller, Ginger, Tu me reconnais bien tout de même !.

- Il vient vers vous, madame, a placé Perry.
- Je vous prierais de… »Puis elle s’est tue, interdite : Ginger venait de bondir sur ses pattes et de sortir en trombe de la pièce.
- « Elle a peur de lui, a expliqué Perry. Elle ne comprend pas ce qui se passe, voyez-vous.
- Maman ? a répété Richard, en voyant qu’elle gardait le silence. Un silence obstiné que je ne connaissais que trop bien. Malgré la résistance qu’elle opposait a la réalité de ma présence dans la pièce, je n’ai pu réprimer un sourire.

« Il vous sourit, a commenté Perry. Il semble comprendre que vous puissiez y croire « .
Les traits d’Anne se sont a nouveau contractés » J’aimerais y croire, je suis sure que cela ne vous a pas échappé C’est juste que… »Nouvelle interruption. Elle a inspiré avec difficulté. Vous… vous le voyez vraiment ?.

- Oui, Anne. Vraiment, ai-je répondu a la place de Perry.
- Il vient de dire : « Oui, Anne. Vraiment » ; en effet, je le vois tel que je vous l’avais décrit au cimetière. Evidement, il n’est pas aussi substantiel que nous. Mais tout ce qu’il y a de plus réel. Ce n’est pas dans votre esprit que je puise ce que je sais. D’ailleurs, j’en serais bien incapable. »

Anne a plaqué sa paume gauche sur ses yeux. « si seulement j’arrivais a vous croire, a-t-elle répondu, accablée.

- Eh bien, essaie, maman !
- Et moi, oui Anne, je t’en prie.

Je sais bien que c’est difficile a accepter, a repris Perry, Moi, j’ai connu cela toute ma vie, alors, ca me parait naturel. Tout bébé je voyais déjà les désincarnés. .

Je l’ai subitement enveloppé d’un regard dégouté. Les désincarnés ?. Le terme me confierait des allures de monstre de foire.

« Excusez-moi, m’a-t-il dit en souriant.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? « s’est enquis Richard tandis qu’Anne ôtait sa main de devant ses yeux afin de regarder Perry avec curiosité.

« Il m’a lance un regard noir, a répondu ce dernier sans cesser de sourire. J’ai du dire quelque chose qui ne lui a pas plu ».

Ricard a de nouveau consulté Anne » Alors, maman, qu’en dis-tu ?
- Je ne sais vraiment pas, a-t-elle soupiré.
- - Quel mal y a-t-il ?
- - Quel mal ? elle a eu l’air incrédule. « M’autoriser a espérer que ton père existe toujours ?. Tu sais bien, a quel point je tenais a lui !
- - Madame.. a voulu intervenir Perry

- Je ne crois pas a La Vie apres la Mort ! a coupé Anne. Pour moi, on meurt, in point c’est tout. Et vous voudriez que je…

- Madame, vous vous trompez .Il avait beau soutenir la réalité de mon existence, je n’aimais pas son ton plein d’assurance. « Votre mari se tient juste devant vous. Comment expliquer cela s’il n’a pas survécu ?

- - Mais moi, je ne le vois pas. Ey ce ne sont pas vos affirmations qui vont me convaincre.

- - Mais maman, Perry a passé des tests à l’Université de Californie et on déclaré a maintes reprises que ses facultés étaient authentiques

- - Il n’est pas question ici de tests universitaires, mais de ton pere, Richard ! un homme que nous aimons de tout notre cœur.

- - Raison de plus !

- - Non, « Elle a secoué la tête » Je ne peux pas me permettre d’y croire. Parce que si je me rendais compte ensuite, que ce n’était pas vrai, j’en mourrais a mon tour. Je t’assure que cela me tuerait. »

Oh non !. Le désarroi s’est subitement emparé de moi ; une fois de plus, l’épuisement me gagnait. Etait-il causé a mes propres efforts pour croire qu’Anne se rendrait enfin a l’évidence, ou par le spectacle de son chagrin insistant ?. Je n’aurais su le dire. Mais il fallait que je prenne du repos. Ma vue commençait a se brouiller.

- Maman, pourquoi ne pas essayer au moins une fois ? Tu ne veux pas tenter ta chance ? Perry dit qu’on verrait peut-être papa si on…
- -« Anne il faut que j’aille m’allonger un moment », ai-je déclaré tout en sachant qu’elle ne pourrait pas m’entendre..
- « Il vous adresse la parole, Madame, et maintenant il se penche sur vous. »
- J’ai voulu déposer un baiser su ses cheveux.
- « Avez-vous senti quelque chose ? a interrogé Perry.
- - Non, a-t-elle répondu, tendue.
- - Il vient de « déposer un baiser su vos cheveux ! »
- Elle a lâché un petit hoquet et s’est mise a pleurer tout bas. Richard a bondi a ses cotés. Assis sur l’accoudoir de son fauteuil, il l’a attirée à lui. « Ne pleure pas, maman « Un regard critique pour Perry » Tu n’étais pas obligé de dire ca !

- Je vous décris simplement les faits et gestes, a-t-il rétorqué avec un haussement d’épaules. Je vous prie de m’excuser !.

Mon épuisement s’aggravait a toute allure. Je voulais rester la devant Perry, pour qu’il puisse lire sur mes lèvres, mais je n’en avais pas la force. L’impression d’etre changé en pierre prenait le pas sur tout le reste. Je me suis détourné .Il fallait que je me repose.


_ Voulez-vous savoir ce qu’il est en train de faire ? S’est enquis Perry d’un ton boudeur.

- Oui, qu’est-ce qu’il fait ? Trouble, Richard caressait les cheveux d’Anne..
- « Il passe dans la salle a manger. Il s’estompe. Il doit sentir ses forces décroitre.
- - Tu ne pourrais pas le rappeler ?.

Je n’en ai pas entendu davantage. J’ignore par quel miracle je suis arrivé jusqu’à la chambre. La transition ne m’a pas laissé de souvenir net. Je me rappelle simplement qu’au moment de m’allonger, j’ai songé : comment se fait-il que je sois continuellement extenué si je n’ai plus de corps ?.

A SUIVRE../..

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MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
27 mars 2010, 20:45
Sur une route de montagne,une nuit d'hiver de 1958,je roulais plutôt vite,quand une envie d'uriner incoercible me força à m'arrêter.En rouvrant la porte,sous la lumière de la lampe,mon père ,mort un an plus tôt,assis sur le siège passager.me regarda avec sa tendresse habituelle et me demanda d'être prudent ,disparaissant aussitôt.Quelques kilomètres plus loin,à la sortie d'un virage difficile,la route étroite était barrée par une chute de rochers.Aurai-je survécu ?J'en doute!!
Il semble que les disparus gardent avec les vivants une relation inaudible ,sinon quel serait le sens de notre existence ephémère.
Et dans certaines circonstances,ils agissent ,et nous le ressentons,consciemment ou pas.Ceux qui comme moi,ont vécu ce genre de rencontres,son peu credibles,car l'être humain ,à chaque generation croit refaire le monde.
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
28 mars 2010, 14:34
Cher Ami !
Je vous serais gre de bien vouloir suivre la discussion par message prive
afin de ne pas alterer la bonne suite de cette emouvante et interessante histoire !.
Korine 15

MOLLY
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
28 mars 2010, 22:30
Ce ne serait plus une discussion,mais un recit abracadabrantesque,et dire qu'un temoignage vivant peut l'alterer,procède d'un insondable orgueil.Je m'appliquerai dorénavant à venir dire n'importe quoi ,une histoire de jeha par exemple,pour empêcher les lecteurs de s'endormir !!!
Re: UNE FENETRE DANS L'AU-DELA !.
29 mars 2010, 01:22
Gil.

Des apparitions ou des histoires comme ça,il y en a plein au Maroc,tellement que certains petits malins ont joué des tours à des gens pour les escroquer,et ça a marché.
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