Depuis quelques décennies la folie de posséder un riad s’est emparée de beaucoup d’étrangers qui achètent au Maroc.
Que ce soit une résidence secondaire, une résidence principale pour y passer sa retraite ou un investissement pour une maison d’hôtes, il faut être prudent pour ne pas détériorer le bâti en entreprenant des travaux que ne supporte pas la construction d’origine.
Après des dégâts qui peuvent être importants, votre patrimoine perdra beaucoup de sa valeur, les travaux de remise en état pouvant être extrêmement onéreux.
Sur un riad ancien, l’installation de pièces d’eau s’accompagne fréquemment d’une dégradation insidieuse du bâti, par un poids excessif du dispositif, par l’infiltration d’eau dans les murs et les planchers soutenus par une poutraison qui peut pourrir. En quelques années, le pire peut arriver. Lorsque vous faites installer un ballon d’eau chaude qui peut peser facilement plusieurs centaines de kilos dans un mur qui peut s’humidifier par capillarité, vous risquez des dégâts sérieux.
L’autre risque, qui peut s’accompagner d’accidents graves, est l’effondrement d’un plancher qu’on aura surchargé de ciment, de carreaux au sol. Les poutres d’origine sont généralement fines, conçues pour supporter un poids peu important. Attention, tout particulièrement aux travaux que vous effectuez en terrasse.
Les risques sont lié au poids ajouté et à l’humidité.
Attention également aux construction en pisé dont la protection extérieure n’est plus assurée correctement, le revêtement étant trop ancien et plus étanche. Ceci est extrêmement important pour les riads construits en pisé.
Les risques peuvent aussi venir du riad voisin, collé au vôtre.