Un petit récit d’une milliardaire française qui a échappé à une saloperie.
Cela se passe à Casablanca dans la période la plus dure des années 50.
Une dame très jolie, épouse d’un milliardaire de l’époque, m’a racontée comment elle avait réchappé miraculeusement d’un traquenard fatal.
Cette dame possédait un petit chien de compagnie qui s’était perdu ou qu’on avait perdu. Comme elle y tient, en plus d’en parler à tout son entourage et de faire connaître autour de sa villa que ceux qui ramèneront son petit chien perdu auront une bonne récompense, elle passe une annonce dans les journaux en donnant uniquement un numéro de téléphone pour la contacter.
Rien de sérieux ne se passe pendant plusieurs jours.
Mais un après-midi, le téléphone sonne. Une femme. Une voix bien française qui lui dit ‘’voilà, il faut faire vite, votre joli petit chien est à telle adresse’’.
Elle lui donne une adresse à Casablanca.
Aussitôt, elle prend sa voiture, une grosse américaine, et se rend à l’adresse indiquée.
Arrivée devant une maison, elle sonne. Personne ne répond. Elle insiste et s’enhardit en tournant la poignée de la porte d’entrée. Elle entend des voix d’hommes.
C’était une maison avec dans l’entrée l’escalier qui menait au premier étage. Elle monte. Elle pousse la porte du palier Stupeur !!
La pièce est pleine d’hommes marocains (arabes, était ses termes) assis autour de grandes boites de conserves et tout un attirail qu’elle comprend immédiatement comme le nécessaire pour fabriquer des bombes artisanales.
Stupeur totale de ces hommes devant une blonde européenne, riche à l’évidence.
Elle ne prononce pas un mot, dévale l’escalier. Heureusement, elle avait mis des chaussures plates. Elle file à sa voiture et se sauve sans demander son reste.
Miraculeusement, elle a pu s’échapper de ce traquenard.
Qui était cette personne française qui l’avait envoyée à la mort ?
Plus tard, son chien lui a été ramené par un Marocain du quartier.
Cette femme disait que le traquenard dans lequel elle avait été envoyée provenait d’ultras européens.
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