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Hommage à Arrik Delouya, par Dakoti Dakota
Envoyé par jero
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Hommage à Arrik Delouya, par Dakoti Dakota 06 février 2022, 10:50 |
Hommage à Arrik Delouya, par Dakoti Dakota
Chaque semaine que D.ieu fait on m'annonce un autre départ douloureux. Ma peine est insondable, j'ai perdu un père d'adoption, un modèle de bienveillance et de bravoure.
Arrik Delouya avait deux amours: son Maroc natal et Israël, qu'il m'a fait découvrir lors de nos inoubliables voyages en Eretz il y a une dizaine d'années de cela.
Arrik était un homme de conviction et de combat. Il était incontestablement l'un des pionniers du rapprochement entre nos deux pays et de la préservation du patrimoine judéo-marocain à travers son Association des Permanences du Judaïsme Marocain.
Arrik était un homme d'action et un altruiste comme on en fait plus. Pour les causes chères à son cœur, il donnait tout ce qu'il possédait: son temps, son énergie, son réseau et son argent.
Je ne l'ai jamais entendu se plaindre de ses soucis de santé pourtant nombreux. Il refusait de capituler face aux difficultés et riait de ses malheurs comme seul un authentique Marrakchi sait le faire.
Un jour de mars 2012, alors que l'on venait de monter tout en haut du site de Masada, il me prodigua ce précieux conseil :
"Ma fille, ne laisse jamais ton ego ou tes intérêts quelconques prendre le dessus. Tu as toutes les modes et les opportunismes en horreur. Je sais que ton amour pour Israël est pur et sincère . Ce que tu donnes à notre Peuple, il te le rendra au quintuple".
Hélas cher Arrik, tu n'as pas eu la reconnaissance que tu méritais de ton vivant. Mais tu peux reposer en paix yékir: tous ceux qui t'ont connu perpétueront ta lutte et tes enseignements.
Baroukh Dayan Ha Emet.
Pièces jointes:
Chaque semaine que D.ieu fait on m'annonce un autre départ douloureux. Ma peine est insondable, j'ai perdu un père d'adoption, un modèle de bienveillance et de bravoure.
Arrik Delouya avait deux amours: son Maroc natal et Israël, qu'il m'a fait découvrir lors de nos inoubliables voyages en Eretz il y a une dizaine d'années de cela.
Arrik était un homme de conviction et de combat. Il était incontestablement l'un des pionniers du rapprochement entre nos deux pays et de la préservation du patrimoine judéo-marocain à travers son Association des Permanences du Judaïsme Marocain.
Arrik était un homme d'action et un altruiste comme on en fait plus. Pour les causes chères à son cœur, il donnait tout ce qu'il possédait: son temps, son énergie, son réseau et son argent.
Je ne l'ai jamais entendu se plaindre de ses soucis de santé pourtant nombreux. Il refusait de capituler face aux difficultés et riait de ses malheurs comme seul un authentique Marrakchi sait le faire.
Un jour de mars 2012, alors que l'on venait de monter tout en haut du site de Masada, il me prodigua ce précieux conseil :
"Ma fille, ne laisse jamais ton ego ou tes intérêts quelconques prendre le dessus. Tu as toutes les modes et les opportunismes en horreur. Je sais que ton amour pour Israël est pur et sincère . Ce que tu donnes à notre Peuple, il te le rendra au quintuple".
Hélas cher Arrik, tu n'as pas eu la reconnaissance que tu méritais de ton vivant. Mais tu peux reposer en paix yékir: tous ceux qui t'ont connu perpétueront ta lutte et tes enseignements.
Baroukh Dayan Ha Emet.
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