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Au Nom de la Torah

Envoyé par Wolf 
Au Nom de la Torah
23 décembre 2008, 04:26
En recherchant des écrits de la Torah et le retour de l'exil des enfants d'Israël, je suis tombé sur un ouvrage de Yakov M. Rabkin. Le nom de l'ouvrage est : Au Nom de la Torah.
Le site canadien tolerance.ca en fait un résumé analytique que je partage ici avec vous. Prenez le temps de lire l'article jusqu'au bout surtout.

[www.tolerance.ca]
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Torah, sionisme et anti-sionisme



par Osée Kamga
B.A., M.A., Ph.D. (UQAM), Université de Sudbury, Canada, membre de Tolerance.ca®



Comment prend forme l'idée d'un État juif en Palestine? Qu'est-ce qui nourrit le nationalisme juif? Comment procèdent les sionistes? Yakov M. Rabkin fait le tour de ces questions dans son ouvrage Au nom de la Torah Une histoire de l'opposition juive au sionisme (PUL, 2004), mais il ne s'arrête pas là. Comme le sous-titre de son ouvrage l'indique, il s'agit surtout de retracer l'opposition juive au sionisme, laquelle se légitime par la Torah.

Un nationalisme sur fond de frustration

Rabkin met largement en évidence le rôle joué par les Juifs de Russie dans l'avènement de l'État d'Israël et la Russie apparaît d'ailleurs comme le berceau du nationalisme juif. Ce qui nourrit ce nationalisme c'est, plus que tout autre chose, le sentiment de frustration. On est au tournant du XXe siècle. Hautement sécularisés, les Juifs qui tentent leur intégration dans la société russe ressentent pourtant un certain rejet. Ils sont installés en Russie depuis des générations, ont adopté le mode de vie russe et leur pensée s'est largement sécularisée. Pourtant, ils sont encore considérés comme des citoyens de second rang, malgré quelques progrès significatifs sur le plan sociopolitique.

Puis il y aura les pogroms qui, couplés à l'affaire Dreyfus en France, viendront saper les espoirs d'intégration et désillusionner les plus optimistes. Rabkin écrit : « Aux origines du sionisme se trouve le sentiment de honte, de dignité insultée. » Autrement dit, ce n'est pas la peur de la persécution ou la douleur des souffrances, mais bien un orgueil blessé, le constat de l'impossibilité de devenir un Européen à part entière, qui éveille l'élan nationaliste juif.

La colère envers le système qui les rejette ainsi attise dans des cercles juifs une fierté réactionnaire : « Le motif de l'orgueil y fait son apparition dans un sens nouveau. […] Le romantisme héroïque, en rupture avec la tradition juive, s'installe dans ces nouveaux milieux juifs. » Un romantisme héroïque qui donne naissance au terrorisme politique à l'œuvre dès les premières heures du mouvement sioniste.

En fait, à en croire Rabkin, l'intolérance et le terrorisme sont constitutifs du mouvement sioniste, parce que « les sionistes considèrent illégitime toute opposition à leur projet politique. Ils peuvent tolérer tant bien que mal des dissensions tactiques au sein du mouvement mais pas une opposition de principe au projet sioniste. Cette intolérance légitime la violence. »

C'est dans cette optique que prend place « le premier assassinat politique en terre d'Israël », soit le meurtre de Jacob Israël De Haan, activiste politique, indigné contre la tournure violente qu'empruntait le mouvement sioniste. Cet assassinat prive alors le mouvement anti-sioniste juif de son porte-flambeau le plus redoutable, puisque De Haan avait des relations influentes sur le plan international et entendait mettre sur pied une organisation capable de faire contre-poids au mouvement sioniste encore embryonnaire.

L'usage de la violence deviendra la règle dans le mouvement sioniste, et le recours aux actes terroristes se fera systématique dans ses organisations armées, soudées « par la conviction qu'il faut inculquer la peur, terroriser l'adversaire pour que triomphe le projet national. » Comme dirait Machiavel, « il est beaucoup plus sûr de se faire craindre ». Rabkin de souligner que « c'est, ironiquement, cette même approche qu'adoptent avec le temps les terroristes palestiniens. »

Dans son analyse, Rabkin évoque le machiavélisme du mouvement sioniste qui doit être à la mesure de l'ambition pour parvenir au succès du projet. Il faut rappeler le caractère singulier de l'objectif qu'est la création de l'État d'Israël : sa réalisation a besoin d'une terre, d'une population et d'une identité. Le choix de la Palestine est tout indiqué, puisqu'il s'agit de terres ancestrales sur lesquelles, par ailleurs, vivent de très anciennes communautés juives, bien que numériquement insignifiantes.

Le peuplement, quant à lui, doit se faire par la colonisation. Les Juifs, dispersés dans le monde depuis la destruction du second Temple et la déportation romaine en l'an 70, constituent le creuset où doit puiser le sionisme dans la perspective de l'État envisagé. Le problème : deux mille ans d'isolement n'auraient su garder l'homogénéité identitaire.

Autrement dit, la diaspora est idéologiquement et culturellement fragmentée. La langue des ancêtres, l'hébreu en l'occurrence, va pratiquement disparaître pour n'être désormais pratiquée que dans des cercles érudits, par des rabbins versés dans l'interprétation et l'enseignement de la Torah.

Les défis qui attendent le mouvement nationaliste se résument ainsi : « 1) transformer l'identité transnationale juive centrée sur la Torah en une identité nationale à l'instar d'autres nations européennes; 2) développer une nouvelle langue vernaculaire, soit une langue nationale, fondée sur l'hébreu biblique et rabbinique; 3) déplacer les Juifs de leurs pays d'origine vers la Palestine; et 4) établir un contrôle politique et économique sur la Palestine. »

Ce qui est frappant, c'est de voir jusqu'où, du moins selon certains intellectuels juifs, les sionistes pouvaient aller aussi bien pour favoriser la colonisation que pour créer une identité nationale. On a déjà souligné le terrorisme dirigé contre les Juifs considérés comme « traîtres ». Il faut y ajouter l'agression envers les Palestiniens qu'il fallait alors éliminer, soit « ouvertement » par la force, soit « sous les voiles d'une rhétorique mensongère », notamment en créant chez le colon un sentiment d'insécurité, en construisant une identité juive basée sur la menace arabe.


La Shoah

Outre cette réalité, Rabkin affirme que plusieurs autorités rabbiniques font porter la responsabilité de la Shoah aux sionistes. C'est que, dans les années 1930, nombre d'organisations juives liées au sionisme se seraient ouvertement mobilisées contre les politiques discriminatoires en Allemagne nazie, se servant des journaux ou de la force du boycott pour exprimer leur mécontentement. Toutefois, nombre d'autorités rabbiniques pensent que loin d'apaiser le régime de Hitler, cette « mobilisation anti-allemande dont les Juifs constituent clairement l'avant-garde » va « [provoquer] la rage du dictateur. » Mais il y a pire : les sionistes auraient compris très intuitivement que l'image de victime servirait leur cause. Ils auraient alors saboté, à dessein, les efforts de sauvetage des Juifs un peu partout en Europe.

Selon des sources retracées par Rabkin, les sionistes espéraient un grand nombre de victimes afin d'avoir le droit « d'exiger un État. » L'esprit de l'holocauste était ainsi récupéré à des fins séculières. Il faut rappeler que les sacrifices prescrits par la Torah étaient des sacrifices propitiatoires. Et le fidèle, en s'y soumettant, reconnaissait qu'il était pécheur. Cependant, le sacrifice consenti par la pensée sioniste servait, non pas à expier les fautes telle que le veut la tradition juive, mais plutôt à légitimer la revendication d'un État. On attribue à Ben Gourion lui-même les propos suivants : « Si je savais qu'on pouvait sauver tous les enfants juifs en les faisant passer en Angleterre, mais la moitié seulement en les transférant en Palestine, je choisirais cette deuxième option, parce que ce qui est en cause n'est pas seulement le sort de ces enfants, mais également le destin historique du peuple juif. »

Après la catastrophe, les sionistes, selon Rabkin, mettront à profit l'argument de victimes pour justifier aux yeux de la communauté internationale la nécessité d'un État juif, seul lieu, dans leur perspective, où les juifs se sentiraient en sécurité. « Tous les critiques accusent les leaders sionistes de s'être souciés d'un futur État plutôt que du sort que subissaient les juifs dans les camps d'extermination. », écrit-il. Aujourd'hui encore, la Shoah demeurerait un précieux outil de manipulation pour les dirigeants politiques d'Israël, puisqu'elle servirait à « étouffer [les] critiques et à générer une sympathie pour l'État, présenté comme l'héritier collectif de six millions de victimes. »

Une autre manœuvre troublante du mouvement nationaliste se jouerait autour de la langue. On le sait, la langue constitue un des éléments cruciaux qui fondent l'identité collective. Bien que les colons, majoritairement d'Europe centrale et orientale s'expriment en yiddish, les leaders sionistes ont décidé de faire de l'hébreu la langue officielle du nouvelle du futur État, question de « fonder une continuité » historique.

Le pari de « prendre la langue des rabbins et d'autres intellectuels afin de l'adapter à l'usage en société » réussira; mais à quel prix ? s'interroge l'auteur. Les sionistes, soutient-il, s'inspirent des modèles de rééducation en vigueur dans le système soviétique, en s'attaquant à l'intégrité identitaire des immigrants pieux. Les enfants sont arrachés à leurs parents et placés dans des camps isolés où l'on entreprend de les laïciser pour en faire de « vrais Israéliens ». Rabkin rapporte la description des camps telle que faite par un parlementaire israélien : « Je ne puis employer d'autres termes pour décrire la situation dans ces camps que ceux de contrainte spirituelle et d'inquisition contre la religion juive. Je ne vois rien d'autre dans ce qui est fait dans ces camps qu'un meurtre culturel et religieux des tribus d'Israël. »

D'une manière étonnante, ces modèles psychologiques et culturels de contrôle social rappellent les totalitarismes aussi bien soviétique qu'allemand. De plus, pour prolonger indéfiniment leur prétendue rééducation, Rabkin soutient que les autorités israéliennes n'hésiteront pas, à l'occasion, de prétendre que les enfants sont morts, subterfuge que les parents découvriront seulement des années plus tard. La véritable raison de cette rééducation, c'est, plus que l'apprentissage de la langue, l'inculcation chez le jeune immigrant d'une idéologie nouvelle, d'une personnalité nouvelle. Ce qui fait dire à Rabkin que la victoire de l'hébreu sur le yiddish n'est pas une victoire d'une langue, mais plutôt d'une idéologie qui refuse l'exil et songe à créer « un nouvel homme hébreu. »

Sionisme, anti-sionisme et Torah

Pour Rabkin, le sionisme s'inspire des nationalismes ambiants en Europe et de l'International bolchevique, il se nourrit de frustration et veut se légitimer par la pensée messianique. C'est ici que le bât blesse : récuser la tradition et le passé tout en les évoquant comme base de légitimation.

C'est que, d'une part, le mouvement sioniste est séculier et sa méthode, c'est la force. Ben Gourion est persuadé que l'usage de la force est la seule méthode possible pour la création de l'État : « nous devons aller de l'avant, conscient de notre situation politique, conscient des relations de pouvoir, de la force de notre peuple ici et à l'étranger. » Le soutien qu'il espère à l'intérieur comme à l'extérieur de la Palestine est politique et militaire et non spirituel.

D'autre part, les sionistes tentent de s'accréditer par les références exégétiques judaïques. En l'occurrence, l'écrivain Jabotinsky, récupère la figure héroïque du Samson de la Bible et de sa victoire sur les Philistins, pour fonder une philosophie politique reposant sur la force. Qui plus est, la pensée messianique du rassemblement des juifs à Sion, entendez Jérusalem, est souvent mise de l'avant. Autrement dit, ce dont les antisionistes attendent la réalisation par l'avènement du Messie, les sionistes, eux, l'accomplissent par la puissance politico-militaire. En quelque sorte, ceux-ci ont « levé l'idole du nationalisme […] dans le palais de Dieu. »

L'argument anti-sioniste c'est donc la tradition judaïque articulée autour de la Torah. Pour les anti-sionistes, ce que leur lègue Dieu à travers Moïse, c'est la Torah et non la terre. Dans cette perspective, l'État apparaît plutôt contingent, puisque « la vie du peuple juif transcende le cadre étatique. »

Sur divers plans, le sionisme tranche aussi bien avec la tradition talmudique qu'avec les préceptes de la Torah. Contrairement à l'entreprise sioniste, la tradition judaïque fait l'éloge de la paix et de la cohabitation pacifique. Puisque l'exil est pour elle la conséquence des transgressions faites à la Loi, la contrition et le retour à Dieu constituent alors la condition absolue de la restauration promise. Tandis que la tradition judaïque prêche la commisération, la pensée étatique la dénie. Rabkin note que « les survivants arrivés en Israël après la Shoah y rencontraient du dédain, voire de l'hostilité. » Tandis que les sionistes voient dans la Shoah le résultat d'une faiblesse militaire, leurs adversaires y perçoivent les termes d'une punition divine. Même tragédie donc, mais qui donne lieu à deux lectures fort différentes dans les rangs juifs.

Un texte éclairant, mais quelque peu biaisé

Si le sionisme est un mouvement bien connu, l'anti-sionisme qui l'accompagne dès ses débuts, l'est moins. Et pour cause, l'ostracisme systématique dont ont été frappés les antisionistes juifs, ces derniers étant bien souvent taxés d'anti-sémitisme. Rabkin note que « dans la diaspora, le consensus actuel rend toute remise en question du sionisme suspecte. » Il estime que le débat entourant la création et l'existence même d'Israël a longtemps souffert d'une amputation, tronqué d'un volet essentiel à sa saine évolution. Pour lui, il est temps de faire place ouvertement à l'argument des antisionistes, de lever cette censure à peine tacite qu'il subit dès l'aube du mouvement sioniste, c'est-à-dire depuis l'assassinat de De Haan.

L'ouvrage de Rabkin est éclairant. On y ressent une juste précaution terminologique où l'auteur replace chacun des concepts clés dans un contexte de signification. On peut clairement discerner qu'être Israélien et être Juif ne sont pas synonymes, que le concept d'Israélite est spécifique à une époque en France et désigne le Juif qui garde allégeance au judaïsme, que la notion de peuple d'Israël ne saurait se détacher de sa dimension messianique. On apprend, par ailleurs, qu'antisémitisme et sionisme, au tournant du XXè siècle en Europe sont « conceptuellement compatibles », puisque les antisémites d'alors, soucieux de se débarrasser du Juif, se montraient largement favorables au sionisme. On y découvre par dessus tout, non sans intérêt, le caractère tranchant du discours antisioniste.

Un ouvrage historiquement instructif donc. Cependant, on ne peut s'empêcher d'en interroger l'objectivité.

Il faut le souligner : Rabkin mentionne que même les fouilles archéologiques en terre d'Israël ont été idéologiquement orientées pour servir la cause nationaliste. S'il est possible de manipuler une science réputée dure, il le sera certainement davantage pour la science historique qui repose, dans une large mesure sur l'interprétation.

On remarque dans l'ouvrage de Rabkin une forte propension à la documentation antisioniste. Les personnages interviewés sortent souvent des mouvements antisionistes; les documents consultés, notamment ceux qui servent à accréditer l'exploitation de la Shoah par les sionistes, sont repérés dans les cercles antisionistes.

Bien entendu, il ne s'agit pas ici d'en tirer des conclusions hâtives. Il faut toutefois le souligner : dès le choix des sources documentaires peut se glisser le geste idéologique. Pour le reste, la question juive, comme l'appelait Marx, trouve ici le moyen de s'actualiser, avec grande sincérité et beaucoup d'élégance.

Yakov M. Rabkin, Au nom de la Torah. Une histoire de l'opposition juive au sionisme, PUL, 2004, 274p.

Yakov M. Rabkin est professeur au département d'histoire de l'Université de Montréal. Parmi ses publications, on retrouve Diffusion of New Technologies in Post-Communist World. Dodrecht: Kluwer, 1997. Il est aussi co-éditeur avec I. Robinson de Interaction of Scientific and Jewish Cultures in Modern Times. New York: Edwin Mellen Press, 1995.
Re: Au Nom de la Torah
23 décembre 2008, 05:41
"C'est dans cette optique que prend place « le premier assassinat politique en terre d'Israël », soit le meurtre de Jacob Israël De Haan,"

Cet homosexuel influencé par ses amants arabes a été manipulé par les Anglais pour éditer des articles qui ont influencé leur politique anti-sioniste.Il n'est pas étonnant que ses héritiers spirituels,Naturei Karta soient majoritairement résidents anglais.Eliminé non pas en Israel,mais en Palestine parmi les Arabes qu'il encourageait à combattre les immigrants séculiers des kibboutz.

Notre anti sioniste de service dont les pseudos ne méritent pas d'être nommés,a les lectures adéquates et pense que ce pourri de Rabkin,falsificateur notoire de l'histoire à l'instar d'un Ilan Pappe et autre Falk,chancres dégénérés soutenus par la haine séculaire du Juif,pourrait influencer ceux qui le lisent.
Re: Au Nom de la Torah
23 décembre 2008, 07:19
ein guedi a écrit:
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> Cet homosexuel influencé par ses amants arabes a
> été manipulé par les Anglais pour éditer des
> articles qui ont influencé leur politique
> anti-sioniste.


Une perle!
Re: Au Nom de la Torah
23 décembre 2008, 10:01
Une perle!

Margarita ante porcos
Re: Au Nom de la Torah
23 décembre 2008, 10:27
wolfy se heurte a ein guedi et dans cette bataille tu es perdant d avance petit wolf...

la question juive elle te dit bien des choses...
et moi ausi, wolfy..
Re: Au Nom de la Torah
23 décembre 2008, 10:34
The Jews have come from tragedy and forced the world to respect them,” she said, “with their knowledge, not with their terror; with their work, not with their crying and yelling.
waffa sultan
Re: Au Nom de la Torah
23 décembre 2008, 13:32
Vous conviendrez que nous avons collecté ici plus de noms d'oiseaux que d'arguments. Je m'attendais à une meilleure réponse que de traiter de Haan d'amants des arabes, ce même personnage qui a mené des actions pour libérer des Juifs emprisonnés en masse en Russie parce que suspectés de bolchevisme à l'ère des Tsars. On ne retient ici que son homosexualité.
Et toi marylou, tu connaissais de Haan ?
Beati pauperes in spiritu !
Re: Au Nom de la Torah
23 décembre 2008, 15:03
Nous sommes aujourd'hui confrontés aux mêmes énergumènes des deux extrèmes qui perpétuent le syndrome de la haine de soi et de son héritage ,partagé ajourd'hui avec les intellectuels occidentaux.
L'exemple du Juif Miller psychanalyste français qui urbi et orbi,soutient que le siècle des lumières,Descartes,Pascal et Voltaire
est inspiré par l'Islam plus que par le Christianisme.

Ci-dessous un résumé de l'action néfaste de ce névrosé qui dénonçait les fondateurs de la renaissance juive à leurs tortionnaires anglais

Après avoir rejoint le mouvement Haredi anti-sioniste il ne cache plus ses relations avec des Arabes de Jérusalem. Des couplets écrits dans son livre de poésies sont explicites:

Qu'attendre à cette heure nocturne
La Ville s'est enfoncée dans le sommeil
Assis près du mur du Temple -
Dieu, ou est le garçon marocain?

Au début des années 1920, et en réponse au conflit grandissant avec l'establishment sioniste séculier, les Haredim fondent une branche de l'Agoudat Israel à Jérusalem pour défendre leurs intérêts en Palestine sous mandat britannique. Le chef des Juifs haredim en Palestine, le rabbin Yosef Chaim Sonnenfeld choisit de Haan pour organiser et plaider la cause du mouvement haredi au niveau diplomatique sur un plan d'égalité par rapport aux sionistes séculiers. Quand Lord Northcliffe, un éditeur britannique, décide de visiter la Moyen-Orient, de Haan se rend à Alexandrie en Égypte pour présenter la cause des Haredim de Palestine, avant que celui-ci atteigne la Palestine.

« Il parla de la tyrannie du mouvement sioniste officiel. Les journalistes de l'équipe de Northcliffe, avec jubilation, vont transmettre tout cela à leur bureau. Comme résultat de cette visite, de Haan est nommé correspondant du Daily Express, , qui se délecte de tous les scandales. Déjà dans les cercles hollandais, il est considéré comme le volksverrader, le traître à son propre peuple, et ses opinions sont largement diffusées en Grande-Bretagne et au travers de tout l'Empire britannique. Les autorité sionistes aussi bien en Palestine qu'à Londres sont de plus en plus préoccupées. Pour eux, il y avait un réel danger potentiel de ces rapports critiques provenant d'un Juif qui vivait et travaillait sur place »
Re: Au Nom de la Torah
24 décembre 2008, 02:20
Et c'est pour cette raison qu'on l'a éliminé. Un peu comme on a fait ici avec Ben Barka. Pas de place au dialogue !
Re: Au Nom de la Torah
24 décembre 2008, 04:07
Le yeshouv séculier ne pouvait pas dialoguer avec celui qui appelait à
la disparition de son projet national sioniste et souvent à l'élimination physique de ses membres dans les Kibboutz par ses amis arabes soutenus et armés en coulisse par les Anglais.
Mais il est vrai que les détracteurs juifs du sionisme morts et vivants sont des héros lucides et objectifs pour la racaille anti-israelienne,adulés et entretenus materiellement par les universités et les associations qui se défoulent ainsi de leur anti-judaisme congénital.Sans oublier les moutons de Panurge,fiers de se croire partie prenante de la pensée unique dominante,dont font partie ces "amis" loghorriques du site qui n'en ont ont heureusement qu'un seul içi.
Re: Au Nom de la Torah
24 décembre 2008, 05:50
C'est toujours plus glorifiant -quand bien même ce ne soit pas le cas- que d'être admiratif de vieilles peaux dont l'érudition ridiculement décernée par les gueux du même site leur fait enfler les chevilles. Croire encore qu'une pensée unique dominante est digne d'appartenance, ainsi que l'abus ad nauseam de raccourcis honteusement essentialiste est la juste preuve de l'étroitesse de leur esprit. Mais ces réactions violentes ne sont en fait que le signe qu'aucun dialogue n'est possible avec de tels pisse-vinaigres.
Re: Au Nom de la Torah
24 décembre 2008, 06:15
En plus de chercher à nous intoxiquer par le copier-coller de tout ce qui peut être écrit par les négationnistes et autre intellectuels en mal d'imagination morbide,en plus d'insulter certains israeliens et les juifs sionistes inconditionnels,il a l'audace de vouloir "dialoguer".On reconnait l'enseignement islamo-gauchiste glorifie jusqu'aux lanceurs de chaussures !!!
S'il avait un brin d'amour-propre,notre interventionniste forcené se tairait au lieu d'insulter la majorité des amis du site sur lesquels il porte le jugement suivant digne de sa haine :" admiratif de vieilles peaux dont l'érudition ridiculement décernée par les gueux du même site".
Vous avez bien lu? Il est payé pour poursuivre et nous le lirons encore surement !!
Re: Au Nom de la Torah
24 décembre 2008, 06:24
On dirait que le pas n'est jamais trop vite franchi par les multi-récidivistes du ban de traiter l'auteur de toute intervention ne le caressant pas dans le sens du poil de négationniste, anti-judaïste congénital ou encore de racaille. J'arrêterai là en attendant que des humains, sachant discuter, se présentent.
Re: Au Nom de la Torah
24 décembre 2008, 07:31
Les seuls qui pourraient convenir sont les dhimmis,les anti-sionistes ou les bouffeurs de rabbins.
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