Le nouveau visage des médias américains qui se dévoient en tronquant les faits pour "sauver"
la politique désastreuse des gauchistes de la MB et manifester leur allégeance au "gauchiste"en chef
hussein oblabla.
Rien n'y fera , la voix du peuple Américain continuera à se faire entendre.
Leurs méthodes ne sont qu'une propagande honteuse pour inverser la réalité.
Le tueur de Tucson n’était pas Républicain (info # 011201/11) [Analyse]
Par Guy Millière
On en sait désormais beaucoup sur l’homme qui a tiré sur la représentante Démocrate Gabrielle Giffords, et tué plusieurs personnes présentes autour d’elle, dont un juge et une petite fille de neuf ans, née le 11 septembre 2001.
On sait à peu près tout de ses lectures, qui allaient du Manifeste du Parti Communiste de Marx et Engels à Mein Kampf d’Adolf Hitler, en passant par Vol au dessus d’un nid de coucou de Ken Kesey.
On sait qu’il avait voulu s’engager dans l’armée, mais qu’il avait été refusé parce que des traces de produits stupéfiants avaient été trouvées dans ses analyses médicales.
On sait qu’il avait été exclu de l’université où il s’était inscrit, parce qu’il y avait tenu des propos obscènes et projeté en public une vidéo pornographique et sanglante.
On sait qu’on lui avait vivement conseillé de consulter un psychiatre et de se faire soigner, ce qu’il n’a pas fait.
On sait qu’il a mis sur Youtube des vidéos incohérentes, dévoilant un dérangement mental sérieux : la plupart sont des textes délirants en banc-titre, l’une d’elles le montre en train de s’en prendre au drapeau américain.
On sait, par divers témoignages, qu’outre le dérangement mental qui le frappait, et que le recours aux drogues ne devait pas arranger, il se définissait comme très à gauche, avec de nettes propensions à l’antisémitisme, ce qui n’est pas du tout incompatible. Il faut savoir que la représentante Démocrate Gabrielle Giffords est une Israélite pratiquante, membre de la congrégation des Khaverim (amis), à Tucson.
Gabrielle Giffords
D’abord annoncée morte, elle est au bénéfice d’un pronostic médical favorable
Ce qu’on ne sait pas encore, c’est comment Jared Lee Loughner, l’individu suspecté du meurtre de six personnes et d’en avoir blessées quatorze autres, s’est procuré l’arme qu’il a utilisée. Mais on le saura bientôt.
Ce qui a été remarquablement répugnant, fut la façon dont toute une frange de la gauche et de l’extrême-gauche américaines ont, dès l’annonce du drame, commencé à accuser les Tea Parties, sans la moindre preuve.
C’est aussi la façon dont les mêmes intervenants ont commencé à montrer du doigt Sarah Palin, en jurant leurs grands dieux qu’il y avait sans aucun doute une connexion, alors qu’il n’y en avait aucune.
C’est, en outre, la façon dont lesdits, toujours, ont incriminé la chaîne de télévision conservatrice Fox news, et son principal commentateur politique, Glenn Beck, alors que tout porte à penser que le tueur ne regardait pas Fox news, et moins encore Glenn Beck.
Ces gens n’ont ni décence ni pudeur. Ils ne montrent pas le moindre respect pour les morts ni pour la vérité. Sont-ils à ce point frustrés par le fait d’avoir perdu les élections de novembre dernier ? Craignent-ils tant que cette défaite en annonce une autre en 2012 ?
S’imaginent-ils que, faute de convaincre les électeurs américains par des arguments rationnels, ils les persuaderont de se rallier à eux en diffamant, en mentant, en écumant de rage de manière incohérente ?
Se doutaient-ils que le tueur se prétendait plutôt de leur bord politique, et tentaient-ils de faire écran à des découvertes qui pourraient les embarrasser ?
La gauche américaine, en tout cas, ne sortira pas grandie de ce tragique épisode. Les journalistes appartenant à cette gauche devraient perdre davantage de leur crédibilité, déjà bien altérée, depuis qu’ils ont, à l’automne 2008, renoncé à faire leur métier pour devenir le fan club officiel de Barack Obama.
Dans la presse française, toutes les nuances de la détestation de l’Amérique, et tout particulièrement de l’Amérique conservatrice, se sont évidemment exprimées.
On a incriminé le droit de porter des armes aux Etats-Unis, et l’"extrême violence" qui imprègne la société américaine. Je n’ai pas le souvenir qu’après une tuerie s’étant déroulée voici quelques mois en Allemagne, on ait évoqué l’"extrême violence" de la société allemande ; ou qu’après une tuerie en Finlande, on ait évoqué l’"extrême violence" de la société finlandaise.
Je n’avais pas vu non plus quiconque recourir aux statistiques : s’il y a effectivement, en moyenne, environ quatre fois plus d’homicides par armes à feu aux Etats-Unis qu’en France, nul ne dira qu’en Pologne, qui se situe également en Europe, les chiffres sont proportionnellement trois fois supérieurs à ce qu’ils sont aux Etats-Unis.
On a évoqué la "véhémence" des campagnes contre Obama. Le fait qu’il vienne effectivement de l’extrême-gauche, qu’il ait un passé musulman et qu’il ait menacé la Constitution des Etats-Unis, peut effectivement inciter ses contempteurs à exprimer les sérieux motifs de leur opposition au pensionnaire de la Maison Blanche.
Ceux qui évoquent la tonitruance des anti-Obama auraient également pu se souvenir du temps de George W. Bush, où eux-mêmes affirmaient qu’un fasciste et un taré se trouvait à la Maison Blanche ; mais, cela va de soi, dire qu’un fasciste et un taré demeure à la Maison Blanche n’avait rien de véhément dès lors qu’il s’agissait de George W. Bush. C’était normal et légitime, et presque "nécessaire".
On a parlé d’une "extrême-droite" qui fait peur et qui est en train de "monter en puissance" aux Etats-Unis. Si lire la Constitution américaine, Thomas Jefferson, Abraham Lincoln et quelques autres, c’est être d’extrême-droite, quel espace politique reste-t-il pour situer le nazisme ou le fascisme, le vrai ?
Si défendre la liberté de choisir, de parler et d’entreprendre, implique qu’on se situe à l’extrême-droite, où doit-on placer exactement sur l’échiquier politique ceux qui rêvent de dictature militaire et de censure ?
Je n’ai pu, devant tout cela, m’empêcher de penser à une autre tuerie, survenue il y a un peu plus d’un an, sur la base militaire de Fort Hood, au Texas. Le tueur, en cette occurrence, était un psychiatre, membre de l’armée américaine.
C’était aussi et surtout un islamiste djihadiste qui, au moment de tirer, avait hurlé Allahou Akbar ! ("Dieu est le plus grand", formule consacrée dans l’islam, où elle est appelée takbîr. Ndlr.).
A l’époque, la gauche américaine avait appelé à la retenue et averti, sans cesse, qu’il ne fallait pas tirer de conclusions hâtives.
Les journalistes de la gauche américains avaient employé le même ton.
On avait très peu parlé de l’appartenance du tueur à l’islamisme djihadiste. On a même évoqué plusieurs fois l’hypothèse qu’il souffrait d’une forme de dépression nerveuse.
La presse française à l’époque avait, elle aussi, fait preuve d’une prodigieuse discrétion.
C’est vrai : dans le cas de Fort Hood, il aurait été objectivement difficile de s’en prendre à un courant anti-Obama et à une supposée "extrême-droite".
Et critiquer un islamiste djihadiste ? Vous n’y pensez pas ? Ce serait - comment disent-ils déjà ? -, de l’islamophobie !
J’en suis venu à me dire que si le tueur de Tucson s’était converti à l’islam avant de commettre son odieux forfait, s’il avait montré des attirances pour l’islam radical, on aurait bien moins parlé de son crime.
Mais j’oubliais, alors que c’est une évidence absolue : le principal danger sur la planète, aujourd’hui, n’est pas l’islam radical ou le djihad, non, qu’allez-vous chercher ?
C’est le conservatisme américain !
Et il est tellement dangereux que, lorsqu’un malade mental s’affirmant gauchiste antisémite tue des gens, il est de bon ton d’affirmer que c’est la faute au conservatisme américain.