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INFOS D'ISRAEL 6

Envoyé par marylou 
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 6
05 novembre 2010, 02:49
Les saoudiens qui étaient sollicités secretement par Obama pour inciter Abbas à reprendre les discussions viennent
après sa cuisante defaite interieure de lui assener le coup de pied de l'âne en confirmant l'exigence du retrait et l'évacuation de tous les Juifs jusqu'aux limites de l'armstice de 1949 avant de negocier un accord dit de paix qui en fait ne serait qu'une suspension provisoire des hostilités.
C'est la première fois dans l'Histoire des conflits que l'agresseur ( les Arabes en 1967 et 1973 ) vaincu exige de revenir
à la situation territoriale anterieure à l'agression pour negocier les conditions de la paix.
Il est vrai que les "mediateurs" auto-proclamés ne se preoccupent pas de logique quand il s'agit de Juifs,persuadés que
ceux d'Israel sont les heritiers de la passivité de leurs ancêtres persecutés depuis 2000 ans,ceux qui dispersés sur toute la planète n'avaient aucun moyen de se defendre,ni aucun interlocuteur pour les écouter.
Re: INFOS D'ISRAEL 6
05 novembre 2010, 03:18
Citation
contesse de la daf
tant mieux pour les notres.. hatuel c est un nom d origine marocaine.
Tunisienne plutôt. Enfin, les Hatchuel le sont.
Re: INFOS D'ISRAEL 6
05 novembre 2010, 22:35
BONNE NOUVELLE D'ISRAEL

L'histoire commence comme un conte de fées du XXIème siecle.

Trois jeunes gens de la petite ville d'Or Yehouda décident de créer une start-up informatique. Ran Bentov (36 ans aujourd'hui), Hanan Lachover et Tal Simanov ont une idée geniale. Il s'agit de fournir aux internautes l'accès à des petits films explicatifs de 5 minutes sur tous les sujets possibles et imaginables: comment préparer un tarte aux pommes? qui était Staline? comment vivent les Esquimaux? comment marche une machine à vapeur? etc...

La maman de Ran Bentov leur founit un petit local pour travailler, Hanan Lachover investit dans la start-up tout l'argent qu'il a reçu comme cadeau de mariage, Tal Simantov emprunte quelques milliers de dollars à un oncle compréhensif, et le projet prend son envol. Nos trois mousquetaires recrutent des jeunes informaticiens israéliens, et plus tard américains. Le résutat? Quatre ans après sa création, leur site reçoit près de 3 millions de visiteurs par jour, depuis des élèves et étudiants qui ont besoin d'une information rapide et fiable, jusqu'au retraité qui veut satisfaire sa curiosité, en passant par un commercial qui désire étoffer son argumentaire.

Le "happy end"? La societe dont Ran Bentov est le PDG (5 min life videopedia) vient d'ètre rachetée par le géant américain AOL pour 65 millions de dollarssmileys with beer. Leur succursale à New-York compte une trentaine d'employés, autant que la maison-mère en Israel.

Il faut ajouter un point important.

Dans l'interview qu'il a accordée au journaliste de TV Emmanuel Rosen (chaine 2, émission "Oulpane Chichi du 5/11/2010), Ran Bentov dévoile son orientation idéologique.

En 2003, il etait officier aviateur à Tzahal. Il a signé, avec une vingtaine de ses camarades une lettre ouverte au chef d'Etat major d'alors, Dan Haloutz, une lettre déclarant qu'ils refusaient de bombarder des objectifs civils à Gaza. Lui et ses co-signataires ont été exclus de l'armee.

"Je suis sioniste, déclare Ran Bentov. J'aime mon pays, j'y vis et je l'ai servi. Mais je me refuse à jeter une bombe de 10 tonnes pour éliminer un terroriste à Gaza, en risquant par la mème occasion de tuer des civils innocents. Mon sionisme, c'est de fournir du travail en Israel à des dizaines d'informaticiens, et de faire connaitre Israel dans le monde entier gràce à une entreprise en pleine réussite".

[www.5min.com]
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 6
06 novembre 2010, 02:49
Certains ne veulent pas admettre que depuis 1948,les pays arabes sont en état de belligérance permanent avec Israel.Et que les arabes qui vivaient en Palestine et leurs descendants,ont depuis inlassablement perennisé cet état de guerre sous la forme abjecte du terrorisme aveugle et de l'opposition politique pour ceux qui vivent en Israel,en revendiquant la disparition de l'Etat juif.Quelles sont les conséquences de toutes les guerres que nous constatons depuis la nuit des temps ? Plus de morts de populations desarmées ,de destructions de villes,que de soldats combattants.Point n'est besoin d'exemples,nous les avons tous en mémoire.Et si les morts civils Israeliens n'ont pas été comptés par milliers ce n'est pas faute d'avoir essayé de la part de Saddam hussein et de nos voisins du nord et du sud avec leurs missiles.
Alors pour revenir à ce valeureux deserteur qui devenu millionaire refuse d'accomplir une mission de guerre,il faut le comprendre.Tous nos pilotes savent qu'ils risquent de subir le sort de Ron Arad et des autres pilotes abattus.Lui,il ne veut plus prendre ce risque!!! Non,il veut pouvoir jouir de sa richesse miraculeuse !!,Et son pretexte humanitaire est une farce,tragique pour les victimes du terroriste qu'il sauve de l'elimination.A-t-il pensé aux enfants juifs dechiquetés ou à la tête fracassé contre un rocher ? Non,c'est de la vie de ceux qui ,sauvés grace à sa desertion,feront une guerre multiforme et sans pitié aux siens,en Israel et dans le monde ,qu'il fait semblant de se soucier.

Sa pretendue idéologie es le poison qui tend à détruire les forces vives du sionisme fondateur.
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 6
06 novembre 2010, 09:46
Les representants du Fatah semblent tout droit sortis d'une comédie de boulevard.Imperturbables devant la realité de leur situation de dependance economique et financière,d' antagonisme tribal avec le Hamas,de soummision aux diktats
de la Ligue,ils lancent des ultimatums à Obama.Oubliant qu'un ultimatum doit comporter l'application d'une sanction.
Quand ils exigent une decision americaine contraignante pour Israel avant trois semaines,nous voudrions connaitre les consequences pour les USA dans l'hypothèse ou la reponse serait de les renvoyer cueillir les olives !!!!
Re: INFOS D'ISRAEL 6
07 novembre 2010, 11:05
recu par mail.. questions pour un petit champion. manipule .... cela en dit long sur le QI du poseur de question et sur l education anti israelienne des enfants en terre arabe..
a chaque fois que la reponse est bonne il mange une poignee de corn flakes...
om/watch?v=nBXCYEXxKXA&feature=player_embedded
Re: INFOS D'ISRAEL 6
07 novembre 2010, 20:25



ca va passer j espere..
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 6
07 novembre 2010, 23:33
Marie,par opposition à l'endoctrinement islamique ,une vidéo qui montre à quoi est consacrée la formation intellectuelle des jeunes enfants juifs
"

?fs=1&amp;hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src=



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/11/2010 23:39 par gyl.
Re: INFOS D'ISRAEL 6
08 novembre 2010, 04:35
Quand j'étais gosse, et nous nous battions entre enfants du quartier, nous avions une règle très claire: ne jamais faire intervenir les parents dans nos différents.

Maintenant que je suis adulte (ou du moins, je l'epèreeye rolling smiley ) je m'abstiens de faire intervenir les enfants dans mon argumentation. On peut faire dire tout et n'importe quoi à un enfant. C'est trop FACILE.

Contesse de la daf, cet enfant "prodige" palestinien (ou israelien?) dénie à Israel le droit à l'existence. Ca te dérange tellement? Tu as tellement besoin de la reconnaissance d'un enfant de...2 ans!
Re: INFOS D'ISRAEL 6
08 novembre 2010, 04:39
RIEN à AJOUTER

PAS DE MOTS ASSEZ FORTS POUR DECRIRE CETTE INFÂMIE !!!







Re: INFOS D'ISRAEL 6
08 novembre 2010, 05:42
Tiens un nouveau modèle de plan de paix... Utopie? ou énieme solution qu'on va enterrer aussi vite que sortie?

Je le trouve plutot original et intéressant...

[www.rue89.com]

A défaut d'Etat palestinien, une autonomie fédérale avec Israël
Par Esther Benbassa | Historienne, dir. d'études à l'EPHE... | 08/11/2010 | 12H42


« Personnellement, je ne veux pas d'Etat. S'ils [les Israéliens] veulent être en charge de tout, et qu'ils m'offrent les services que procure un Etat, cela me va. Ce que je veux, ce que veulent les Palestiniens, c'est vivre une vie décente. »

La lecture, dans Le Monde du 13 octobre, de l'interview de Sari Nusseibeh, ancien représentant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et président de l'université Al-Qods de Jérusalem-Est, donne la juste mesure de la fatigue des Palestiniens.Il ajoute :

« Nous ne demanderons ni à être élus, ni à devenir ministres, ni à voter. »

Difficile de savoir si une telle proposition reflète effectivement les attentes de l'opinion palestinienne en général. D'autant qu'elle évoque moins l'option de l'Etat binational -dans lequel les Palestiniens auraient eu à exercer pleinement leurs droits de citoyens- que la condition qui était celle, hier, des chrétiens et des juifs en terre d'islam, la dhimma, et qui en faisaient des sujets de seconde zone.

Reste que devant l'échec probable des négociations israélo-palestiniennes, on peut comprendre que certains Palestiniens se résolvent à vivre dans un « Etat juif », pourvu qu'ils puissent y travailler, y circuler librement et mettre fin à la précarité généralisée de leur situation présente.

Qui connaît bien Israël le sait, le conflit y préoccupe désormais peu de monde. Tout y concourt :

* droitisation de la société,

* triomphe d'un nationalisme fanfaron et arrogant,

* disparition progressive du Palestinien de l'imaginaire (et du quotidien) de l'Israélien moyen,

* une prospérité économique qui crève les yeux dans les grandes villes. Y compris à Jérusalem, où l'on s'amuse, consomme et vit à grande vitesse, tandis que, côté arabe, c'est un rythme bien différent qui s'impose, sans parler du reste de la Cisjordanie ou de Gaza. Les pauvres et les Palestiniens ne sont pas à l'ordre du jour.

Même l'amour sans limites pour les Etats-Unis a laissé place à la déception face à la politique d'Obama, dont les échecs sont perçus comme des succès pour Israël.

Comment espérer une évolution du gouvernement israélien sur la question palestinienne, quand on sait que l'opinion publique, dans sa grande majorité, le soutient ?

Dans l'impasse où se trouvent les Palestiniens, et dès lors que la perspective de la création d'un Etat palestinien viable s'éloigne, même une sujétion de seconde zone se révèle ainsi, aux yeux d'hommes comme Nusseibeh, préférable à un maintien du statu quo.

La crainte d'une montée en puissance de l'islamisme radical et d'une extension du modèle gazaoui à d'autres secteurs de la Palestine pèse là aussi sans doute de tout son poids.

Cette sorte de citoyenneté entre parenthèses est-elle une solution ? Pourquoi, en effet, ne pas réfléchir à des formules intermédiaires, utopiques, sans doute, mais guère plus que quelques autres ?
Envisager un système d'autonomie « fédérale »

Dans un premier temps, un système « fédéral » serait envisageable. Pour une dizaine d'années, les Palestiniens auraient les mêmes droits que les Israéliens en matière d'éducation, de santé, d'avantages sociaux, comme le préconise Sari Nusseibeh, et ce à titre d'indemnisation des préjudices subis avec la fondation de l'Etat d'Israël et l'occupation des territoires.

Dans un Israël des Israéliens (et non plus un Israël État du peuple juif), les Palestiniens musulmans et chrétiens qui en détiennent la citoyenneté deviendraient les égaux des Israéliens juifs. Gaza, déjà « autonome », -à condition que le Hamas reconnaisse l'Etat d'Israël et que ce dernier le reconnaisse lui-même comme un partenaire politique- et la Cisjordanie seraient quant à elles rattachées à l'Etat d'Israël comme composantes autonomes de cette « fédération ».

Ces deux entités auraient la liberté d'organiser leurs propres élections locales et régionales, ainsi que d'élire leurs représentants à la Knesset, où ils auraient une mission d'observateurs et une voix consultative.

"Israël-Palestine, les enjeux d'un conflit" par Esther Benbassa.L'instauration de ce cadre provisoire d'autonomie « fédérale » serait soumise à un accord mutuel de non-agression. Le mur serait démoli, les check points supprimés, les colonies de peuplement progressivement démantelées.

La circulation entre les entités autonomes et Israël serait libre, des délégués de l'Union européenne et des Etats-Unis auraient un droit de regard, toujours pour une durée limitée, sur le respect des accords conclus.

Les Palestiniens des zones autonomes pourraient travailler en Israël ; il en serait de même pour les Israéliens souhaitant investir ou négocier en Palestine.

De chaque côté, les livres scolaires seraient dépouillés de leurs biais idéologiques d'inspiration ultra-nationaliste. L'éducation, aussi bien en Palestine autonome qu'en Israël, serait bilingue -arabe et hébreu- dans les écoles et les universités. Les deux langues seraient utilisées partout à parité dans les signalisations routières, à la radio, à la télévision, etc.

Les noms arabes des lieux situés en Israël, débaptisés après la fondation de l'Etat, seraient réinstaurés, parallèlement à leurs noms hébreux actuels. Le principe de double dénomination serait appliqué de la même façon en zone palestinienne.

Les aides en faveur des Palestiniens seraient intégralement dévolues à la reconstruction et au développement, une part fixe en étant versée à Israël pour contribuer au financement des services et avantages sociaux accordés par l'État.
Du système « fédéral » à une confédération d'Etats indépendants

Au terme de cette période d'essai et d'apprentissage de la cohabitation, l'on pourrait choisir soit de reconduire la formule « fédérale » en l'aménageant de sorte à la rendre plus égalitaire, soit envisager le passage à une confédération d'Etats indépendants -deux Etats (Israël et Palestine), voire trois, si Gaza ne se ralliait pas à un Etat palestinien unique.

L'administration de Jérusalem, capitale commune, étant assurée par les (deux ou trois) Etats de la confédération.

Dans l'état actuel des choses, Israël ne voit aujourd'hui guère de raison d'envisager des compromis. Sauf à prendre au sérieux la menace d'une auto-dissolution de l'Autorité palestinienne, avec des populations entières sans gouvernance à gérer, source d'insécurité grave. Ou celle d'une proclamation unilatérale d'un Etat palestinien, susceptible, elle, de provoquer une guerre à laquelle l'Iran et le Hezbollah s'associeraient, avec un risque d'embrasement généralisé du Moyen-Orient et ses retombées politico-économiques lourdes en Occident.

En l'absence de paix, il convient de rechercher et d'imaginer sans relâche des solutions qui peuvent paraître aujourd'hui utopiques, mais qui demain ne le seront peut-être pas. D'avoir été un rêve n'a pas empêché le sionisme de s'inscrire dans le réel.

-----
"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 6
08 novembre 2010, 12:09
Benbassa et son mari,deux "intellectuels" frustrés dont les cours sont une insulte à l'intelligence et à la vérité.
Re: INFOS D'ISRAEL 6
09 novembre 2010, 05:35
Monsieur Netanyahu, vous n’êtes pas aux côtés de Rabin sur la voie de la paix

mis en ligne le samedi 6 novembre 2010
par Carlo Strenger

Ha’aretz, le 23 octobre 2010
[www.haaretz.com]

Traduction : Tal Aronzon pour La Paix Maintenant

[Lettre ouverte à Benjamin Netanyahu suite aux propos tenus par lui lors des cérémonies commémorant le 15e anniversaire de l’assassinat d’Itzh’ak Rabin, à l’heure où son courage politique est justement célébré sur la scène internationale comme israélienne.

Professeur de psychologie à l’université de Tel-Aviv et chroniqueur régulier dans Ha’aretz, où il tient un blog intitulé “Strenger than fiction”, Carlo Strenger démonte ici une tentative de récupération de la figure de l’homme d’État alors honni par l’actuel Premier ministre, et dont on voulut enterrer les idées avec la personne. T.A.]


Dans votre discours, lors des cérémonies commémorant l’assassinat d’Itz’hak Rabin, vous vous êtes associé à sa vision de paix. Avec tout le respect qui vous est dû, Monsieur le Premier ministre, c’est là un mensonge.



Rabin a pris des risques pour la paix. Il savait qu’il allait se faire de nombreux ennemis en signant un accord avec les Palestiniens et en renonçant au Grand Israël. Il ne jouait pas au plus fin, il avait annoncé ce qu’il voulait faire et il l’a fait. En réalité, il a pris tellement de risques qu’il l’a payé de sa vie.

Vous, Monsieur Netanyahu, soutenez une chose et en faites une autre. Nul ne sait ce que voulez vraiment et nombreux sont les commentateurs qui pensent que vous ne le savez pas vous-même. Certes, nous connaissons tous vos prétextes : en dépit de l’opportunité pour Israël, la meilleure qui soit, de parvenir à un accord définitif avec les Palestiniens, vous dites ne pouvoir avancer de peur de voir votre coalition gouvernementale se disloquer. Ce faisant, vous posez l’existence de cette coalition comme une loi de la nature, oubliant commodément que c’est vous qui l’avez délibérément créée [1].

Rabin a pris des risques. Vous n’avez pas même couru celui de former une coalition avec Tzippi Livni et Kadimah [2], de crainte que ce soutien ne vous fasse défaut si vous manquiez de sérieux dans le processus de paix. Ce n’est pas là s’associer à la vision de paix de Rabin.

Votre discours était parsemé d’autres mensonges.

Vous proclamez qu’Israël est en meilleure forme que jamais : “Nous sommes maintenant moins divisés.” “Nous entendons moins de vociférations, les gens sont plus à l’écoute les uns des autres, et les fossés sociaux se comblent.”

Je me demande si vous croyez vraiment à ce que vous dites. La haine entre religieux et laïques, gauche et droite, Juifs et Arabes n’a jamais tant divisé Israël qu’aujourd’hui. Bien sûr, on entend s’élever moins de cris. Le camp de la paix n’a guère tendance à hurler ; pas plus qu’il n’appelle à l’action violente. Mais ne confondez pas l’absence de manifestations de haine véhémentes, comme celles auxquelles vous vous joigniez contre Rabin, avec l’harmonie et l’unité politiques.

Rabin a également beaucoup fait pour combler les fossés sociaux. Mais que voulez-vous dire lorsque vous soutenez que “les fossés sociaux se comblent” ? Entendez-vous par là que le pouvoir économique a atteint en Israël un degré de concentration sans aucune comparaison dans le monde libre ? Ou que les différences de revenus entre riches et pauvres ont atteint des sommets jamais connus ?

Vous avez aussi affirmé que “durant ces quinze dernières années l’islam fondamentaliste s’est renforcé. Il a gagné les élections à Gaza, conquis le Sud Liban et menacé les États-Unis.“ L’islam radical est sans aucun doute un facteur sérieux, non seulement au Moyen-Orient mais sur la scène politique internationale. Mais pourriez-vous nous expliquer ce qu’il a à voir avec votre obstination à reprendre la construction dans les implantations ? De quelle façon au juste les colonies nous protègent-elles des roquettes du Hezbollah ?

En mettant l’accent sur la peur, vous glissez opportunément sur tous les faits qui pourraient nous donner matière à optimisme. C’est pourquoi vous avez omis de mentionner que Salam Fayyad [3] a constitué en Cisjordanie des forces de sécurité auxquelles tant l’armée israélienne que la population palestinienne font confiance.

Il y a évidemment une explication à cela : Monsieur Netanyahu, vous avez construit votre carrière sur les dividendes de la peur et de la haine. Lors de votre première candidature au poste de Premier ministre, vous vous êtes acharné à attiser la haine de ce que vous appeliez “les élites” - et cela incluait quiconque n’était pas d’accord avec vous. Dans le cadre de votre présent mandat, vous n’alimentez plus la haine des élites : vous vous contentez de laisser vos partenaires au sein de la coalition gouvernementale disqualifier tous ceux qui ne sont pas de droite en les taxant de déloyauté envers l’État d’Israël.

Et, par-dessus tout, vous fondez maintenant votre carrière sur une haine aveugle à l’encontre des citoyens arabes d’Israël. Certes, vous n’êtes jamais à l’initiative d’une législation anti-arabe ; vous adoptez simplement chacune des propositions d’Avigdor Lieberman [4] et Eli Yishaï [5], y compris leur idée phénoménalement dommageable de serment de fidélité [6]. Depuis votre arrivée au pouvoir, il ne s’est pratiquement pas passé de semaine sans qu’une loi allant contre les libertés ne soit proposée, et je ne me souviens pas que vous vous soyez opposé à l’une quelconque d’entre elles. Vous portez la responsabilité des dégâts subis par la démocratie israélienne.

Monsieur Netanyahu, je pense que vous croyez vraiment en la démocratie libérale. Mais, du fait que vous êtes incapable de prendre des risques, vous restez lié à vos partenaires “naturels” et dirigez une coalition qui entraîne Israël vers une ethnocratie anti-libérale [7].

Alors, je vous en prie, ne vous prétendez pas l’associé de Rabin aussi longtemps que vous vous refuserez à prendre le moindre risque politique au nom de la paix et d’une démocratie véritable.

NOTES

[1] La coalition hétéroclite formée en 2009 par Benjamin Netanyahu autour d’un Likoud nationaliste et champion du libéralisme économique réunit à sa droite des partis ultra-nationalistes, populistes et pour certains ethno-centrés ; à sa gauche, les travaillistes, représentés au gouvernement par Ehud Barak. [NdlT].

[2] Parti formé par Ariel Sharon en 2005 (le 24 novembre, soit un peu plus d’un mois avant l’accident cérébral qui mit fin à son mandat), Kadimah se classe au centre et rassemble les “colombes” du Likoud - dont Ehud Olmert et Tzippi Livni, alors ministres de la Justice pour l’un, de la Sécurité intérieure pour l’autre - et certains travaillistes, comme Shimon Pérès, pas encore président de l’État. Tzippi Livni en prend la direction en septembre 2008, et gagne à sa tête les élections de mars 2009 sans disposer cependant d’une majorité suffisante pour imposer ses choix, notamment en matière de compromis de paix. Elle représente depuis la seule véritable force d’opposition au gouvernement de Benjamin Netanyahu - mais aussi un éventuel recours pour faire adopter des accords de paix, si la coalition au pouvoir les rejetait ou se brisait. [idem].

[3] Économiste et homme d’affaires réputé pour sa probité et sa connaissance des milieux financiers internationaux, chercheur à l’université du Texas, Salam Fayyad a travaillé à la Banque mondiale avant de représenter le FMI en Cisjordanie. Ministre des Finances de l’Autorité palestinienne à deux reprises, cet homme politique indépendant en a été le Premier ministre de juin 2007 à mars 2009. [idem].

[4] Né à Kichinev à l’époque soviétique et immigré en 1978 en Israël, Avigdor Lieberman a quitté le Likoud pour fonder sur sa droite un parti ultra-nationaliste et résolument laïque voué à représenter les immigrants d’origine russe, et plus largement de l’ex-bloc de l’Est : Israël Beïteynou (“Israël notre Maison”) ; il est aujourd’hui vice-Premier ministre et ministre des Affaires Étrangères du gouvernement Netanyahu. [idem].

[5] Né à Jérusalem, Eli Yishaï a pris en 2000 la tête du parti ultra-religieux séfarade Shass fondé par le charismatique rabbin Ovadia Yossef. S’il défend une politique sociale (avec la création d’un régime obligatoire de retraites complémentaires), il est aussi celui qui fut exempté de signer la clause soutenant le retrait de Cisjordanie pour entrer dans le gouvernement d’Ehud Olmert en 2006 ; il est aujourd’hui vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur du gouvernement Netanyahu. [idem].

[6] ”Je jure de respecter les lois de l’État d’Israël comme État juif et démocratique”, tel est le texte du projet d’amendement à la loi de Citoyenneté (qui régit les modalités de l’accession à la citoyenneté israélienne pour les non-Juifs, la loi du Retour les régissant pour les Juifs) proposé par Avigdor Lieberman et voté le 10 octobre par le gouvernement, malgré l’opposition des ministres travaillistes et de trois des ministres du Likoud. [idem].

[7] Libéral est là pris au sens des libertés démocratiques, non dans l’acception de libre concurrence, voire de laissez faire économique, fréquente en France. [idem].
Re: INFOS D'ISRAEL 6
09 novembre 2010, 06:13
MORT "CONSOMMEE" D'UNE PRESSE LIBRE !!!!!








A-Dura : c’est maintenant qu’il y a complot (3ème partie et fin) (info # 010811/10) [Analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

C’est la liberté qui est morte, pas Mohammed.

Car à accuser des journalistes faisant correctement leur métier, d’imputations uniquement étayées par de supposées appartenances politiques, ou d’une hypothétique intention de porter atteinte à Enderlin, sans étudier les faits fournis par les deux parties de la controverse, on participe à un nouveau procès de Prague.

Or si nous invitons toute la corporation des journalistes français à vérifier l’historicité du vol sanitaire de Jamal A-Dura du 4 octobre 2000, simultanément, nous ne leur permettons pas de faire l’impasse sur ce genre d’information et de nous insulter pour la simple raison que nous sommes israéliens.

Ca ne serait plus alors le travail d’un journaliste, mais une démarche fondée sur des partis-pris raciaux et, partant, de nature antisémite.

Charles Enderlin mentionne (p.136) "un chirurgien israélien", Yehuda David, qui "affirme" avoir opéré Jamal en 1994 "et que ses cicatrices remontent à cette époque". Trois lignes pour un témoin primordial, c’est moins que le minimum syndical.

David était en effet intervenu, assisté du Dr. Rachmanov, afin de réduire une blessure occasionnée, deux ans plus tôt, par un objet à lame, qui avait sectionné un tendon de l’avant-bras de Jamal. Cette blessure avait résisté, deux ans durant, aux scalpels de nombreux praticiens palestiniens et arabes.

Yehuda David est donc un bon chirurgien, un chirurgien, qui plus est, qui a rendu à l’ingrat figurant de théâtre Jamal une partie des fonctions de sa main droite, préalablement entièrement paralysée.

Malgré cela, personne ne demande de croire le Dr. David sur parole ; mais il est encore bien plus préjudiciable pour la vérité de faire comme si Yehouda David n’existait pas. Car il y a encore moins de raisons journalistiques pour ne pas "creuser" le témoignage direct du chirurgien, par exemple en le soumettant à l’interview, ce qu’aucun media généraliste tricolore n’a fait.

David pratique le français couramment, c’est même sa langue maternelle. Et je pense qu’aucun journaliste de l’Hexagone ne possède le droit, après avoir lu, entendu et diffusé Enderlin, de vous priver d’écouter Yehouda David.

Car avoir été blessé par balles, en 2000, précisément aux mêmes multiples endroits de son corps où Jamal avait subi, en 1992, des coups de hache, comme l’affirme son chirurgien, cela ne se peut pas.

Cela tiendrait du prodige. C’est une preuve de ce qu’il y a manifestement eu mise en scène, son réalisateur choisissant un acteur dont le corps recèle déjà de nombreuses traces de blessures, puis les faisant panser et plâtrer, puis enduire de colorant rouge.

L’unique raison de ne pas interviewer le Dr. David, qui est capable de lever un autre grand pan du voile, réside objectivement dans l’intention inavouable d’empêcher la divulgation de la vérité par refus d’investiguer.

Lorsqu’un journaliste, ou un petit groupe de journalistes tendancieux font mal leur travail, ce sont de mauvais confrères, qui abusent de la confiance du public, en omettant intentionnellement d’effectuer une enquête décisive.

Mais quand une profession entière, dans un pays entier, se plie à cette discipline méprisable, c’est signe que la liberté d’expression y a perdu le droit de cité. Signe que le quatrième pouvoir est exercé à l’envers, non pour éclairer les zones d’ombre de la République, mais pour assombrir des espaces de lumière.

C’est ce qui se passe en France de nos jours. Il y est inutile d’attendre le sort d’un hypothétique boycott des produits israéliens, lorsque ce sont déjà les Israéliens eux-mêmes qui sont mis en quarantaine.

En dix ans, aucun – j’écris bien "aucun" – journaliste main stream français n’a posé à la Ména la moindre question factuelle relative à la Controverse de Nétzarim. Ce qui n’a pas empêché cette presse de dénigrer notre qualité professionnelle et d’user des pires insultes à notre encontre.

Dans le seul "Un enfant est mort", c’est plus d’une vingtaine d’accusations mensongères ou infondées qu’Enderlin lance à la seule Ména et à ses rédacteurs. Ainsi, l’article Conclusion dramatique (p.89), peut-être l’article charnière de toute l’affaire, serait un "texte non signé" ; Nidra Poller (p.93) n’est pas mon amie, je l’ai vue deux fois dans toute mon existence, elle n’est donc pas un de mes "relais parisiens" ; je n’ai pas rencontré Luc Rosenzweig à l’occasion d’un colloque à Tel-Aviv sur "les rapports entre la France et Israël dans les médias (sic)". Je n’ai pas participé à un tel colloque et j’ignorais qu’il s’était tenu.

A en croire l’auteur, je n’aurais jamais mis les pieds à Gaza... et je n’aurais jamais assisté à un accrochage israélo-palestinien... ... ... (p.78) ; de plus, je déclare ne pas avoir "placé" un de mes articles sur la Controverse dans le Wall Street Journal, grâce à des "amis", mais qu’un tel papier m’avait été commandé par le rédacteur en chef – que je ne connaissais pas – de l’édition européenne du WSJ, etc.

Plus grave : contrairement à ce que Charles écrit, je ne suis condamné par aucun tribunal (p.62), pas plus que "douze de mes co-inculpés (???)", à verser à qui que ce soit la somme de quarante millions d’euros, ou aucune autre somme. Et je n’ai jamais fait appel d’un jugement prononcé dans ce sens.

Et Charles Enderlin est parfaitement conscient d’avoir menti, les décisions judiciaires étant affichées sur Internet en Israël. Sur un sujet n’ayant clairement aucun lien avec celui de son livre ; dans le seul but de ternir mon image et de me décrédibiliser. Une agression ad hominem authentiquement diffamatoire, du genre dont Enderlin se plaint constamment d’être la victime...

Pour ceux que cela peut intéresser, je n’ai jamais fait l’objet d’aucune inculpation ou d’aucune arrestation, et j’ai obtenu ma première carte de presse à l’âge de vingt-et-un ans.

On peut raisonnablement tout craindre de quelqu’un qui use de tels procédés, et Charles est un habitué de cette façon d’argumenter, certains prétendant qu’il est un menteur compulsif. N’étant pas habilité à établir des diagnostics médicaux, je me contenterai d’écrire que ce personnage ment énormément, systématiquement, sur le fond et dans la forme.

Exemple, la confusion qu’il entretient sciemment dans son bouquin entre un baril de béton et un tonneau de fer blanc !

Il exerce aussi la spécialité de se défendre pour ce sur quoi personne ne l’attaque, espérant échapper, de la sorte, aux critiques concrètes.

C’est ce qu’il fait lorsqu’il feint de croire que c’est à propos de la longueur des rushes qu’on l’assiège : certes, on ne soigne guère sa crédibilité lorsque le témoin-metteur en scène de l’assassinat, le cameraman de Fr2 Talal Abou Rahma, déclare sous serment avoir filmé 27 minutes du meurtre, que l’on affirme qu’il n’en existe pas d’autres images, et qu’on n’en présente, sur injonction du tribunal, que 18 en audience.

Mais l’argument essentiel, qui a explosé lors du visionnage des rushes, le 22 octobre 2004, dans l’immeuble de France 2, et que Charles tente malhabilement d’escamoter, tient à cela que, du jour de l’événement, en 2000, jusqu’à la projection du film à la Cour d’Appel de Paris, en 2008, il a entretenu l’idée qu’il existait, sur les rushes, des preuves filmiques supplémentaires de l’assassinat. Mais que, pour des raisons aussi diverses que changeantes, il se refusait, de même que la chaîne, à les rendre publiques.

Le plus pathétique des prétextes conçus par Enderlin est celui, confié entre autre à Télérama, selon lequel il s’était vu contraint de couper des passages du reportage, parce qu’ils étaient "insupportables" pour le regard du téléspectateur. Or les quelques secondes coupées ne sont en rien plus insupportables que le reste. Charles a inventé un énorme mensonge.

Une contrevérité à double emploi : d’une, laisser croire qu’il existait des preuves de la mise en scène, de deux, couper l’instant où l’acteur jouant l’adolescent, "mort sur le coup", selon le commentaire, redresse la tête et se protège les yeux du soleil afin de regarder le metteur en scène.

Or Enderlin s’emploie à déplacer le problème généré par l’absence des "images insupportable", pour le remplacer par une pseudo dispute sémantique sur la signification du terme "agonie". Un débat absolument inintéressant, tant tout le monde sait que l’agonie est le moment qui précède la mort. Mais qui, de plus, n’existe par définition pas, lorsque quelqu’un est tué "sur le coup".

Dernière illustration du manque de crédibilité de Charles, quand il persiste à prétendre que l’on voit des taches de sang sur le corps de Mohammed, et que les monstres que nous sommes, tenteraient de les faire passer pour un chiffon rouge. J’aimerais rencontrer un seul journaliste qui ait le courage de prétendre, face à moi, que la "blessure", que l’on l’aperçoit sur les stills tirées du reportage de Fr2, ne se déplace pas le long du bassin de l’enfant.

Laquelle des thèses est-elle fiable, et lesquels des protagonistes, entre, d’une part, Enderlin et Abou Rahma, de l’autre, les auteurs des enquêtes, Shahaf et la Ména, sont-ils crédibles ?

Ca n’est pas là que se situent les interrogations de cette série d’articles, mais pour dire que, en regard du matériel à disposition, la posture adoptée par la génération actuelle de journalistes français n’est aucunement défendable en application d’une démarche ontologique.

On peut inviter Enderlin à s’exprimer à l’occasion de la sortie de son livre sur l’Affaire, là n’est pas non plus la question. Il faut donner au correspondant de Fr2 à Jérusalem des occasions de s’exprimer. C’est non seulement un fondement de la vie démocratique, c’est aussi une opportunité pour ses contempteurs de le voir énoncer de nouvelles affirmations indéfendables, de s’enfoncer dans son récit.

"Un enfant est mort" a porté encore plus d’eau à notre moulin, de même que les nombreuses interviews de son auteur. C’est un fait connu que les menteurs et les coupables se contredisent et s’enferrent davantage quand ils parlent. Même les plus adroits, ce qui n’est ostensiblement pas le cas de Charles.

Il faut lui donner l’occasion de s’exprimer, mais également à ses contradicteurs, sinon l’on sort de la dynamique démocratique. Qui plus est, tandis que les tenants de la théorie de la mise en scène n’ont jamais été pris en flagrant délit de mystification.

Or, à l’occasion du marketing du livre d’Enderlin, soigneusement organisée, à l’échelle maxi, par ses amis du Quai d’Orsay, la société française à franchi un cap dans son opposition à l’Etat d’Israël et aux Juifs de l’Hexagone.

En 2002, Finkielkraut, Trigano et Tarnero organisèrent une conférence sur le thème du penchant palestinophile des media français. Nous, cela fait des décennies, bien avant même la création de la Ména, que nous mettons en garde, illustrations factuelles à l’appui, contre la nette propension des media français à inciter, par la diffusion d’infos fausses et déséquilibrées, à la haine d’Israël et des Juifs.

Il me semble que cette orientation vient de passer définitivement l’épaule. Nous ne sommes pas naïfs et nous argumentons notre avis : la profession, en France, connaît fort bien la vérité sur la Controverse de Nétzarim ; elle empêche intentionnellement son éclosion en bloquant le processus médiatique au niveau national, en bannissant les dévoileurs d’Enderlin de ses ondes et de ses pages, et en marginalisant tous ceux à qui cela ne plaît pas, à commencer par l’écrasante majorité de la communauté israélite de l’Hexagone.

La corporation des journalistes et des media, en France, entend, avec l’exemple Enderlin-A-Dura, montrer à tout le monde, à commencer par "ses" Juifs, que c’est elle seule qui fixe ce qui est vrai en matière de conflit israélo-arabe ; et que nulle vérité ne saurait exister face à SA vérité ; et encore que la vérité factuelle ne l’intéresse pas le moins du monde. Que sa vérité passe par la force, l’herméticité et le monopole, et vous invite à démontre le contraire !

On avait eu l’illustration de cette volonté et de l’inter-connectivité de la corpo journalistique française lors de la mini-affaire des "renforts" israéliens, en août dernier : cinq jours durant, plus la Ména apportait les preuves, notamment photographiques, de ce que Tsahal n’avait déployé aucun renfort à la frontière libanaise, plus la presse française, de tous ses canons, tentait, en sachant que c’était faux, d’imposer le contraire.

Ne cherchez pas d’autre motif, par exemple à l’exclusion du Dr. Yehouda David et son message des media bleu-blanc-rouge, car il n’en existe pas. Le chirurgien est une personnalité en tous points respectable et intéressante, à tel point que, peu de temps avant que la Ména ne découvre et ne divulgue que c’est lui qui avait opéré Jamal, un journaliste français l’avait contacté pour faire un portrait de lui. Ce confrère, c’était Charles Enderlin, le portrait était destiné à France 2.




Les traces de l’opération de David et Rachmanov
Les mêmes blessures, sur le bras de Jamal, au millimètre près, en 1992 et 2000

Les antennes françaises, les ondes et les pages des quotidiens et des magazines sont hermétiquement verrouillées devant les défenseurs de la vérité de Nétzarim. Les librairies aussi : si la Ména, Shahaf, ou l’un de ceux que leur travail a convaincu décidait d’écrire un contre-livre, celui-ci serait boycotté par tous les media, et sa diffusion ne dépasserait pas, au mieux, les 7000 exemplaires.

La construction du barrage agissant contre toute info ne dépeignant pas l’Etat hébreu comme un réduit d’Edennistes détestant les Arabes et tous les goys est terminée. Il fonctionne. Les Israélites français sont promptement invités à rejoindre les critiques d’Israël, au risque de tomber dans la marge ou les turbines.

La déferlante de la haine ne s’arrête désormais plus aux Israéliens, elle met maintenant en cause des Juifs français de premier plan, comme Alain Finkielkraut, ciblé par "Un enfant est mort", et les représentants officiels de la Communauté, tel Richard Prasquier, le président du CRIF. Eux aussi sont privés de droit de réponse dans les publications main stream.

Des égouts de l’info montent les relents irrespirables de l’antijuivisme. Il n’est que de feuilleter les commentaires des articles consacrés au Moyen-Orient ou aux Juifs pour s’en convaincre : ça pue le souffre.

La peste s’étend aux articles consacrés aux mêmes sujets dans la version francophone de l’encyclopédie populaire Wikipédia. Tous sont biaisés à la manière du traitement de la Controverse de Nétzarim.

La Ména y est présentée comme un "média (sic) militant". Les règles d’ontologie et de déontologie ne sont plus applicables aux "pro-israéliens" ; elles sont, au contraire, instrumentalisées et bafouées afin de les priver d’audience, un procédé qui donne des sueurs froides à ceux qui l’ont déjà connu.

L’anti-israélisme et israélistes est devenu norme. L’unanimité est maintenue par voie de pression sur les voix dissidentes : les confrères intéressés à publier un rapport équilibré de la réalité proche-orientale savent qu’ils ne passeront pas la rampe du rédacteur en chef, et, qu’ensuite, ils seront étiquetés pro-israélien ou judaïsant par leurs camarades ; des épithètes à caractère injurieux aujourd’hui en France. Un procédé suffisamment dissuasif, sur un plan professionnel, pour briser les plus courageux.

Ceux qui avaient fait le rapprochement entre les affaires Dreyfus et A-Dura étaient des visionnaires. Les mêmes dynamiques se déchaînent actuellement, les mêmes partis-pris antijuifs, les mêmes injustices sur fond racial, qu’au tournant du XXème siècle.

Et le pauvre Charles, que tout cela dépasse de plusieurs étages, dans "Un enfant est mort", tente de politiser l’antagonisme que son imposture a déclenché. "On" lui en voudrait pour ses livres, ses prises de positions sur la guerre du Liban de 2006 et de Gaza en 2008. C’est la raison pour laquelle la Ména et les "réseaux" juifs tenteraient de le discréditer.

Des poncifs extra-courus, qui se soldent toujours par des gentils Arabes et de vilains Juifs. C’est simplet. Aucun doute, le vieux Charles essaie de surfer sur la vague qui l’instrumente : trash !

A Métula, on a toujours considéré l’Affaire comme une enquête judiciaire, sans s’inquiéter de connaître la religion de la victime, mais plutôt qui est la victime. Et nous sommes persuadés qu’il n’existe pas d’autre approche sérieuse à cette énigme que la rigidité d’une investigation d’inspiration strictement policière.

En France, les media de seconde zone crient victoire chaque fois que triomphe l’école Dieudonné. Chaque fois qu’un imbécile impute à des israélites faisant leur métier, des intentions de complot de caste. De plus en plus, la populace s’élève contre la "mainmise" des Juifs sur la presse, la chanson, le cinéma, la politique, etc. La grande presse cite les noms des "meneurs", la petite, le nom de Juifs...

Nicolas Bedos, le fils de Guy, s’est vu très brave, la semaine dernière, en réclamant le droit de fustiger Israël et les Juifs célèbres. Encore un qui n’a pas compris que la chasse était ouverte, et qu’il n’y a aucun honneur, aucune spécificité à tirer sur un gibier sans défense.

Mais s’il avait eu les couilles, en lieu et place de participer à la curée, d’exiger que la thèse de la mise en scène soit présentée aux Français, pour la première fois, enfin, en dix ans d’existence, il ne travaillerait plus à France Télévisions. Tandis que le racisme n’a jamais participé d’aucune forme de hardiesse, tout petit Nicolas !

Toujours est-il qu’à cause de la démission des journalistes français, les libertés individuelles sont menacées, à commencer par celles des Juifs. La France du complot contre la vérité empeste et corrompt tout sur son passage.

Charles termine son ouvrage par une question au niveau de sa démagogie : "Pour être un « bon juif (sic) » faut-il accepter la thèse de la mise en scène dans l’affaire Al-Dura (sic) ?".

La réponse n’a pas grande importance ; car pour survivre, en France, il faut maintenant feindre et prétendre que Mohammed A-Dura a été assassiné par des Israéliens ; et pour cela, fermer les yeux, se boucher les oreilles et cesser de penser. Bientôt, il faudra également courber l’échine et apprendre à respirer dans la pestilence ambiante. Beaucoup partent – Juifs et non-Juifs – parce que, depuis le traitement d’ "Un enfant est mort" par l’Etat français et sa presse, c’est le moment où les prudents se retirent.

C’est la liberté qui est morte, et à vivre dans un espace où elle a disparu, on s’expose à subir le même sort qu’elle.
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 6
09 novembre 2010, 23:56
Et il faut souligner que personne n'a remarqué que pour la première fois une caméra reste en plan fixe et ne cherche pas à filmer l'origine des supposés tirs israeliens.Ce que tous les "reportages" commencent par présenter pour bien prouver la présence de Tsahal.Et Enderlin,dont il faut souhaiter que sa descendance ne paye pas ses péchés,sait parfaitement que son metteur en scène a filmé par inadvertance les spectateurs et les ambulances à l'arrêt,ce sont les "rushs" soigneusement eliminés.
Ce fut son heure de gloire,ce sera l'heure que sa conscience,volens nolens,finira par brûler à petit feu son âme.
Amen
Re: INFOS D'ISRAEL 6
10 novembre 2010, 00:08
Tu ne crois pas si bien dire !!
Il manque un signe particulier aux Israeliens,tous les doigts regroupes vers le haut,(savlanout smoking smiley)
Le monde tourne et chacun est "recompense" un jour .....
J'Y CROIS TRES TRES FORT......
BONNE JOURNEE smiling smiley
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 6
10 novembre 2010, 01:06
Citation
lavoyante
J'Y CROIS TRES TRES FORT......

Les preuves sont innombrables,plus qu'y croire,chère voyante,nous en sommes souvent les temoins.
Cet insensé devrait pour sauver son âme pervertie et peut-être racheter son honneur perdu,se couvrir la tête de cendres et se repentir publiquement.
Re: INFOS D'ISRAEL 6
10 novembre 2010, 01:52
un livre en hebreu le titre sof ha pahad la fin de la peur
auteur larisa trembovler l'epouse de l'assassin de rabin ygal amir
vendu sur internet
Re: INFOS D'ISRAEL 6
10 novembre 2010, 20:24
elie ce n est pa la peine de lui faire de la pub a cette larissa.
elle comme charles hendrelin sont faitde la meme graine dordure, et malheureusement sont encore vivants.. alors que ce matin deux de nos pilotes se sont crashes et sont portes disparus lors d un vol d entrainement... ils s entrainaient sur l appareil le plus sophistique de tsahal F161.
Re: INFOS D'ISRAEL 6
11 novembre 2010, 01:19
Il parait que d'importants moyens ont été mis à dispositions pour retrouver les deux pilotes.
Il s'agit d'appareils F16 (de GD et Lockheed Martin) et non F161 comme indiqué auparavant.

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Sinon, sur Ynet ce matin, on parle des protestations qui ont eu lieu lors du discours de Bibi à la Nouvelle Orléans devant 4000 juifs-américains. Les manifestants ont protesté contre les colonies et l'audience a répondu par des "Am Yisrael Chaï".

Protestors disrupt Netanyahu's GA speech in New Orleans

PM tells some 4,000 US Jews Iranian nuclear program, delegitimization of Israel greatest threats. Hecklers protesting loyalty oath, West Bank occupation escorted out of event hall, crowd chants 'Am Yisrael Chai'

[www.ynetnews.com]

Voici la vidéo :

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