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LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!

Envoyé par l'exilée 
LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
01 mars 2010, 04:08
La prochaine crise financière a déjà commencé (info # 010103/10) [Analyse financière]
Par Sébastien Castellion © Metula News Agency


Lorsque la crise financière mondiale a commencé, en septembre 2008, les hommes politiques et les journalistes ont rapidement conclu que tout cela, c’était de la faute des banquiers.

Pour l’essentiel, ce n’était pas le cas.

Comme je l’avais décrit dans ces colonnes, le phénomène qui avait déclenché la crise était la faillite du système américain de prêts hypothécaires. La loi américaine avait imposé aux prêteurs, pour des raisons politiques, des règles qui les obligeaient à prêter de l’argent à des gens qui ne pourraient pas rembourser. Dans ces conditions, il était inévitable que le système finisse par s’effondrer – et ce sont les hommes politiques américains, non les banquiers, qui en étaient responsables.

Les institutions financières n’étaient pas responsables non plus de la politique suivie pendant vingt ans par la Federal Reserve (la banque centrale américaine), qui avait réagi à chaque correction de l’économie mondiale en « rassurant » les marchés, ajoutant des liquidités ou baissant les taux d’intérêt.

Quand une économie n’a pas de corde de rappel pendant vingt ans, les déséquilibres inévitables de la croissance (en l’espèce, l’endettement excessif des consommateurs américains qui soutenaient la demande mondiale) s’accumulent sans contrôle jusqu’au jour où ils explosent.

Il est vrai, cependant, que les règles de gestion des risques dans les banques expliquaient pourquoi la faillite de quelques grandes institutions financières américaines s’était transformée en crise mondiale.

Les banques s’étaient vendu les unes aux autres des « produits dérivés » financiers. Ces produits devaient réduire le risque de chacune d’entre elle, en le répartissant plus largement dans le marché ; ils avaient fini par rendre le système tout entier plus fragile face au déclenchement de la crise.

La réaction démagogique à la crise de presque tous les gouvernements occidentaux, qui ont voulu désigner « les banquiers » comme boucs émissaires, n’était donc fausse qu’aux trois quarts – ce qui, vu leur performance générale en matière de vérité, n’est pas si mal.

Il sera amusant, en revanche, de voir comment les mêmes gouvernements chercheront à expliquer la prochaine crise financière – une crise dont les premiers symptômes se sont récemment manifestés en Europe et aux Etats-Unis.

Car si la crise de 2008 était due à la dette privée américaine, répercutée sur le système de gestion des risques des banques, celle qui commence en ce moment sera due exclusivement… à la dette des gouvernements occidentaux eux-mêmes.






Faim et misère lors de "la" Grande crise

Au cours des dernières semaines, le premier symptôme de la crise qui vient a été la situation de quasi-faillite dans laquelle se trouve aujourd’hui le gouvernement grec.

Beaucoup d’économistes l’ont déjà dit : la situation financière de la Grèce n’est pas si différente de celle d’autres pays européens. Un jeu un peu macabre a déjà commencé pour deviner quel sera le prochain pays européen à se déclarer incapable de remplir ses obligations dans le paiement de la dette. La plupart parlent de l’Espagne ; je parie plutôt sur l’Italie.

Mais quel que soit le prochain pays d’Europe à déclarer faillite, une chose est à peu près sûre : ce pays sera trop grand pour que le débat puisse tourner, comme il le fait en ce moment pour la Grèce, sur l’opportunité et les modalités d’un « plan de secours ».

Lorsque ce sont les « secouristes » (les grands gouvernements occidentaux) qui sont incapables de faire face à leurs obligations, on est bien obligé de répondre à la crise financière en remédiant à ce qui l’a causé, et non en versant davantage d’argent sur le problème.

La cause de la crise financière en Occident est claire. Les gouvernements d’Europe, du Japon et (dans une moindre mesure) d’Amérique ont fait à leur population des promesses qu’il va bientôt devenir impossible de financer.

Ces promesses concernent le montant des transferts sociaux, qu’ils soient directs (montant et durée des retraites, aide aux chômeurs et aux familles) ou indirects (multiplication des emplois publics peu productifs et relativement bien payés, comme on en trouve dans toutes les économies d’Occident).

Elles concernent aussi parfois certains secteurs économiques dont le lobbysme est particulièrement actif : l’agriculture en est un exemple presque universel en Occident.

Une redistribution sociale trop coûteuse ne provoque pas seulement l’endettement des Etats. Elle donne aussi aux habitants de ces pays – et souvent à leurs entreprises – un faux sentiment de sécurité financière qui les pousse, à leur tour, à s’endetter plus que de raison. Après quelques tours de ce cercle vicieux – lorsque la croissance s’arrête et que la crise s’installe – il n’y a donc plus personne pour payer et pour empêcher les autres de déclarer faillite.

Ce problème n’est pas mondial : il est spécifiquement occidental, c’est-à-dire européen, américain et japonais. Les grandes économies situées hors d’Occident – Chine, Inde, Brésil et Russie – ont des systèmes de redistribution sociale bien plus modestes.

Certaines de ces économies ont une faible dette publique : la Russie n’en a presque pas et celle de la Chine est moitié plus faible, en pourcentage de la richesse nationale, que celle des Etats-Unis. Mais même là où l’Etat est très endetté (la dette publique de l’Inde et du Brésil est comparable à celle de l’Amérique en pourcentage de la richesse nationale), les habitants et les entreprises le sont beaucoup moins – ce qui rend ces économies, dans leur ensemble, plus solides.

Une étude récente du McKinsey Global Institute ("Debt and deleveraging" ["Dette et effet de levier inversé". Ndlr.], janvier 2010) a ainsi montré qu’à la fin de l’année 2008, la dette accumulée par tous les acteurs (gouvernementaux et privés) atteignait quatre fois et demie la richesse annuelle produite au Japon et au Royaume-Uni, et plus de trois fois en France, en Italie et en Espagne… mais moins d’une fois et demie en Chine, en Inde et au Brésil, et à peine 70% en Russie.

Il n’est donc pas étonnant que la crise récente ait eu, sur les investisseurs, l’effet inverse de celui que l’on observait lors des crises de la fin du vingtième siècle, lorsqu’à chaque avis de gros vent sur les marchés financiers, les capitaux se retiraient massivement de ce qu’on appelait alors les « marchés émergents ».

En 2009 – contrairement à toutes les prévisions, y compris les miennes – les investissements dans les économies non-occidentales les mieux gérées ont parfaitement tenu le choc. Et aujourd’hui, l’inquiétude des marchés financiers est exclusivement concentrée sur les vieilles économies industrialisées d’Occident.

A côté de l’Europe – où la crise grecque et les inquiétudes sur d’autres faillites à venir ont fait chuter l’euro et tendu les taux d’intérêt – les Etats-Unis sont la prochaine source d’inquiétude.

L’enthousiasme du président Obama pour la dépense publique a conduit à une augmentation brutale d’un ordre de grandeur des déficits publics, à partir d’un niveau déjà relativement élevé sous la présidence Bush.

Tous les investisseurs savent que cela n’est pas soutenable. Soit les économies occidentales mettent fin au problème qui les ronge, soit elles finiront toutes – France, Allemagne et Etats-Unis compris – en cessation de paiement.

Mais il n’est pas certain que les sociétés occidentales soient capables de réagir à temps. En soi, cela ne serait pas plus difficile que de sortir de n’importe quelle autre crise. Il suffit d’identifier les dépenses qui sont en train de déraper, et de les couper.

Concrètement, cela veut dire commencer par réduire les dépenses sociales – retraites, remboursement des dépenses de santé, allocations familiales, indemnités des chômeurs etc.

Ensuite, réformer les services publics pour avoir plus de services pour un coût plus faible : augmenter, par exemple, de 25% les services rendus tout en supprimant le quart des emplois publics. Tout cela peut paraître dur, mais n’est techniquement pas sorcier – les entreprises qui travaillent dans des domaines concurrentiels font constamment ce genre de choses.

Il y a cependant une petite difficulté : les gouvernants qui annonceraient un tel programme ont de fortes chances d’être renvoyés chez eux par les électeurs aux prochaines consultations populaires.

Comme la carrière personnelle des dirigeants est souvent plus importante pour eux que l’intérêt général, leur tentation est donc de reporter à plus tard la solution du problème. Dans le meilleur des cas, ils prennent des réformes très limitées pour éviter la crise immédiate, tout en sachant que la cause réelle de la crise va s’aggraver dans les prochaines années.

C’est ce que nous sommes en train de voir pour la Grèce. Le résultat le plus probable des discussions en cours sera de forcer le pays à prendre quelques réformes pour réduire ses dépenses.

Mais pour limiter le coût politique de ces réformes, un financement externe interviendra aussi presque certainement. En conséquence, les Grecs continueront de croire que leur gouvernement peut leur fournir des bénéfices pour lesquels l’argent, quoi que l’on fasse, s’épuisera bientôt.

Ce qui vaut pour la Grèce vaut pour l’ensemble de l’Occident. Dans tous les pays d’Europe et aux Etats-Unis, on peut s’attendre à ce que les réformes qui auraient permis d’éviter la crise financière soient reportées à plus tard, jusqu’au jour où la cessation de paiement rendra ces réformes inévitables. Au lieu d’une crise brutale suivie d’une reprise, il faut donc s’attendre à une série de crises récurrentes, suivies de demi-mesures qui permettent de gagner du temps, elles-mêmes suivies de nouveaux épisodes localisés de cessation de paiement… tout cela peut parfaitement durer une décennie entière, ou même davantage.

Pendant cette période, des expériences à peu près similaires attendent les habitants mal préparés des pays occidentaux. Un jour, ils découvriront brutalement que leur retraite va être divisée par deux, que leur opération ne sera pas remboursée, que s’ils n’ont pas de travail, ils n’auront pas de revenu ou que, finalement, cet emploi dont ils rêvaient à la mairie ne sera pas pourvu.

Pour les individus concernés, ce genre de retour à la réalité est dur, mais pas insurmontable. Pour l’image que se font d’eux-mêmes les pays d’Occident, en revanche, le choc va ressembler à un traumatisme collectif.

Depuis environ cinquante ans, ces pays se sont bercés de l’illusion que leur « modèle social » est la preuve de leur plus grande générosité, et donc de leur supériorité morale. Pendant ce temps-là, ce modèle a dévoré des ressources qui auraient pu servir – comme c’est actuellement le cas dans les grandes économies du reste du monde – à la croissance et à la modernisation.

Ces ressources vont bientôt s’épuiser. Elles laisseront en partant des sociétés dépassées, ruinées, s’interrogeant sur leur identité. Il ne fera pas bon, dans les dix ou vingt prochaines années, être un Occidental.
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
01 mars 2010, 05:43
a mon avis la crise mondiale est une suite logique de la mondialisation

les délocalisation de la production vers la chine a appauvri l'américain qui n'arrivait plus a soutenir le train de vie dont il a été habitué ...

les grands financiers qui ont conçu la mondialisation se sont trompé ! le consommateur chinois et asiatique n'est pas un consommateur occidentale ! ...

tous ça est une conséquence de la chute du mure du Berlin et l'effondrement rapide du communisme !
( on avait pas prévu ça ! ... )

les grands financiers investissaient dans l'occident car on était pas assuré quant a la situation politique
du reste du monde ...
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
01 mars 2010, 08:51
Slimane,

je ne suis pas d'accord avec ton analyse !

Pour moi, la crise immobilière et la crise financière aux Etats-Unis ont été causées par un interventionnisme excessif de l'Etat américain. Obama est en train d'aggraver la situation parce qu'il essaie d'être encore plus interventionniste et parce qu'il a entamé une politique de grands travaux comme Roosevelt en 1929, alors que tout le monde sait qu'elle avait prolongé la crise de 5 ans.

Quant au train de vie du consommateur américain, je crois que c'est un mythe. Il y a une grande pauvreté aux Etats-Unis.

Surfeuse smiling smiley
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
01 mars 2010, 16:42
bonjour!

Au contraire, je pense que slimane a raison. Et je complete par dire ceci. La baisse de l’immobilier en 2008 aux USA qui avait debouche sur une crise generalisee n’etait qu’un catalyseur d’un processus qui lui selon certains experts remonte a mai 69. On dit aussi que cette crise est une suite logique au krach de 1927. Cela reste des hypotheses a verifier, chacun pense ce qu’il veut; mais en tout cas, ce n’est pas un hasard d’en arrive la. Voila.
A la difference de celle de 1927, celle-ci est beaucoup plus grave? Non! Enfin cela depend dans quel sens. Mais je dirais seulement plus importante. En quelle que sorte, elle est une condensation de plusieurs crises a la fois; et s’acompagne en particulier d’une crises ecologique profonde. A rapeller en effet la frequence des catastrophes naturelles en l’espace de cette meme decennie: tsunami au sud asiatique, december 2004, la multiplication des ouragons dont le plus important Katrina au golfe mexique, aout 2005, etc etc. Recement a Hawai et aujoud’hui au Chili
Mais aussi politique: les elus de tous bords, depasses par les evenements, n’ayant plus d’arguments pour convaicre leurs electorats respectifs, se voient tous contraints d’adherer la dimension ecologique a leurs discours, devenue presque a la mode. Ainsi on parle des energies renouvelables, ou propres, du recyclage, du ratification des protocoles visant a reduire l’emission des gas a effet de serre, et d’une maniere generale, a reguler l’activite industrielle des pays pollueurs.
La sortie de cette crise, consideree ici comme une transition logique, se fera par une reorientation radicale et une reorganisation structurelle de toutes les economies mondiales. On parle déjà de la nouvelle economie. Cette crise marque en fait un repere historique de notre existence.
Je termine par faire remarquer l’effet qui se repercute entre la finance, la politique, l’ecologie, l’indutrie; en developpant plus loin ainsi, l’education, le social, la securite etc etc. Ne serait-on pas entrain en traversant cette crise de mettre en evidence le caratere cyclique des liens existants entre tous nos domaines? Et que enfin tout est lie, les uns aux autres?
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
01 mars 2010, 23:14
Un peu de modestie aurait conduit mr TBF a citer la source de son copie colle!!!!
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
02 mars 2010, 00:04
Etrangement et c'est passé sous silence , mais la crise des subprimes , elle a été initiée sous

Clinton.

C'est Clinton qui a obligé les banques à accorder les subprimes et qui a abrogé le 12 Novembre 1999

le glass-stegall Act de 1933 ( une loi créée pour remédier aux nombreuses faillites de 1929).

Suite à cette abrogation , les banques d'investissements , Stearn , Lehman Merryl Lynch ont accru

le levier et pris de gros risques.

Pour 1 dollar de fonds propre, les banques avançaient + de 30 dollars investis dans des opérations à

haut risque.

Donc cette crise qui s'est mondialisée , nous la devons à mr Clinton et curieusement , sa responsabilité

n'a jamais été citée ni même mentionnée.
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
02 mars 2010, 00:22
Et on a oublié de signaler que Bush a voulu annuler cette decision en 2002,mais qu'il a ete desapprouve par ses allies republicains du congres,qui craignaient de perdre les elections suivantes.Il a ete plus commode de le designer comme bouc emissaire des consequences,alors que c'est lui qui a pris les decisions de sauver le systeme a la fin de son mandat.
Nous avons l'exemple le plus frappant du pouvoir politique des medias dont les mensonges les plus visibles ne peuvent etre contredits efficacement.
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
02 mars 2010, 01:26
Je persiste et signe que L'HISTOIRE RENDRA JUSTICE EN SON TEMPS à BUSH ,

or que voit-on? obama est en train d'aggraver la situation économique des USA en

l'endettant lourdement auprés de la Chine et des pays pétroliers.

obama est un incapable et sa politique est une fuite en avant, et je crois que les

américains s'en mordent les doigts de l'avoir élu, attendons les retombées des

élections en novembre .
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
02 mars 2010, 09:05
Salut Mon amie Surfeuse ! comment tu vas ?

oui mais c'est grâce a la politique des grands travaux que roosevelt a pu éviter le basculement du prolétariat américain vers le communisme ...

quand a Obama : il est perdu le pauvre ! , il ne sait plus quoi faire confused smiley tous est tombé soudainement sur sa tête ! la crise ! la présidence, le prix Nobel , le dossier du nucléaire iranien ...

quant a l'interventionnisme , je crois que les états doivent assurer une sorte de garde fou au libéralisme
sinon il n y aurait que de l'enrichissement permanent des riches au dépends des pauvres ...
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
02 mars 2010, 09:52
Bonjour mon ami Slimane, mainzakin ?

En fait, la politique de grands travaux de Roosevelt a prolongé la crise de 5 ans, parce qu'il a endetté le pays, comme Obama est en train de le faire. La crise s'était résolue sans lui.

Le libéralisme, sans intervention excessive de l'Etat, permet aux forces du marché de fonctionner, l'économie se porte beaucoup mieux, et du coup tout le monde a un emploi, ou presque. Avec le socialisme qu'Obama essaie de nous imposer, les impôts vont augmenter pour tout le monde, les entreprises vont être en difficulté, surtout les petites, et elles vont être obligées de fermer ou de licencier. Le chômage a déjà atteint des niveaux record, et Obama va devoir augmenter les impôts pour financer l'assurance-chômage. C'est un cercle vicieux. Je préfère de loin le modèle républicain, avec moins d'impôts et de programmes sociaux, et du coup moins de chômage aussi. A choisir, je préfère aider l'économie en consommant, c'est plus cool que de payer des impôts élevés pour financer des programmes sociaux.

Autre exemple d'interventionnisme : la crise de l'immobiler, dont la cause remonte au Community Reinvestment Act de Roosevelt, qui a été appliqué à l'immobilier par Carter. Le raisonnement de Carter : ce n'est pas juste que des millions d'Américains n'aient pas accès à la propriété, l'Etat (= les contribuables) va les aider. Il a donc interdit aux banques de trop se renseigner sur les finances des candidats à l'emprunt (celles qui le faisaient recevaient une lettre du gouvernement qui les accusait de discrimination) et il a créé 2 organismes d'état, Fanny et Freddy (financés par qui, devine ?) qui ont racheté aux banques les dossiers de prêt les plus mal en point. On pourrait appeler ça "chronique d'une catastrophe annoncée". Les saisies qui ont eu lieu ces dernières années auraient dû se faire depuis longtemps. En fait, c'est absolument insensé de consentir un prêt immo à quelqu'un qui n'a pas les moyens de payer les mensualités. Ces personnes devraient continuer à louer un logement, à loyer modéré si elles ont de faibles revenus.

Bref, je préfère de loin un modèle où (presque) tout le monde travaille et paie des impôts modérés à un modèle où il y a beaucoup de chômage, beaucoup de programmes sociaux et des impôts élevés. J'ai simplifié, mais c'est à peu près ça.

Obama, à mon avis, il ne savait pas dans quoi il s'embarquait. angry smiley
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
02 mars 2010, 10:32
Bonjour Surfeuse,

je lis tes analyses avec plaisir.
Lison
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
02 mars 2010, 14:19
On sent qu'on sait vraiment de quoi on parle ici smiling smiley
Ah ces Keynes en herbe smiling smiley
Re: LA PROCHAINE CRISE FINANCIERE A DEJA COMMENCE !!!!
03 mars 2010, 00:28
" Bonjour mon ami Slimane, mainzakin ? "

ar oukane soul ntmagh d lou9t !
(on se bat avec le temps comme d'habitude ! )

on parlant des états-unis et de la crise justement j'ai regardé hier un documentaire sur arte :

[www.arte.tv]

qui parle de la militarisation de l'espace ...

effectivement s'il y a problème c'est a cause de ces projet pharaoniennes , un seul bombardier B2 coute 2 milliards de dollars !

[en.wikipedia.org]

donc enfin du compte s'il y a problème c'est l'état qui en ai responsable !

tous ça a mon avis est une conséquence directe de la guerre froide : l'oncle sam a vaincu a la phyrrus....
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