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Parmi ceux qui ont rejoint de Gaulle à Londres, on trouve Stéphane Hessel, qui vient de publier à l'age de 93 ans son livre à succès:" Indignez-vous".
Stephane Hessel, a été un des rédacteurs avec René Cassin de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de l'ONU en 1948.
(N.B. Pour certains hystériques, Stephane Hessel va etre qualifié des gauchiste-traitre-à-la-solde-de-l'Iran-et-de-Ben-Laden, puisqu'il fait partie des membres du Tribunal Russel pour Israel....)
Sur le site Harissa,la réponse eloquante aux elucubrations des defenseurs de ce faussaire menteur et vicieux.faux juif ignoble
"Moi qui suis depuis toujours un indigné congénital, j’ai acheté votre petit fascicule dont tout le monde parle. Je me suis dit, heureusement qu’il existe un Résistant vivant qui donne le cap et dise le bien.
La description que vous faites de la Résistance au début de votre propos est parfaitement fausse. Jamais personne depuis 1945 n’oserait décrire la résistance de 1944 avec autant de formules propagandistes. En arrivant à Londres en 1940 De Gaulle a trouvé des juifs et des cagoulards !
De nombreux socialistes dont Laval furent particulièrement actifs dans la débâcle puis dans la collaboration avec les nazis.
Quand aux communistes français, chacun sait bien qu’ils sont devenus résistants après l’entrée en guerre de l’URSS en juin 1941, et que la signature du pacte germano soviétique n’a pas ému grand nombre d’entre eux entre 1939 et 1941. Quand au CNR qui c’est vrai fixa les grandes lignes de la politique du gouvernement d’union nationale de 1945, il mit en place un projet politique conforme, non pas avec « l’esprit de Résistance », mais à une politique ambitieuse, sociale et nationale de reconstruction.
Sans remonter à la Rome antique qui inventa le « service public », en 1920, la République de Weimar nationalisa des banques, des industries sidérurgiques ainsi que les chemins de fer. L’Italie fasciste de Mussolini ou l’Espagne de Franco procédèrent à la nationalisation de pans entiers de leur économie.
Pour revenir à l’utilisation éhontée que vous faites du mot Résistance, elle prouve que vous n’en êtes pas l’héritier. Les chefs de la Résistance sont morts, vous n’en étiez pas, et votre longévité en tant que subalterne à Londres ne vous autorise pas à parler en leurs noms, c’est peut-être ça l’esprit de Résistance : l’Humilité, la Droiture, le Don de soi !
Mais revenons à votre besoin, et mon envie d’indignation.
Oui, il faut s’indigner lorsque les journalistes sont au service des puissants.
Oui, il faut s’indigner lorsqu’il suffit d’un appel à un directeur de chaine pour virer tel ou tel autre journaliste refusant de se plier aux règles. Je le dis avec vous, il est intolérable que le pouvoir exerce des pressions sur les media. Ce fut le cas sans interruption depuis toujours, et même si vous avez mis du temps à le dire, même si votre ami Mitterrand qui fut un maître en la matière ne vous avait pas indigné, attendre l’âge de 93 ans pour dénoncer cette collusion, mieux vaut tard que jamais, je vous dis bravo !
Et pourtant Monsieur Hessel, ce sont ces mêmes média qui n’ont cesse de vous tendre leurs micros pour ânonner des leçons de morale faciles. Vous stigmatisez des média dont vous êtes pourtant l’icône que l’on s’arrache en ville dans les milieux qui pensent le Bien. Cherchez l’erreur.
Pour preuve que parfois votre indignation est juste, je vous rejoins pour constater que le personnel politique en France comme dans de nombreux états passe plus de temps à se préoccuper de son image, qu’à faire son boulot, fixer le cap du progrès de la justice et d’une meilleure distribution des richesses à leurs concitoyens. Vous avez raison, ce combat contre l’injustice et pour la dignité, doit être mené partout sans concession.
Et pourtant Monsieur Hessel, quelques questions me taraudent :
Pourquoi laissez-vous dire que vous êtes juif ou que vos parents le seraient ?
Votre père qui était juif, s’est converti au protestantisme.
Au dos de votre livre vous précisez la religion originelle de votre père sans dire qu’il est converti, et pas celle de votre mère fille d’un banquier prussien et protestant.
Vous n’êtes pas juif. Contrairement à deux juifs illustres que vous avez côtoyés. Eux furent corédacteurs de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, René Cassin et Pierre Mendès France.
C’est en tant que secrétaire de cabinet d’Henri Laugier qui était lui-même secrétaire adjoint des nations unies que vous avez été nommé secrétaire de la commission des droits de l’homme. Pur hasard, pure chance que vous utilisez aujourd’hui pour associer votre nom à un texte dont vous n’êtes ni l’initiateur ni l’auteur.C’est peut-être l’admiration qui mène à la jalousie envers ces deux juifs exceptionnels qui vous poussent à vous prévaloir d’un judaïsme dont vous n’êtes pas. Pure escroquerie de votre part.
Vous pouvez comme chacun critiquer Israël, vous indigner de toute chose.
Pas la peine de vous étiqueter juif.Etre juif n’est ni glorifiant ni injuriant. Votre mise en avant judaïque est plus que suspecte. Comme si c'était un faire valoir pour votre argumentation propagandiste !
En continuant la lecture de votre chef d’œuvre propagandiste, on arrive naturellement au vrai sujet après la mise en place du « décor légitimant », je veux parler de la résistance et des droits de l’homme. Le sujet est bien le chapitre sur votre indignation à propos de la Palestine.*
Vous introduisez ce sujet en invoquant le rapport Goldstone dont la seule fiabilité à vos yeux tient de la judéité de l’auteur. On comprend mieux à ce moment de la lecture votre énergie à vous réclamer juif.
Comme si, pour l’esprit machiavélique que vous êtes, un non juif ne pourrait pas critiquer Israël, ni faire un rapport anti-israélien ?Les palestiniens dont vous n’avez que faire en réalité, attendent pourtant votre indignation concernant les lois d’apartheid dont ils sont victimes au Liban, ainsi que dans les camps dans lesquels ils sont retenus parqués dans la bande de Gaza otages des bandes maffieuses du Hamas.La chartre du Hamas qui appelle au meurtre des juifs ne vous indigne pas, ni l’appel répété d’Ahmadinedjad à la destruction d’Israël même dans l’enceinte de l’ONU.
Aviez-vous entre 1947 été indigné par le refus des états arabes d’accepter le partage de la Palestine restante entre un état juif et arabe ?Vous étiez-vous indigné auprès des jordaniens qui de 1947 et 1967 occupaient la Cisjordanie et aviez-vous demandé le boycott de l’Egypte qui occupait la bande de Gaza ?
J’ai cherché votre indignation au sujet des islamistes d’Iran, du Hezbollah, du Hamas, qui tuent les homos, interdisent les conversions, terrorisent leurs femmes en les obligeant à s’enfermer dans des carcans, enseignent la haine et le goût du martyr à leurs enfants. Rien d’indigne pour vous.Pas d’indignation non plus au sujet du Soudan, de la Somalie, de la Corée du Nord, de la Chine, et d’autres, de tant d’autres.Pas d’indignation à l’époque du génocide au Rwanda et encore des massacres au Darfour. Pas d’indignation pour les chrétiens massacrés au Nigéria, en Irak en Egypte.
Pour vous qui vous prétendez juif, rien n’est moins indigne qu’Israël.
Suspecte et maladive indignation !
Pour ma part, votre diatribe marche à merveille, vous avez réussi à m’indigner de votre indignation."
Bernard Darmon
Auteur: ladouda
Date: 12 January 2011, 08:17
"Lettre ouverte à Catherine David du Nouvel Obs
Avant-propos de l'auteur : Mon mari et moi avons connu Stéphane, Vitia Hessel et leur plus jeune fils, Michel, du fait que nos fils étaient dans la même classe à l’École alsacienne. À l’époque, nous avons sympathisé, tout comme nos fils entre eux. Je me souviens du très bon livre de Vitia, La Désaccoutumance, écrit après qu’elle eut cessé de fumer.
Mon mari avait été un résistant très actif à Grenoble pendant la guerre et avait été membre du Comité restreint de la Libération aprèsla guerre. C’était là un point en commun avec Stéphane Hessel.Nous partagions aussi le même point de vue sur la guerre d’Algérie.Lorsque notre fils est entré au Lycée en 6ème, nous avons un peu perdu de vue les Hessel. Ce ne fut que des années plus tard que, lisant et entendant des propos tenus publiquement par Stéphane Hessel,
j’ai pris conscience du fait qu’il avait changé. Je ne reconnaissais pas l’homme que j’avais connu. En un mot : beaucoup plus imbu de lui-même, s’appropriant indûment du crédit pour des actes qui n’étaient pas de son fait et, en particulier, abandonnant ces qualités de mesure et de rigueur intellectuelle que nous apprécions naguère chez lui.
Madame,
Je viens de lire, avec un peu de retard, votre article intitulé « Sakineh et Hessel même combat ».En tant que féministe de très longue date, je suis une des défenseures de Sakineh, comme d’autres femmes victimes d’un régime totalitaire, meurtrier pour les femmes ainsi que pour toutes les minorités qui ont le malheur d’habiter cet État (dont les Baha’is ne sont qu’un exemple) et d’un intégrisme islamiste barbare.Comment donc ne me serais-je pas intéressée à cet article ?
Quelle stupéfaction ne fut pas la mienne en découvrant que vous compariez le sort d’une femme menacée de lapidation à celui d’un homme politique (que j’ai connu) et qui n’est confronté qu’à des critiques comme peut l’être tout homme politique dans une démocratie !Toute féministe ne peut qu’être profondément choquée par votre comparaison.
Elle serait ridicule si le cas des Iraniennes n’était pas si tragique !Il nous paraît donc clair q
ue vous ne connaissez réellement ni le cas de Sakineh, ni le parcours de Stéphane Hessel, et que vous ne vous souciez guère des règles de la liberté d’expression dans une démocratie.
Monsieur Hessel n’est victime que de ses propres mensonges.
Il aurait voulu se faire passer pour un juif victime des Nazis. (Pourquoi ? mystère !) Il n’est juif que dans le sens hitlérien (ses grands-parents paternels sont convertis au protestantisme et du côté maternel, aucune trace de judéité).
Il fut interné, pour moins d’un an, comme résistant (déporté politique), ce qui est tout à son honneur, mais nullement comme Juif (déporté racial), sans quoi il ne s’en serait pas tiré à si bon compte.
Dans ses mémoires (Danse avec le siècle, Paris, 1997, p. 90), il reconnaît avoir été, dans le camp de Rottleberode, « pris en sympathie par les deux Prominenten de ce petit camp, le Kapo Walter et le Schreiber Ulbricht ».
Et l’ancien déporté politique Hessel ajoute : « Ils me font porter pâle et travailler auprès d’eux. Je profite des privilèges que ces déportés expérimentés ont acquis pour eux et pour leurs protégés : meilleure nourriture, un peu plus de place dans les châlits. Je dois ces faveurs à ma pratique de la langue allemande (…). Et, grâce à eux, je m’initie au fonctionnement administratif du camp. Ces tâches gestionnaires (…), les SS les ont confiées aux détenus ».
Allez-vous dénoncer ces propos de Stéphane Hessel lui-même comme « inadmissibles » ou « scandaleux » ?
Mais connaissez-vous l’existence des Prominenten et leurs fonctions dans les camps nazis ?
Il a voulu, après la mort de René Cassin mais jamais auparavant, se faire passer pour « l’un des rédacteurs » de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme (1948).
Le problème est qu'il n’a nullement contribué à la réaction de la Déclaration, contrairement à ce qu’il affirme çà et là*.
Vous citez dans votre article du Nouvel Obs, portant sur le film documentaire qui lui est consacré (France 5) : « J’ai 30 ans, me voici à New York. Je m’engage dans ce nouveau combat. Je participe à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme » (« Frère des hommes », TéléObs, 6-12 novembre 2010, p. 18).
Dans une interview publiée en décembre 2008 par le Centre d’Actualités de l’ONU (c’est l’un de mes centres d’intérêt depuis une trentaine d’années), il avoue la vérité car, là au moins, devant ses pairs, il ne peut pas faire autrement : « Je n’ai pas rédigé la Déclaration ». Lire sur le site de l'ONUVoilà qui est clair et net.
Je vous livre donc ci-dessous les propos qu’il a tenus, publiés le 10 décembre 2008 sur le site de l’ONU, pour information.En espérant que vous aurez l’honnêteté d’en tenir compte.
Car, malgré cet aveu dénué d’ambiguïté, l’ancien diplomate continue d’être célébré dans les médias comme « l’un des rédacteurs » de la Déclaration universelle de 1948. Et vous suivez le mouvement.
Il est vrai que dans la plupart des médias, en France, on a pris l’habitude d’affirmer tout et n’importe quoi, sans le moindre souci d’objectivité.Comme si la vérification et le recoupement des sources n’avaient aucune importance.
Je pense que vous êtes au fond de mon avis sur ce point. Car votre article constitue une frappante illustration de ces pratiques peu professionnelles.
Les déclarations du MRAP à ce sujet, comme à propos de tant d’autres, ne sont guère une source fiable.Si vous le souhaitez, je peux vous envoyer un rapport issu d’une enquête sur le MRAP, intitulé « Le MRAP dérape », publié en 2004 et qui fut assez bien relayé par la presse à l’époque.Le MRAP a fulminé mais n’a jamais agi contre nous, car le rapport en question était bien documenté.
Et nous en arrivons à la personne que vous souhaitez apparemment diaboliser, le Professeur Taguieff.J’avoue ne pas comprendre les raisons de votre fureur qui semble pour le moins disproportionnée.
Je suis allée donc lire ses propos, non ceux qui lui ont été mensongèrement attribués (une phrase supposée extraite d’un passage polémique qu’il avait lui-même supprimé sur son « mur » de Facebook), mais les siens, ceux qu’il assume clairement.J’y ai trouvé des critiques sévères, certes, concernant les positions politiques anti-israéliennes de Stéphane Hessel.Mais ces critiques, qui donnent parfois dans l’ironie mordante, sont beaucoup moins virulentes que d’autres que l’on peut lire tous les jours dans les médias en France.Il est courant, dans nos pays démocratiques, d’exprimer des opinions, parfois de façon excessive ou injuste, à l’égard de tel intellectuel ou de tel politicien.
J’ai lu des propos réellement sauvages, mais tant qu’il n’y a pas de calomnie (et, en France, il y en a souvent, hélas), il n’y a pas de mal.Dire la vérité, serait-ce sur un ton polémique, est toujours une bonne chose. En vous indignant avec ostentation de propos supposés tenus, dans une conversation privée, par le chercheur au CNRS, vous paraissez sombrer dans le « deux poids, deux mesures », et sacrifier à un détestable esprit de délation.
Certes, la République islamique d’Iran se bat avec d’autres États amis à l’ONU pour interdire la liberté d’expression partout dans le monde, mais je me félicite du fait que cet esprit totalitaire ne se soit pas encore installé chez nous, bien que je ne sois guère optimiste pour l’avenir.En attendant, dans nos sociétés pluralistes, la libre expression des opinions est encore un droit. Je ne vois pas au nom de quoi, lorsqu’elle vise certains personnages, son exercice devrait être tenu pour un acte sacrilège.
L’ancien diplomate Hessel n’est pas un personnage sacré, on ne saurait le tenir pour une « icône » intouchable.À moins de rétablir le crime de blasphème !Je ne connais pas plus le Professeur Taguieff que je ne vous connais, mais j’avoue ma perplexité devant votre rage, vos excès de langage et vos comparaisons inadmissibles.
Puis-je vous suggérer, en toute amitié, de vérifier plus soigneusement vos sources et de ne pas vous fier à n’importe lesquelles, puis de réfléchir au mal que vous pouvez faire aux femmes qui risquent leurs vies et leur liberté par vos propos.Mais peut-être cela vous est-il égal ? Je veux espérer que non.
Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations les meilleures.
Bernice Dubois © Primo Info, 11/11/2010
Déclarations faites par Stéphane Hessel dans son interview en ligne sur le site de l’ONU, 10 décembre 2008 :
« J'étais un diplomate français frais émoulu du dernier concours. J'avais été reçu le 15 octobre 1945 et je suis arrivé à New York en février 1946. J'ai fait la connaissance d'Henri Laugier, qui était alors Secrétaire général adjoint des Nations Unies. Il m'a pris comme directeur de cabinet. Avec lui, il y avait John Peters Humphrey, directeur de la Division des droits de l'homme au Secrétariat des Nations Unies. J'étais en contact permanent avec l'équipe qui a rédigé la Déclaration, dont l'Américaine Eleanor Roosevelt et le Français René Cassin. (…) Au cours des trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la Déclaration. J'ai été témoin de cette période exceptionnelle. »
Exemples d'amplifications médiatiques à propos de Stéphane Hessel :
Parmi eux, Stéphane Hessel, résistant rescapé de Buchenwald et co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme Le Nouvel Observateur 12/10/10.
Lire également ici sur Contreinfo : Stéphane Hessel est un diplomate, ambassadeur, ancien résistant et déporté français, qui a notamment participé à la rédaction de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.
Hessel, diplomate, ambassadeur, ancien résistant français et l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948,Jean-Emmanuel Ducoin, rédacteur en chef de L'Humanité.
[www.primo-info.eu]"