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ARLETTE CHABOT S'EN VA ...

Envoyé par l'exilée 
ARLETTE CHABOT S'EN VA ...
23 août 2010, 13:07
ARLETTE CHABOT S'EN VA ....ET LAISSE DERRIERE ELLE UN "SILLAGE" SULFUREUX

ELLE S'EST DISCREDITEE , ET AVEC ELLE "FR 2 " , EN COUVRANT LA PLUS GRANDE

SUPERCHERIE DE L'HISTOIRE , "l'affaire al-dura" , UNE MISE EN SCENE MACABRE

AVEC LA COMPLICITE DU COMPERE ENDERLIN.

TOUS CES "FAISEURS D'OPINIONS" SONT DES IMPOSTEURS ET DES SPECIALISTES

DE LA DESINFORMATION , ILS DESHONORENT ET TRAHISSENT L'ETHIQUE DU

JOURNALISME .









Elle s’en va (2ème partie et fin) (info # 012308/10) [Analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Le seul espoir pour la vérité qu’offre l’arrivée de Rémy Pflimlin à la tête de France Télévisions, est qu’elle va permettre au Dr. Richard Prasquier, Président du CRIF, s’il le juge opportun, de lui proposer de respecter l’accord que nous lui avions suggéré, que Carolis avait ratifié mais jamais mis à exécution.

Il s’agit de la manière la plus simple, indiscutable et rapide, destinée à savoir si les cicatrices apparaissant sur le corps de Jamal A-Dura proviennent d’objets tranchants, comme nous l’affirmons, ou de balles (israéliennes), comme l’a avancé Arlette Chabot, lors d’une "réunion d’information" de sinistre mémoire.

Le Dr. Prasquier s’était entendu avec de Carolis pour que Jamal soit transporté à Paris et que ses cicatrices soient présentées devant des médecins légistes neutres.

Le résultat de l’examen, s’il n’offre aucune indication directe quant au cas de Mohamed, démonterait lequel des narratifs est authentique ; les employés de Fr2, Enderlin et Abou Rahma, déclarant, comme élément principal de leur version des faits, que Jamal, le père de Mohamed dans la saynète, avait été transpercé par neuf, voire treize balles de Tsahal.

Se moquant du Dr. Prasquier, et, à travers lui de tous les Israélites de France qu’il représente et de tous les démocrates, Carolis, à la demande instante d’Arlette Chabot, avait soutenu Enderlin ; les deux (Carolis et Enderlin) expliquant que Jamal A-Dura était empêché de se rendre à Paris, à cause de l’interdiction qu’Israël lui faisait de quitter Gaza et d’obtenir les papiers nécessaires à son voyage.

Une fois encore, la Ména déconstruisit cette argutie de mauvaise foi, démontrant qu’Enderlin et le président de France Télévisions mentaient, et que Jamal pouvait venir en France quand il le souhaitait.


La main de Jamal
Partiellement réparée par le Dr. David à l’hôpital Tel-Hashomer de Tel-Aviv,
pour le sectionnement d’un tendon que les médecins palestiniens et jordaniens
se montrèrent incapables de traiter.
La participation de Jamal A-Dura à l’imposture de septembre 2000 constitue,
de sa part, une bien étrange reconnaissance pour le chirurgien
qui lui a rendu l’usage préhensif de son membre
(Photo provenant du fascicule distribué par Fr2 lors de la "réunion d’information"winking smiley

Il est tout aussi évident, que si les cicatrices de Jamal avaient effectivement été occasionnées par des balles, Chabot, qui avait instantanément obtenu que Jamal pose devant Abou Rahma en caleçons, pour lui permettre de photographier les cicatrices, et le Hamas, qui contrôle Gaza, auraient poussé "le père" dans le premier avion en partance pour la France.

Et pour couper court à toute polémique, on peut encore rappeler, (mais est-ce absolument nécessaire ?) que Gaza possède également une frontière commune avec l’Egypte, et que le Caire serait ravi de servir d’escale au "père" du plus célèbre shahyd du monde arabe, sur le chemin de la démonstration de la "vérité".

L’accord existant déjà entre France Télévision et le CRIF, il suffira au Dr. Prasquier de demander à Rémy Pflimlin s’il entend l’exécuter – ce qui irait dans le sens de la requête du sénateur Plancade et de la question écrite du député Roland Blum avant lui.

Le camp de la vérité n’a rien à perdre. Si Pflimlin fait venir Jamal, il appartiendra au parti des justes, sinon, il se fera, lui aussi, complice de l’exaction. C’est on ne peut plus simple. Pflimlin ne débarque pas dans un jardin de roses, une demi-heure après son inauguration, mais en terrain miné, entouré de contentieux ouverts, qu’il aura pour tâche de gérer dans "la rigueur, la fiabilité et la confiance" ; c’est ce qu’il s’est engagé à faire devant le Sénat.

Nous, de rappeler brièvement les principaux autres faits d’armes que nous reprochons à Mademoiselle Chabot ; lorsqu’on accuse quelqu’un d’être indigne d’exercer notre métier, il faut encore pouvoir dire pourquoi !

La Ména accuse la directrice congédiée de n’avoir pas pris ses responsabilités, lorsque le visionnage des rushes, effectué dans les locaux de France Télévisions, devant les confrères Jeambar, Leconte et Rosenzweig (qui collaborait à l’époque à la Ména), démontra que Talal Abou Rahma et Charles Enderlin avaient menti sur leur contenu.

Comme la Ména l’avait annoncé longtemps avant leur projection, les rushes ne renfermaient aucune image de l’ "assassinat" qui n’ait déjà été montrée au public par Fr2 le 30 septembre 2000. Ce, à l’exception d’une seule prise, coupée au montage par les faussaires, et pour cause, sur laquelle on voit l’enfant mort bouger.

Le caméraman de Fr2, Abou Rahma, avait signé, le 3 octobre 2000, un document notarié que nous avons produit, attestant que les rushes montraient 27 minutes de l’assassinat et qu’il n’existait aucun document filmique sur l’incident hors de ces rushes.

Enderlin avait déclaré que les rushes contenaient des images de l’ "agonie" de Mohamed, mais qu’il les avait coupées du reportage diffusé par Fr2, parce qu’elles étaient trop "insupportables" pour être portées à la vue des téléspectateurs.

Jeambar et Leconte, après le visionnage, attestèrent dans les pages du Figaro que ces images n’existent pas et qu’Enderlin avait menti.

Au lieu de prendre les dispositions qui s’imposaient et de reconnaître les torts de sa chaîne et ceux des auteurs de l’imposture, Chabot courut aux trousses de Denis Jeambar, à l’époque rédacteur en chef de l’Express, afin de l’implorer de ne pas passer l’article d’une dizaine de pages, préparé par Luc Rosenzweig, et que Jeambar s’était engagé à diffuser "si les rushes ne contenaient pas les images insupportables de l’agonie de l’enfant".

Pour convaincre Jeambar, Chabot lui promit de lui fournir très rapidement des "preuves irréfutables" de l’authenticité du reportage.

En fait de preuves, Arlette envoya immédiatement le principal moteur de l’imposture en personne, Abou Rahma, filmer les cicatrices sur le corps de Jamal, et prétendra à l’intention de Jeambar – après avoir évincé Rosenzweig de la discussion -, que c’étaient les marques causées par les balles israéliennes.

Denis Jeambar, qui n’avait aucune raison d’imaginer que Chabot avait pris le risque ahurissant de lui présenter des photos de cicatrices datant de huit ans avant l’incident de Nétzarim, se montra convaincu et ne produisit pas l’article de Rosenzweig. Il se mit, au contraire, à dénoncer, avec le chœur des journalistes français, un soi-disant "complot" de la Ména.

Forte de sa "victoire", Arlette Chabot et sa direction organisèrent une "rencontre d’information", à laquelle furent conviés un certain nombre de confrères parisiens et quelques personnalités publiques. Elle présenta les photos des cicatrices agrandies en format posters, et répéta, à cette occasion, qu’il s’agissait des traces des balles israéliennes.

Chabot employa les termes "négationniste" et "révisionniste" à l’encontre d’une consœur qui demanda comment il se faisait que des médecins palestiniens prétendaient que Jamal avait eu un genou éclaté par les projectiles israéliens, alors que, sur les images très agrandies de la conférence de presse, le blue-jean du "père" était immaculé à la hauteur de ce genou, sur une image capturée après la "fusillade". Chabot, en guise de réponse, menaça la consœur de la poursuivre en justice.

A l’occasion de sa "rencontre d’information", comme le confirme une dépêche de l’AFP de Paris, Arlette avait loué les services de gardes armés afin d’empêcher la participation des correspondants français de la Ména à la conférence de presse. Pour protéger la "vérité", on n’est jamais trop prudent.

Plus tard, elle négligera ses fonctions de directrice de l’info de Fr2 pendant une quinzaine de jours – très probablement à la demande expresse de Jacques Chirac – afin de décrier le "complot" monté par la Ména, et d’envoyer ses auteurs sur les marches du Capitole (c’est là qu’on exposait, à Rome, les corps des criminels suppliciés), devant tous les media qui acceptèrent de l’interviewer. Ce fut une campagne de démonisation aussi pathétique qu’hystérique, comme la France n’en avait rarement connue jusque là.

Lorsque nous remontâmes jusqu’au Dr. Yehouda David, le chirurgien qui avait opéré Jamal A-Dura en 1994, afin de lui rendre l’usage de sa main droite, qu’il avait perdu lorsque son tendon fut sectionné par des coups de hache reçus en 1992, Chabot refusa d’entrer en matière et se tint à sa version des cicatrices par balles.

Le Dr. David avait eu accès aux archives médicales de l’hôpital Tel Hashomer à Tel-Aviv ; il avait pourtant, avec d’autres spécialistes, soigneusement analysé les photographies de l’intervention chirurgicale de 94, et de chaque cicatrice figurant dans le livret de clichés, dépourvu de commentaires, que Chabot avait distribué à l’occasion de sa "réunion d’information". Le résultat était formel : ce sont des cicatrices causées par un objet tranchant, non par des balles, et le chirurgien mit sa renommée en jeu sur cette affirmation, devant les caméras de télévision.

Pas celle de France2 ni d’aucune autre chaîne française, qui n’y virent aucun intérêt et placèrent le Dr. David parmi les "comploteurs sionistes d’extrême droite, qui n’ont d’autre but que de flétrir l’image du service public français et de son excellent correspondent en Israël, Charles Enderlin".

Est-ce parce que Yehouda David est juif ? Que son parcours professionnel ne souffre d’aucune ombre ; parce que, de l’avis de tous ceux que nous avons approchés, c’est un grand chirurgien - à qui Jamal A-Dura doit un usage partiellement recouvré de sa main -, qui ne s’est intéressé à l’affaire A-Dura que lorsque nous avons fait appel à ses compétences professionnelles et à ses souvenirs ?

Pourtant, si l’on écartait les praticiens répondant précisément à ces critères des hôpitaux français, des centaines de chaires de départements ressembleraient au désert des Tartares.

Arlette Chabot s’en va. Cela fait longtemps que cela aurait dû arriver. Mais pas de cette manière. Elle n’a en tout cas pas réglé ses comptes avec la Ména et avec la vérité. Le jour viendra, rien n’est effacé.
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