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Et pourtant les Juifs furent heureux

Envoyé par Sovlanout 
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
16 novembre 2010, 08:04
En fait pour certaines personnes, seul le présent comptent.

6 millions des siens qui meurent? Aucune importance, c'est le passé.
Qu'on aide ceux qui ont tuer? Aucune importance c'est le passé.
Qu'on sauve des gens? Aucune importance c'est le passé.

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
16 novembre 2010, 08:31
Rali, ton niveau est bas, c'est une discussion de bistrot, ..pardon de bazar.
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
17 novembre 2010, 17:41
Un article touchant et sans concession, écrit par le père de Catherine Farhi. Propos d'autant plus intéressants qu'ils mettent bien en lumière ce rapport ambivalent et paradoxal d'attirance/répulsion que Juifs et Musulmans ont souvent entretenu en Terre d'Islam.

L'exemple égyptien est à ce titre particulièrement révélateur de la blessure intime propre aux exilé(e)s, et nous permet de prendre du recul par rapport à notre propre Histoire, celle des Juifs et Musulmans du Maroc.

La tolérance et la coexistence ne se décrètent pas, elles se construisent patiemment. Pour se faire, commençons d'abord sereinement par crever nos abcès identitaires et mémoriels, pour mieux regarder vers l'Avenir.



«Pourquoi Nasser ne nous a pas gardés?».


Ibrahim Farhi est né en 1916, dans une famille de la grande bourgeoisie juive du Caire. Fils de pacha, lui-même conseiller du général Naguib et profondément amoureux de la culture arabe, il a dû fuir l'Egypte après la prise du pouvoir par Nasser. En France, sa femme a fondé le New Morning.

J'ai 82 ans. Je serais mort depuis longtemps si je n'avais pas quitté l'Egypte. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui l'ait quittée, c'est elle qui m'a quitté. Ce que je sais de ma famille remonte au XVIe siècle. C'étaient des juifs qui ont suivi un parcours assez particulier par rapport au reste de la communauté juive d'Egypte. Ils n'étaient ni d'Espagne ni de Salonique, mais de Turquie. Ils sont arrivés en Egypte en 1850 avec l'administration turque. Ils étaient administrateurs, gouverneurs officieux du sultan. L'un de mes aïeux, Haïm Maalem Farhi, a été gouverneur de Saint-Jean-d'Acre, et c'est lui qui a refusé le passage à Bonaparte. Ma famille a essaimé dans tout le Moyen-Orient. Certains ont été nommés à Damas; il y a encore le palais Farhi, là-bas. Mon grand-père était le directeur de la poste khédiviale (1). C'est pour ça que je suis égyptien, non par certificat de nationalité accordé à ceux qui en ont fait la demande.

Mon père n'a pas fait d'affaires, il avait des terres. Il a perdu son argent dans le drame du coton en 1929, qui est survenu avec la crise mondiale. Le coton est tombé de 80 à 1 dollar le qantar (2). Mais mon père a cru qu'il était encore riche après avoir tout perdu. Il possédait 1 100 feddans (3): c'est énorme aujourd'hui, mais c'était moyen par rapport aux gens de sa classe. Comme les recettes de la récolte étaient payées à l'avance, il a dû mettre les terrains en vente.

A l'école arabe Je suis allé à l'école arabe. A l'école Tewfiqeyia, nous n'étions que deux juifs. L'autre s'appelait Felix mais se faisait nommer Saad, c'est pour cela que je ne l'ai su qu'à la fin. Je suis allé à l'école arabe parce que mon grand-père ne savait pas le français. Comme il avait fait partie du mouvement des Jeunes Turcs qui voulait libérer l'Empire ottoman du sultan, il avait été arrêté sous le khédive (1) Ismaïl et exilé en France. Il n'y a pas appris le français. Il baragouinait deux, trois mots et portait un chapeau haut de forme. Mais mon père, lui, a fait ses études en France jusqu'à 18 ans. Il faisait la bringue à Paris. Un jour, il allait écrire sur les murs: «Dreyfus, qui a vendu la France à la Prusse.» Le lendemain, il allait crier sous les fenêtres de Drumont (4): «Barbe à poux, barbe à poux.»

Quand mon grand-père est retourné en Egypte, qu'il a retrouvé ses terres et son titre, il ne pouvait pas parler avec ses enfants, qui étaient francophones. Il a dit à mon père: «Je te déshérite si tu ne me donnes pas un petit-fils qui parle arabe.» C'est comme ça qu'on m'a mis à l'école égyptienne. On apprenait tout ce qu'on apprenait ailleurs, mais en arabe. En 1929 ou en 1930, une loi du roi Fouad a obligé les enseignants à s'habiller en «civil». Auparavant, ils étaient en cheikh, en caftan, même ceux qui enseignaient l'anglais. A la maison, j'avais une gouvernante bretonne qui m'emmenait avec elle à la messe tous les dimanches. Nous vivions dans une villa à Ghamra. J'allais à l'école, à l'entrée de Choubra, dans une petite voiture attelée.

Je suis né au 729, rue Khalig-al-masri, c'est l'ancien canal historique qui finissait rue de la Reine-Nazli. Dans la classe, tout le monde était mêlé: Grecs, Italiens, juifs. J'ai vécu là jusqu'à 14 ans. Puis on est descendus en ville. Ce Caire-là était complètement européen, avec quelques minoritaires. Mon père était pacha. Mais, à partir de 1930, les fils de pacha n'étaient plus automatiquement beys (5). Donc, je n'ai jamais eu le titre. J'ai un frère qui est mort à 2 ans. J'ai des soeurs qui vivent en Israël. Je parle avec elles en arabe. Je parlais arabe avec ma mère, qui avait un petit accent syrien car elle était née là-bas, et français avec mon père.

De la presse à l'automobile Quand j'ai eu mon bac, mon père est allé m'inscrire à l'université. Mais il avait oublié de payer les 18 piastres de droit d'entrée. C'est Hussein Chawqi, le fils de Ahmed Chawqi, le poète, qui m'a fait inscrire au bout de deux ans. Donc, pendant deux ans, j'ai suivi les cours de Taha Hussein (6) à l'université et je me suis lié avec lui. Ensuite, j'ai participé à la fondation de l'Institut de presse dans un petit bâtiment au milieu de l'université. On m'a nommé assistant, et je donnais un cours en arabe.

Je suis entré dans la presse en faisant un stage à Al-Ahram. Antoun Gemayel m'a engagé à la section des échos. C'était en 1933-1934. J'étais payé 25 piastres la chronique, j'en faisais deux ou trois par jour. C'était la mort: avec ça, je pouvais aller trois fois au cinéma. Puis j'ai collaboré à une revue qui s'appelait Actualités dont je tenais la chronique littéraire en français. Je faisais aussi des papiers politiques. J'ai quitté Al-Ahram parce que je me suis inscrit au Wafd, le grand parti libéral nationaliste de l'époque. Je suis allé au Balagh, qui appartenait à Hamza pacha. Al-Ahram était neutre, c'était un très bon journal, il n'y avait pas une faute d'arabe, pas une bavure. Maintenant, quand je l'achète, je suis consterné: c'est nul, il n'y a rien. Puis j'ai été embauché à la Bourse égyptienne comme secrétaire du rédacteur en chef. C'était en 1937. Puis on m'a donné la page littéraire et, comme j'étais arabophone, j'ai été nommé à la tête de la section arabe du journal. C'était un gros journal de dix-huit pages installé dans une villa du centre-ville avec un perron. C'était impressionnant. A la même époque, enfin, j'étais le conseiller officieux de Cheikh Moustafa Abdel Razeq, le cheikh de la grande mosqué Al-Azhar, pour les affaires européennes.

Ma première femme, Jacqueline, je l'ai rencontrée grâce à un copain. Un jour, il propose d'aller au cinéma avec sa soeur et une amie suisse. Je les ai retrouvés à Groppi. Je me suis assis, elle était en face. Au bout de dix minutes, je me suis dit: «C'est celle-là que je veux épouser.» On a fait le tour de la place Soliman-Pacha, je lui ai dit: «Je vous épouserais bien», elle m'a répondu: «Moi aussi.» Mais son père l'a expédiée en Suisse parce que c'était la guerre et que les Allemands se baladaient entre Tobrouk et Alexandrie. Pour me rejoindre, elle a traversé l'Allemagne, l'Autriche, la Turquie, et elle m'a épousé en 1943. Son père vivait en Egypte depuis 1905. Il avait une agence d'automobiles et un garage: il faisait Peugeot, Dodge. J'ai repris son affaire en 1948. Ça n'avait rien à voir avec la presse, mais je connaissais du monde. Et puis j'ai continué à écrire des articles. J'ai eu deux garçons, l'un en 1944, l'autre en 1946.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, nous nous sommes amusés comme des dingues. Le Caire était la ville de permission de toutes les armées britanniques au Proche-Orient. Un jour, j'étais sur la route désertique du Caire à Alexandrie. On entendait des bombardements sourds. J'allais faire la bringue alors qu'à dix kilomètres à vol d'oiseau c'était la guerre. Lorsque les Allemands étaient aux portes d'Alexandrie, le conseiller de l'ambassade de Grande-Bretagne m'a appelé et expliqué qu'il fallait protéger les journalistes. Il m'a donné un sac où il y avait une radio miniature et un déguisement: une guellabiya (7), des babouches, du fond de teint" J'ai jeté le tout. A l'époque, je présentais aussi les émissions de la France libre à la radio du Caire. J'ai interviewé de Gaulle trois ou quatre fois. Lorsqu'à la fin de la guerre quelqu'un m'a présenté à lui en disant «Ibrahim Farhi, qui présentait la France libre au Caire», de Gaulle m'a regardé avant de soupirer: «Ibrahim Farhi? Pauvre France!»

Conseiller du général Naguib En janvier 1952, mon agence de voitures a brûlé dans l'incendie du Caire. Cela n'a pas été un mouvement populaire. Tout était organisé, avec des moyens primitifs, certes ­ les Molotov, c'étaient des bouteilles de Coca avec un chiffon dedans ­ mais organisé. On a brûlé ce qui devait brûler. Les pharmacies juives n'ont pas brûlé. Mais ils ont brûlé le Golf Club avec des étrangers dedans. Il y avait un prof de culture physique qu'on a achevé à coups de bouteille. La foule a aussi incendié pour montrer qu'elle existait. Il y avait de ça aussi.

La révolution des officiers libres de juillet 1952 n'a été ni plus ni moins qu'un coup d'Etat américain. Les Américains ne voulaient plus de Farouk, ce sont des démocrates républicains: les rois, ils n'en veulent pas. Et puis Farouk, il a tout fait pour s'en aller. Du petit fellah jusqu'au grand pacha, tout le monde en avait marre de ses déprédations. Parce que la chose qui gêne le plus un Moyen-Oriental, c'est le eib, la honte. Vous montrez pas votre cul rue Kasr-al-Nil. Farouk, il l'a fait. C'était d'autant plus décevant qu'il avait été adoré. Tous ces officiers étaient des petits Farouk. Ils s'habillaient comme lui, vivaient comme lui. C'était un modèle jusqu'au jour où il s'est vautré dans la débauche.

J'étais ami du général Naguib. Il venait au garage et il fumait la pipe comme moi. C'était un type charmant, adorable. Peu après le coup d'Etat, j'étais assis sur la véranda de ma villa à Maadi. Aujourd'hui, c'est un immeuble. Ma femme Jacqueline voit arriver des types avec bérets rouges et mitraillettes. Elle me dit: «On vient t'arrêter.» Un officier est descendu, il m'a fait le salut militaire et m'a dit: «Le général Naguib veut vous parler.» Ils étaient tous autour de quatre tables de Ping-Pong. Je suis devenu son conseiller, le seul juif de toute la présidence. J'avais un bureau au palais Choueikar, rue Qasr-al-Aini. Deux ans plus tard, Nasser renversait Naguib. Je ne foutais plus rien. Un jour, Gamal Abdel Nasser passait par là. Je lui ai dit: «Qu'est-ce que je fais là? Rien.» Il m'a répondu en me posant la main sur l'épaule: «Non, tu n'as plus rien à faire. Gagne de l'argent, fais ce que tu veux mais éloigne-toi de l'armée et n'écris pas.» Je l'ai fait.

Nasser était venu à la maison avec Naguib. Quand ma femme est morte en 1953, il est venu pour les condoléances. Il appréciait Jacqueline. Pour une Européenne, il la trouvait très «convenable». Comme il fallait bien travailler, j'ai créé une ligne d'autobus. Je me suis disputé avec le gouverneur du Caire. Ils m'ont fait un procès, je leur ai fait un procès, j'ai gagné le procès, j'ai encaissé l'argent. Et avec ça, j'ai acheté une usine de tricots. C'était en 1959-1960. Je faisais des pull-overs en coton. Je me suis remarié avec Eglal. Elle était journaliste aussi, et on se connaissait. Tout le monde se connaissait, se mélangeait: juifs, Grecs, Italiens, coptes, musulmans, Arméniens, Anglais" On ne faisait pas de distinction, c'est les familles qui en faisaient lorsqu'il s'agissait de mariage.

En 1963, j'ai voulu que mes deux fils aillent poursuivre leurs études en Suisse. A ce moment-là, personne ne quittait l'Egypte. Rien ne bougeait. Un vieil ami m'a présenté au chef de cabinet de Nasser. Il m'a arrangé un rendez-vous avec le raïs au palais de Koubba. J'ai pris ma vieille Austin. Il y avait un salon énorme, superbe. C'était l'ancien palais de Farouk. Nasser est venu vers moi, il m'a dit: «Qu'est-ce qui ne va pas?» Le lendemain, à 9 heures, j'avais les visas. En fait, Nasser était incapable de résoudre nos problèmes, il les a incarnés. Il a voulu faire tant de choses. Il n'a eu le temps de rien réussir, sauf ses échecs. Trois fois, il a perdu la guerre contre Israël. Il a tout perdu. Il a perdu vingt et une récoltes de coton. Il a ruiné l'Egypte. Même la nationalisation du canal de Suez, en 1956, était une connerie qu'il a transformée en victoire.

L'asile politique en France Au moment de la guerre de 1967, on ne savait rien. Jusqu'au troisième jour, il y avait une grande banderole rue Qasr-al-Nil annonçant: «Bientôt, ouverture de notre succursale à Tel-Aviv.» Des haut-parleurs diffusaient les communiqués annonçant le nombre d'avions israéliens abattus. Ça a été un désastre. On a vu des soldats revenir pieds nus, dépouillés par des Bédouins. Les Israéliens ont pris 1 100 tanks, comme emballés dans leur papier-cadeau. J'ai été arrêté trois semaines après le conflit. Les autres, les juifs, les fils de pacha, étaient emprisonnés depuis plus longtemps et ne savaient rien du tout. Quand je suis arrivé à la prison d'Abou Zaabal, un ami juif m'a glissé: «Tu as vu, Israël a été battu.» «Imbécile, je lui ai fait, ils nous ont écrabouillés.» Il m'a tapé sur la jambe tellement il était content. C'était ça, les prisonniers israéliens de Nasser: de vieux juifs d'Alexandrie, des vieillards qui ne pouvaient pas descendre des camions. A mon arrivée, un type m'a foutu une claque, puis ils ne m'ont plus jamais touché. Mais les autres étaient maltraités. Surtout les Frères musulmans. Il y en avait un qui avait été arrêté sous Noqrachi Pacha en 1948. Il disait: «Pourquoi je sortirais? Ma fille, je l'ai jamais vue, elle s'est mariée, elle a des enfants, je les ai jamais vus"» Après ma sortie, quand j'ai publié un article dans l'Express sur ce qui s'était passé en prison, Radwan, le grand patron des Frères, m'a écrit de Hollande où il était exilé: «Je pensais qu'il y avait des hommes en Egypte. J'ai découvert que le seul était un juif.»

Jean Lacouture a beaucoup fait pour me faire sortir. Il est allé voir de Gaulle pour lui expliquer que j'étais un ami de la France, que c'est moi qui l'interviewais sur Radio Le Caire pendant la guerre. Mais, avant d'être expulsé d'Egypte, un officier m'a obligé à signer un papier renonçant à ma nationalité. C'était ça ou retourner en prison. Les autres sont restés en prison pendant deux ans et demi. J'ai quitté l'Egypte à 50 ans. Je peux me balader dans les rues du Caire avec un bandeau sur les yeux. Je peux aller où je veux, à l'odeur. La France, c'est un pays que je n'avais vu que comme touriste de luxe. Je descendais au Crillon et au Plaza. Je n'avais jamais pris le métro de ma vie. En 1967, c'était différent: j'étais réfugié politique, j'avais 20 dollars en poche, Eglal, ma femme, aussi, et 10 dollars pour les enfants. Nasser m'a tout pris, mais il n'a pas pris ma tête. J'avais gardé beaucoup d'amis dans la presse à Paris. Donc, j'ai travaillé comme pigiste à l'Express, dans une revue encyclopédique qui s'appelait le Million. J'ai aussi réécrit des Petite Planète pour Seuil. J'ai même travaillé à la télévision, mais ça n'a pas duré. Des ambassades arabes ont fait pression pour que je disparaisse de l'antenne et que je ne m'occupe pas du monde arabe. C'est ma seule déception en France.

Fondatrice du New Morning En 1972-1973, j'ai fait partie des fondateurs du Point, que j'ai quitté en 1982 pour prendre ma retraite. Je faisais des portraits, quelques cover-stories et beaucoup de nécrologies aussi. Mais mon travail essentiel, c'était la réécriture parce que j'avais du métier. Imbert m'envoyait les papiers des rédacteurs dans un dossier noir. J'avais un joli bureau, une jolie secrétaire, et mon contrat spécifiait que je gagnais tant, «avec sieste». Georges Henein faisait le même travail mais à l'Express. Tous les jours, à trois heures de l'après-midi, on se téléphonait en arabe en se demandant l'un l'autre: «Qu'est-ce que vous cuisinez aujourd'hui?» Deux Egyptiens exilés. Georges avait quitté l'Egypte en 1961: il avait été nommé à la tête d'une compagnie de cigarettes, alors qu'il était une notoriété littéraire en France. C'est comme mon ami Mahmoud Manzalaoui, professeur de littérature anglaise. En Egypte, la commissaire politique de l'université lui reprochait d'être pro-Anglais parce qu'il enseignait Shakespeare. Maintenant, il est à Vancouver. Pourquoi Nasser ne nous a pas gardés? Je n'ai pas compris.

Si on s'en est bien sortis en France, c'est grâce à Eglal, ma femme. C'est elle qui a monté le New Morning, toute seule. Elle est égyptienne, grecque-catholique, elle a étudié au Sacré-Coeur et à l'université américaine. Elle connaissait le jazz comme moi, comme tout le monde. Aujourd'hui, elle est devenue une spécialiste du jazz mondial. C'est incroyable. Moi, j'ai donné un coup de main lorsqu'un un escroc a tenté de s'emparer de la boîte. Il a intenté un procès, mais j'ai fait un petit tour de Chinois. On n'apprend pas la grimace à un vieux singe. C'est devenu une institution.

Moi, ma culture fondamentale, c'est l'arabe, et je considère que le Coran est la plus belle musique au monde. Maintenant, ce qu'on en fait, c'est un autre problème. Chaque matin, j'écoute le Coran. Catherine, ma fille, a oublié l'arabe en arrivant ici. Elle a fait un blocage complet, alors qu'elle le parlait. Puis, un jour, elle a demandé le sens d'un mot. Quand elle a décidé de faire les langues orientales, j'étais ravi. Aujourd'hui, elle est agrégée d'arabe et elle vit au Caire. Elle sait l'arabe mieux que moi, mais elle ne connaît pas celui de la rue comme moi.

Je n'ai pas demandé la nationalité française. Je voulais retrouver ma nationalité égyptienne mais je ne voulais pas la mendier. En fait, j'ai découvert un jour qu'on m'avait donné la nationalité française sans que je la demande. C'est comme ça que j'ai pu faire mon premier voyage en Egypte en 1987. J'ai fait changer mon prénom d'Ibrahim en Berto parce que j'étais persona non grata en Egypte. J'avais une nostalgie de l'Egypte que vous ne pouvez pas imaginer. Je n'ai eu aucun problème. Quand on arrive incognito en Egypte, c'est le rêve. Le seul type qui vous reconnaît, c'était le marchand de journaux de la rue Qasr-al-Nil. Il n'avait pas bougé.


[www.liberation.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/11/2010 17:46 par Sovlanout.
gyl
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
18 novembre 2010, 01:38
Parmi les Juifs,où qu'ils aient vecu,où qu'ils vivent,certains semblent d'avoir vu que le côté idyllique des relations avec les non-juifs.Soit par ideologie dhimmique,soit par assimilation .Et la realité du vécu leur échappe totalement,au point qu'ils ignorent le sort fait à la communauté.Ce nanti au penom islamisé date la persecution et les massacres de Juifs egyptiens qu'à partir du jour où il les subit personnellement.Il n'a pas su par exemple que des fils ont été obligés d'assister à la sodomisation de leurs pères et des pères à celle de leur fils.Que les femmes juives ont disparu en grand nombre et je vous fait grâce de la lecture des recits et des rapports du Mossad.Encore une fois,le choix des copié-collés de notre "ami" montre bien sa propension à desinformer.



La population juive avait atteint en 1948, 80 000 âmes .
En 1938 commença en Egypte les premières manifestations anti-juives d’avril à juin à Alexandrie, au Caire et Tanta, suite à la contributions des Juifs d’Egypte pour le Yishouv en Eretz Israël, des milliers de gens criaient "IDBAHU EL YAHUD" (mort aux Juifs), deux Juifs ont été tués à Tanta. Avec la montée du nationalisme égyptien et les efforts du mouvement sioniste pour créer une patrie juive en Israël, les activités anti-juives ont commencé pour de bon, et en 1945, des émeutes ont éclaté, 5 synagogues ont été incendiées, 3 à Alexandrie et 2 au Caire.Après la renaissance de l’Etat d’Israël, entre le 15 mai et novembre 1948, des mesures répressives commencèrent de la part du gouvernement égyptien. Des bombes ont explosé dans le quartier juif, des agressions contre les Juifs ont eu lieu, tuant plus de 70 Juifs et en blessant près de 200. Le 17 juillet 1948, deux grands magasins juifs explosèrent ainsi que 500 autres petits magasins juifs au Caire, faisant de nombreux tués et blessés. Au cours des mois, des émeutes ont entraîné le décès de nombreux Juifs. 2000 Juifs furent arrêtés et emprisonnés pendant 18 mois sans aucun jugement. La plupart d’entre eux furent expulsés, laissant derrière eux tous leurs biens. Etre sioniste ou soupçonné l’être était devenu un crime en Egypte. Une vague de terreur s’installa, persécutions, discriminations, violations des droits de l’homme, spoliations des propriétés juives. Accusant les propriétaires juifs de fraude fiscale, l’autorité égyptienne leur confisquait leurs entreprises. La proclamation n° 23 du 25 mai 1948, stipulait, que les Juifs ne pouvaient pas quitter le pays, même ceux qui détenaient un passeport étranger, les Juifs devinrent les pions du régime. Les Juifs n’ont pas été acceptés dans les universités égyptiennes.En 1956, eut lieu une expulsion massive orchestrée par le gouvernement égyptien en utilisant la campagne du Sinaï comme prétexte pour dire à 25 000 Juifs égyptiens de quitter le pays, en leur confisquant leurs biens. Cette expulsion incluant également les Juifs de nationalité française, britannique, italienne, grec, ne les autorisant seulement qu’à prendre une valise et 20 dollars . Environ plus de 1000 Juifs furent envoyés en prisons ou dans des camps de détention, et des milliers de familles ont été assignées à résidences, jusqu’à leurs expulsions.L’Egypte fût le seul pays arabe, qui a emprisonné massivement (jusqu’à trois ans de détention ) les Juifs, et les a expulsés massivement, cela jusqu'à ce qu’un "nettoyage ethnique" eu lieu.En 1957, la population juive d’Egypte était tombée à 15 000 âmes. En 1967, après la guerre des Six Jours, une nouvelle vague de persécutions, et d’emprisonnements de tous les hommes Juifs de 16 à 60 ans repris, les emprisonnant pendant trois ans et les torturant. La communauté juive tomba à 2 500 âmes. En 1970, les Juifs qui étaient restés furent soit emprisonnés soit autorisés à quitter le pays. Aujourd’hui seules des femmes veuves ou mariées à des non-juifs subsistent au Caire et à Alexandrie et un seul homme juif à Alexandrie.

?
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
18 novembre 2010, 08:12
Raphy75
je me demande est ce qu'il valable au présent

Peux-tu développer un petit peu ta pensée...

Le titre est relativement valable sous le protectorat français, avant c'était l'enfer de le dhimitude et aprés ce fut l'exil.
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
20 novembre 2010, 05:08
Citation
Gyl
Parmi les Juifs,où qu'ils aient vecu,où qu'ils vivent,certains semblent d'avoir vu que le côté idyllique des relations avec les non-juifs.Soit par ideologie dhimmique,soit par assimilation .Et la realité du vécu leur échappe totalement,au point qu'ils ignorent le sort fait à la communauté.Ce nanti au penom islamisé date la persecution et les massacres de Juifs egyptiens qu'à partir du jour où il les subit personnellement.Il n'a pas su par exemple que des fils ont été obligés d'assister à la sodomisation de leurs pères et des pères à celle de leur fils.Que les femmes juives ont disparu en grand nombre et je vous fait grâce de la lecture des recits et des rapports du Mossad.Encore une fois,le choix des copié-collés de notre "ami" montre bien sa propension à desinformer.

Gyl,

Le problème avec toi est qu'il est absolument impossible d'avoir un débat sans insulte. Quelles que soient les opinions ou les obédiences politiques des Musulmans du forum, ils sont forcément pour toi des islamistes propagandistes. Tu es incapable de penser notre démarche sincère.

Il y a aussi un conflit de générations je pense, dans la mesure où tu sembles être resté au Maroc de 1956, or bien des choses se sont passées depuis...


Sur le fond, tu passes à côté du message que j'essaie de faire passer :

=> Pas de construction d'Avenir sans travail mémoriel et sans panser les plaies du passé ;

=> La dhimitude n'a pas été monolithique, et mérite d'être mise en perspective à la fois avec le contexte de l'époque, et avec les expériences des autres pays arabes. En l'occurrence, l'exemple égyptien nous permet d'appréhender avec davantage de recul ce qui s'est passé au Maroc.
gyl
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
20 novembre 2010, 06:12
Tu vois Saad,tu souffres du même reflexe pavlovien que Moscal dès que vous lisez mon prénom.Ne t'enerve pas j'explique:
"débat sans insulte" écris-tu ,mais que je sache il n'y a pas débat entre nous,je donne mon avis en analysant l'attitude de certains Juifs,dans certaines circonstances,et encore moins d'insultes aussi bien à leur égard qu'au tien.
"Tu es incapable de penser notre démarche sincère. " s'il y a demarche de ta part,sur ce sujet,je n'en vois pas l'objet et ne peux porter un jugement sur ce que tu ne dis pas .Tu ne fais que copier les recits de la vie de la fille et du père,sans aucun rapprochement avec ce qu'ils t'inspirent.
"u sembles être resté au Maroc de 1956"en quoi ce que j'écris au sujet des évènements d'Egypte concerne le Maroc? Et ma connaissance de son évolution,dont tu n'ignores pas que je l'ai vécue jusqu'à mon depart salvateur en 1967.Avec en prime mon obligation professionnelle de m'interesser à des faits dont tu ne connaitras jamais l'existence.
"Sur le fond, tu passes à côté du message que j'essaie de faire passer tongue sticking out smileyas de construction d'Avenir sans travail mémoriel et sans panser les plaies du passé ;"Comment peux-tu,sans préjugé,savoir ce que tu affirmes sans avoir lu ma réponse ?La voici : je ne passe pas à côté,je suis en sens contraire,tout simplement parce que pour nous Juifs,l'Avenir repose sur la volonté exclusive de l'Eternel,,le Présent est un don de sa mansuétude ,le Passé et ses plaies sont un rappel de sa puissance en laquelle nous mettons notre espérance.

Je me permets de donner la signification d'obédience qui est soummission et subordination,ce qui differencie notablement les Juifs qui sont rebelles à toute sorte d'obeissance aveugle,hors L'Eternel evidemment.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/11/2010 06:20 par gyl.
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
20 novembre 2010, 09:11
" Tu vois Saad,tu souffres du même reflexe pavlovien que Moscal dès que vous lisez mon prénom "

Quel honneur pour moi d'être mis sur le même pied d'égalité que toi, Saad !!!
Comme j'aurais aimé avoir ta jeunesse et ton intelligence !!!
Merci je ne sais quoi, je ne sais qui ? -Gyl -Gilou - gil009 - ein guedi ... ce sont des prénom, ça ?
Pièces jointes:
moscaldaf.jpg
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
20 novembre 2010, 10:04
Sovlanout

" ce rapport ambivalent et paradoxal d'attirance/répulsion que Juifs et Musulmans ont souvent entretenu en Terre d'Islam. "

il n y a rien d'ambivalent ou de paradoxal dans les rapports entre les juifs et les musulmans dans la terre
d'islam.

on peut modéliser la coexistence de ces deux population par le modéle de " la sphère dans la sphère "

dans la zone de contact on est amical , tolérant, hors de la zone on est méfiant ... l'autre est le diable
....

cette etat de chose a eté imposé par deux " forces "

- l'imposition de la dhimma des musulmans aux juifs.

- la force de l'esprit communautaire chez les juifs.

toutes ces âpres discutions , ces polémiques sans fins dans ce forum .... sont du a la différence
de visions et d'opinions concernant le couple musulmans-juifs, entre les forumeurs issus de la zone
de contacte et les forumeurs issus hors la zone de contact.

le malheur de ce couple est que cette zone de contact est tres mince ! ...

shabat shalom.
gyl
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
20 novembre 2010, 11:08
Citation
moscal
" Tu vois Saad,tu souffres du même reflexe pavlovien que Moscal dès que vous lisez mon prénom ".......
Merci je ne sais quoi, je ne sais qui ? -Gyl -Gilou - gil009 - ein guedi ... ce sont des prénom, ça ?

je te répète ce que j'ai écrit sur un autre sujet.Sois modeste,arrête de ramener tout à ta personne.Même si tu avoues être vieux (Comme j'aurais aimé avoir ta jeunesse et ton intelligence),prends ton temps pour lire et relire tes interlocuteurs afin de tenter un commentaire cohérent.Le reflexe pavlovien conduit à l'erreur d'appréciation,il suffit de lui resister.

Allez,mon prénom ,Gilbert est un peu long ,mes amis prefêrent des diminutifs ,Ein-guedi est un pseudo en souvenir d'un lieu consacré par la fraternité d'armes à l'aube des premiers jours d'Israel.Quant à mon nom,tu le connais , ton guide spirituel juif l'a maudit il y a quelques jours.Cette malediction a-t-elle porté malheur à ses compagnons d'ideologie qui viennent de le quitter? J'en suis convaincu.Prie pour qu'il revienne sain et sauf.
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
20 novembre 2010, 12:57
C'est encore hors sujet
" Cette malediction a-t-elle porté malheur à ses compagnons d'ideologie qui viennent de le quitter? J'en suis convaincu "

Kavod HaMet (Le Respect à la personne disparue)
" Le caractère sacré de l'être humain (créé à l'image de Dieu, selon la tradition juive) ne s'arrête pas à sa mort. Tout doit être fait pour promouvoir la dignité de la personne disparue. "
Pourquoi ? parce que le mort ne peut plus rien expliquer, ne peut plus se défendre. Seul Dieu peut le juger.
Respectons-le au moins pendant les sept premiers jours.
C'est ça la vraie charité juive que personne ici n'a respectée, parce qu'ils sont aveuglés par la haine.
Ils voient dans la mort de deux hommes à 93 ans et 84 ans comme une punition de Dieu, une vengeance.
La mort est devenue pour eux un malheur, alors qu'elle n'est qu'un aboutissement d'une vie pour arriver à une vie meilleure (pour les croyants, bien sûr).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/11/2010 13:02 par moscal.
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gyl
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
21 novembre 2010, 04:58
Retire ta photo,ton regard nous derange ,il contredit le sujet par la menace qu'il manifeste.
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
21 novembre 2010, 09:02
" Retire ta photo,ton regard nous derange ,il contredit le sujet par la menace qu'il manifeste."

Justement, cette petite photo-signature, je l'ai un peu agrandie spécialement pour toi, pour que tu perçoives mieux la menace de mon regard. Elle te dérange, hein ? mais c'est le but recherché. Déjà tu me supplies de la retirer.
As-tu peur du regard d'un enfant ? As-tu quelque chose à te reprocher ?
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gyl
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
21 novembre 2010, 10:10
Nous avons eu tellement peur en 1967 au Maroc des regards de tes coreligionnaires que tu personnifies ,que nous fûmes heureux ,oui,mais de vous fuir !!! .Merci de nous remettre en mémoire le danger que tu représentais,depuis l'enfance.Faut-il admettre que cette mechanceté soit genetique,lorsque nous la retrouvons en Israel chez les enfants palestiniens.
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Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
21 novembre 2010, 10:48
Vue de face ou de profil, d'en-haut ou d'en-bas, elle est toujours là, elle te regarde.

" L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn " v.h.

Et que ça ne t'empêche pas de dormir !
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gyl
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
21 novembre 2010, 11:02
Il avoue le bougre,il descend de Cain,le criminel fratricide,mais je ne savais pas que tu vivais dans une tombe
comme les coptes du Caire.J'espère que tu as installé l'eau courante,gare au choléra.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/11/2010 11:02 par gyl.
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Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
22 novembre 2010, 02:33
Citation
gyl
Nous avons eu tellement peur en 1967 au Maroc des regards de tes coreligionnaires que tu personnifies ,que nous fûmes heureux ,oui,mais de vous fuir !!! .Merci de nous remettre en mémoire le danger que tu représentais,depuis l'enfance.Faut-il admettre que cette mechanceté soit genetique,lorsque nous la retrouvons en Israel chez les enfants palestiniens.

Quelle haine! Tant de haine!

Il faut savoir pardonner même si tu as l'air d'avoir souffert et d'avoir été meurtri.

J'ignore si tu as perdu des proches a cette époque ou si tu as été blessé physiquement et moralement mais je comprends pas cette haine FEROCE et violente.

Ma propre mère qui a perdu son père lors des attentat contre Hassan II de 71 n'a pas cette haine contre les généraux qui ont tué son père... Donc je me demande bien ce qui a du t'arriver pour avoir cette rogne depuis tant d'année...

Curieux!

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
gyl
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
22 novembre 2010, 04:04
"Justement, cette petite photo-signature, je l'ai un peu agrandie spécialement pour toi, pour que tu perçoives mieux la menace de mon regard. Elle te dérange, hein ? mais c'est le but recherché. Déjà tu me supplies de la retirer.
As-tu peur du regard d'un enfant ? As-tu quelque chose à te reprocher ?
" Moscal.



Encore une fois,Rali,où detectes-tu de la haine féroce et violente dans mes propos ? De la peur ,oui, devant les dangers qui planaient sur nos têtes.J'ai eu la chance de fuir avant de souffrir physiquement ,meurtri de m'être trompé sur la nature de votre "amitié",spolié de tous mes biens materiels.Et cependant,comme la majorité de tous Juifs toujours et partout,j'ai fermé ma mémoire des persecutions et des menaces,sans l'oblitérer .Mais il n'en reste pas moins qu'il faut empêcher que le temps métamorphose les faits réels en mythes paradisiaques.
Ceci dit,les aveux de ton compère Moscal ne semblent pas te troubler,ai-je entendu de ta part une reprimande pour les menaces qu'il profère ?
"

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Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
22 novembre 2010, 05:06
Citation
gyl
Ceci dit,les aveux de ton compère Moscal ne semblent pas te troubler,ai-je entendu de ta part une reprimande pour les menaces qu'il profère ?

Il est vrai que la photo d'un enfant représente une réelle menace qui, personnellement, me donne des sueurs froides.
gyl
Re: Et pourtant les Juifs furent heureux
22 novembre 2010, 06:34
Tu as raison,mème si ce pauvre Moscal est un fanfaron qui en chair et en os,devant moi fuirait comme un rat , un enfant endoctriné est dangereux,Marie peut temoigner des terribles blessures occasionnées par des enfants .Et la video jointe prouve que tes sueurs froides seraient du sang coulant de tes blessures.
Nous Juifs,malgre les menaces,avec l'espérance du retour à Sion nous fûmes partout heureux,même chez vous,et le sommes encore plus grâce au miracle de l'avoir realisé.Contrairement à vos mères infanticides,nos mères préfèrent mourir en protégeant leur bien le plus precieux ,leurs enfants.


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