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INFOS D'ISRAEL 7

Envoyé par jero 
Re: INFOS D'ISRAEL 7
19 novembre 2010, 01:00
Citation
raphy75
C'est qui?[/quote
je t'eclaire
haim amsalem est membre de la kneset
il ce revolte contre le rav ovadia
Re: INFOS D'ISRAEL 7
19 novembre 2010, 01:02
A supposons que c'est vrai, ferme tes yeux et imagine le sort réservé aux juifs de le cas contraire. Qu'a D' ne plaise.
Tu le sais bien, en face tu n'as pas que des humanistes, ni des pacifistes.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
19 novembre 2010, 07:05



Shabbat chalom à tous mes fréres juifs...
Re: INFOS D'ISRAEL 7
22 novembre 2010, 11:14



à ecouter...
Belle chanson en Hébreu....
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 7
23 novembre 2010, 02:24
Afin de préparer les Juifs , ( quand le rêve de la partition de Jérusalem se realisera ).à l'interdiction de s'y rendre,les "palestiniens" font appel aux "preuves" issues de leur imagination fertile .

Les dirigeants palestiniens dans un document officiel qu’ils viennent de publier affirment que le Kotel, Mur occidental, « n’appartient pas à Israël mais à une famille musulmane maroco-algérienne qui en a confié la gestion au Waqf ».
Dans son texte, l’auteur ose même écrire que « le Mur occidental appartient aux Musulmans et fait partie intégrante de la Mosquée el Aqsa et du « noble sanctuaire ». Ces affirmations n’ont rien de surprenant lorsqu’on sait que les Palestiniens ont toujours prétendu qu’Israël n’avait aucun droit sur le site, que le Mont du Temple ne s’était jamais trouvé à cet endroit et qu’aucune pierre de ce mur ne datait de l’époque du Roi Salomon.
Poursuivant ses provocations, Taha, poète et écrivain, dit également : « L’occupant sioniste clame que ce mur, qu’il appelle Kotel ou mur occidental, lui appartient mais c’est faux et injuste. Le Mur Al-Buraq est en fait le mur occidental de la mosquée d’Al-Aqsa ». Mais il n’arrête pas là ses mensonges, affirmant que « les Juifs n’ont jamais utilisé le site jusqu’à la déclaration Balfour en 1917 » et que ce n’est que grâce à la « tolérance des Musulmans » qu’ils ont pu y prier et se lamenter sur sa destruction ».
Pendant le mandat britannique, ajoute-t-il, le nombre des Juifs qui ont visité le mur a nettement augmenté, à tel point que les Musulmans se sont sentis menacés et c’est ce qui a conduit à la révolution d’Al-Buraq, le 23 août 1929, au cours de laquelle des douzaines d’entre eux ont été « martyrisés » et un grand nombre de Juifs ont été tués ». L’auteur fait sans doute allusion … au terrible massacre de Hébron, au cours duquel 67 Juifs ont été sauvagement assassinés par leurs voisins arabes et des dizaines d’autres blessés.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
23 novembre 2010, 08:11
Pour tous ceux qui pensent que Jerusalem n'est pas juive, cette chanson va leur faire du bien..winking smiley



à ecouté...
Re: INFOS D'ISRAEL 7
23 novembre 2010, 09:46
belle chanson, agréable a écouter.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
23 novembre 2010, 12:04
PLAIDOYER REMARQUABLE !!

DIFFUSEZ LARGEMENT SVP



Le remarquable discours ci-dessous a été présenté par Gabriel Latner, un étudiant de 19 ans, de Cambridge, à un récent colloque de la société de débats de cette prestigieuse université. UN Watch est fière d'annoncer que M. Latner viendra à l'Organisation des Nations-Unies en 2011 en tant que stagiaire de son organisation.

Le colloque de Cambridge est centré sur la motion qu '«Israël est un État factieux ». Il a été proposé par l'Anglaise Lauren Booth, une adversaire enragée d'Israël qui travaille pour Téhéran à la chaîne de télévision gérée par l'État iranien, et qui a récemment été convertie à l'islam lors d'une visite en Iran. Ses prises de position ont été rejointes par Mark McDonald, fondateur des Amis du Travail de la Palestine, et M. Latner.

Les Irlandais indépendants ont qualifié le discours de M. Latner de "la défense la plus brillante d'Israël depuis que Moïse sépara la mer Rouge."
________________________

La « mauvaise réputation » d’Israël

Gabriel Latner

C'est une guerre des valeurs, et les autres orateurs ici ce soir sont, à juste titre, des idéalistes. Je ne suis pas un idéaliste. Je suis un réaliste, je suis ici pour vous convaincre et mon seul but ce soir est d’obtenir que certains d’entre vous ne soient plus des « béni oui oui. » de l’antiisraélisme primaire.

Je fais face à un défi singulier -, la plupart, sinon la totalité, d'entre vous, avez déjà arrêté votre position. Cette question est trop polarisante pour que la grande majorité d'entre vous puisse trouver une position commune. Je serais prêt à parier que la moitié d'entre vous appuie fortement la motion, et l’autre moitié s'y oppose fermement.

Je pourrais être tenté de faire ce que mes collègues orateurs vont faire -. Simplement ressasser toutes les mauvaises choses que le gouvernement israélien a toujours fait dans le but de satisfaire ceux qui sont d'accord avec ces intervenants. Et peut-être inspireront-ils un sentiment de culpabilité aux rares indécis pour les amener à voter pour la proposition, ou plus exactement, contre Israël.
Il est si facile de tordre la signification et l'importance du droit international pour faire qu'Israël ressemble à un Etat criminel. Mais cela est déjà usé jusqu’à la corde.

Il serait encore plus facile, pour jouer sur votre empathie, de raconter des histoires particulières de la souffrance palestinienne. Et ils peuvent faire des discours très éloquents sur ces questions.

Mais la vérité est que, maltraiter des personnes, qu'il s'agisse de vos citoyens ou de ceux d’une population occupée, ne fait pas d’un Etat, un Etat «voyou». Si c'était le cas, le Canada, les États-Unis et l'Australie devraient être traités d’Etats voyous si on s’en tient à la façon dont ils ont traité leurs populations autochtones. Et même encore de nos jours, pour la façon dont la Grande-Bretagne a traité l'Irlande. Leurs arguments, s’ils sont émotionnellement satisfaisants, manquent de rigueur intellectuelle.

Plus important encore, je ne pense pas que nous pouvons gagner avec ces arguments. Ils ne changeront pas le rapport de force. La moitié d'entre vous sera d'accord avec eux, la moitié d'entre vous ne le sera pas. Donc, je vais essayer quelque chose de différent, quelque chose d'un peu moins orthodoxe.

Je vais essayer de convaincre les sionistes purs et durs et les partisans d'Israël ici ce soir, de voter pour la proposition. À la fin de mon discours, j’aurai présenté cinq arguments en faveur d'Israël qui montrent qu'Israël est, si ce n'est pas un «Etat factieux», au moins un Etat atypique.

Permettez-moi d'être clair. Je ne ferais pas valoir qu’Israël est «mauvais », ni qu'il ne mérite pas d'exister. Je ne ferais pas valoir que son comportement est pire que tous les autres pays. Je vais seulement essayer de prouver qu’Israël est un état non orthodoxe.

Le mot «factieux» (rogue en anglais NdT) a pris des connotations péjoratives. Mais le mot lui-même a une consonance neutre. Le dictionnaire anglais Oxford le définit comme «atypique, anormal, singulier, qui se produit en un lieu ou un temps inattendu,". Un autre dictionnaire d’une institution presqu’aussi prestigieuse donne cette définition : «se comporter d'une manière inattendue ou anormale, souvent de manière destructrice."

Ces définitions, et d'autres, sont axées sur l'idée d'anomalie - l'inattendu ou inhabituel. Selon cette définition, un Etat qualifié ainsi est celui qui agit d'une manière inattendue, atypique ou singulière. Un Etat qui se comporte exactement comme Israël.

Le premier argument est d'ordre statistique. Le fait qu'Israël est un Etat juif, est déjà suffisant pour être qualifié d’atypique : Il y a 195 pays dans le monde. Certains sont chrétiens, certains musulmans, d’autres sont laïques. Israël est le seul pays au monde qui est juif. Ou, pour parler espérance mathématique pour un moment, la possibilité de tout Etat choisi au hasard, d’être juif est de 0,0051%. En comparaison, les chances d'un billet de loto gagnant du Royaume-Uni d’au moins 10 € est de 0,017% - plus de deux fois plus probable. La Judéité d'Israël est une aberration statistique.

Le second argument concerne l'humanitaire d'Israël, en particulier, la réponse d'Israël à une crise des réfugiés. Pas la crise des réfugiés palestiniens - car je suis sûr que les autres orateurs en parleront -. Mais la question des réfugiés du Darfour. Tout le monde sait que ce qui s'est passé et se passe encore au Darfour est un génocide, que l'ONU et la Ligue arabe l'appellent ainsi ou non (En fait, j'ai espéré que M. Massih serait en mesure d’en parler - il est, en quelque sorte, un expert sur la crise au Darfour, en fait même, c'est son expertise qui l’a appelé à représenter l'ancien dictateur du Soudan, alors que ce dernier est mis en accusation par le TPI).

Il y a eu un exode massif en provenance du Darfour parce que les populations opprimées recherchent la sécurité. Elles n'ont pas eu beaucoup de chance. Beaucoup de réfugiés sont allés au nord de l'Egypte - où ils sont traités de manière abominable. Les plus courageux ont continué à travers le désert du Sinaï dans l'espoir de se rendre en Israël. Non seulement ils doivent faire face aux menaces naturelles du Sinaï, mais ils sont également pris pour cible par les soldats égyptiens qui patrouillent le long de la frontière avec Israël. Pourquoi prennent-ils ces risques?

Parce qu'en Israël, ils sont traités avec compassion - ils sont traités comme les réfugiés qu'ils sont - et peut-être qu’il faut en blâmer la mémoire culturelle du génocide propre à Israël. Le gouvernement israélien est même allé jusqu'à accorder la citoyenneté israélienne à plusieurs centaines de réfugiés du Darfour. Rien que cela met l’état d’Israël à l'écart du reste du monde.

Mais ce qui rend le comportement d’Israël encore plus hétérodoxe est le fait suivant : L'armée israélienne envoie des soldats et des médecins afin de patrouiller le long de sa frontière avec l’Egypte. Ils sont envoyés à la recherche de réfugiés qui tentent de pénétrer en Israël. Non pour les renvoyer en Egypte, mais pour les sauver de la déshydratation, de l’épuisement par la chaleur, et des balles égyptiennes.

Comparez cela à la réaction des Etats-Unis face à l'immigration illégale à travers leur frontière avec le Mexique. Le gouvernement américain a fait arrêter des particuliers, parce qu’ils avaient donné de l'eau aux frontaliers qui mouraient de soif – alors qu’ici le gouvernement israélien envoie ses soldats pour sauver les immigrants illégaux. Appeler ce genre de comportement atypique est vraiment un euphémisme.

Mon troisième argument est que le gouvernement israélien se livre à une activité que le reste du monde évite - il négocie avec les terroristes. Je n’évoque pas seulement les dernières années du Président de l'OLP Yasser Arafat, un homme qui est mort avec les mains maculées de sang -. En ce moment même, Israël est en train de négocier avec les terroristes. Yasser Abed Rabbo est l'un des négociateurs principaux qui a été envoyé aux pourparlers de paix avec Israël. Mais Abed Rabbo est également un leader du FPLP - une organisation de «combattants de la liberté» qui, sous la direction de Abed Rabbo, s’est engagée dans des activités de promotion de la liberté en tuant 22 lycéens Israéliens.

Et le gouvernement israélien accepte d'envoyer des délégués pour siéger à une table avec cet homme, et parler de paix. Et le monde applaudit. On ne verrait jamais le gouvernement espagnol dans des pourparlers de paix avec les dirigeants de l'ETA - le gouvernement britannique ne négociera jamais avec Thomas Murphy. Et si le président Obama avait accepté de parler de paix à la même table qu’Oussama Ben Laden, le monde aurait considéré cela comme de la folie. Mais on demande à Israël de faire cela pour se gagner les louanges de la communauté internationale. C'est la définition même du dictionnaire : se comporter d'une manière qui est inattendue ou anormale.

Une autre partie de la définition du dictionnaire est un comportement ou une activité qui se produit en un lieu ou un temps inattendus. Lorsque vous comparez Israël à ses voisins régionaux, il devient clair à quel point Israël est un « enfant terrible

». Et voici le quatrième argument : Israël a un meilleur dossier des droits de l'homme que n'importe lequel de ses voisins. À aucun moment dans l'histoire, il n’y a eu un Etat démocratique et tolérant au Moyen-Orient -. A l’exception d’Israël. De tous les pays du Moyen-Orient, Israël est le seul où la communauté homosexuelle bénéficie d'une mesure d’égalité.

Au Koweït, Liban, Oman, au Qatar et en Syrie, les homosexuels sont passibles de flagellation, d’emprisonnement, ou des deux. Mais c’est un traitement plutôt clément par rapport à celui que subissent leurs homologues en Iran, en Arabie saoudite et au Yémen, où ils sont mis à mort.
Les homosexuels israéliens peuvent adopter des enfants, servir dans l'armée, se pacser, et ils sont protégés par une législation anti discrimination exceptionnellement rigoureuse. Cette législation est meilleure que celle de l’Amérique où la peine de mort continue d’être pratiquée.

La protection des libertés de ses citoyens a valu à Israël une reconnaissance internationale. Freedom House est une ONG qui publie un rapport annuel sur la démocratie et les libertés civiles dans chacun des 195 pays dans le monde.
Elle situe le pays comme «libre», «partiellement libre», ou «non libre».

Au Moyen-Orient, Israël est le seul pays qui a décroché la mention de «libre». Pas étonnant compte tenu du niveau de la liberté accordée aux citoyens dans, mettons le Liban - un pays désigné comme «partiellement libre», où il y a des lois contre les journalistes qui pourraient critiquer, non seulement le gouvernement libanais, mais aussi le régime syrien.

J'espère que Mme Booth prendra la parole sur ce sujet, compte tenu de son expérience de travail comme "journaliste" pour l'Iran.

L'Iran est un pays qui a reçu la note «pas libre», aux côtés de la Chine, du Zimbabwe, de la Corée du Nord, et du Myanmar. En Iran, comme Mme Booth je l'espère, voudra bien le dire dans son discours, il y a un tribunal d’exception pour la Presse qui poursuit les journalistes pour des délits aussi inqualifiables que de critiquer l'Ayatollah, rapporter des faits de nature à saper les «fondements de la République islamique, d’utiliser des sources d’information suspectes (par exemple occidentales) ou insulter l'islam.

L'Iran est le leader mondial en termes de journalistes emprisonnés, avec 39 journalistes (à notre connaissance) en prison depuis 2009. Ils ont également mis à la porte presque tous les journalistes occidentaux au cours de l'élection de 2009. (Je ne sais pas si Mme Booth a été affectée par cela.)

Je suppose que nous ne pouvons pas vraiment nous attendre à plus d'une théocratie. C'est ce que sont la plupart des pays du Moyen-Orient : théocraties et autocraties. Mais Israël est le seul, l'unique exemple de démocratie, ce qui en fait une exception anormale. A la différence de tous les autres pays du Moyen-Orient, il n’y a qu’en Israël que des manifestations ou des articles de presse contre le Gouvernement ne sont ni réprimées ni censurés.

J'ai un dernier argument - le dernier clou dans le cercueil des opposants à la motion - et il est assis juste en face. La présence de M. Ran Gidor est ici la preuve pour nous tous que nous avons bien raison de considérer Israël comme pas très catholique. Pour ceux d'entre vous qui n'ont jamais entendu parler de lui, M. Gidor est un conseiller politique attaché à l'ambassade d'Israël à Londres. C’est le gars que le gouvernement israélien envoie pour le représenter à l'ONU. Il sait ce qu'il fait. Et il est ici ce soir. Et c'est incroyable.

Considérons, un instant, ce que sa présence signifie ici. Le gouvernement israélien a accepté de permettre à l'un de ses hauts représentants diplomatiques de participer à un débat sur la légitimité de l’Etat d’Israël. C'est remarquable.

Pouvez-vous penser, juste une minute, qu’un autre pays ferait la même chose? Si la « Debating Society » de l'Université de Yale avait décidé d’avoir un débat sur le thème "Notre société est d'avis que la Grande-Bretagne est un état raciste et totalitaire qui a causé un tort irrémédiable à tous les peuples du monde" , est-ce que la Grande-Bretagne permettrait à un de ses agents d’y participer? Non.

Est-ce que la Chine participerait à un débat sur le statut de Taiwan? Jamais.

Et il n'y a peu de chance qu’un représentant du gouvernement américain ne soit jamais autorisé à prendre part à un débat concernant son traitement des prisonniers à Guantanamo Bay.

Mais Israël a envoyé à M. Ran Gidor pour débattre ce soir contre un "journaliste"- en fait une star de la télé-réalité et moi-même, un étudiant en droit de 19 ans, qui est tout à fait incompétent pour parler de la question à l’ordre du jour.

Tous les gouvernements dans le monde devraient en ce moment se moquer de l’Etat d'Israël - parce qu'il a oublié la règle n ° 1. Vous ne devez jamais apporter de la crédibilité à des idéologues farfelus en discutant avec eux. C'est pour la même raison que vous ne verrez jamais Stephen Hawking ou Richard Dawkins débattre avec David Icke. Mais c’est ce que précisément fait Israël. Encore une fois, c’est se comporter d'une manière singulière, inattendue ou anormale. Se comporter comme un État hétérodoxe…

Cela fait cinq arguments que j’adresse aux partisans d'Israël. Mais j'ai encore une ou deux minutes de parole. Alors voici un argument pour tout le monde – Israël, volontairement, bafoue le droit international.

En 1981, Israël a détruit Osirak -. Le Laboratoire de Sadam Hussein pour l’obtention de la bombe nucléaire. Tous les gouvernements dans le monde savaient que Saddam Hussein était en train de fabriquer sa bombe atomique. Et ils n'ont rien fait. A l’exception d’Israël qui ce faisant, a porté atteinte au droit international et aux usages diplomatiques. Mais qui nous a aussi tous sauvés du nucléaire irakien.

Cette action isolée devrait apporter de la considération à Israël aux yeux de tous les peuples épris de liberté.

Mais ce ne fut pas le cas.

Et ce soir, pendant que vous écoutez nos discussions, il me faut vous rappeler quelque chose : A cet instant même, l'Iran de Khomeiny travaille à la bombe. Et si vous avez un tant soit peu d’honnêteté intellectuelle, vous savez qu’Israël est le seul pays qui a le vouloir et le pouvoir d’y faire quelque chose.

Israël, par nécessité, agit d'une manière qui est en dehors des normes, et on peut espérer qu'il le fasse d'une manière destructrice. Toute personne saine d'esprit préférera un Etat d’Israël factieux que l'Iran nucléaire. Sauf Mme Booth.



L'auteur, un étudiant de Cambridge droit de l'Université, sera un stagiaire 2011 à UN Watch.

L’auteur utilise dans son texte un jeu de mot intraduisible. Le mot « rogue » en anglais qu’on traduit habituellement par voyou, est le dérivé péjoratif d’un signifiant qui veut dire : anormal ou atypique. On pourrait le traduire par « louche » ou « pas orthodoxe » ou « pas catholique ». Dans la traduction, s’agissant d’un état (qui plus est est juif donc non orthodoxe ou catholique), j’ai utilisé le terme factieux qui exprime l’idée de séparation et de comportement hétérodoxe.

La chanson de Georges Brassens « la mauvaise réputation » exprime bien cette idée : « les braves gens n’aiment pas que - l’on suive une autre route qu’eux ». D’où la référence à cette chanson utilisée comme titre de l’article.

[ii] David Icke, né le 29 avril 1952 à Leicester, est un ancien joueur de footballprofessionnel, journaliste sportif à la BBC et ancien membre du parti vert britannique. Il est depuis 1990, selon ses propres dires, un « enquêteur à plein temps sur qui contrôle vraiment le monde ». Il développe une théorie du complot selon laquelle des reptiles humanoïdes dominent secrètement le monde.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 novembre 2010, 02:54
Two-state solution, R.I.P.
Posted By Stephen M. Walt
[walt.foreignpolicy.com]

Yesterday the Israeli Knesset voted 65-33 to approve the so-called referendum law, which requires a national referendum on any subsequent withdrawal from the Occupied Territories. According to Israeli journalist Dimi Reider, the new law:

Conditions any Israeli withdrawal from any of its territory -- into which Israel, alone in the world, includes the Golan Heights and East Jerusalem -- on passing a nation-wide referendum. To overrule the law, the Knesset would need a privileged majority of 80 out of 120 parliamentarians."

In other words, you can kiss the two-state solution good-bye. (For a similar appraisal of the new law, see Mitchell Plitnick here.) Given the current (and likely future) state of politics within Israel, this law in effect gives a veto to the hard-line settler faction. Even in the unlikely event that Netanyahu agreed to allow the Palestinians to have a viable state and a capital in East Jerusalem, the deal would probably be killed by the referendum or just die in the Knesset. Needless to say, the bill was fully supported by Netanyahu and his Likud Party.

Wake up and smell the coffee, folks. "Two states for two peoples" is dead. I say that with genuine regret, because I've long thought it was the best solution to a long and tragic conflict. If Obama's Middle East team had any backbone -- and it's been clear for some time that they don't -- they would pull their demeaning offer to give Israel extra $3 billion in weapons and a bunch of diplomatic concessions in exchange for a partial 90-day settlement freeze off the table immediately, and keep it off until the Israeli government voted to rescind this law.

But don't hold your breath. Instead, those courageous folks in the State Department offered up the following comment at yesterday's press briefing (HT Jim Lobe):

Question: Is the U.S. concerned about legislation passed by the Israeli parliament requiring a two-thirds vote by the Knesset or a referendum to withdraw from annexed east Jerusalem or the Golan Heights?

Answer: This is an internal Israeli issue and the Israeli government is in the best position to address inquiries related to its process."


The U.S. spokesman couldn't even bring himself to say this latest action was "regrettable." Isn't it great to be the world's only superpower? Don't you just swell with national pride at moments like this?
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 novembre 2010, 05:21
Stephen Martin Walt is a professor of international affairs at Harvard University's John F. Kennedy School of Government.
In March 2006, John Mearsheimer and Stephen Walt, academic dean of the Kennedy School of Government, published a working paper entitled The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy and an article entitled "The Israel Lobby" in the London Review of Books on the negative effects of "the unmatched power of the Israel Lobby". They define the Lobby as "the loose coalition of individuals and organisations who actively work to steer US foreign policy in a pro-Israel direction". The articles generated considerable media coverage throughout the world.
Obama mistakes
Walt believes that President Barack Obama erred by breaking with the principles in his Cairo speech by allowing continued Israeli settlement activity and by participating in a "well-coordinated assault" against the Goldstone Repor

His anti-american Jews,along with a palestinian sided dedicaion disqualified his opinions about Israel policy



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/11/2010 05:36 par gyl.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 novembre 2010, 06:56
I didn't know about Stephen Walt until I read this article, and so far, there's nothing about his bio that could tell he's in the Palestinian or Israeli side.
As for the article above, I think it is a good-balanced one and a lot of Israeli officials also decried this twisted bill. This is what we can read on the Yediot Aharonot : "Among the opposers were Kadima's Tzipi Livni, Dalia Itzik, Avi Dichter, Meir Sheetrit and Yoel Hasson. MKs Shaul Mofaz, Ronit Tirosh and Ruhama Avraham-Balila did not attend the vote."
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 novembre 2010, 07:24
Effectivement, cette loi n'est pas "top" pour ceux qui souhaitent au plus vite une paix, notamment avec la Syrie. Tout le monde sait qu'un traité de paix n'est qu'une affaire de compromis, parfois lourds et difficiles.
Tout le monde sait que la question du Golan est centrale et qu'il sera nécessaire un jour de la rendre soit intégralement soit en partie.
Il est clair que cette loi compliquera les choses et laissera moins de marge de manœuvre à un gouvernement volontariste et déterminé.

-----
"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 novembre 2010, 08:20
Que de élus trouvent dangereux de laisser le peuple decider de son avenir est quelque peu meprisant.Car ,si Livni pense que les citoyens n'ont pas la compétence intellectuelle suffisante pour comprendre les conséquences de leur choix,pourquoi leur fait-elle confiance pour elire leurs représentants.
Les enjeux de ce conflit initié en 1948 par une volonté arabe de detruire l'État à peine constitué et sa detremination constante de realiser cet objectif,sont existentiels.Les revendications actuelles des Arabes ,plus celle de l'Islam,sont déjà considérées comme insuffisantes par la fraction la plus dangereuse,celle équipée,entainée,armée,soutenue par l'Iran de la population frontalière.Que les députés qui se pretendent omnicients decident de les satisfaire integralement ou les rejettent,les conséquences peuvent entrainer une guerre plus sanglante et dangereuse que toutes les précédentes.
Est-il pas normal que ce soient ceux qui vont en supporter les destructions et les morts qui decident ?Et si la decision entraine un isolement international,le peuple ne cherchera pas des boucs-emmissaires.

Livni et ses partisans ont peur d'être desavoués et disparaître ultérieurement de la scène politique,c'est la seule raison qui les fait reagir.

Les votations suisses devraient donner l'exemple de la democratie participative
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 novembre 2010, 09:39
Si on se mettait à organiser un référendum pour chaque décision politique, je me demande quel état tiendrait encore sur pied. Ça n'a donc, à mon sens, aucun lien avec les capacités intellectuelles des citoyens, il s'agit juste d'un mode de gouvernance plus efficient.
Je ne sais pas ce qu'est le pire : les décisions émanant de tels référendums ou les décisions politiques prises par le gouvernement Bibi. Je trouve en tout cas que cette décision est dangereuse pour Israël à long terme. Et si les politiques pensent que ça sert leurs desseins électoralistes, quid du poids grandissant du vote arabe-israélien ?
Sinon, quant à l'isolement international, ce sont justement des personnages comme Livni qui participent à ce qu'il n'ait pas lieu.
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 novembre 2010, 11:44
Je crois que l'object de ce referendum est d'une importance telle que la decision d'un PM, enteriné par une courte majorité d¡elus,depasse le mandat que le peuple lui a confié.Il est certain qu'une dissolution eut été préferable pour présenter au suffrage populaire un programme de gouvernement incluant l'évacuation de Jerusalem et du Golan.Nous avons en mémoire les reactions à celle de Gaza decidée par le seul Sharon,et les bombardements qui en ont été la conséquence.On peut comprendre la reticence du PM à renouveler l'experience.
Et les guerres du Liban et de Gaza decidées sans reflexion suffisante n'ont rien résolu .

Quant aux initiateurs des guerres,Livni en particulier,malgré les protestations internationales assourdissantes,ils sont exonérés de toute responsabilité,et continuent cependant à beneficier a l'étranger d'un préjugé favorable,tout simplement parce que, elle, dans le sillage du sinistre corrompu Olmert,se plie aux desiderata irresponsables des Occidentaux.

Qui en coulisse,avec les dirigeanrs arabe,pour des raisons concordantes,entretiennent les flammes du conflit ,se souciant comme d'une guigne du sort misérable des "palestiniens" et des craintes des Israeliens.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 novembre 2010, 13:39
EXCELLENTE ANALYSE DE BATH YEOR , GRANDE HISTORIENNE,

QUI DENONCE LES RACINES DU MAL QUI RONGENT NOTRE

CIVILISATION JUDEO-CHRETIENNE !!





Ce qu’est vraiment la dhimmitude
, par Bat Ye’or



Peu de personnes savent ce qu’est la dhimmitude, et cependant, aujourd’hui, la dhimmitude est plus actuelle que jamais.

La dhimmitude fut l’univers juridique, politique, spirituel des Juifs et des Chrétiens indigènes dont les pays
furent conquis par le jihâd et gouvernés par la loi islamique : la shari’a. L’univers de la dhimmitude a englobé
des millions de personnes, il a couvert trois continents - Afrique, Asie, Europe - il a duré de treize siècles
à quelques siècles, selon les régions.

La dhimmitude vient du mot arabe "dhimmi", qui désignait les Juifs et les Chrétiens indigènes gouvernés
et protégés par la loi islamique.

Il y eut deux vagues majeures d’islamisation des pays chrétiens par le jihâd. La première fut la vague
arabe de 632 à 750, qui couvrit toute la rive sud de la Méditerranée, de l’Espagne à l’Arménie. La
deuxième fut la vague turque, du XIe au XVIe siècle, elle couvrit l’Arménie, l’Anatolie, les Balkans et la Grèce.

Tous ces pays étaient peuplés exclusivement de Chrétiens, avec, selon les lieux, de larges communautés
juives. Une partie de ces populations fut massacrée, une autre réduite en esclavage, une autre déportée,
et une autre devint dhimmie.

Le mot dhimmitude définit l’ensemble des relations entre, d’une part, l’umma - la communauté islamique -,
et, d’autre part, le Peuple du Livre (la Bible), c’est-à-dire les indigènes juifs et chrétiens (ahl al-kittab).


Aujourd’hui l’intérêt de ce passé réside dans l’enseignement qu’il nous livre sur les relations que les
peuples musulmans nouèrent, au cours des siècles avec le "Peuple du Livre", qu’ils combattirent par
le jihâd, ou gouvernèrent dans la dhimmitude, et ceci sur trois continents.

Les peuples de la dhimmitude furent nombreux : Juifs, Grecs, Syriens, Egyptiens, Arméniens, Maronites,
Berbères, Espagnols, Bulgares, Slaves, peuples de cultures, langues, religions différentes : catholiques,
grecs-orthodoxes, monophysites, nestoriens, juifs.

Comment ces pays chrétiens furent-ils progressivement islamisés et ce, pour le sud méditerranéen, de
façon irrévocable ? Il y eut, certes, de nombreux facteurs, mais l’un parmi les plus importants, fut la
corruptibilité des chefs chrétiens.

A toutes les époques et à tous les niveaux, notamment aux postes de responsabilités, des Chrétiens -
chefs religieux, politiques, intellectuels, cadres, militaires - trahissent et collaborent avec les forces
musulmanes. Si bien que les victoires de l’islam furent des victoires de Chrétiens islamisés ou ralliés
à l’islam contre d’autres Chrétiens. Cette collaboration - alliance du patriarcat et du califat - fut
active tout au long de la dhimmitude et jusqu’à aujourd’hui.

Tant que Juifs et Chrétiens se soumettaient à la loi islamique, c’est-à-dire acceptaient l’état de
dhimmitude, l’Etat musulman théoriquement protégeait leur vie et leurs biens. Il leur reconnaissait
une liberté religieuse limitée, et le droit de s’administrer selon leurs lois civiles.

Leur chef : patriarche, pour les Chrétiens, chef de la communauté pour les Juifs, les représentaient
auprès du calife qui ratifiait leur nomination.

Les dhimmis toutefois devaient accepter des contraintes fort nombreuses d’ordre politique, économique
et religieux. Chrétiens et Juifs jugés impurs et inférieurs par la loi islamique étaient soumis dans tous
les domaines à un système d’inégalité et d’humiliation.

LES DROITS MONNAYABLES

Brièvement, les caractères principaux de la dhimmitude sont les suivants :

1) La dhimmitude est la conséquence du jihâd. Le concept de jihâd exclut toute légitimité d’une
souveraineté politique autre qu’islamique. C’est pourquoi tout acte de guerre est licite, dans les
pays non-musulmans (dar al-harb) excepté dans le cas de traités qui ne peuvent être que provisoires. (1)


2) La dhimmitude, institutionnalisée par les lois islamiques, est intégrée à la shari’a.

3) Les deux Peuples du Livre, Juifs et Chrétiens ont exactement le même statut juridique, les mêmes
droits, les mêmes obligations sous les lois de l’Islam. Ils sont indissociables, et leur destin historique
par rapport au jihâd et à la dhimmitude furent identiques et le sont encore.

Ici, j’ouvre une parenthèse pour préciser que malgré cette identité de destin, les Eglises orientales
demeuraient tout autant judéophobes et hostiles l’une à l’autre. Car le monde de la dhimmitude est
celui de l’esclavage spirituel, de la souffrance, de l’avilissement, de l’insécurité, de la haine de soi
et des autres. Juifs et Chrétiens vécurent ainsi côte à côte, servant le maître musulman, s’entre-aidant
parfois, se trahissant toujours. Une situation encore actuelle.

4) Les droits du dhimmi sont des droits concédés, c’est-à-dire qu’ils peuvent être annulés, ils ne sont
pas attachés à la personne humaine. Ses droits à la vie et à la sécurité sont monnayables, il doit sans
cesse les racheter par une capitation coranique, la jizya.

Le rachat de ses droits est indissociable d’une condition obligatoire d’humiliation, d’infériorité et de
vulnérabilité extrême.

Telle fut la dhimmitude qui est intégrée à la shari’a, considérée par les Musulmans comme une législation
d’inspiration divine. Et là réside le dilemme car ce système qui paraît juste aux Musulmans, nous semble
à nous, Peuple du Livre, fondamentalement injuste.

Ainsi nous avons deux conceptions radicalement opposées de la justice.

La situation est différente dans les Etats musulmans modernes, car sous la pression des Etats occidentaux
à la fin du XIXe siècle et sous la colonisation, la dhimmitude fut abolie et des législations inspirées de
l’Occident furent adoptées.

Cependant la mentalité du jihâd existe toujours dans les groupes fondamentalistes et dans les masses,
et la dhimmitude, c’est-à-dire la persécution ou la marginalisation des indigènes juifs et chrétiens dans
les pays musulmans n’a jamais cessé.

Aujourd’hui, il n’y a pratiquement plus de Juifs dans les pays musulmans et de nombreux Chrétiens se
convertissent ou émigrent.

De plus, si les islamistes rétablissaient la shari’a, l’idéologie du jihâd et de la dhimmitude reviendrait.

De plus, les intellectuels musulmans n’ayant jamais soumis le jihâd et la dhimmitude à un examen critique,
ces politiques continuent d’être jugées parfaites.


LA PROTECTION AVILISSANTE

Il est certain qu’au Moyen-Âge, toutes les religions étaient oppressives et fanatiques.
Néanmoins, les autorités politiques et religieuses occidentales ont dénoncé les idéologies et les législations
du passé, contraires à la dignité et aux droits de l’homme.

L’histoire de la dhimmitude est une histoire de souffrance et d’humiliation, d’usurpation de terres, de
destruction de civilisations indigènes, d’exploitation fiscale des droits humains.

Et cette histoire a bien existé même si, à certaines époques, les pays islamiques accueillirent les persécutés
juifs et chrétiens, même si les lois islamiques se référant au Coran interdisent les conversions forcées et
assurent protection à l’indigène non-musulman, protection uniquement garantie dans le système avilissant
de la dhimmitude.

Il est vrai que ce système, parfois plus ou moins tolérant que d’autres, s’intégrait aux préjugés et mentalités
de l’époque, et que les périodes de massacres et d’esclavage résultaient aussi de situations incontrôlables.

Mais il n’en reste pas moins que les peuples dhimmis des régions arabisées et d’Anatolie et d’Arménie ne
purent survivre que par le rançonnage permanent de leur propre existence tolérée dans l’insécurité et
l’humiliation. Le génocide des Arméniens fut le premier de ce siècle.

Dans ce contexte de dhimmitude, Israël représente la libération d’un peuple dhimmi.

D’où la volonté de le sataniser dans les instances internationales, de l’avilir et de légitimer un terrorisme
qui perpétue l’insécurité dans laquelle vivait le dhimmi et le droit que s’arrogeait le Musulman sur sa vie.

Tant que la légitimité d’Israël n’est pas reconnue, celle des autres peuples dhimmis chrétiens, libérés
de la dhimmitude : Espagnols, Grecs, Slaves, Arméniens, n’est pas non plus assurée.

Si la dhimmitude doit être obligatoire pour un peuple de la Bible - les Juifs, alors elle l’est aussi pour
l’autre peuple de la Bible, les Chrétiens.

Cette solidarité du Peuple de la Bible, inscrite dans le dogme et la législation islamique au long de
treize siècles d’histoire, ni les Chrétiens d’Orient ni l’Occident ne l’ont comprise.

Au contraire, les Chrétiens d’Orient, certainement à cause de leur condition d’otages, se sont unis
aux forces antisionistes, se faisant ainsi l’instrument de leur propre destruction.


L’ANTISIONISME, SOURCE D’ANTISEMITISME

Je prendrai deux exemples :

1) Le nationalisme arabe, qui fit des Chrétiens le fer de lance du jihâd contre Israël, fut l’instrument
idéologique, politique, culturel, d’anéantissement du christianisme d’Orient et fit exploser le Liban.

Ici, je voudrais mentionner la propagande des Eglises irakiennes, syriennes et arabo-palestiniennes.
Otages du monde arabo-musulman, elles sont utilisées par les Etats arabes pour propager en Occident
l’antisémitisme et l’antisionisme. Prétendant avoir toujours bien vécu dans le monde musulman,
elles attribuent la détérioration de leurs relations avec l’islam à la création de l’Etat hébreu,
accusé de provoquer le radicalisme islamique.

Accusations démenties par l’histoire, car la destruction du christianisme oriental et les nombreux
massacres qui ponctuèrent ce processus, précédèrent de plusieurs siècles le rétablissement de l’Etat hébreu.


2) L’antisionisme occidental, conséquence de l’arabophilie, constitue aujourd’hui l’une des sources majeures
de l’antisémitisme. Or, la délégitimation d’Israël implique celle de l’Occident, car la haine anti-occidentale
et la haine contre Israël s’enracinent dans le même dogme, la même législation, la même histoire. Et cette
association s’inscrit dans treize siècles de dhimmitude.

Sur le plan idéologique, l’antisionisme est une menace contre l’Occident lui-même, contre les valeurs qu’il
s’efforce de promouvoir dans la Charte des Nations-Unies et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Je soulignerai que la dhimmitude prétend apporter un message de paix et de réconciliation.

1) Paix entre les Eglises et les peuples, car la dhimmitude fut la conséquence de leurs haines réciproques et
de leur aveuglement.


2) Paix entre les Peuples de la Bible. Or, aujourd’hui, les forces antisionistes cherchent à développer la haine
antisémite et anti-israélienne en Occident.

On ne voit pas pourquoi seuls les Juifs seraient privés de souveraineté nationale dans leur pays.
Quiconque est anti-israélien est ipso facto anti-chrétien.

Et certains Chrétiens orientaux, émissaires, en Europe, du jihâd anti-israélien, en occultant leur propre
histoire de dhimmi, ne font que creuser leur tombe et celle de l’Europe.

Car les destins des deux Peuples du Livre sont unis et inséparables. Quand Israël se bat contre les valeurs
du jihâd et de dhimmitude, il mène aussi le combat du Chrétien.

L’un ne se sauvera pas sans l’autre. Et si les deux se combattent mutuellement, tous deux risquent de périr.

Soyons aussi attentifs aux forces qui cherchent à semer la haine entre l’Occident et Israël pour les utiliser
l’un contre l’autre. Chrétiens et Juifs doivent comprendre que leurs intérêts sont communs.

Qu’ils le veuillent ou non, c’est le chemin déterminé par l’histoire depuis treize siècles et dont le but,
tel qu’il m’apparaît, est la réconciliation des trois religions monothéistes.

Aujourd’hui, si nous voulons établir des relations de coexistence pacifique entre Juifs, Chrétiens et
Musulmans, il est essentiel, tout d’abord, d’annuler le principe de l’impureté de l’infidèle, encore
en vigueur, aujourd’hui, comme le prouvent l’interdiction, pour les non-Musulmans, de visiter la
Mecque et Médine, et, en Arabie, les restrictions imposées au culte des habitants chrétiens.


Il serait aussi légitime de demander aux peuples musulmans de reconnaître les souffrances incalculables
qu’ils ont infligées aux populations indigènes, chrétiennes et juives, soumises à la dhimmitude.

Histoire occultée, car les peuples dhimmis n’ont pas droit à la parole ni à leur histoire.

Or, cette histoire doit être reconnue, car une non-reconnaissance impliquerait la nature inférieure
des dhimmis chrétiens et juifs, le déni de leurs droits et sentiments humains.

Leur déshumanisation justifierait la législation discriminatoire et avilissante de la dhimmitude et
conforterait l’idéologie qui divise le monde en deux catégories d’humanité :
une humanité supérieure, les Musulmans, et l’autre, les non-Musulmans, voués à l’avilissement.

La modification des mentalités et des préjugés du passé exige la reconnaissance des droits égaux
et inaliénables des êtres humains et la satisfaction de la demande que les dhimmis soient
rétroactivement reconnus dans leur dignité humaine.

Le poids historique du passé doit être assumé, comme ce fut le cas pour l’Allemagne, les Croisades,
l’Inquisition, l’esclavage des Noirs d’Afrique et la colonisation.

Si nous croyons à l’égalité et à l’identité des êtres humains, nous ne pouvons tolérer que les victimes
de la dhimmitude soient seules flétries par le mépris de l’oubli.


L’EXAMEN CRITIQUE DU PASSE

Tant que les droits humains du Peuple du Livre ne seront pas rétroactivement reconnus par un examen
critique de la dhimmitude, il y aura deux systèmes de valeurs fondamentalement opposés : l’un, moderne,
qui reconnaît l’égalité des hommes et l’inaliénabilité des droits humains, et l’autre, fondé sur l’inégalité
des droits, ce qui implique, s’ils sont concédés, qu’ils peuvent être retirés unilatéralement par ceux qui
les concèdent.

Ceci perpétue la séparation des êtres humains en deux groupes : ceux qui concèdent les droits et ceux qui
bénéficient, dans la gratitude et la soumission, de ces droits concédés. Ces principes sont contraires à
la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.


DENONCER LA DHIMMITUDE

La dénonciation des politiques impérialistes et fanatiques de l’expansion islamique confortera les
éléments rénovateurs musulmans et favorisera l’harmonisation de nos valeurs.

Ce changement des mentalités représente une énorme tâche.

Encore récemment, des Musulmans égyptiens furent emprisonnés parce que leurs livres furent jugés
blasphématoires. Et tout le monde connaît l’Affaire Rushdie" (2).

Juifs et Chrétiens sont unis dans ce combat, qui vise, par une rénovation profonde de la mentalité
islamique, à l’abolition du principe de dhimmitude.

Mais ils sont aussi unis avec les Musulmans réformistes.

Et c’est là le défi d’Israël : en reconnaissant la légitimité d’Israël, l’islam acceptera le principe de
l’égalité des hommes et des peuples et abolira le jihâd et la condition de dhimmi.

Et s’il le fait pour les Juifs, il le fera pour les Chrétiens et le reste de l’humanité

C’est là le sens profond de la restauration de l’Etat d’Israël, car, par sa médiation, s’opérera la
réconciliation de la famille humaine. Ou bien c’est le jihâd nucléaire, surtout contre l’Occident.

Le fondamentalisme, l’explosion démographique et les problèmes économiques créeront bientôt
autour de l’Europe, du Caucase à l’Afrique du Nord, tel un croissant, le front du jihâd. Jihâd
nucléaire qui conduira à la destruction de notre planète.

Voilà le défi historique qui nous unit, Juifs et Chrétiens.

Une tâche à laquelle nous devons rapidement nous atteler avec les Musulmans réformistes,
car le temps presse. Si l’Europe veut éviter un retour aux prises d’otages et au terrorisme,
on doit définitivement rejeter les idéologies qui les justifient.

Bat Ye’or
Re: INFOS D'ISRAEL 7
25 novembre 2010, 07:22
Giselle Littman pour moi est aux juifs ce qu'est Dieudonné pour les noirs. Une sorte de mauvaise guide, pleine de haine anti islamique.

Elle s'est jamais remise d'un fait extrêmement injuste qui a consister à rendre sa famille "apatride" dans les années 50...

Que d'aigreur, que de "conneries", que d'amertume.
Elle n'a fait que du mauvais copié collé des travaux d'un islamophobe absolu et bien connu que constitua Jacques Ellul.

Et continue à traiter ce concept de dhimmitude sans aucune perspective historique.

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
Re: INFOS D'ISRAEL 7
25 novembre 2010, 07:37
Grande historienne ? Elle n'a jamais enseigné nulle part. Les vrais historiens/académiciens/chercheurs la dénigrent. Ceux qui la clament ne sont que des écrivains ou des poètes.
N'est pas historien qui veut.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
25 novembre 2010, 07:54
Pour pondre de tels " LIEUX COMMUNS " , je n'ai qu'une réponse :

N'EST PAS INTELLIGENT QUI VEUT !!!!!
Re: INFOS D'ISRAEL 7
25 novembre 2010, 08:24
... dit la copieuse/colleuse assermentée.
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





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