HASSAN II tout au long de son règne n’a cessé de faire assassiner tous ceux qui faisaient barrage à son absolutisme féodal, les opposants politiques, comme les proches en disgrâce. Il faut noter aussi les répressions qui se sont abattues sur le petit peuple faisant plusieurs milliers de morts pendant son règne.

Les personnages les plus sulfureux, chargés notamment des basses œuvres du régime d’HASSAN II, ont été Mohamed OUFKIR, connu pour l’affaire BEN BARKA et les attentats de 1971 et 1972 contre le Roi, son adjoint Ahmed DLIMI et le successeur de ce dernier, Driss BASRI qui sera débarqué par MOHAMED VI au moment de son intronisation en 1999.

Ahmed DLIMI qui pendant longtemps a été l’adjoint de Mohamed OUFKIR l’aurait exécuté le soir-même de l’attentat de 1972 contre HASSAN II de 4 balles dont 3 dans le dos.

DLIMI au cœur des dispositifs de répression et des basses œuvres était parfaitement informé des méthodes employées pour faire disparaître les opposants.

Lui-même ne se faisant que peu d’illusions sur le temps qu’il pouvait lui rester à vivre étant détenteur de très lourds secrets sur le régime d’HASSAN II commencé en février 1961 à la disparition du Roi MOHAMED V.

Ahmed DLIMI succède donc à OUFKIR au moment où HASSAN II décide de durcir encore son régime. Des lois sont votées pour restreindre les libertés et accroître la répression tout en renforçant les pouvoirs de l’exécutif au détriment de l’institution judiciaire.

DLIMI sera un excellent exécutant, si on peut employer ce terme. Comme OUFKIR, c’était un militaire. Lui avait été formé à l’école militaire de Meknes.

HASSAN II s’appuyait sur les militaires et les considéraient comme les seuls éléments du pays aptes à exécuter et respecter ses ordres et donc à protéger le régime Alaouite.

Après la disparition de DLIMI, son successeur ne sera pas issu des rangs militaires, DLIMI ayant été assassiné et ayant perdu la confiance d Roi
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