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A COEUR OUVERT

Envoyé par La Bohème 
A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 14:37
Bonsoir,

Ouvrez votre coeur juste pour un moment, ouvrez les portes de votre jardin secret,guidez-nous à travers vos rêves, chagrins, amours, espoirs,souhaits, moments tristes, joies et pleurs....Et si pour une fois vous nous ouvrez cette porte de ce jardin idyllique qui est votre coeur , qu'allez-vous donc nous offrir de ses fruits magiques,qu'avez-vous à partager avec nous?
Je ferme mes yeux et je te donne ma main......






Re: A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 15:01
Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des coïncidence. Je viens de t'envoyer un mail juste avant de lire ton message si-dessus.
Michel Castel
Re: A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 15:03
Quand j'ouvre mon coeur il fredonne cet air....

Change your heart
Look around you
Change your heart
It will astound you

I need your loving like the sunshine
And everybody's got to learn sometime
Everybody's got to learn sometime
Everybody's got to learn sometime

Change your heart
Look around you
Change your heart
It will astound you

I need your loving like the sunshine
And everybody's got to learn sometime
Everybody's got to learn sometime
Everybody's got to learn sometime...




Re: A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 15:22
Castel, lis le sujet, au lieu de dire des conneries !
Pièces jointes:
ouvreboite.gif
Re: A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 15:25
Pas question que j'ouvre mon coeur !
Re: A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 15:26
je l'entr'ouvre...
Re: A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 15:34

I know there’s something in the wake of your smile.
I get a notion from the look in your eyes, yea.
You’ve built a love but that love falls apart.
Your little piece of heaven turns too dark.

Listen to your heart
When he’s calling for you.
Listen to your heart
There’s nothing else you can do.
I don’t know where you’re going
And I don’t know why,
But listen to your heart
Before you tell him goodbye.

Sometimes you wonder if this fight is worthwhile.
The precious moments are all lost in the tide, yea.
They’re swept away and nothing is what is seems,
The feeling of belonging to your dreams.

And there are voices
That want to be heard.
So much to mention
But you can’t find the words.
The scent of magic,
The beauty that’s been
When love was wilder than the wind.





Re: A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 16:09
A coeur ouvert...

Ce qui me chagrine, ce sont ces enfants des rues,des bandes d'enfants, chassés par la misère et qui vivent dans la rue. Entre dénuement et violence.Des enfants clochards voilà à quoi ils se réduisent. La déstabilisation et l'éclatement des familles, l'exode rural vers les bidonvilles de la périphérie des grandes villes, l'incapacité des familles à subvenir aux besoins de tous leurs membres et l'analphabétisme ont condamné les fillettes à être engagées comme petites bonnes et jeté les garçons dans la rue. Chassés de leurs familles par la pauvreté ou le deuil,les plus chanceux de ces gamins deviennent vendeurs ambulants de chewing-gum ou de cigarettes de contrebande à l'unité, mais la plupart sont contraints à la pure mendicité et à d'autres abus que peu de gens osent dénoncer.....heureusement qu'il y a certaines associations qui s'en occupe et j'en profite pour saluer les efforts de l'association BAYTI "www.bayti.net" .








Re: A COEUR OUVERT
16 décembre 2004, 22:47
merci, ma petite bb, ce sujet, est tres interressant, car la vie, d'un enfant, est tres cher, si chacun de nous pouvais adopter, 1 ou 2 enfants jetes dans la rue, le monde serait plus beau, malheureusement, on ne parle pas beaucoup de ces malheureux, qui depuis l'age de 5 ans vagabondent, dans les rues du bresil, du mexique,et autres, sans maman,sans famille, dormant dans des garages,dans des sous-terrains, on a vu il n'y a longtemp, un reportages, sur ses petits etres, des rues.

comment pouvont nous les aider????????????????????
Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 03:47
LA BOHEME MON AMIE

TU TOUCHES LA UN SUJET TRES SENSIBLE ET QUI DEVRAIT MOBILISER TOUT LE MONDE.MOI MEME JE PARTICIPE A BAYTI OU MADAME MJID FAIT UN TRAVAIL MERVEILLEUX
UN PEU PLUS CHANCEUX QUE LES ENFANTS DES RUES QUE VOUS INDIQUEZ PLUS HAUT D AUTRES ENFANTS GARCONS ET FILLETTE A L AGE DE L ECOLE ET DES JEUX TRAVAILLENT 12 H PAR JOUR POUR UN SALAIRE DE MISERE.
UN TRIBU A PAYER AU SOUS DEVELOPPEMENT. QUE D OUVRE LES COEURS ET LES YEUX GES GENS DE BONNE VOLONTE
existe t il en israel un drame pareil d enfants de rue .Je pense que non.
Pièces jointes:
jeune apprenti AU TOUR.jpg
Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 03:50
un peu plus heureux jeunes d un orphelinat de MARRAKECH en vacance a ESSAOUIRA (MOGADOR)
HASSAN
ALLAH LA YOUDAIIOU AJRA MOUHSSININ (DIEU TIENT TOUJOURS COMPTE D UNE BONNE ACTION ) coran
Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 03:53
je ne sais pas de quelles conneries veut parler great en s adressant a castel (je ne comprends pas l anglais) mais c est surement pour rire
HASSAN
Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 10:38
Bien sûr, Hassan !
Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 10:40
Béni soit celui qui a préservé du désespoir un coeur d'enfant !
Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 11:08
Bonsoir,

Un petit flash back sur un film que vous avez certainement tous vu!réalisé par NABIL AYOUCH et qui parle de la vie quotidienne de ces enfants des rues!

ALI ZAOUA, le prince de la rue!

A Casablanca, trois pauvres gamins décident d'enterrer comme un prince leur meilleur ami et de réaliser son dernier rêve.
Dans cette banlieue de Casablanca où aucun touriste n'ose s'aventurer, vivent des bandes de gamins aux visages tristes. Orphelins, abandonnés par leurs parents... ils se shootent à la colle et ils vivent de rapines. Parmi eux, Ali, Kwita, Omar et Boubker. Depuis quelques jours, ils ont quitté la bande de Dib ( Saïd Taghmaoui), un grand muet à l'autorité que nuls mômes n'envisagent de contester. Seul Ali et ses amis viennent de s'y risquer. Mal leur en prend. Dib tient à le ramener dans "le droit chemin". Avant même qu'une bagarre n'éclate, une pierre vient frapper le visage d'Ali qui s'effondre. Ali, l'enfant rêveur se jurant de devenir marin pour parcourir le monde et surtout partir à la découverte de l'île aux deux soleils est tué sur le coup. Alors, ses trois amis n'ont qu'une idée en tête lui organiser un enterrement digne d'un prince. Pour cela, il faut trouver de l'argent, un cimetière... Rien n'est simple dans ce Casablanca vomissant ses jeunes exclus. Kwita, Omar et Boubker partent alors en quête de ces précieux dirhams en même temps qu'ils ne savent comment annoncer à la mère d'Ali, une prostituée, que son fils est mort. Il ne fait pas de doute qu'ils vont réussir à offrir à leur ami cet enterrement de première classe. Les trois enfants vont alors vivre un parcours jalonné de rencontres qui vont leur permettre de reconstruire le rêve de leur ami : trouver l'île aux deux soleils. Petit à petit, ce rêve va prendre la forme d'une quête et devenir leur histoire.

Année: 2001
Langue orig.: Français
Pays: France / Maroc
Genre: Drame
Durée: 1:40
Réalisé par: Nabil Ayouch








Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 11:36

Le dos courbé, frottes ma petite frottes.......











L'histoire continue, ils se shootent à la colle..........



Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 12:45


Pour la Bohème au cœur d'or

J'ai été journaliste depuis de nombreuses années et pourrait vous parler de tous ces enfants qui pour quelque dollars nous servaient de guide pour voir la face cachée de la réalité par tous les discours officiels
Désormais j'ai posé mon sac à Marseille que ne quitte que pour aller au Maroc où bien sur mon regard n'a pas abandonné celui qui était le mien dans mon précédent métier.

Depuis 1995, l'Association Jeunes Errants à Marseille prend en charge des enfants " clandestins " qui ont fuit la misère et l'insécurité de leur pays d'origine. Aucun établissement ou service de protection de l'enfance n'était susceptible d'accueillir durablement ces mineurs non expulsables pendant leur minorité, non régularisables à 18 ans. Ce sont donc des juges des enfants, des travailleurs sociaux et militants du monde associatif qui décidèrent de se constituer en association afin de tenter d'offrir à ces fugueurs internationaux une alternative à la rue et à l'errance.

A ce jour, plus d'un demi-millier d'enfants sont passés dans les locaux de l'association. Certains lui ont été confiés par ordonnance de placement provisoire, d'autres ont trouvé là, un temps, un peu de sécurité et d'écoute leur permettant de comprendre, au moins, dans quelle situation ils se trouvaient. Un enfant ne doit et ne peut pas être considéré comme un adulte. Le droit des mineurs depuis 1945 et le respect de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant imposent à l'état français l'obligation d'assurer leur protection aux fins d'éducation. La question de savoir s'ils sont ou seront demandeurs d'asile ne sauraient être un préalable à cette intervention. Par contre, la recherche permanente d'une action éducative adaptée, d'un accès réel au Droit, à la santé, à la scolarité, à la formation et le développement des contacts avec les pays d'origine, mobilisent toute notre énergie.

Nous mesurons aujourd'hui ce qu'il faut de pugnacité pour que soient appliqués les Droits des Enfants, de tous les enfants, non pas que les magistrats ou professionnels soient tous ignorants de ces droits mais parce que lorsqu'ils les connaissent, ils sont saisis par le doute et la culpabilité.
Nous ne saurions en rester là, sans lancer l'interrogation de la place faite à la démocratie dans nos sociétés, sur celle qui est respectivement dévolue aux politiques instituées et au monde associatif. Or, nous savons tous que le traitement de nouveaux problèmes s'est toujours inventé à la marge des institutions et que l'action associative participe de l'invention de nos démocraties. Si " Jeunes Errants " n'obtenait pas cette reconnaissance, nous ne pourrions qu'être très inquiets pour l'avenir car ce qui est en jeu ici, c'est bien à terme, la capacité d'adaptation et d'évolution de nos institutions.
J'ajoute que celle pour qui je travaille asoutien, subventionne et à ouvert des locaux à cette association.

Michel Castel
Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 14:01
Bonsoir,

Merci MIchel.D'autant plus que j'avais vu un documentaire sur cette assoc, j'ai vu la douleur sur les visages de ces enfants, les pleurs quand ils parlent de la famille du pays "leblad", l'espoir et l'errance!je les ai vu arrivés enfants et partis adolescents vers un pays qu'ils ont quitté et vers lequel certains sont obligés de retourner.Des mineurs sans repers qui veulent gagner des sous pour aider leur famille!
Bruno ULMER a donc suivi avec sa caméra pendant plus d'une année le parcours de quatre de ces mômes. Quatre petits mecs aux visages enfantins confrontés à une réalité sans pitié.Le réalisateur filme leur vie déchirée, prise dans un entre-deux destructeur.
Pour deux d'entre eux, la route ne s'est pas vraiment éclaircie : l'un est en Italie, où il vient de sortir de prison après une peine d'un an et demi, l'autre est retourné à l'orphelinat de Casablanca, expulsé à ses 18 ans après avoir également séjourné derrière les barreaux. Le troisième est toujours en foyer, à Marseille. Il apprend la cuisine. Enfin, Othman se porte plutôt bien. Il a décroché son brevet des collèges. Et il habite chez... le cinéaste Bruno Ulmer, devenu sa famille d'accueil ! Dans un an, à sa majorité, il lui faudra franchir une étape importante : décrocher devant le juge une mesure d'aide aux jeunes majeurs. Pour le moment, Othman pense à l'avenir en entamant une formation d'apprenti en métallerie. Loin des rues de la misère.

A suivre .............






Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/07/2007 18:50 par clementine.
Re: A COEUR OUVERT
17 décembre 2004, 14:10
J'ai reçu un article de notre ami Michel, rédigé par un collègue à lui Stéphane MENU.

Merci Michel, j'apprécie ton geste.

«Moi, Mohamed, gamin des rues...»


On les voit sans les voir. Ils font peur aux passants et mettent les flics sur les nerfs. Et si on prenait la peine d’écouter leur histoire?

************************

Il saisit un stylo et dessine le plan de coupe arrière du camion de l’exil. La misère rend inventif: avec ses six compagnons de cavale, il a mesuré la distance entre les deux essieux du gros cube pour y glisser la planche en bois qui lui servirait de couchette de fortune. Trois dans la caisse du camion, deux à l’intérieur, deux sur la planche. La plaque indiquait la suite du voyage: Casablanca-Marseille, aller simple. Au Maroc, les enfants de MohamedVI sont des Européens convaincus. Ils sont mineurs, prêts à mourir pour fuir la misère de leur pays. Destination France. Ou l’Espagne, l’Italie, la Grande-Bretagne. Il y a chez eux de la graine de juriste, ils connaissent mieux que quiconque les subtilités de la législation sur l’immigration. Ils se jouent des failles de la loi comme des périls du voyage. Ils n’ont peur de rien. Même pas de la mort. D’ailleurs, ils meurent souvent, sur des embarcations précaires, entre Tanger et Tarifa. Ceux qui sont repris ont droit aux réprimandes violentes de la monarchie marocaine. « Grosse fessée » de 48heures dans les commissariats.
Mohamed, lui, aura presque vécu une croisière en première classe. Le camion est entré dans la cale du bateau. Inch Allah! Les policiers n’ont rien vu. «C’était le dernier à embarquer. Ils étaient peut-être fatigués», rit-il. Quatre jours dans la cale. Départ le vendredi. «Le dimanche, nous n’avions plus d’eau ni de nourriture.» Par chance, dans le ventre du cargo, ils peuvent se dégourdir les jambes. «J’ai cherché un robinet, on a finalement bu de l’eau de mer.» Le mardi, il a peut-être entrevu la Bonne-Mère, depuis ce port souricière d’où il ne pouvait s’échapper. Le camion est reparti; avec ses copains, ils ont attendu une halte pour mettre enfin pied à terre. 150kilomètres plus loin, sur une aire de repos de l’autoroute, le routier a enfin coupé le moteur. Un lieu inconnu: Courthézon, Vaucluse. «On était sales, on demandait de l’aide.» Par chance, il croise Marie-France. Elle l’héberge un peu, lui offre une douche, à manger. Un véritable exploit citoyen quand on se pose ne serait-ce que 10minutes devant un journal télévisé: le mal est identifié, il est jeune, arabe et vagabond.
Mohamed apprend l’existence de l’association Jeunes Errants, à Marseille. Il se rend au palais de justice pour demander protection à la République. On l’envoie dans un foyer spécialisé dans l’aide sociale à l’enfance. La loi impose une radio des os pour savoir s’il ne ment pas sur son âge. Il y a un hic: ce corps-là a 18ans. Et, s’il est majeur, selon la loi, il est expulsable. Il devient «clandestin». «J’ai retrouvé la rue. J’ai appelé ma famille pour que l’on m’envoie mes papiers. J’aurai 18ans en mai prochain.» Documents en main, il en fait la preuve. Le juge révise son point de vue. Mohamed réintègre le foyer.
Il y prépare une formation de cuisinier. Il aime ça. Un restaurant français à Casablanca, ça ferait un malheur. Les jeunes errants ont mauvaise réputation. Il y a quelques mois, la délinquance en centre-ville, pour tout le monde, c’était eux. L’association estime qu’ils sont environ 200 qui transitent chaque année par Marseille. «200? Vous rigolez, il y a des centaines de jeunes clandestins dans les rues de Marseille», sourit Mohamed. Mais, lui, dans sa galère, il jure n’avoir jamais dérapé: «Je n’ai commis aucun acte de délinquance, je suis droit. J’ai le moral, j’y crois, je veux terminer ma formation.» Le juge lui donnera-t-il cette possibilité, ou le renverra-t-il à la rue? Mohamed n’attendra pas les 18ans fatidiques. Il anticipera le verdict. Cap sur l’Italie ou l’Espagne, où la législation est plus souple.
Rentrer au pays? Pas question. «Quand j’ai quitté ma famille, j’ai rien dit à personne. Depuis, j’ai eu mon père au téléphone. Il m’a engueulé. Et puis il a compris. Il sait mieux que moi qu’il n’y a rien à faire au Maroc. Tous les jeunes veulent quitter le pays.» Mohamed pense souvent à ses deux frères, de 5 et 9ans, et à sa sœur, qui en a 14. «Je ne veux pas qu’ils partent. C’est trop dur…» Ses yeux se voilent. On aurait presque oublié que c’est un gosse…

Stéphane MENU/ le nouvel observateur 1992





Re: A COEUR OUVERT
18 décembre 2004, 15:47
au nom de toutes ces petites ames, je suis tres sensible au sourire d'un enfant, et si ces enfants souffre c'est que nous les adultes nous n'avons pas fait assez pour eux, .................
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