LE COIN DE POESIE

Coucou,
Bonjour à vous tous!
Une autre participation de ma part




Cœur de pierre, corps de terre
Ame que j’enterre et que je déterre
Souffrance frappera à ta porte
Lourde sera ta peine et forte
Entre ces lignes tu liras ta peine
L’amour n’est plus que haine
Un jour viendra et ne sera que pardon
Mais tu seras par terre ton linceul en sang
Ecoute ce chant morbide
Regarde
Cette rose fanée et laide
Tu n’emporteras que douleur
Dans cette tombe inondée de sueur
Adieu pauvre pécheur
Elle a sonné désormais ton heure !

"B/Bohème-Ka"

Belle Boheme

Quel bonheur de te lire de nouveau ! Fais nous coucou plus souvent !

Oui, chaque mot est un symbole,
Oui chaque mot à une histoire.

Je vous dois une explication de texte :

A Mogador on naissait au Melah,
Avec l’ascension sociale on habitait la Médina,
Puis plus tard la Kasbah,
Mais , le soir, tous se promenaient sur la place du Chellah.

Toute une tradition !….

Taghart : c’est la plage en berbère.
La caractéristique de cette plage c’est son île,
Ses cabines,
On y mangeait, on y dormait,

Tout un mode de vie !... …..

Le port est un joyau avec ses barques, ses mouettes,
Il a inspiré maints peintres et poètes,

Toute une image !….

Les remparts sont typiques,
Mogador est une ville fortifiée,
En 1764 le sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah a confié
A l’architecte Cornut le soin d’établir le plan de la ville.
La ville devient alors « Essaouira », la bien dessinée.

Toute une histoire !…

Sur les remparts, une tour avec une horloge,
C’est mon père, l’horloger, qui montait la réparer
Lorsqu’elle s’arrêtait.

Toute une expédition !….

De jolis noms de lieux reviennent en ma mémoire :
Tangaro et les mimosas, le Pont Rose,
Le quartier Hamouth construit par mon arrière-grand-père,
Sidi Megdoul

Tout un environnement!….

A Mogador, avant, les femmes accouchées à la maison,
Frihita la sage femme de toutes les mogadoriennes était mince,
Son assistante Freha Bent Chlaîli, elle, l’était moins..



Aïcha prétendait être la reine de Mogador,
Elle se promenait en ville avec une couronne en papier sur la tête
Et des coupures de journaux sous le bras, représentant les titres de propriété.

A Mogador chacun avait un surnom : El Fassogh, celui du marchand ambulant en mercerie,
Lui venait de l’insistance qu’il mettait pour vendre sa marchandise.
Il était, telle l’odeur d’encens qui s’imprègne fortement et qui a du mal à partir.

M. Blum et Miss Satite étaient anglais,
Miss Satite adorait les chats

Mme Gachin, la directrice de l’école franco-israëlite
Que Dieu est son âme !.
Mademoiselle Bonamy ma maîtresse, elle m’a gaché toute une année scolaire,
Que Dieu lui pardonne !

Tous ces personnages hauts en couleur,

Tout en folklore !….

Tibestite était un petit oiseau imaginaire
Qui venait raconter les méfaits des enfants au parents.

Tout un mystère !….

L’Arar c’est la loupe du thuya, qu’elle odeur !
Les ébénistes d’Essaouira utilisent une technique
D’incrustation du bois avec de la nacre,

Tout un art !…

Achacheno : les arbouses, fruits de l’arbousier,
Nguebe : les jujubes, fruits du jujubier,
Téqueda : les caroubes, fruits du caroubier

Il y a des termes que je ne connaissais qu’en arable ou en berbère,

Toute une culture !…

Avant d’être combattues au DTT, les sauterelles étaient mangeables.
Je peux comprendre l’aversion que l’on peut ressentir aujourd’hui.
Par contre, aucune aversion pour les milles feuilles de Driss
Et les gâteaux de Ouazzana
Ils étaient succulents.

Tout un savoir faire !….




Et le vent, toujours ce vent,
Ce vent persistant, celui qui donnait des migraines,
Celui qui soulevait le sable piquant sur mes petites jambes.

Qu ‘elle sensation !….

Ma maison natale, Dar Lapicorosse,
La maison des « épicuriens »,

Qu’elle nostalgie !…

Je viens de lire tes explications : Alégria tu es extraordinaire !
Quelle puissante nostalgie a acquit ton poème après ces explications : on sent tes sentiments pour Mogador , tes souvenirs encore ardents de toutes ces sensations que tu as vécues dans ta ville natale et quelle fierté tu manifestes de signaler que tes ancêtres et ton père ont pris part à la modulation de Mogador telle que tu l'as connue .

Je n'avais jamais su que tu étais de Mogador , pour moi tu étais de Casa ,c'est tout ! Et voilà que je découvre une femme dont je ne soupçonnais pas les talents !

Alègria , continue je te prie d'écrire : je crois que les années n'ont pas émoussées ta ferveur et ce site a eu la même influence sur toi qu'il a eu sur moi : alors continue stp !!

Yossi plein d'admiration !

Cher Yossi
Etant donne que ce qui suit ne m'appartient pas,j'ai pense l'heberger dans ton coin de poesie ,avec ta permission ,esperant qu'il plaira.
mes amities
Felix


J'ai appris


J'ai appris que la vie est comme un rouleau de papier: plus on approche de la fin, plus ça va vite.

J'ai appris qu'on doit se réjouir que Dieu ne nous donne pas tout ce qu'on lui demande.

J'ai appris que l'argent n'achète pas la dignité.

J'ai appris que ce sont les petites choses qui signifient le plus.

J'ai appris que sous la carapace de chaque personne se trouve quelqu'un qui a besoin d'être apprécié et aimé.

J'ai appris que le Seigneur n'a pas tout fait en un seul jour. Comment le pourrais-je?

J'ai appris que d'ignorer les faits ne change pas les faits.

J'ai appris que d'en vouloir à quelqu'un lui permet seulement de continuer à te faire mal.

J'ai appris que c'est l'amour et non le temps qui guérit tout.

J'ai appris que pour croître je dois m'entourer de gens plus brillants que moi.

J'ai appris que chaque personne que je rencontre mérite d'être accueillie par un sourire.

J'ai appris que rien n'est plus doux que le souffle de mon bébé dans mon cou.

J'ai appris que personne n'est parfait jusqu'à ce que je tombe en amour avec.

J'ai appris que la vie est difficile, mais que la force de Dieu en moi est supérieure.

J'ai appris que les opportunités ne se perdent jamais: quelqu'un saisira celles que je manque.

J'ai appris que si tu t'abonnes à l'amertume, le bonheur fuira loin de toi.

J'ai appris que j'aurais aimé dire à mon père que je l'aimais avant qu'il ne disparaisse.

J'ai appris que mes paroles devraient être douces et tendres, parce que je pourrais avoir à les regretter demain.

J'ai appris qu'un sourire est une façon économique d'améliorer mon apparence.

J'ai appris que je ne peux pas choisir comment je me sens, mais que je peux choisir ce que je vais en faire.

J'ai appris que lorsque ton nouveau-né tient ton petit doigt dans son petit poing, que tu es accro pour la vie.

J'ai appris que tous veulent être au sommet, mais que le bonheur et la croissance personnelle se trouvent dans l'escalade.

J'ai appris qu'il est préférable de ne donner des conseils que si on le demande ou quand une vie est en danger.

J'ai appris que moins j'ai de temps pour travailler, plus je peux accomplir de choses.


(auteur inconnu)

Cher Felix , je te remercie du crédit que tu me donnes en m'attribuant
ce coin de poesie , mais sache que personne n'a de propriété sur ce forum ou sur un autre et par conséquent tu peux prendre les psaumes de David ou les Lamentations de Jérémie et les coller sur ce forum ou sur un autre , peut importe , seuls les webmasters en décideront !

Ceci dit , personnellement je n'aime pas cette façon de soit disant jeter des vérités que personne n'a vérifiées ni ne verifiera : il y a beaucoup de vérités de la Palisse , beaucoup de bétises et très peu de vérités !

Tout celà n"a absolument rien à faire à ce que je pense de toi et de tes compositions comme celles publiées dans le coin qui porte ton nom .
Celui qui t'éstime bien , Yossi

Yossi,

Merci pour tes compliments et tes encouragements

'est vrai j'ai la nostalgie de ma ville natale, que j'ai quittée à l'âge de 10 ans, j'y suis retournée quelques fois.La dernière fois il y a 8 ans, j'y ai amené mon fils: j'avais besoin de lui faire partager mon attachement pour cette ville. Il a adoré et moi j'en étais ravie.

Peut être que cette nostalgie m'inspirera à nouveau. Mais en attendant je lis avec délice tes poèmes, ceux de La Bôhème et tous les autres, chacun dans son genre. Mon genre à moi sera certainement nostalgique et triste.

J'admire ton talent et l'apparente facilité que tu as à écrire tes pôèmes.

Alégria

Encore de la nostalgie, celle pour un arbre: l'arganier.
C'est une sorte d'olivier qui ne pousse que dans cette partie du monde, entre Agadir et Essaouira.
De son olive est extaite l'huile d'argan,saveur de mon enfance.


L’Arganier


Il a traversé le temps,
Il a plus de mille piges.

Il est tout rabougri,
Ce qui m’afflige.

Il pousse dans la région d’Essaouira et nulle part ailleurs,
C’est un vestige.

C’est l’arganier.

Les chèvres grimpent sur ses branches,
Quelle voltige !

Elles mangent ses olives,
Pas ses tiges.

Elles crachent le noyau,
Qui dans la terre se fige.

Du noyau l’amande est retirée,
Sans litige.

De l’amande est extraite l’huile,
Dont je suis lige.

C’est l’huile d’argan,
Quel prestige !



Alégria.

Très chère Alégria , que je suis content de te lire et surtout de te découvrir ( attention , pas de mauvaises pensées ) !

Merci de souligner que j'écris avec une apparente facilité , c'est tellement juste de souligner l'apparence . Il m'arrive souvent de me casser la tête pour exprimer une idée en vers , tu as dû le sentir sûrement depuis que tu écris .

Quant à l'arganier je me suis toujours demandé pourquoi nous n'avions pas l'huile d'argan chez nous et rien que dernièrement j'ai découvert combien j'étais ignorant à ce sujet : l'arganier ne pousse qu'au Maroc , voilà la solution !

Et Maintenant , permets moi de réagir sur ton poème sur cet arbre :


Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps
Pour que je pige
Que tes beaux vers sur l'arganier
A répliquer m'obligent .
Bien entendu je le fais avec plaisir
Et d'éloges je ne me fige .
N'arrête d'écrire s'il te plait , Alégria
De crainte que celà ne m'afflige .
Ton poème est très sophistiqué ,
Mon dieu ce que tu es bonne en voltiges !

Bien à toi , Yossi

Cette prière est écrite pour être dite par un homme ou une femme , je l'ai écrite pour celà dans un language neutre .



Une Prière

Je ne serai ni le premier ni le dernier
A vouloir ton aide . Je ne veux ni deniers
Ni mobiliers . Ni faire un tour au monde
Ni voyager jour et nuit à travers les ondes .
Je ne te dérangerai pas pour si peu .
Pour cela je m’arrangerai comme je peux .
Mais j’ai deux souhaits dont l’un dépend de l’autre :
Ensemble ils feront du Paradis le nôtre .
La Santé et l’Amour . Sans la première
L’amour resterait simplement une chimère .
La santé est la seule condition possible
Pour atteindre ce but , l’Amour qui est la cible .
Que sa première pensée au matin , au réveil
Soit pour moi .Que se murmure à nos oreilles
Les paroles de ce chant aimé à l’une .
Que se reflète comme un croissant de lune
Mon regard amoureux dans son café
Et comme toujours un conte de fées
Comme chacun s’y attend se termine ,
Sur le sentier de l’amour fait qu’on s’achemine .
Que l’amour de l’un pour l’autre que nous avons
Soit la base de notre vie dorénavant .
Que cet amour illumine le monde
Et que partout le bonheur se répande .
Que les moments où nous sommes séparés
De pensées d’amour soient accaparés
Et s’il t’arrive de chanter ou de danser ,
Alors enlace moi au moins dans ta pensée !
Fais que notre amour se propage comme un éclair
Et la paix régnera alors sur notre Terre .
Ainsi l’amour semé dans tous les cœurs
N’amènera avec lui que le bonheur .

06 – 12/06/2005

Yossi,

Bravo!!

Ta muse est bien réveillée,
La mienne c'est endormie.
Je t'envie.

Ta muse est prolifique,
La mienne est tarie.
Je t'envie.

Ton poème est romantique,
Le mien ne peut être que nostalgique.

Alégria

TBARKELA LES POETES DU SIECLES

BISOUS ET SHABAT SHALOM
SOLY

a yossi

j'ai beaucoup aime ton poeme une priere.

il parlera a tous les couples amoureux qui ressentent exactement ces sentations dont tu parles.

il n'a que toi pour ecrire et arriver a nous faire partager ensemble.

il y'a longtemps que je ne suis rentree a dafina (manque d'ordinateur),
et aujourd'hui, je me regale des poemes ecrits ici.

georgie

A Georgie ,

en effet ton absence est très ressentie ici , toi qui t'inquiétais quand je n'écrivais pas ( yak labash tu me disais )! . Je te remercie de ta senssibilité pour mes poèmes , bientôt je publierai un ou deux qui sont " sous presse " pour le moment .

Je regrette que tu n'aies pas d'ordinaire pour le moment et continue à te régaler le plus que tu pourras .


Yossi

La Muse qui parle au poète

« Poète , remets-toi , reprends ta plume ,
Les jours passent , tu pleures et tu fumes
Est-ce la première fois que cela t’arrive ?
Alors pourquoi te laisser aller à la dérive ?
Tant de fumée , bientôt tu ne verras plus rien ,
Tu sais je suis et je reste ton seul soutien .
Tu as perdu Suzy , hier Irène ,
Viens , cherchons ensemble ta nouvelle reine .
Retourne à tes cercles ainsi qu’à tes amis ,
L’amour éternel ne t’a pas été promis .
Aidons cet oubli qui nous est si utile
A effacer des souvenirs si futiles .
Aère la chambre , fais quelques mouvements ,
Cela t’aidera à dissiper tes tourments .
Lève-toi , lave-toi , rase-toi !
Je suis ton épaules , sur elle appuie-toi !
Viens , sortons dehors , il y fait si beau :
Le soleil est souriant , là , tout là-haut .
La nature n’a pas changé , non plus les femmes ,
Alors viens , sors , change ton état d’âme .
Certes , Suzy t’a quittée , as tu pensé
Pourquoi à son grand amour dût-elle renoncer ?
Je ne veux pas analyser ta conduite
Ni chercher pour le moment la cause de sa fuite .
Viens , replonge dans cette atmosphère féconde ,
Rejoins donc tes amis et leur raconte
Tes déceptions d’amour . Ton cœur tu pourras verser ,
Poète , prends ta plume et m’en écris un verset .
Ne restons pas là , n’as-tu pas pleuré assez ,
Faisons face à l’avenir , oublions le passé .
Poète , prends ta plume et m’écris une chanson à refrain ,

Cela t’encouragera à te mettre en train !
Poète , prends ta plume et ta douleur étale ,
Ecris ce que tu penses des femmes fatales !
Ce sont elles , qui , au sommet du plaisir t’amènent ,
Dans tous tes écrits tu en remercies Dieu , Amen !
Poète , prends ta plume , écris ce qu’il faut faire
Pour ne pas retomber encore une fois aux enfers .
Poète , prends ton luth , un baiser me donne
Afin que pour t’encourager une marche je fredonne !

ALMERA 22 – 24/07/2005

Ma timide muse m'est réveillée cette nuit.

Le murmure.

Dieu créa la terre,
Les monts, les vallées, les cratères,
L’homme, la gazelle, la panthère,
Le papillon, la coccinelle, la vipère,
Le ciel, les astres, les airs,
Les flots, les vagues, la mer,
Les oiseaux, les arbres, les herbes amères.

A l’enfant qui vient de naître,
A l’oisillon qui gazouille sur l’hêtre,

A l’étoile qui dans le ciel me grise
A la vague qui sur le sable se brise,

A l'épi de blé qui de la terre s'érige,
A l'ornithoptère qui dans sa chrysalide s'agite,

Dieu leur murmure qu’il existe…..


Alégria et sa modeste partitipation au site

J'aimerais tant que ce site, créé par Yossi, mon compagon d'école, ait un large et constant succès. Et je serais fière d'y contribuer.

Airgela , tu peux déjà être fière de contribuer à ce site : ton entrée est pleine de couleurs , de senteurs de ta nostalgie et dernièrement de l'originalité de tes rimes surprenantes de poème en poème !

Faisons connaissance à nos Muses pour quelles éveillent l'une l'autre !

A bientôt , Yossi

et bien voila je suis de retour...



LA RONDE AUTOUR DU MONDE

Si toutes les filles du monde
Voulaient se donner la main,
Tout autour de la mer,
Elles formeraient une ronde,
Le bonheur sera pour demain
Si tous les gars du monde
Voulaient bien etre marins
Ils feraient avec leur barques
Un joli pont su l'onde

Alors on pourrait faire une ronde autour du monde,
Si tous les gens du monde voulaient se donner la main.

Bon retour Aliza !Très réussi il faut dire ! Quel optimisme , quelle idéé ! Et moi je voudrais être au milieu de toute cette ronde de filles !

Yossi

LE MOMENT PRESENT

Profitez du moment present de votre vie,
Car ce moment ne reviendra pas.
L'avenir peut etre meilleur ou pis,
Mais maintenant vous etes la.

Voyez ou vous etes dans le cours de l'existence,
Par rapport a l'avenir au passe
Puis chaque instant, pleinement,
Au jour le jour vivez.

Regardez ce qui se passe ici
Ecoutez les sons du monent
Respirez le parfum de la vie,
Et buvez-en l'enchantement.

Faites-le maintenant,
Pas plus tard, pas demain,
Car ce precieux instant,
Jamais ne revient.



shabat shalom


alice