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LE COIN DE POESIE

Envoyé par yossioch 
Re: LE COIN DE POESIE
12 août 2005, 00:21


a tous les amis de dafina, voici les 10 commandemants du bonheur que nous devons tous adoptes:


1) Sois toujours le premier a dire bonjour.

2) Fais toi de nouveaux amis mais n'oublie pas les anciens.

3) Ne perd pas ton temps a apprendre les trucs du metier... Aprends le metier.

4) Sers toi de l'humour pour faire rire les gens, pas pour rire des gens.

5) Embrasse tes enfants apres les avoir disputes.

6) A la bourse, n'investis jamais plus que ce que tu es pres a perdre.

7) Prends le temps de bien choisir la personne qui va partager ta vie, 90% de toutes les joies et de toutes les peines decouleront de ce choix.

8) Prends l'habitude de rendre service a des gens qui ne sauront meme pas que tu les as aides.

9) repete souvent a tes enfants qu'ils sont fantastiques et que tu leur fais confiance.

10) Apprends a ecouter.. Parfois la chance passe tout pres, sans faire de bruit.

(auteur inconnu)
Re: LE COIN DE POESIE
12 août 2005, 09:36


Et Comme je t’aime encore …

« Et comme je t’aime encore , tes désirs restent des ordres .
Tu as mis en ma pensée un très grand désordre .
Tu veux qu’immédiatement j’arrête de t’écrire ,
C’est vouloir qu’en moi j’étouffe pratiquement mes soupirs .
Toi qui m’avais si largement ouvert ton cœur
Soudain tu le fermes devant moi , oh , comme j’en ai peur !
J’étais déjà habitué à entendre tes pleurs
A la lecture de tes lettres : cela n’était-ce qu’un leurre ?
Etais-tu sincère dans tes lettres ardentes ,
Je te croyais si amoureuse , si fervente » !
Alors pendant quelques jours je me suis tu , ma plume a séché ,
Abasourdi , humilié , j’ai des heures entières marché ,
Rentré en moi , de chercher je n’ai pas cessé
La raison de sa conduite qui m’a tellement bouleversée .
Soit . Je ne lui écrirai plus directement ,
Sa demande reste pour moi un ordre , évidemment .
Estomper douleur , déception sera mon but actuel ,
Je ne m’adresserai plus ouvertement à elle .
Sans rapport à notre amour j’attaquerai d’autres sujets ,
Sujets gardés dans ma mémoire , quelque peu négligés .
Ce ne sera pas facile d’agir ainsi je le sais ,
Mais la vie doit continuer , il faut que j’essaie .
Mais dans ces moments où mes sentiments auront le dessus ,
Un poème exprimera combien j’ai été déçu .
Et quand elle aura lu le poème publié
Elle comprendra combien je ne l’ai pas oubliée .
C’est ainsi que j’espère , par un repris de conscience
Elle reviendra à elle , à moi , question de patience !

11 – 12/08 05


Re: LE COIN DE POESIE
12 août 2005, 10:21


Salut yossi

tres joli ton poeme, continue



alice
Re: LE COIN DE POESIE
12 août 2005, 10:45


La grandeur de l'ame

Si tu es sincere avec toi-meme,
Tu seras sincere avec les autres.

Si tu es bon envers toi-meme,
Tu seras bon envers les autres.

Si tu crois en toi
Tu croiras en les autres.

Espere, aime et crois.
Tu seras heureux,
Et tu rendras les autres heureux.
Re: LE COIN DE POESIE
13 août 2005, 00:35

Aliza ,

Merci de tes encouragements .

Je viens de lire une fable de La Fontaine qui illustre très bien le dixième commandement : " L'homme qui court après la Fortune et l'homme qui l'attend dans son lit " . Reccommandée à lire !

" La gandeur de l'âme " , esct-ce à toi ?

Yossi
Re: LE COIN DE POESIE
13 août 2005, 08:36
Yossi,
Coquin tu l'es, tu voudrais être au milieu de la ronde des filles d'Aliza,
Poète tu l'es aussi, ta muse est bien dopée.
J'accepte ta proposition de présenter ta muse à la mienne qui est si timide, cela lui ferait du bien...

Aliza nous donne de bons conseils avec les 10 commandements du bonheur et "la grandeur de l'âme".

Sur ce site, je fais une véritable thérapie. Les souvenirs les plus enfouis remontent à la surface. Aujourd'hui je fais le deuil de Tibesbète, l'oiseau imaginaire de mon enfance.



Tibesbète…Adieu !

Coucou oiseau de mon enfance,
Toi que j’attendais avec impatience,
Toi qui me contais tant d’histoires,
Toi qui me donnais tant d’espoir.

Pourtant tu me trahissais,
Quand, à ma mère tu racontais,
Lorsque moi je fautais.

Coucou oiseau mystérieux,
Toi qui me roucoulais tant de messages affectueux,
Toi « messager lointain » tu n’as pas « suspendu ton envol »,
Ainsi le temps s’est écoulé rendant ma joue plus mole,
Et mon corps plutôt drôle.

Adieu joli coucou,
Tu me manques beaucoup.

Je me suis éloignée vers d’autres rivages,
Te laissant à d’autres visages.

Tu leur conteras ,sûrement d’autres histoires,
Qui marqueront, j’espère leurs mémoires.

Et ainsi va la vie ….
Et ainsi coule le temps….



Alégria
Re: LE COIN DE POESIE
13 août 2005, 10:09

Au fond , Alégria , écrire c'est une thérapie et je ne m'en échappe pas . Je vais bientôt publier un long poème de nostalgie qui est chez moi double : du tiers de ma vie au Maroc et des deux tiers en Israel .

Mais revenons à ton poème : il est très grâcieux et très original : en tout cas je découvre en toi une sensibilité que je n'avais pas vu dans le temps mais aussi beaucoup d'humour dans tes réponses . Je crois t'avoir dit que tu te dépassais de poème en poème et celui-ci n'est pas loin du comble ! Il m'a beaucoup plu par sa légereté et je l'ai lu avec sourire . Alégria je suis heureux de t'avoir retrouvée !

A plus tard !

Yossi
Re: LE COIN DE POESIE
20 août 2005, 17:57
je m'excuse du h-s mais je profite de ce thread pour saluer Yossi... desolé si je me fais moins present mais je ne suis que de passage (sur le net) pour la plupart du temps...
j'espere que tout va bien et que tu te portes bien (ainsi que ta famille) dans le meilleur des mondes... et à bientot!
omar.
Re: LE COIN DE POESIE
22 août 2005, 13:34
Je fréquente un forum et l'auteur du site "Le tire bouchons" fait un concours de poèmes à la gloire du tire bouchons. Il faut être ivrogne pour être inspiré par un tire bouchons. Je suis anti alcoolique et Voilà ce que j'ai écrit.Je ne pense pas gagner le concours, mais cela m'a amusé.

Joyeux tire bouchons.

Pouligny Montrachet, Chambertin, Corton Charlemagne, Brouilly,
Chambolle Musigny, Chablis, Volnay, Pauillac, Ladoit, Reuilly.

Tu ouvriras ces prestigieuses cuvées avec adresse,
Afin de participer à mon ivresse.

Tu feras péter les bouchons,
Des Châteaux Margaux, et des Cortons,
Des Cotes de Beaune, des Cotes Roties et des Nuits Saint Georges,
Afin que ces doux breuvages coulent dans ma gorge.

Continue ta magique destinée,
Pour que du vin de la treille j’en fasse ma soirée,
Pour que le liège se brise,
Afin que je me grise.

Continue ta fabuleuse activité,
Afin d’exciter mes papilles,
Afin de dilater mes pupilles.

Afin d’oublier mes ennuis
Et mes querelles enfouies.

Afin d’oublier mes amours déçues,
Et mes rêves perdus.

Bacchus serait outré,
Si je pouvais t’oublier.

Dionysos sera charmé,
De ta bonne volonté.

Continue ta joyeuse activité,
Pour le bien de l’humanité.

Alégria

Il ne s'agit surtout pas d'un poème en faveur de l'alcool
Je vous autorise même à en rire de ce poème; je l'ai moi même écrit pour m'amuser. Poème à consommer avec modération.
Re: LE COIN DE POESIE
23 août 2005, 00:36

Airgela , bonjour , vraiment tu es épatante , ton poème est très amusant en effet , je dirai même très pétillant et si je n'en avais pas le hoquet , j'aurai continué à le relire mais tu recommande la moderation , alors je me limite !

Si cela dépendait de moi , tu aurais d'office gagnée le concours parce que tu donnes au sujet très exactement l'importance dont il a droit !
Bravo ! et voici un jeu de mots que ton pseudo m'inspire : je partage ton pseudo en deux : "airgel" , qui veut dire "habitude" en hebreu et "la" qui veut dire "elle a ", donc "elle a l'habitude " et je veux dire que tu as l'habitude de te dépasser de poème en poème ! Alors continue à nous épater de temps en temps !

Yossi Ohayon
Re: LE COIN DE POESIE
23 août 2005, 01:45
Yossi,

Merci. Tu es toujours indulgent envers moi. Mais tu peux continuer cela m'encourage.
Avant de m'aventurer sur ce site, je n'avais jamais écrit de poèmes, à part quelques lignes en vers qui sortent naturellement lorqu'on est jeune et amoureuse et inconciente. Avec l'âge j'ai dû revenir en arrière, je redeviens inconciente et sensible.

Pour qualifié mon poème "Le tite bouchons" tu as employé le terme de pétillant, c'est bien à propos, j'adore ton humour.Continue.

Celle qui a 'l'habitude" te salue et te dit à bientôt.

airgel la

Re: LE COIN DE POESIE
14 septembre 2005, 13:01
Reveillez vous les pôètes ! Depuis le 23.08 rien n'a bougé sur le site.
J'ai écris pour vous un pôème inspiré du "daînou" dans la prière de Paques.


Cela m'aurait suffit


S’il m’avait fait vivre dans le paradis terrestre,
Cela m’aurait suffit.
Le serpent je n’aurai écouté,
La pomme je n’aurai mangé.

S’il ne m’avait octroyé que les dix commandements,
Cela m’aurait suffit.
Tuer ne n’aurai,
Voler je n’aurai

S’il ne m’avait donné que le Livre
Cela m’aurait suffit.
L’Ecclésiaste j’aurai lu et relu,
Le Cantique des Cantiques m’aurait ému.

Il m’a fait femme,
Et cela m’a suffit.
J’ai aimé,
J’ai enfanté,
J’ai allaité.

.
Re: LE COIN DE POESIE
15 septembre 2005, 13:45

J'ai beaucoup aimé le dernier paragraphe de ton court poème : tellement inattendu et tellement féminin . Savais-tu que tous les matins les femmes religieuses remercient Dieu de les avoir fait femmes ?

Je voudrais te dire que , en dehors de la sieste obligatoire de l'après midi , je ne dors pas du tout : je viens de finir un long poème de nostalgie ( tu te rappelles que nos muses ont fait connaissance ? ) : juste le temps d'y apporter les dernières touches et je le publie et en dehors de celà un autre poème qui peut être fera de la polémique . et encore je publie en Hebreu sur l'autre site et c'est dommage que tu ne parles pas cette langue qui t'a inspirée ton Dayénou !

As-tu peut être un tuyeau pour prolonger les journées de quatre ou cinq heures de plus , car comme tu le sais les retraités n'ont le temps à rien et c'est pour celà que j'ai du retard dans mes poèmes !

A bientôt !

Yossi
Re: LE COIN DE POESIE
15 septembre 2005, 14:26
Yossi,

Tu m'apprends que les femmes religieuses remercient Dieu, tous les matins, de les avoir fait femmes.
Ce que moi je savais c'est que les hommes remercient Dieu de ne pas les avoir fait femmes. Quelle mysoginie!

J'ai été contente d'avoir de tes nouvelles. Bonne chance pour tes poèmes et leur publication. j'espère pouvoir les lire. A bientôt.

Alégria
Re: LE COIN DE POESIE
17 septembre 2005, 10:34

Alégria , bonsoir , tu as raison : les hommes prient ainsi chez nous mais dans ton poème tu es si heureuse de tes sensations de femme que vraiment tu n'es pas à plaindre et je te dirai que c'est très impressionnant parceque nous les hommes nous ne comprenons pas nos avantages ( si avantages il y a ) de façon émouvante comme les femmes . De toute façon le status de femme est si différent aujourd'hui de ce qu'il était que nous les hommes avons perdu l'importance que " soit disant " on avait ! " Chercher la femme " a toujours été l'explication de plusieurs bêtises des hommes . Alors , tout ce qui reste à faire c'est humblement de remercier Dieu pour ce qu'il ne nous a pas fait et non de ce qu'il nous a fait !

Personnellement , comme tu le verras bientôt , j'ai toute ma vie travaillé avec des femmes et j'ai appris à les apprécier à leur juste valeur et ce n'est pas du cinisme ! Uns chose est certaine c'est que la femme est toujours imprévisible !

A propos j'ai cherché le sens du mot mysoginie dans mon Petit Larousse mais je ne l'ai pas trouvé : tu vois que tu m'as surpris ! alors je donne ma langue au chat ! qu'est-ce que c'est ?

Yossi
Re: LE COIN DE POESIE
18 septembre 2005, 16:41
Yossi,

C'est vrai, je suis heureuse de ma condition de femme.Comme tu le dis les femmes sont émouvantes, imprévisibles,....
C'est vrai, elles aiment impressionner, elles aiment charmer,et souvent elles cultivent l'art du mystère (prends l'exemple de la Bohème, c'est la féminité dans toute sa splendeur).
Mais dans chaque femme il y a une part de masculinité et dans chaque homme une part de fiminité. C'est, peut être pour cela que l'on peut se comprendre un peu.

Tu n'as pas trouvé le mot misogynie c'est normal j'ai fait une faute d'orthographe,J'ai mal placé le "y".
Misogynie : Haine, mepris envers les femmes.

Les femmes sont également indulgentes:Alors Je n'en veux pas aux hommes, c'est la prière qui est misogyne.

Alégria
Re: LE COIN DE POESIE
19 septembre 2005, 09:03
Alégria , tu as raison , La Bohème est vraiment un excellent exemple de féminité : sa beauté , ses poèmes ont sont la preuve et si elle me lira , je lui demande de reparaitre ici avec un poème !

Je suis de naissance immunisé contre la misogynie ! Celà me rappelle ce qu'a dit Sacha Guitry sur les femmes : " Moi , je suis contre les femmes , tout contre " !Cette maladie a tué des millions d'hommes !
Je te rappelle que nous les hommes remercions Dieu de ce qu'il ne nous a pas fait et non de ce qu'il nous a fait !

A propos de masculinité et féminité il y a en effet une espèce de théorie qui a créé une échelle qui commence par la l'une et finit par l'autre et chacun se place quelque part sur l'échelle lorsque les homos et les lesbiennes sont aux extrémités . Moi je n'arrive pas à m'y situer mais une chose est claire : si je revenais un jour sur terre en tant que femme alors je serais inévitablement lesbienne !

A bientot , Yossi
Re: LE COIN DE POESIE
23 septembre 2005, 10:03
Chers dafinois
Vous ecrivez tant de beaux poemes et ces derniers jours ces belles paroles sur les femmes et leur feminite.Il est vraiment dommage que je n'arrive pas a trouver assez de temps pour les traduire en hebreu pour
que nos cheres israeliennes ,celles qui n'ont pas joui d'avoir appris cette belle langue qu'est le francais et tout ce que l'education francaise nous a proccure,afin que toutes en profitent.
Yossi et tes anges.Vous faites la un monde ou il est tres aggreable de vivre !
MERCI
Felix
Re: LE COIN DE POESIE
23 septembre 2005, 23:52

Shabbath Shalom Felix

Tes Paroles sont très très gentilles et agréables et aussi amusantes :
" Yossi et tes anges " , vraiment tu me flattes !

Yossi qui attend ton disque avec impatience !
Re: LE COIN DE POESIE
24 septembre 2005, 00:07

Voici ma nostalgie en trois "mouvements " !






Nostalgie : première parie

Voilà vingt cinq ans que je l’ai perdue de vue,
Déjà un quart de siècle que je ne l’ai revue.
Plusieurs de mes élèves j’ai pris en amitié
Mais par le temps la plupart d’entre eux j’ai oublié.
Le drame de ma carrière, l’enseignement,
C’est que le prof vieillit irrémédiablement
Mais il exercera dans le même entourage,
Les élèvent se relèvent mais restent du même âge.
J’ai toujours enseigné des élèves de quinze à vingt ans,
Je les ai vus grandir mais mûrir en même temps.
J’avais vite compris qu’à cet âge dissident,
Plus qu’un bon prof ils cherchaient un confident.
Ainsi, tout en donnant des notes équitables,
J’étais celui avec qui on mettait tout sur table.
Les filles arrivaient chez moi gamines mais coquettes,
Les garçons effervescents, avides de conquêtes.
J’avais le chic de gagner la confidence des filles
Et plus que mes élèves elles devenaient des amies.
C’était pendant de longues heures de laboratoire
Qu’elles pouvaient travailler et me raconter leurs déboires :
Des ennuis avec les parents, les profs, les études,
Elles voulaient que je leur dise qu’elle était l’attitude
A adopter dans leurs débats : J’étais leur adresse.
Elles m’ouvraient leur cœur à propos d’une caresse,
D’un baiser ; Elles cherchaient surtout mon consentement
Pour se mettre en ligne avec leurs sentiments.
Mon accord leur était important pour leur conscience
Mais je freinais souvent leur passion avec patience.
C’était en général le sujet qui les intéressait
Mais comme dit, des autres on en discutait assez.
Je les aidais à passer ces années critiques
Mais j’avoue avoir vu leur développement physique :

Elles portaient des blouses blanches pas tout à fait boutonnées
Qui à certains moment laissaient voir leurs belles données,
Une naissance de seins, d’une cuisse le début,
Me laissant troublé, rêveur mais aussi jamais repu.
Mais plus que tout au monde je me gardais de ne pas abuser
De leur confiance. Des fois l’une d’elles osait
Me faire des avances mais je la repoussais
Délicatement sans pourtant l’offenser.
A dix huit ans leur formation militaire commençait
Durant l’été et reprenaient leurs études avancées
En automne. Ils étaient déjà majeurs,
Les filles plus belles, les garçons moins rageurs.
Les langues se dénouaient, les aventures se corsaient,
On pouvait parler sans autre forme de procès.
Deux autres années nous coulaient entre les doigts,
Avec cette jeunesse à laquelle je dois
Cet esprit jeune qui, jusqu’à ce jour d’hui j’ai gardé,
Ces merveilleux souvenirs desquels j’ai été gâté.


01 –06/07/05


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