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LE COIN DE POESIE

Envoyé par yossioch 
Re: LE COIN DE POESIE
18 juin 2006, 03:05
Cher Yossi
Il est toujours aussi agreable qu'instructif de te lire.Felicitations !
felix
Re: LE COIN DE POESIE
25 juin 2006, 13:38

Voici l'un des quatre poèmes que j'ai écrit après m'être remis d'une mauvaise période de ma vie


Les Mauvaises Nouvelles

Et soudain à mes yeux le ciel s'assombrit.
Un violent vide brusquement me prit.
Ma pensée se figea, mon sourire de même :
Le monde s’était arrêté, je n’étais plus le même.
Moi qui voyais un docteur deux fois par ans,
Qui avait vogué agilement sur les ans
J’appris après une analyse banale
Que je développais une tumeur intestinale.
Etait-elle cancéreuse , serait-ce mon point final ?
« allez Monsieur descendez, c’est votre terminal » !
Seule la biopsie après une opération
Décidera sursis ou condamnation.
Malgré moi je vis la fin de l’avenir,
Des idées macabres m’envahirent.
Voilà, je vais dépérir, périr, mourir,
Il y a un instant, cela m’aurait fait rire !
Ma femme me prit la main, me dirait-elle au revoir,
Ses lèvres tremblaient, elle ne cessait de s’émouvoir.
Tandis que le Docteur me parlait, m’expliquait
Que rien n’était perdu, qu’il fallait espérer,
Moi j’y mêlais un flot d’idées noires :
Elles se bousculaient comme dans un étroit couloir,
Chacune voulait être la première à s’exprimer,
Elles semblaient craindre de ne pas y arriver.
Bientôt le monde tourna autour de ma tumeur
Qui vite me fit perdre ma bonne humeur.
« Rentre en toi-même Octave et cesse de te plaindre » !
Très juste. Il ne faut pas seulement le pire craindre.
L’angoisse et l’espoir , muses nouvelles,
En moi ne cessaient de se battre entre elles.
Elles me poussaient à devenir égocentrique,
En vérité elles n’avaient rien de poétique !
Ma bonne Muse n’osait pas intervenir,
Triste, elle me regardait et ne cessait de frémir.
Mes idées ne pouvaient plus des poèmes engendrer.
Cesser de voir en moi, voilà ce que je voudrais.
J’ai plus d’une fois exprimer mes idées sur la mort
Mais c’était celle des autres, la mienne était hors,
Hors de pensée, ç’aurait été bien ridicule,
La mienne était encore loin, très loin, minuscule !
Je me suis trompé , j’eus tord et je m’en fais des remords,
J’ai compris que la vie c’était aussi la mort.
J’avais l’impression de m’être cogné à un mur ,
Il était là, invisible, sa frappe était très dure.
Je me suis éveillé d’un rêve tout rose,
A un monde plus réel et plus morose.
Je me suis réveillé dans un grand tintamarre,
Je passais brusquement d’un beau rêve à un cauchemar !

YOSSI OHAYON 23/05 – 26/05/2006



Re: LE COIN DE POESIE
25 juin 2006, 14:47
Cher Yossi,

est-ce vrai ? exprimes-tu la réalité par tes poèmes , ou est-ce seulement un cauchemar ?

en tous cas, c'est toujours un plaisir de te lire, je te félicite Yossi.
Malia
Re: LE COIN DE POESIE
26 juin 2006, 08:54

Merci Malia , tu m'avais déjà posé cette question ,, c-a-d que tu voulais savoir si tout était vrai dans mes écrits . Voici ma réponse : il y a toujours un noyeau de vérité dans mes écrits , mais je mêle cette vérité avec un peu , beaucoup de fantaisie ou de sentiments ou de pensées , mais cette fois , dans le poème present et dans les trois à venir il y a beaucoup plus de vérité que d'imagination . Les faits sont tout à fait vrais , mêlés de drame au début qui s'estompe et devient de l'humour vers le dernier poème et tout celà reflète mon humeur durant la convalescence .

Mais tu peux être calme , j'ai guéri et me porte très bien , merci !

Yossi
Re: LE COIN DE POESIE
12 juillet 2006, 13:13

Voici le second poeme , comme promis


L’Angoisse Et L’espoir

Mes idées passent de l’angoisse à l’espoir,
Le rose s’est estompé, domine le noir.
Voilà, il faudra me munir de beaucoup de points
Et les placer aux bouts de ma vie avec soin.
Quelles seront d’abord mes dernières volontés,
Que tout au moins soit clair de ce côté.
Puisque pour le moment je me sens encore bien,
Faut-il m’opérer, je ne sens encore rien.
Cette situation peut encore durer longtemps,
Pourquoi devrais-je donc m’inquiéter pour autant ?
Alors de notre vie reprenons le cours,
Pourquoi avoir aux hôpitaux déjà recours ?
Oui, mais as-tu pensé combien ce sursis durera,
A quel stage de ta maladie alors tu seras ?
Aucun traitement ne pourra plus peut être te soulager,
Tu seras incapable même ton testament de rédiger .
Tu te tordras de douleurs violentes
Et tu prieras que ta mort ne soit pas plus lente.
Seule la mort te délivrera de cet enfer
Car tu sais très bien qu’il n’y aura plus rien à faire .
Oui mais pas seulement toi qui souffriras,
Ta maladie tous tes proches asservira.
A ce moment là pas même ne t’aideront les remords
Et les vives regrets n’éloigneront pas ta mort.
Mais tu as encore l’espoir de t’en sortir,
Il vaut mieux t’opérer et d’en finir.
Tu passeras de mauvais moments, certes, il faut le dire,
Mais tu retrouveras ta vie et sans la maudire.
Il ne t’en testera que de mauvais souvenirs
De ces biens difficiles moments à venir.
Mais après une courte convalescence
Tu auras bientôt de ta vie la renaissance.
La biopsie sera peut être négative,
Encore une bonne raison pour que tu revives.
Réfléchis donc au cas où des résultats positifs
Troublerons tes jours , tu en seras le seul fautif.
Car il n’est qu’à toi de prendre la décision,
D’en réparer les dégâts tu n’auras pas l’occasion.
L’espoir et l’angoisse mon inquiétude exprimait,
En ces moments rien ne comptait désormais.
Les discussions pour et contre avec mes proches
Ne m’ont aidé pas même pour que j’approche
De la bonne et véritable décision.
Alors j’ai moi-même choisi en faveur de l’opération,
J’ai donc choisi l’espoir, j’ai choisi de m’opérer
Le plus tôt possible, Ce sera de mon intérêt.
Je me sentis soulagé, j’ai redressé le dos,
Cette pensée me pesait comme un lourd fardeau.

YOSSI OHAYON 28/05 – 01/06/2006

Re: LE COIN DE POESIE
13 juillet 2006, 13:14
Yossi,

c'est toujours un plaisir de lire tes poèmes, je viens de prendre connaissance du 2ème, permets moi de te féliciter encore , tu maitrises si bien cette langue.
je ne te pose pas la question que jai déjà posée mais j'ai relevé le meilleur :
après une courte convalescence tu auras bientôt de ta vie la renaissance
J'ai donc choisi l'espoir, j'ai choisi de m'opérer. Bravo
Re: LE COIN DE POESIE
13 juillet 2006, 13:27

Tu es très gentille , Malia . La réponse à ta question , tu l'as déjà reçue à propos du premier poème . Le troisième poème arrivera bientôt.

Yossi
Re: LE COIN DE POESIE
05 septembre 2006, 09:23

Bonsoir les amis ! Remarquez que mon dernier poème, le second de la série qui traite de ma maladie a était publié le 12/06, juste le jour où la guerre avait éclatée! Comme vous le savez, Haifa aussi était sous les katiouchas et je vous assure que dans les abris on ne pense pas à la poésie ! " Quand les tonnerres grondent, les muses se taisent" ! Heureusement ma muse à moi avait écrit ce poème , ainsi que le quatrième et dernier de la série avant la guerre mais il fallait s'en occuper avant de les pubier . Voilà ce troisième poème est près et je le publie comme promis, lrquatrième viendra peu après . Maintenant il me vient à l'idée d'écrire mes impressions de la guerre et peut e^tre que j'en tirerai quelques poèmes .

Voici donc mon troisième poème :


Sur la Table d’Opération

Ai-je peur de monter sur la table d’opération ?
Non, je l’affronterai sans aucune hésitation.
Ma conclusion rapide est plutôt cynique
Je dirai même pas moins ironique :
Anesthésié, je ne sentirai plus rien,
Les résultats ne dépendent que des chirurgiens
Et si je ne m’éveillait pas… je ne le saurais jamais.
On dira qu’il est né et parti au mois de Mai!
Je suis donc monté sur la table d‘opération,
Je me suis éveillé, voilà la bonne solution !
Pendant trois heures mes proches les ongles se rongeaient,
Me réveillant, je les vois tous autour de moi se ranger .
J’étais comme un bébé qu’on voulait faire rire .
Ils étaient tous là avec larmes et sourires .
Heureux de leur succès, les docteurs , pour dire profitent :
« il s’est bien conduit , des compliments il mérite » .
De m’être endormi je ne me souviens point,
De mettre éveillé je le comprends encore moins :
J’ai ouvert les yeux sans même m’apercevoir,
Je ne pense à rien, je ne sens rien, je regarde sans voir.
Je suis dans un monde serein, calme et silencieux.
Suis-je sur terre ou peut être dans les cieux ?
Je suis dans un avion qui a éteint ses moteurs,
Qui atterrit en silence, perdant de la hauteur.
Lentement, je reviens à moi sans comprendre encore
Ce que je fais là et qu’est autour de moi tout ce décors .
Je me réveille peut être, quand me suis-je endormi ?
Ou étais-je évanoui ou alors mort à demi ?
Mais ce n’était pas un sommeil, c’était un trou noir
Dont aucune trace m’est restée dans la mémoire .
Ils m’appellent, leurs sourire, mi figue mi raisin,
Ils sont tous là, il ne manque que les voisins !
Ma réponse est telle que je m’entends à peine,
Ma voix est très faible mais je crois sereine.
On me demande de bouger les mains, c’est fait, voilà.
On me sourit, un singe aurait reçu un chocolat !
Après les mains il faudra bouger les pieds aussi.
Mais je n’y arrive pas ! « Tu entends Yossi » ?
« Je veux mon chocolat d’abord » le singe exige.
Tous les visages, soudain, d’inquiétude se figent.
Après plusieurs essais , d’angoisse accompagnés,
Je réussis, au bonheur de tous à bouger les pieds !
Une drôle d’idée me passe par la tête :
Au singe on aurait, de joie, jeté toute la tablette !
Caresses, sourires, les docteurs se retirent.
Libérés de soucie tous, de bonheur, respirent.
Je ne participe pas à la joie générale,
Ma pensée est donnée à l’injection épidurale :
Grâce à cette injection je ne sentis pas de douleurs,
C’est ce qui était important pour moi pour l’heure.
C’était mes grandes craintes dans toute cette aventure,
C’étaient ces post-souffrances qui me paraissaient très dures.
Mais non , rien de cela n’est arrivé à mon grand bonheur
Grâce à cette injection permanente à l’aide d’un moniteur.
On me ramène à ma chambre dans un état somnolent,
Reste à savoir si le polype est ou n’est pas virulent.

YOSSI, 02 – 06/06/06










Re: LE COIN DE POESIE
13 septembre 2006, 22:10
BONJOUR YOSSI ET BONJOUR A TOUS LES POETES DE DAFINA
J'ESPERE VOUS VOIR CE SOIR AU RECITAL A TEL-AVIV
BONNE FIN DE SEMAINE.
FELIX
Re: LE COIN DE POESIE
14 septembre 2006, 15:08
yossi,

je viens de lire ton troisième poème, je ne cesserai de te dire que tu es très fort !!!
je n'ai pu le lire avant car j'avais eu des problèmes de connexion, je n'arrivais pas à avoir le site, on vient de me donner des explcations.
A bientot pour le 4ème .
ta fan et admiratrice malia.
Re: LE COIN DE POESIE
24 septembre 2006, 08:04
Tiré de l’Anthologie de la Poésie juive du monde entier de Pierre Haïat, voici le texte du poème de Naftali Hirz Imber :

Aussi longtemps qu’au fond de nos cœurs
Vibrera l’âme juive,
Et que vers le lointain Orient
Notre regard sur Sion s’est fixé,

Il ne mourra pas notre espoir,
Notre antique espérance,
De retourner au pays de nos pères
A la cité où séjourna David.

Tant que sera présente à nos yeux
Ton antique muraille,
Que nous aurons des pleurs
A verser sur les ruines du Temple,

Il ne mourra pas notre espoir,
Notre antique espérance,
De séjourner au pays de nos pères,
A la cité où séjourna David.

Aussi longtemps que des larmes pures
Couleront des yeux de la Fille du Peuple,
Et que, pour pleurer sur Sion désolée,
Elle se lèvera encore au milieu de la nuit,

Il ne mourra pas notre espoir,
Notre antique espérance,
De retourner au pays de nos pères
A la cité où séjourna David.

Tant que résonnera l’amour
Dans le sein d’Israël,
Et la pitié qui vit
Au cœur de l’Eternel,

Il ne mourra pas notre espoir,
Notre antique espérance,
De retourner au pays de nos pères
A la cité où séjourna David.

Ecoutez, frères des pays de l’exil,
La voix d’un de nos Prophètes :
Seulement du dernier Juif
Mourra le dernier espoir.

Il ne mourra pas notre espoir,
Notre antique espérance,
De retourner au pays de nos pères
A la cité où séjourna David.
Re: LE COIN DE POESIE
26 septembre 2006, 07:14

A Jacqueline5 , sois la bienvenue sur ce forum de poésies ! Je voudrai savoir en quelle langue le poème que tu as publié ci-dessus a été écrit. N'est-ce pas en Hébreu et qui l'a traduit ?

Et à toi, Malia , c'est toujours un plaisir pour moi de te lire et pour ne pas te faire attendre plus longuement voici le quatrième et der nier poème que j'ai écrit à propos de ma maladie :J'espère qu'il te plaira aussi.

La Convalescence

De ma vie je n’ai passé à l‘hôpital une nuit
Et penser d’y être pour un temps m’a causé beaucoup d’ennuis.
Mais je m’étais trompé, huit jours étaient vite passés.
Je n’en souffris pas, un instant seul on ne m’a laissé.
Entouré de ma femme, de mes enfants, des infirmières,
Choyé, gâté, je retrouvais de sitôt ma verve familière.
Je me surpris déjà à voir les choses avec humour,
Tous s’affairaient autour de moi avec beaucoup d’amour.
Ma femme me soulevait souvent les oreillers
Et ne laissait personne me réveiller.
Et bientôt elle était devenue mon porte-parole.
Elle répondait aux appels, elle avait tant de rôles !
Elle donnait de mes nouvelles, les lèvres me mouillait,
J’étais par son dévouement absolument émerveillé.
Le lendemain déjà, deux jeunes infirmières
Sans me demander mon avis me déshabillèrent,
Me lavèrent rapidement et me rhabillèrent !
Tout cela fut fait délicatement sans pensées arrières !
L’une d’elles me demanda, clignant de l’œil avec humour :
« Quand deux jolies femmes, où, te souviens-tu du jour
T’ont fait un bain ? » « Malheur est bon à quelque chose !
Je n’ai pas osé, même dans mes fantaisies les plus roses,
Y penser mais maintenant que c’est arrivé
Alors, dans mon lit. j aurais à quoi rêver ! »
J’ai l’impression que tous les matins à leur visite
Les docteurs me regardent fièrement : ils méritent
Pour leur succès, mes applaudissement
De m’avoir la vie rendue, certainement.
Bientôt on me permit de boire de l’eau et du thé
Et le lendemain une soupe j’ai goûté.
J’eus la permission de me promener dans le couloir,
Mais j’ai beaucoup dormi sans le vouloir.
Après huit jours je quittais enfin l’hôpital
Sans aucun regret ni de réaction sentimentale !
Alors commence la période de convalescence
Pendant laquelle je reprends lentement tous mes sens.
Les souvenirs deviennent de moins en moins dramatiques
Et je me rappelle plutôt de leur côté humoristique.
Les infirmières avec moi, leurs sourires retrouvaient :
Je leur facilitais la tâche quand je le pouvais.
Je n’avais jamais de plaintes, de gentils mots seulement
Pour exprimer mon respect à leur dévouement.
Après vingt jours on m’enleva les points de suture,
Mais je garderai pour toujours les traces de cette couture !
Ma marche matinale je repris bientôt,
Ma fidèle muse me rejoignis aussitôt.
Les premiers jours, tous les deux restâmes muets,
Concentrés en nous-mêmes pour pouvoir continuer.
Nous vîmes que réussissait l’expérience
Nous reprîmes la plume pleins de beaucoup de confiance !


YOSSI OHAYON

08 – 13/06/06










Re: LE COIN DE POESIE
26 septembre 2006, 16:26
Yossioch,
Le poeme de Jacqueline5 ci-dessus, c'est notre Hymne national, la Tikva. (ancienne version) :

Aussi longtemps qu’au fond de nos cœurs
Vibrera l’âme juive,
Et que vers le lointain Orient
Notre regard sur Sion s’est fixé,

Kol 'od baleva penima
Nefesh yehoudi homiya
Ulpa'atei mizrah kadima
'Ain le tsion tsofiya

Il ne mourra pas notre espoir,
Notre antique espérance,
De retourner au pays de nos pères
A la cité où séjourna David.

'Od lo avda tikvatenu
Hatikva hanoshana
La shuv le eretz, eretz avotenu
La'Ir ba David 'hana...

etc...

Re: LE COIN DE POESIE
27 septembre 2006, 13:53
Yossi,

Il y a un moment que j'ai déserté le site, je suis assez occupée avec mes vieux parents (97 ans et 93 ans)
Je n'ai donc pas été au courant de ta maladie et ainsi je n'ai pas eu à me souciér pour toi puisque j'ai appris, en même temps_ta maladie et le dénouement heureux : Tu es guerri!
Tu as dû donner de l'inquiéture à Levana, embrasse la pour moi.
Je me souviens maintenant que tu m'avais dit avoir retardé ton voyage en France pour cause de santé.

Tes quatre poèmes sur la maladie avec le spectre de la mort sont très forts, puissants, pour moi ceux sont les plus beaux.Ils dégagent une grande sensisibilité.

Après tous ces ennuis, j'espère que tu vas bien et que je te verrai l'été prochain à Nice.

Sincères amitiés

Alégria
Re: LE COIN DE POESIE
03 octobre 2006, 13:08
Yossi,
j'attendais ton 4ème poème, enfin la guérison !!!
Levana , par son dévouement y est pour quelque chose
Que cette année vous apporte à tous les deux la santé et plus jamais aucun mal.
malia
Re: LE COIN DE POESIE
19 décembre 2006, 03:25
Retour sur le forum après une absence
J'ai écris un poème pour mon père décédé récemment.

A Aaron l’horloger


Oh toi Aaron l’horloger !
Ta montre s’est arrêtée
Un jour de novembre radieux.
C’était le rappel de Dieu.

Rappel à quatre vingt dix huit ans.
Mais qu’importe le temps,
Pour sa fille aînée,
Qu’il a laissé attristée.

C’est elle qui a assisté
Aux deniers instants de cette existence.
C’est elle qui a exécuté
Les derniers sacrements de bienséance :

Shémah Israêl adonaî éloénou, adonaî ehad

Adieu l’horloger.
Le cours du temps, va le remonter !
Ta mère, va la connaître !
Ton fils, ta sœur, tes frères, va les retrouver !

Ici- bas le carillon que tu as réparé
Continue de sonner
Pour nous rappeler que tu as existé,.
Et qu’il ne faudrait pas t’oublier.
Re: LE COIN DE POESIE
19 décembre 2006, 08:47
Airgela, j'aime beaucoup le dernier poeme
Re: LE COIN DE POESIE
19 décembre 2006, 14:04
zephyr,

Joli pseudo!
Merci pour ton compliment sur mon poème.
Tu es nouveau ou nouvelle sur ce forum!

alégria
Re: LE COIN DE POESIE
25 décembre 2006, 07:33

Alégria , grand bonjour ,

J,ai lu le poème écrit en souvenir de ton père . C'est fou comme tu as réussi à y mettre tant de détails sur ton père , sur toi et sur les tiens !Bravo ! un poème plein d'amour !

Alégria , je t'en supplie , réponds moi, as-tu reçu le poème que j'ai écrit aussi en mémoire de ton père ? Je t'ai déjà écrit deux fois mais malheureusement je reste sans réponse , pourquoi ?
Re: LE COIN DE POESIE
25 décembre 2006, 09:52
Yossi,

J'ai bien reçu ton poème,et je t ai écris sur ton mail. Je te disais que je n'ai pas pu ouvrir le document, donc je n'ai pas pu le lire et je te disais également que tu pouvais le diffuser sur le forum pour deux raisons
1/ Ainsi_je pourrais le lire
2/ j'étais flattée de ton amitié
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