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LE COIN DE POESIE

Envoyé par yossioch 
Re: LE COIN DE POESIE
13 novembre 2008, 16:42
1979 - MACHINE A ECRIRE
Pièces jointes:
scan00071.jpg
Re: LE COIN DE POESIE
17 mars 2009, 10:12
Voici un poeme en quatre parties


Au Paradis : Première Partie : La Tentation

Eve et Adam vivaient au Paradis,
Nous savons ce fait depuis le temps jadis.
Ils y faisaient mille tours comme ma commère
La Carpe mais n’attendaient pas de compère :
Il n’en existait pas encore, seuls ils étaient.
Créés adultes ils avaient été :
Ils ont donc été privés d’enfance
Et de jeunesse aussi. Est-ce une apparence
Donc ou pas de leur maturité mentale,
Serait-ce la cause de la tentation fatale
D’avoir écouté le Serpent
Et elle, sans aucun repends
Aurait poussé Adam à faire de même
Et de changer ainsi le cours de l’humanité même.
Mais le Serpent, que faisait-il au Paradis,
Ne devait-il pas être comme il était dit
En dehors de cette enclave terrestre
Réservée à la vie céleste ?
Y entrait-il souvent clandestinement
Ou lui était-il permis du haut du firmament ?
Peu importe, il goûtait du fruit défendu,
Il avait donc les yeux ouverts et la langue pendue !
Il vit Eve qui lui plu sur le coup
Et peu après il en devint fou.
Caché derrière les arbres qu’ici ne manquaient pas,
De loin il savait reconnaître ses pas .
Il admirait sa beauté quand elle approchait
Et cherchait donc le moyen de l’accrocher.
Il décida à tout prix de la séduire
Et cherchait des mots pour le lui dire.
Euréka ! Il comprit son avantage
Et lui tint à peu près ce langage :
« Oh être humain, que vous êtes divine
Et sans besoin que je ne le devine,
Je pense que Dieu lui-même vous a sculptée
Mais il a omit de vous donner la faculté
De voir que vous n’êtes que statue de marbre.
Mangez donc de ce fruit de sur cet arbre :
A votre beauté ajoutez donc la science,
Ouvrez les yeux, sortez de votre inconscience !
Vous serez le plus bel être en ces lieux,
Vous serez très choyée, y compris des Dieux !
Eve de joie, sauta éperdue
Et goûta donc du fruit défendu !
Du coup elle perdit sa naïveté
Et eut honte de sa nudité
Mais pas avant de donner de ce fruit à Adam
Qui, sans comprendre le mangea à pleines dents.
Lui aussi fut illuminé soudain
Et tous deux, honteux coururent dans les jardins.
Grâce à des feuilles de vigne ils couvrirent
Leur nudité qu’ils venaient de découvrir.

Yossi Ohayon 23/10 – 29/10/2007

Re: LE COIN DE POESIE
13 avril 2009, 03:44
Voici la seconde partie du poème:

Au Paradis : Deuxième Partie : L’Expulsion

Mais Dieu de la haut avait tout vu,
Reconnut qu’il n’avait pas ce cas prévu.
Il assembla donc les trois fauteurs
Dont l’un était aussi un frôleur.
« Vous avez mes recommandations violé,
Avec le Serpent vous vous êtes alliés
Les noms des bêtes vous pouviez choisir,
Je vous avez promis que pendant vos loisirs
Vous agrandiriez la cellule familiale,
Vos enfants grandiront dans un monde idéal.
Cette famille mono parentale
Vous avez brisé. Dans un monde infernal
Vous allez passer. Toi, avec des douleurs,
Eve, tu accoucheras triste et sans bonheur.
Avec chaque enfant en danger sera ta vie,
A ton mari tu resteras à toujours asservie.
Toi Adam, tu m’as déçu pour avoir écouté
Eve ! Tu ne l’as pas empêché de goûter
De ce fruit. De la Terre tu es venu
A la Terre tu retourneras nu !
Tout au long de ta vie tu trimeras
Et pour manger ton pain tu sueras.
Toi Serpent, par ton impulsive activité
Tu as annulé cette Divine Trinité
Que j’avais prévue pour être éternelle.
Tu as trompé Eve. Ton amour pour elle
Te coûtera de ramper sur ton ventre,
De te cacher toujours dans des antres.
L’Homme te haïra et surtout la femme
Pour avoir commis ce péché infâme.
Ils auront peur de toi et t’écraseront
Avec leurs talons, ta tête ils chercheront ».
Il les vêtit de peaux de bêtes alors,
Du Paradis dès lors il les mis dehors.

30/10 – 01/11/2007


Re: LE COIN DE POESIE
02 mai 2009, 16:18
ALLEZ DIRE A CET ENFANT

Les décombres, le chaos, le souffle de la mort
Et l'obscure lumière des ténèbres
Eventrent la terre qui s'endort
Dans un sommeil funèbre.
L'ombre des spectres humains,
Se penchent des fissures.
Des yeux d'enfants hostiles,
Rebelles et larmoyants,
Assistent au vrai holocauste
A l'intense douleur d'un père
Serrant fort son enfant
Inerte, sans vie, entre ses bras.
Qu'as-tu ô innocente âme faite de ta vie?
Que t'a-t-on fait ô oiseau du paradis?
Tu as pourtant un Dieu qui te protège,
Etant un ange parmi les anges qu'il a crées.
Sur les décombres d'une cité anéantie,
Des créatures encore en vie foulent la terre
Marchant sur les cadavres enterrés,
Des corps d'enfants, des brasiers,
Fours humains aux cris aigus,
Au regard interrogateur,
Demandant pour quel crime on a brûlé,
Leurs corps, leurs petits corps à peine naissants.
On lit la peur, on lit la mort,
Dans leurs regards.
Ils ont à peine des miettes d'années,
Leur en veut-on de les avoir vécus?
Allez dire à cet enfant,
Qui voit la mort,
Dans les yeux de sa maman.
Allez dire à cet enfant
Qui reçoit l'ultime caresse
D'une main qui se meurt.
Allez dire à cet orphelin,
Qui vient de perdre ses parents,
Dans les feux de la guerre,
Que la guerre n'est rien qu'une guerre.
Allez lui dire que la nuit porte conseil,
Allez lui dire tous vos proverbes bidon.
Allez lui dire que vous l'aiderez,
Avec vos larmes en guise de soutient.
Allez lui dire que vous étés navrés,
D'avoir contribué pour de vrai
Dans une guerre inégale
Pour la simple raison
D'un conflit de religion.
Allez lui dire…
Re: LE COIN DE POESIE
03 juin 2009, 02:56
Au Paradis : troisième Partie : Les Punitions

Malheureux, humiliés, terrifiés
Par la colère de Dieu non justifiée,
Deux êtres devenus dorénavant humains,
Avaient du moins acquis le sens commun.
Se rappelant les malédictions de Dieu,
Ils craignirent un sort qui pourrait être odieux.
Des questions, des fois sans réponses surgirent :
Il faudrait à chaque fois prudemment agir.
Dieu leur aura-t-il l’accès défendu pour toujours
A cet arbre ou alors, un jour à leur tour
Ils en auraient eu le droit mais pour le moment
Dieu les avait chassés brutalement.
Lors de ses premières couches avec douleurs,
Eve comprit alors avec horreur
Qu’elle avait mis sa vie en grand danger
Comme par Dieu prévu. Elle ne pouvait émerger
De son malheur car elle pensait vainement
Qu’au Paradis cela serait passé autrement :
Les oracles ne sont que des ordres avant tout,
Il faut obéir et ne pas refuser surtout.
Donc il n’était pas question d’explications :
Elle devait accoucher sans complications.
Elle ne le saura donc jamais et nous non plus
Foi de Dieu ! Dans les écrits pas un mot de plus.
Sa famille grandissant, elle fut donc obligée
De s’asservir à Adam pour ne pas la négliger.
Le Serpent, lui, coupable d’avoir trahi Eve,
Sera haï, poursuivi, tué sans trêve.
Puisque condamné à devenir reptile,
Jamais nous ne saurons comment avançait-il
Au paravent. A son compte était inscrit
Le péché originel qui a tout détruit :
La Trinité divine a été violée,
La famille mono parentale annihilée.

Yossi Ohayon
01/11 – 08/11/2007

Re: LE COIN DE POESIE
16 juin 2009, 11:18
Cher Yossi
Ta poesie est le coin du Paradis.
Felicitations.
Felix
Re: LE COIN DE POESIE
21 juin 2009, 06:27
Très belle poésie
Re: LE COIN DE POESIE
26 juin 2009, 10:21
asemlal a écrit:
-------------------------------------------------------
> Très belle poésie!!!
ha que oui c'est de la belle poesie ça !!! COMME HYPOCRISIE ON FAIT PAS MIEUX !!!

IL NE FAUT PAS COMPTER LES MOTS !! IL FAUT LES PESER !! salomon/LES ROIS
Pièces jointes:
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Re: LE COIN DE POESIE
26 juin 2009, 10:34
prendre la main dans le sac, ou dans le "c..."
Re: LE COIN DE POESIE
26 juin 2009, 12:39
äé÷ø äøàù îëåñä çççççççççççççsmiling bouncing smiley
Re: LE COIN DE POESIE
01 juillet 2009, 01:30
A Yossil,
Que vois-tu d'hypocrite dans ce que Asemlal a écrit! Asemlal a donné son opinion sans me connaître, donc sincèrement et je l'en remercie pour autant! Elle pouvait aussi ne pas écrire ou alors donner une opinion négative . Mais toi est-ce de jalousie qui te fait agir?
Et encore tu cite le roi Salaomon: et toi, as-tu peser tes mots avant de les écrire? Es-tu capable de peser des mots pour faire de la morale? Et ces jeunes filles, qu'elle est leur rapport à mon poème? Tu ferai mieux de t'expliquer car les réactions ne te flattent pas du tout et si tu ne lis pas l'hebreu alors je te rapporte ce que la voyante a écrit:" l'essentiel c'est que la tête est couverte"!ce qui explique la réaction de "to be free".

ai-je tort ou tu as raison?!

Almera
Re: LE COIN DE POESIE
02 juillet 2009, 08:46
Voici la quatrième et dernière partie de mon long poème:

Au Paradis : Quatrième Partie : Conclusions

Ce souvenir amer resta dans la mémoire
De l’Homme qui chercha toujours à pouvoir
Se faire pardonner le péché originel,
Et retourner au Paradis près de l’Eternel.
Finalement l’occasion se présenta
Et du cas d’un prêcheur on profita :
On fit de lui un homme illuminé,
On décida que fils de Dieu il était né.
Sa mère était donc restée vierge, non souillée,
Par Dieu elle fut scrupuleusement trillée.
Du père on ne tint pas compte du tout.
Trois êtres, une Trinité, voilà, c’est tout !
Une nouvelle famille mono parentale
Fut donc créée et sans la femme fatale !
Et dans cette histoire, où est donc le Paradis ?
On le promettra après la mort, pardi !
De l’outre monde personne n’étant revenu,
La vérité ne sera donc jamais connue !
Ceux qui ne reconnaîtront pas le Paradis futur
Il faudra qu’ici- bas l’Enfer ils endurent.
Mais pour l’authenticité de cette histoire,
Il faudra un traître pour justifier tout déboire :
Autrement dit, un Serpent ! Alors on décida
Que le traitre – serpent se nommera Judas !
Mais les essais de vendre le Paradis
N’ont jamais vraiment cessé depuis :
Alors le prix augmenta dramatiquement :
Pour le mériter il fallait bonnement
Se faire sauter au milieu d’une foule,
Qu’au nom de la Grandeur de Dieu le sang coule.
Pour les victimes on allumera des cierges,
Pour le suicidé, il aura mérité soixante douze vierges
Le sort de l’Homme s’est aggravé comme nous le savons,
Le Paradis est resté utopique comme auparavant !

YOSSI OHAYON

09/11 – 11/11/07





Re: LE COIN DE POESIE
04 septembre 2009, 10:23
Je n'oublierais jamais jamais
Remparts et felouques ramaient
Une Famille Juive à Salé
Un souvenir tout en fleurs

Je n'oublierais jamais jamais
Ce commerçant cette pharmacienne
Ce pain azym ces plats cachers
Cette générosité qui sent la terre
A me les rappeler j'oublie la seine

J'étais petits mais nullement bête
C'étaient des anges qui sèment la fête
Un jour ils sont partis sans trompettes
Mais leur souvenir me coure après
Me couvre encore de baisers
D'une prière sans pareille.
Re: LE COIN DE POESIE
17 février 2010, 08:53
La Belle Susanna

Susanna la Juive était très belle femme,
Richement mariée, elle était aussi bonne âme.
Je vous parle d’un temps
Que les moins de trois mille ans
Ne peuvent pas connaître,
Jésus et Mohammed étaient encore loin de naître.
Deux vieillards, séparément, secrètement la convoitaient.
Susanna évidemment ne se doutait pas qu’on la guettait.
Susanna pieuse, cultivée, un tant soit peu austère,
N’avait pas besoin de leçons pour s’éloigner de l’adultère,
Elle en connaissait les conséquences de ces graves lois,
Dieu la préserve d’une telle pensée en femme de foi !

Elle ouvrait au public ses grands et beaux jardins à Babel,
Avec les jardins on venait la voir tant elle était belle.
Nos deux vieillards nommés juges, donc notables vénérés,
Séparément cherchaient l’endroit et le moment préférés
Pour séduire Susanna et jouir de ses beaux appâts
Mais se dévoilant l’un l’autre, décidèrent d’unir leurs pas.
Susanna attendait le soir quand les visiteurs partaient,
Elle aimait la brise fraîche de ces journées d’été.
Sa piscine privée, chauffée par le soleil à peine,
Accentuait son corps nu dans une atmosphère sereine.
Sous les yeux de ses servantes Susanna se baignait
Mais ne se doutait pas que les deux vieillards la lorgnaient.
Depuis quelques jours ils ne quittaient plus le jardin au soir
Cachés derrière les arbres, personne ne pouvant les voir.
Ils admiraient sa nudité sans aucune pudeur
Et attendaient patiemment qu’enfin se présente l’heure.
Un jour Susanna arriva seule à l’heure habituelle,
Ôta ses habits, entra dans l’eau, commença son rituel.
C’est alors que les deux vieillards de leur cachette surgirent,
La tirèrent brutalement de l’eau sans la laisser se couvrir,
Promenèrent sans scrupules leurs mains, partout sur tout son corps
Et tous les deux désiraient la violer dans ce beau décors.
Mais Susanna hurla très fort pour attirer l’attention,
Se débattait entre leurs mains et n’avait aucune intention
De se soumettre à leurs désirs. Elle en était horrifiée.
Elle se sentait souillée, humiliée car rien ne justifiait
Le viol de son intimité en abusant de sa bonté.
Impressionnés, les vieillards cessèrent leur activité
Mais ils exigèrent de Susanna de devoir se soumettre
A leurs exigences, de se taire et de promettre
A n’en rien dire à son mari au prix de leur silence.
Mais Susanna ne mettait pas les deux options en balance.
Son refus était catégorique. Ils prirent donc la fuite
Non sans la menacer de s’attendre à la suite.
Aussi mit-elle son mari au courant de son malheur
Mais elle ne put arrêter pour cela les mauvaises rumeurs
Qui couraient autour d’elle. Il fallait donc traduire
En justice ceux qui avaient essayé de la séduire.
Mais les deux vieillards lui avaient réservé une surprise :
Ils racontèrent que sur le vif elle avait été prise
Dans l’eau, nue, dans les bras d’un jeune homme pour eux inconnu.
Ils faisaient l’amour et donc elle rendait son mari cornu !
Les juges arrêtèrent les rires du public amusé.
Pourtant les vieillards avaient avoué, étant très rusés
Qu’ils s’étaient en effet cachés derrière les arbres
Pour admirer cette femme toute faite de marbre !
On trouva leur sincérité touchante et acceptable,
Après tout ils étaient eux-mêmes des juges respectables
Mais ils avaient dû intervenir pour sauver cette femme
De commettre sous leurs yeux ce crime si infâme !
Susanna fut donc condamnée à être lapidée
En public à coups de pierres. Les juges avaient donc cédé
A la version des vieillards. Alors se leva un homme
Du public, demanda la parole : « En somme »
Dit-il, « les accusés facilement ont été acquittés
Sans enquête aucune et j’en suis inquiété.
Permettez-moi de les interroger séparément,
Avec Susanna, femme pieuse, il faut être clément. »
C’est alors que, dans l’interrogatoire de chacun d’eux,
Ils ne surent s’accorder sous quels arbres se cachaient tous les deux.
Les vieillards avouèrent leurs méfaits, le verdict suspendu,
Susanna acquittée, eux ont été pendus.
Cet homme dont la sagesse l’avait mis en juge, au fait
N’était autre que Daniel encore jeune prophète.

YOSSI OHAYON

10/03 – 23/03/2008





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