LE COIN DE POESIE

Belle Boheme , je t'ai cherchee et en te trouvant j'ai compris la cause de la tristesse de tes beaux yeux : La soufrance de tellement d'enfants dans le monde ne te laisse pas indifferente et ton impuissance de les aider te rends amere .La beaute de tes traits est un reflet de celle de ton ame .

Tu as promis que je trouverai ton sourire , veux-tu m'aider pour cela ?

Yossi qu lit avidement tes poemes !

Toi l'étranger
De mon pays qui m'écris
Ces mots ancrés dans mes pensées
Que tu sois Homme ou démon
Que tu sois frère ou amant

Toi l'étranger
Fils de cette terre
Aurais-tu oublié que nous sommes que de chair !
Que l'erreur est humaine et souvent peine
Et que l'Amour peut souvent être haine

Toi l'étranger
Sois libre et de ta vie sois en ivre
Oublies toutes ces prières
Crois en toi et sois en fier
Car ton salut est ici-bas
Je penserai à toi de mon pays, là-bas!

Toi l'étranger
Qui n'as plus de ciel
A toi le rêve éternel
Oublies ton corps
Ces gens qui t'accusent à tort
Reste rebel , ainsi soit tel

Toi l'étranger
Révolté, penseur et rêveur
De tes mots n'aies plus peur
Prière d'une étrangère
Une âme qui erre
Qui cherche refuge sur cette maudite terre!

Bravo bb !

Encore un poême interessant , je ne peux m'empecher de penser à Georges Brassens " Toi L'étranger " qui lui se plaint des resultats de la conduite de l'étranger mais toi tu l'encourages , est-ce vrai ?

Je continue à te lire et cette fois j'ai lu ce que tu as écrit sur Oufrane ou Ifrane du Sud et j'ai compris que tu étais originaire de ce village , est-ce vrai ?

Est-ce une coincidence que tu envoies à mon coin un poême par semaine ou alors c'est volontaire ?

Ici en Israel on reçoit les textes français sans accents mais à la place d'une lettre accentuée on reçoit une lettre étrangere , en hebreu , en grec et encore . J'ai donc décidé de recopier tes poêmes , d'en corriger les accents et de les conserver séparemment.Mais toi tu continueras à écrire en Français accentué .

As-tu fais attention combien de questions je t'ai posées , c'est la troisième , c'est que tu es encore un mystère pour moi , mais j'aime les mystères !

Bien à toi , yossi ohayon

Bonsoir Yossi,

Tu es très observateur(sourire)!
Alors passons aux aveux:
1-L'étranger est l'âme perdue dans chacun de nous,cette âme qui se manifeste et nous fait dire: je ne sais pas ce que j'ai...
2-Ifrane ou Oufrane est la ville dont mon défunt père fut originaire.
3-Pas vraiment, j'ai posté mon poème sans suivre un ordre chronologique.
4-Oui je continuerai à écrire des textes accentués.

The End (sourire)

Bonne soirée

" Tu ne sais pas ce que tu as " alors tu écris " c'est ce qu'on appelle le vague à l'âme du temps des Romantiques , comme je te l'avais dit si je ne me trompe .

Oui je suis observateur , c'est pour cela que j'étais chimiste avant ma retraite mais les "mauvaises habitudes "ça se garde !

Chronologiquement ou pas , continue à m'écrire en Français accentué .

Je regrette pour ton père , mais toi d'où es tu , où es tu née ?
où vis tu en ce moment ? Mystère ?

Et si je te disais que c'est avec Georges Brassens que je t'écris ?

Continue à m'énigmer !

YOSSI OHAYON

Tu es sous le charme, Yossi ! et tu as raison: on le serait à moins que cela!

Lionel

Toi aussi tu as raison ! Tu commences a me connaitre !

YOSSI OHAYON

Fais comme moi Yossi, surveille ta tension ! On a les artères moins élastiques qu'à 20 ans !

Amitiés

lionel

ESPOIR

N'allez pas vous imaginer
qu'il ne faut plus esperer
l'espoir doit rester present
vraiment il faut y croire
seul l'esperence et la volonte
peuvent faire changer les choses
lorsque c'est tres dur
que vous souffriez au plus profond de vous
que votre coeur se serre
resistez et luttez
non rien ni personne
ne peut vous empecher
d'etre heureux et de realizer
ce que vous desirez
je vous en prie
puisez au fond de vous
cette face que vous fera sourire
essayez et vous verrez
qu'il y a une solution a tout

et vola une autre


la solitude


Elle est dure
froide et triste
surtout quand le monde
est autour et qu'il est la
entoure en etant seul
elle enserre le coeur
de chagrin
comme cette petite mamie
qui regarde au loin
esperant une visite
de ses enfants
d'amis
et rien
personne ne vient
quelqefois
on la recherche
por s'isoler
pour apprecier la calme
mais jamais bien longtemps
non
il ne faut pas se fermer
sans aller vers ceux qui sont seuls
comme cela toid
la solitude
tu ne seras plus cruelle
mais simplement
un moment
un instant




alice

Il semble y avoir de la compétition.......c'est très bien.

A LIONEL , je te remercie de t'inquiéter de ma tension mais sache qu'elle est en de bonnes mains ! En dehors de cela , nous qui avons l'éducation française savons exactement la valeur des femmes et moi particulièrement qui ai travaillé trent cinq ans entouré presque de femmes seulement ( comme homme de laboratoire chimique ) , j'ai appris à les comprendre et à les apprécier du côté intellectuel et humain aussi , mais restons hommes et avouons que la femme est la plus belle oeuvre de Dieu !

Ceci dit j'apprecie ton sens de l'humour et je t'en encourage de continuer ainsi et tu as encore raison y a de la compétition et je suis fiér de l'avoir initié et que ça continue ainsi et encore accompagnée de ton humour !

Tu es bon copain ! YOSSI OHAYON

On a décidément des points communs, mon cher Yossi. Moi, chercheur en biologie, je suis donc aussi un homme de laboratoire entouré de rats, de souris ......et naturellement de femmes puisqu'elles sont majoritaires dans cet environnement....et moi aussi, je pense qu'elles sont la plus belle oeuvre de Dieu (certaines du Diable...Non ! je n'ai rien dit).
As-tu vu un film avec Charles Denner qui s'intitulait "l'homme qui aimait les femmes" ? Le héros était attiré par toutes les femmes et disait, fort poétiquement, "les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le Monde...".Bref, il adorait les femmes, avait des tas d'aventures et le film se termine par une scène où, apercevant deux femmes surle trottoit d'en face,il traverse pour les rejoindre, sans faire attention, et se fait écraser par une voiture.... La denière scène du film montre son enterrement, suivi par toutes les femmes qu'il a aimées......N'est-ce pas merveilleux ? le problème quand on est mort, c'est qu'on ne se rend sans doûte compte de rien (je suppose, je n'ai pas encore essayé !) et qu'on ne peut pas apprécier la profondeur du vide qu'on laisse ! c'est un peu frustrant, non?
Bon, là je délire carrément et je ne vais pas tarder à aller faire dodo.

Amitiés, mon bon Yossi.

A Aliza , Alice ,

Tout d'abord merci de ta présence littéraire dans mon coin de poésie et je t'encourage à continuer décrire et à publier ici .

Tes deux poêmes complètent l'un l'autre , c-à-d que il ne faut pas se soumettre à la solitude mais être optimiste et la lutter sans perdre l'espoir de s'en sortir . C'est vrai qu'il y a des moments où la solitude est bienfaitrice mais elle n'est pas la solution ultime . Je viens de faire un séminaire sur le besoin de se créer des moments qui sont à soi et pour soi seulement , pour réfléchir , pour faire ce qu'on veut sans donner de comptes à personne . La seule condition d'apprécier cette solitude c'est justement le manque de solitude en général.

Quant à ne pas perdre l'espoir c'est primordial car perdre l'espoir c'est perdre le gout de la vie et c'est juste de nous le rappeler comme tu as fait !


YOSSI OHAYON

Bonjour,

Si...Si....



Si je n’ai ni passé, présent ou futur
Si tu me fais rêver, créer, pleurer et rire
Si de tes envies, tes paroles je suis sûre
Si tes faiblesses et tes joies m’inspirent
Si ton courage et ton amour m’attirent
Alors pourquoi de ton empire
Veux-tu m’exclure...?

Si je ne cherche ni ange ni prophète
Si les errants ne sont ni tristes ni bêtes
Si « il était une fois » n’est pas
le commencement d’une histoire
Si mon soleil doit se lever autre part
Si les étoiles ne brillent plus
Si les déserteurs ne partent plus
Si je ne suis plus maîtresse de ma plume
Alors je disparaîtrai comme mes pas
Sur ces dunes

Si je n’ai plus de nuit pour rêver
Si en demain je ne peux plus espérer
Si mes angoisses, mes peines, mes pleures
Si tous réunis me font peur
Si courage et détermination sont mes alliés
Si par le sang nous somme liés
Si dans le rocher on peut trouver de l’eau
Si dans ta laideur je te trouverai beau
Si tu peux l’aimer « elle » sans henné, khol, ni bijoux
Si mes traits éclairés par la lune seront encore plus beaux

Si sous l’olivier ou l’arganier naîtra cette union
Si de nous faiblesses, folies nous rions
Si dans ton regard je peux voir mon demain
Si sans le vent mon voilier pouvait partir aussi loin
Si les forteresses éventrées, restent encore debout
Si la kasbah d’Agadir abrite souvenirs et sanglots
Alors de là haut je regarderai le vaste océan
Et je plongerai pour toujours dans le Néant !

A Lionel , quel dommage que l'on soit éloignés l'un de l'autre , on aurait passé de bons moments à rigoler de notre passé "féminin " et au fait est-ce que tu tires de la plume aussi ? Moi j'ai beaucoup écrit sur ma vie mais surtout en Hébreu , c'est seulement dernièrement que j'ai commencé à le faire en Français puisque maintenant j'ai " un public " et il y a déjà deux poesies sur les femmes , j'éspère que tu les a lues !

J'ai bien aimé ton dernier message , " qui s'assemblent se ressemblent " mais on a fait le contraire !!

Continue donc comme tu as commencé , tes réflexions sur la mort sont exactes mais moi j'ai peur de "l'ennui éternel " , ça existe ??

A bienot , Yossi Ohayon

Mon cher Yossi,

Non, je ne tire pas la plume car je n'ai pas le temps, étant encore en activité pour ans et demi (jusqu'à 65 ans). Alors peut-être écrirai-je plus tard...mais comme un de jolis bouquins de la Comtesse de Ségur qui ont bercé mon enfance s'intitulait "les mémoires d'un âne", je m'aperçois que le sujet a déjà été traité !

Amitiés

lionel

pour 4 ans et demi.

Lionel

L'amour n'est pas robe ou costume prêt à porter,
mais pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.

Il n'est pas appartement, livré cléfs en main,
mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer.

Il n'est pas sommet vaincu,
mais départ de la valée, escalades passionnantes, chutes douloureuses,
dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

Il n'est pas solide ancrage au port du bonheur,
mais levée d'ancrage et voyage en plein mer, dans la brise ou la tempête.

Il n'est pas OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique
au milieu des sourires et des bravos,
mais il est multitudes de "oui" qui pointillent la vie, parmis une multitude de "non, qu'on efface en marchant.

Il n'est pas une brusque apparition de vie nouvelle, parfaite dès sa naissance,
mais jaillissement de source et long trajet de fleuve aux multiples méandres, asséché quelquefois, débordant d'autres fois, mais toujours cheminant vers la mer infinie.

Jean-Michel Martin.

francoise
Pièces jointes:

A lire à à relire...

francoise