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Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
24 février 2005, 01:21
J'ai souvent entendu cette affirmation.
Serait-ce a cause du Rambam qui est venu s'y etablir au 12ieme siecle ?
Car tout compte fait, Fes est une petite ville face a Casablanca.

Je reprends Google sur Fes :

"Premiere capitale du royaume en 808 avec Idriss II, puis deux fois encore, au XIIIème siecle sous le regne de Moulay Abdallah, centre spirituel et culturel du Maroc traditionnel : Fes est une ville multiple, unique par sa splendeur".

Je connais d'autre part une rivalite entre gens de Meknes et ceux de Fes concernant le titre de capitale intellectuelle etc...

Quel est votre avis ?
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
24 février 2005, 01:52
Ardecor, j'ai donné mon avis (pas forcément autorisé) sur "fautes de français". Ne me rentres pas dedans, je ne suis pas fassi !

salut ma chère

L
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
24 février 2005, 05:09
Cher (e)s ami(e)s,

Fès était construite au départ par Moulay Idris , père fondateur du Maroc.
Depuis le destin du Maroc est lie à la ville de Fès et le destin de Fès est liée au destin du royaume.

Il est vrai que Casablanca (Anfa) est une ville moderne, mais c’est une ville champignon (ni histoire ni civilisation). c'est une production pure et simple des français. Ces français qui ont boudes Fès depuis 1912, mais depuis ce temps la le Maroc et comme il est....en panne.

Le Maroc était une grande Nation et Fès était une grande ville.....c’était une ville phare, qui exportait la culture, la tolérance, le savoir faire et la civilisation….
Aujourd'hui Fès est une ville délabrée, abandonnée, boudée par les siens. Elle (Fès) pleure sa splendeur ……et le Maroc pleur sa gloire avec elle.

Qui entre vous connais la ville de Fès des années 60-70 ? Allez voir aujourd’hui, vous allez trouvez que la ville de « Settat » est devenue plus intéressante que Fez.

Mais que tout le monde sache que la grandeur du Maroc a commence par Fès et elle ne peut être retrouvé qu’avec la renaissance de Fès.

Le discoure qui prétend que Fès est la capitale du Maroc traditionnel est un discoure NUL, FES est le devenir (future) du Maroc de demain.

Finalement je dois vous avouer que je ne suis « fassi » que par une conscience historique et non par mes origines….. !

Merci

Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
24 février 2005, 05:49
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
24 février 2005, 10:39
Salut à tous
Je ne sais pas comment Fès sera le devenir du Maroc de demain, car aujourd'hui elle n'a plus grand chose pour elle, la pauvre
Elle qui était le phare du Maroc, et même du monde arabe, n'a plus grand chose pour attirer : les grandes fortunes de Fès sont toutes parties vers Casa, ville dynamique et ouverte sur le monde occidental; Fès est devenu, comme vous le disiez plus haut, une ville sclérosée, entourée de bidonvilles immenses où les gens de la campagne se sont installés, chassés de leurs champs par des années de sécheresse,Ils ont crus qu'ils allaient mieux vivre et trouver du travail, mais rien ils n'ont rien trouvé,
Veuillez trouver ci-après un article paru dans "Tel Quel"n°152

Insécurité Fès. Apocalypse now
(CB / Telquel)



Des bandes munies de sabres et de poignards écument la ville. Les commerçants manifestent contre l'insécurité. La criminalité progresse au rythme de l'habitat anarchique. Bienvenue dans la capitale spirituelle.


"Les Fassis ont tendance à exagérer les choses. Parler de défaillance sécuritaire est excessif. La criminalité existe partout", introduit ce commissaire, en prélude à son commentaire sur la manifestation contre l'insécurité organisée la semaine dernière par les habitants et commerçants de
l’ancienne médina de Fès. Une affirmation qui n’a rien d’étonnant d’ailleurs, les autorités - administratives et policières - ayant fait le choix de dédramatiser. Seulement, voilà, ni les discours rassurant des autorités, ni les réunions organisées par le maire de la ville, ni la sortie médiatique du ministre de l’Intérieur, Mustpaha Sahel, et encore moins la visite du patron de la DGSN, Hamidou Laânigri, n’ont suffi pour rassurer les Fassis. Et pour cause, nous raconte ce commerçant de Seffarine : "Ce lundi encore (soit une semaine après la manifestation), un commerçant de Aïn Haroun a été agressé au sein de sa boutique par trois hommes. L’un d’entre eux le menaçait de son sabre pendant que les deux autres dévalisaient sa boutique. De quelle sécurité est-ce qu’on nous parle ? Il y a des mois que ça dure. Les autorités le savent et personne n’a jamais levé le petit doigt. Qu’on vienne nous raconter aujourd’hui que ce sont des délinquants qui ont perdu la raison après quelques verres revient à nous insulter". "Durant le ramadan, on n’osait pas ouvrir nos magasins avant 10 heures du matin. Et le soir, on se pressait de fermer dès que les rues commençaient à se vider", poursuit un autre commerçant de la médina. Désormais, la ville vit dans la peur, le jour comme la nuit. Et les patrouilles de police placées à l’entrée du R’sif (entrée principale de l’ancienne médina) ne sont pas près de rehausser l’image de la police aux yeux des Fassis. "On a déjà vu ça. Ils feront leur show pendant quelques semaines, le temps que les choses se calment. Puis, ils disparaîtront à nouveau. Exactement comme l’année dernière".

Un précédent qui n’en est pas un
L’histoire se répète en effet. En 2003, une agression du même genre a rassemblé quelques centaines de manifestants. Une alerte générale avait alors été donnée, et Serghini nommé préfet de la ville de Fès. Trois mois durant, les forces de l’ordre ratisseront la ville en long et en large, arrêteront de dizaines de personnes dont un bon nombre seront jugées et incarcérées. Mais ce n’était jamais qu’une parenthèse. Au bout de trois mois, les renforts ont plié bagage, le vide s’est réinstallé. Et les prisonniers ont retrouvé leur liberté, le code pénal prévoyant des peines légères pour le port d’arme blanche (pas plus de trois mois d’incarcération, en général). Résultat, un an plus tard, les réactions des Fassis donnent un sentiment de déjà vu. Et les autorités tentent chacune de faire endosser la responsabilité à l’autre. Au sein de la police, on se targue d’une cinquantaine d’arrestations depuis l’agression dans l’ancienne médina, la semaine dernière. Une vingtaine d’entres elles correspondant à des avis de recherche, une autre vingtaine à des cas de flagrant délit, et une dizaine de poursuites pour port d’arme blanche. Cependant, à cette date, et sur les sept coupables de l’agression de la semaine dernière, quatre circulent encore librement dans la nature. "On fait du mieux qu’on peut. C’est très facile de tout mettre sur le dos de la police. Nous vivons en sous effectifs, nous manquons de moyens techniques. Comment voulez-vous qu’on contrôle la ville dans ces conditions ?", rétorque cet inspecteur de la police judiciaire. Le nouveau préfet de la ville, Mokhtar Kacimi Bekkali est, quant à lui, plus optimiste. Des renforts ont été dépêchés de Casablanca et de Rabat au lendemain de la manifestation. Et une unité de GUS (Groupes urbains de sécurité), soit 200 éléments, a été affectée à la ville. "Nous avons la situation en main", lance-t-il. Mais les faits sont là et le préfet a du pain sur la planche. Avec 4 districts, 21 arrondissements et quelques postes de police, les forces de l’ordre ont encore du mal à contrôler le million d’habitants que compte la ville. De plus, depuis un an, une vingtaine de postes ont été fermés. "ils seront bientôt ré-ouverts", se contente de répondre le préfet. Idem pour le seul arrondissement qui officiait dans les qettarine (situés au cœur de la médina), mis hors fonction sur décision de l’ancien préfet Serghini. Une occasion en or pour le maire de la ville, Hamid Chabat, pour enfoncer Serghni, sans manquer de finesse, naturellement : "Nous leur avons fourni des estafettes neuves. En février 2004, nous avons tenté de pallier à la défaillance sécuritaire, en engageant une vingtaine de jeunes de l’ancienne médina. Tous les jours, ils nous remettaient, ainsi qu’à la police des rapports sur toutes les agressions qui s’y produisaient. Personne ne peut prétendre ignorer ce qui s’y passait". "Désormais, ça ira mieux, le nouveau préfet est un homme de dialogue. En mettant nos efforts en commun, autorités, élus et citoyens, nous arriverons à sortir la ville de son agonie", conclut-il.
En caressant les populations dans le sens du poil, entre réunions avec les habitants, et renouvellement des réseaux d’électrification de l’ancienne médina, le maire essaie, tant bien que mal, de tirer son épingle du jeu. Or, une petite virée dans les quartiers périphériques suffit pour discréditer son discours. Le bidonville de Bensouda, situé à quelques huit kilomètres de la ville, désigné autrefois comme la source de tous les malheurs sécuritaires de la ville, a fait des enfants. Fès est désormais cernée par une sorte de ceinture rurale qui la rapproche plus du statut de grand village que de celui d’une ville. Douar Riafa, Sahrij Gnawa, Aïn Qadous, D’har lakhmiss, Aïn Haroun, autant de bidonvilles déguisés grandissent de jour en jour sous le regard passif des autorités. Des kilomètres d’habitat anarchique sans le moindre centimètre de route. Une électrification improvisée, lorsqu’elle existe. Le tout construit autour de véritables décharges publiques. "Il n’y a ni maire, ni police. Nos enfants sont tous malades". Ici, la police s’aventure rarement. Les taxis refusent de vous y conduire et les jeunes passent leurs journées sur les trottoirs. Dans le 45 (Bab sifer), le quartier le plus dangereux de la ville, les habitants n’ont pas besoin de plus d’un "bonjour" pour se déchaîner. Hassan, 22 ans, a pris l’habitude des séjours en prison (4 condamnations). "Je n’ai pas de travail. J’ai cinq frères et sœurs. Et mon père, marchand ambulant, arrive à peine à nous nourrir. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? J’ai des besoins moi aussi. Alors je vole". À Fès, être oueld l’45 (habitant du 45) est synonyme de criminel. Ce quartier a une histoire caractéristique de ce qu’est devenue la gestion de la ville. Il y a plus de cinq ans, c'était un bidonville. Pour le raser, les autorités ont octroyé à chaque famille un terrain de 45 mètres carrés. Peu à peu, en l’absence d’un plan d’aménagement et corruption aidant, le bidonville a troqué le zinc contre du béton. "Je ne reconnais plus ma ville. Fès est morte depuis longtemps. D’ailleurs il n’y a plus de Fassis par ici. Tous l’ont quitté, il n’y pas plus que des paysans des villages voisins", martèle ce chauffeur de taxi. Depuis 1991, la sécheresse a drainé des dizaines de milliers de petits agriculteurs. Et l’exode continue d’alimenter la ville en marchands ambulants, cireurs et autres mendiants. "Les Fassis ont vendu leurs biens et sont partis s’installer à Casablanca et Rabat. Une grande partie des ministres et des hommes d’affaires sont originaires d’ici. Qu’est-ce qu’ils ont fait pour leur ville ?", poursuit notre homme. Et cet hôtelier de poursuivre : "Et aujourd’hui, notre maire n’est même pas originaire de Fès".
Une semaine après la manifestation, les parlementaires de la ville ont enfin décidé de réagir. Une pétition a été mise en circulation au sein de la chambre basse. Elle sera ensuite remise au président du Parlement, Abdelouahed Radi. Objectif, convaincre ce dernier d’intervenir auprès du Premier ministre Driss Jettou, pour qu’il les reçoive. Mais peut-être est-il déjà trop tard. La situation de la ville demande un miracle et des dizaines de millions de dirhams, pour être débloquée. Les chantiers sont innombrables et les habitants de Fès n’ont qu’un commentaire cynique à la bouche : "Qui vivra verra".
Du reste, les positions se radicalisent, le néo-conservatisme est de retour dans la ville, et chacun y va de son avis. "Autrefois, les villageois avaient presque besoin d’un visa pour entrer dans la ville. Lorsqu’ils venaient à Fès, ils étaient tenus d’indiquer les raisons et la durée de leur visite, ainsi que l’identité de la famille chez qui ils se rendaient. Lorsqu’ils dépassaient la durée de séjour prévue, les autorités venaient les chercher chez leurs hôtes. Régionalisme et discrimination à part, j’en suis arrivé à me dire que ce n’était pas si négatif que cela", lance cet hôtelier originaire d’ici. Quant aux nouveaux citoyens de la ville, c’est un code pénal plus sévère qui est préconisé, pour commencer : "Trois mois de prison pour port d’arme blanche ! On croit vraiment que cela suffira pour dissuader ces gens. La justice devrait revoir ses comptes. Ces gens méritent la mort".


Et voilà, mais j'espère, inch'allah, que Fès se redresse
jmarc



Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
24 février 2005, 11:47

Cher jean marc ,

Comme vous le savez bien, pendant son longue parcoure historique, de 12 siècles, Fez a connue plusieurs crises mais a chaque fois elle s’est "révoltée" et a chaque fois elle s’est relevée !

Casa ville moderne !!! mais de quelle modernité s’agit t’il ? modernité artificielle de bricolage a la 2M, conjuguer dans une langue étrangère, destine a une minorité de quelques 2% de la population.
Non monsieur, la vraie modernité marocaine sera enracinée dans cette terre noble et sera conjugué au plurielle et démarrera de Fez et de nulle part ailleurs.
Fès était et restera le thermomètre de la santé du Maroc, croyez moi, si le cœur d’un pays meurt, tout le pays meurt avec….


merci
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
25 février 2005, 16:00
LA RIVALITE EXISTAIT A CAUSE DE LA BEAUTE REPUTEE DES FEMMES DE FEZ .....
MAIS IL Y AVAIT UNE AUTRE RIVALITE PLUS SPIRITUELLE CELLE LA ENTRE LES KHAKHAMIMS........
ET LE CELEBRE DICTON EN ARABE (à traduire): EL ZIN DI FES, EL SERRE
DI MEKNES OU'L PSALA Di SEFFROU.............pardon pour les sèfriouis qui ont eux la réputation d'étre intelligents ville ou j'ai vécu et dont on aimerais voir les anciens se manifester sur ce site et nous parler de la fete des cerises , de la cascade et surtout du "derb el hench" (la rue du serpent)
CHALOM SALAAM A CEUX QUI ME RECONNAITRONT
GABY ZENOU
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 00:19
Bonjour Lfassi,

J'ai lance ce dialogue dans un contexte assez limite. Je constate que ma pierre roule, roule pour se poser je ne sais ou.
Que l'on fasse le point sur la situation historique de la ville Fes, je vous en suis particulierement reconnaissante, car, je n'ai, et la, veuillez ne pas m'en vouloir, malheureusement aucune connaissance en la matiere, mais dans dans quelle direction?
Renaissance, dites-vous, n'est-ce pas un reve ? sinon, quel en serait le processus pour atteindre ce but merveilleux ?

C'est tres malheureux de constater que Casablanca "ville moderne" ne repond pas actuellement aux normes de decence economique tel l'occident. J'aurais ete particulierement heureuse,lors de passage dans ma ville natale, d'y trouver une population florissante et vivant confortablement. Cela ne me semble pas etre le cas et c'est bien triste.

Neanmoins, j'aimerais rever avec vous et voir de nombreuses villes lumiere du passe, briller a nouveaux tels Alexandrie, Athenes ou Rome ou aussi Fes mais comment s'y prendre ??? La est la question que je pose.

Amicalement

Ardecor
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 04:13
aviateur pour toi et les autres des cerises de sefrou
Pièces jointes:
CERISES ROSEE.JPG
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 05:07
cher AVIATEUR,


Sefrou etait toujours la petite soeur cherie de Fez, et la reputaion de Sefrou et bien connue au dela des frontieres du pays: la petite Jerusaleme, havre de paix !

on aimerais voir les anciens DE SEFROU se manifester sur ce site.....

merci hassan pour la photo.

shabat shalom
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 05:21
salut a tous.
ma grand mere était de sefrou. mais c est tellement loin....
par contre tous les ans au debut de l été , j allais en car a sefrou pour la fete des cerises.au retour, les cars étaient souvent arretés et fouillés par la gendarmerie , pour essayer de retrouver de la mahia de contrebande. il parait que c etait la meilleuire de tout le maroc.
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 06:36
Chère ardeco,


J’ai quelque idées a proposer a cette égard, même si je ne sais pas si je suis la personne apte a donner des suggestions.

Tout d’abord il faut que les Fassies se réveillent sérieusement, en nettoyant leur villes des arrivistes et qu’ils prennent en main leurs destin….ils faut qu’ils croient en leur ville.


Il faut que le capital intellectuel de Fez représenté dans des millions d’ouvrages, des centaines de milliers de manuscrits des millions de pièces d’archives, des catalogues, des fiches, des imprimés, voir même des bibliothèque complètes qui était détournées vers les autres villes (notamment Rabat , casa) sera restituée et rendu a cette ville.

La ville de Fez est appelé le centre intellectuel du pays, en réalité a ce moment tout les centres de recherches sont ailleurs ; il ne reste a Fès que quelques centres universitaires « maigres » privés de tout moyens.
Il reste aussi bien sure la très archaïque université « Alquarawiyine » 1ere université du monde mais qui est aujourd’hui vidée de toute sa substance novatrice et scientifique.

En bref, il faut faire de Fez un centre universitaire universel, ouvert, novateur et dynamique et non un havre de barbues déboussolés comme c’est le cas aujourd’hui.

Le longue de son histoire Fez n’était jamais une ville pauvre, a l’arrivée des français les fassis l’ont désertés pour casa, non pas les mains vides, bien au contraire. A ce propos il est temps aussi que ces capitaux font demi-tour a Fès.

Comme on est entrain de faire de Rabat un nouveau centre financiers, il faut que le gouvernement se tourne sérieusement vers Fès, et lui rendre son hommage, on s’occupant d’elle, économiquement et intellectuellement….

En bref pour sauver notre ville éternelle, il faut rendre a Fez ses capitaux de jadis (détournés) pour lui donner les moyens d’une nouvelle résurrection…..


merci
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 06:55
god bless you ma belle !
Pièces jointes:
FEZ.jpg
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 11:15
AHLAL HASSAN !TBARK ALLAH AHLIK OU AHLA HAD EL HEUBOULMLOUK MEN SEFROU
AHTA ALLAH ELKHERE; MAIS LES CERISES D IMMOUZZER DU KANDAR N ONT RIEN A ENVIER N EST CE PAS?

ET PUISQUE ON COMMENCE A PARLER DE SEFROU QUI SE SOUVIENT DE LA PISCINE MUNICIPALE (ou j'ai appris à nager) ,?
QUI SE RAPPEL DES LACS SUPERBES DU COIN : daiet ifrah ,daiet afourga, daiet ashlaf?
QUI PEUX NOUS DONNER DES PRECISIONS SUR LE SAINT QUI ETAIT DANS UNE
GROTTE EN HAUT D UNE MONTAGNE ASSEZ DIFFICILE D ACCES A L ENTREE DE SEFROU? NOUS Y ALLONS POUR LA HILOULA.
CHAVOUAA TOV
GABY ZENOU
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 11:20
la fête des cerises... j'y allais chaque année!! Vous souvenez-vous de la reine des cerises?? elle était toujours la plus belle habillée de blanc sur son char!
La piscine municipale de Sefrou je m'en souviens aussi! Les sols étaient bleus?

et la cascade..
et le four où les femmes juives déposaient la dafina..
et le "muret" qui longeait la promenade..
et la station de Tobaly ..


qui dit Fes, dit Sefrou!! (enfin presque!!!)
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 13:16
cher(e)s ami(e)s de Sefrou,

je suis entrain de preparer un sejet sur sefrou et je compte sur vous!
qui dit Fes, dit Sefrou!! (enfin presque!!!)

Tbarkallah 3likoum....
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 13:26
Bonsoir Lfassi,


Ne voyez-vous pas beaucoup d'utopie dans votre programme, certes alléchant mais combien difficile ?

Vous proposez de faire dévier des fonds qui soutiennent un programme économique quelconque pour les diriger vers Fès ! mais vous semblez oublier que les investissements ne se font plus qu'en fonction d'une possibilité de gain futur. Capitalisme oblige !

Au 20ieme siècle, les mouvements de population, ne se font plus que de la campagne vers la grande ville, et des petites agglomérations vers les grands centres et ceci est d'autant plus vrai lorsque l'économie du pays n'est pas suffisamment développee.

Les gens espèrent trouver plus facilement un emploi dans une grande ville que dans une petite ville, surtout si celle-ci est en désuétude comme Fès semble l'être actuellement. Comment donc, garder dans une petite ville en chute les cadres nécessaires a son développement ?

Actuellement, le Maroc entier, semble en état de sous-développement et c'est bien dommage car, à mes souvenirs, la richesse humaine et l'esthétique de ce pays sont considérables.
Pour qu'une ville quelconque puisse prospérer, il faut auparavant que le pays entier atteigne un niveau moyen de développement. Ainsi, il est possible de considérer culture et histoire.

Malheureusement, lorsque les besoins sont plus pressants, ce sont justement ces éléments qui sont relègues au dernier plan.
Je pense, d'autre part, que lorsqu'une ville sombre et perd son caractère culturel, il est extrêmement difficile de ramener ce qui fut mais n'est plus.

L'ouverture d'une université dans une petite ville mal développee implique la présence de cadres nécessaires avec en plus une infrastructure convenable pour les familles de ces cadres. Ceci semble loin d'être le cas
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
26 février 2005, 15:49
Fès n'est pas une petite ville, Ardécor, officiellement elle compte plus d'1 million d'Hab, et en vérité je table sur 1,3 à 1,4 million d'hab, car la population qui vit dans les bidonvilles n'est pas prise en compte. Je pense aussi, malheureusement qu'une ville ne peut vivre qu'avec sa notoriété de "ville spirituelle", il lui faut des industries, des fabriques. Il faut que l'on soutienne financièrement ses artisans qui sont parmi les meilleurs de tout le Maroc, sinon ils disparaitront. Mais rien, tous le projets de créations d'entreprises, de transfert de capitaux étrangers échouent, car il y a tellement de corruption et de pattes à graisser que ça éloigne plus d'un investiteur
Le Maroc ne progressera que quand cette gangrène s'arrêtera, inch'allah
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
27 février 2005, 04:30
L'artisanat marocain, c'est certainement l'une des merveilles que je ne cesse d'admirer lorsque j'en vois quelques exemples par-ci par-la. C'est extremement bien fait et tres tres esthetique.
Je parle des assemblages de mosaiques bien marocaines, du travail des forgerons typiquement marocain, de la ceramique bien particuliere aussi de ce pays, de la tapisserie, etc... Et surtout des couleurs vives et chaudes de l'Orient. Vraiment merveilleux !
On a du mal de part le monde aujourd'hui a conserver ces travailleurs manuels, et ceci est valable tout autant pour la France, car malheureusement la continuation de ces metiers n'est pas reprise de pere en fils comme c'etait le cas auparavant. Ceci a malheureusement pour resultat de voir petit a petit disparaitre enormement de metiers jusqu'a les rendre introuvables presque, de nos jours.
Cet artisanat regional a tendance a diminuer encore plus rapidement dans les pays developpes mais dans un pays comme le Maroc, mal developpe, ces metiers existent encore et il faudrait tout faire pour les encourager et les preserver. C'est un devoir et une obligation de premier ordre de les entretenir.
Re: Fes, capitale intellectuelle et spirituelle du Maroc ?
28 février 2005, 17:08
bonsoir lfassi,
je sui ne' a sefrou etudiante de "aime habanime"le grand pe're a ma me'r
avai d'est jardins de cerises de toute sorte,je me rapaile biuen aussi
a la fe'tte des cerises , parceque lest ami(e)s arabe a mon pe'r veune's fer la fe'tte avaique nous.

je demond pardon poure mon franses kar j'est quitter le maroc a lague
de -8- annes. mai j'etest touriste il niapas lantons.


j'atant votre sejet


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