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Pol serge Kakon
02 avril 2006, 10:27
Bonjour

Etant écrivain et originaire du Maroc, de Mogador, je serais très heureux
de figurer sur votre site en tant que "Lien". Mon site web est :
[www.polsergekakon.com].
Je reste à votre disposition et vous remercie très cordialement.

Pol serge Kakon



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/10/2007 13:56 par Dafouineuse.
Bonjour,

Je vous prie de trouver ci-joint les photos de affiche et de l'invitation de l'exposition de mes peintures qui a pour thème "Lettres d'Essaouira-Mogador"qui aura lieu le 22 mars prochain à Paris.

Pol Serge Kakon




Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/03/2007 11:03 par jero.
Pièces jointes:
Invitation Expo.jpg
Affiche expo
Pièces jointes:
Photo Affiche Expo.jpg
C'est magnifique Jero. Felicitations !
Dommage je suis pas à Paris. Sinon, je serais venu voir ton exposition.
J'aurais tellement aimer le voir !!
POL SERGE KAKON - L'OPERA PLOUF
17 octobre 2007, 21:33
POL SERGE KAKON

auteur de

l’OPERA PLOUF

Ed Flammarion Sortie 10 septembre 2007


Auteur-compositeur, romancier et peintre, Pol Serge est né à Mogador – aujourd'hui Essaouira – un petit monde de légende où se côtoyaient juifs, musulmans, espagnols, anglais, portugais, caravaniers et marins. Mogador, ville ouverte où "le vent volait les secrets au cœur des écolières et mettait des rêves fous dans le cœur des garçons".

La poésie, la musique, le théâtre étaient déjà présents : il chantait, jouait la comédie, mais bientôt Mogador n'a plus suffi à l'adolescent rebelle, quand il a entendu les chansons de Brassens, de Trenet, des mots venus d'ailleurs, de l'autre côté de l'horizon. Il n'avait plus qu'à faire son sac, le sort en était jeté, ce sera la chanson, la poésie, un jour où l'autre.
C'est ainsi que Pol Serge est devenu un homme "du monde", du monde entier.
Ses territoires émotionnels seront désormais multiples : Paris, l'Andalousie, et plus tard l'Asie, l'Amérique du sud, l'Afrique.

Il y eut pour commencer l'expérience du kibboutz. " J'y ai beaucoup appris : la vie communautaire et le libre-arbitre, le travail aux champs, les idées et leurs contradictions, les livres et les chansons, et toujours le besoin de séduire et à nouveau l'appel d'ailleurs.

La France, des boulots qui n'en sont guère, et enfin la chanson, les cabarets de Montmartre et de la rive gauche, les poètes, Aragon, Prévert et tant d'autres qui le conduisent à fonder le Bateau Ivre, qui deviendra un haut lieu de la poésie et de la chanson.

Le Bateau Ivre, à deux pas de la place de la Contrescarpe, où courent encore les poèmes de Villon, de Verlaine, de Rimbaud…

Le Bateau Ivre à fait les belles nuits de milliers d'amoureux de la poésie. On y venait du monde entier pour écouter des chanteurs, des auteurs, des musiciens, des poètes, des humoristes réunis autour de Pol Serge (voir rubrique le bateau ivre). Des nuits et des nuits de poésie, d'humour, traversées par des inconnus aujourd'hui célèbres, des gens bourrés de talent aujourd'hui oubliés.

Que de couples se sont "affinités et plus" au Bateau Ivre, que d'idées, que d'utopies à deux pas des barricades de mai 68…

C'est au Bateau Ivre que Mouloudji a entendu Pol Serge chanter Les gueules à voyager :
"Ce n'est pas que je sois d'ici
Ce n'est pas que je sois ailleurs… "
Mouloudji lui fera enregistrer des disques.

Partir toujours et encore :"Quand on se voit mal dans son miroir à soi, on va se faire voir ailleurs, ne serait-ce qu'une fois…" .

Des tournées le conduiront dans tous les continents, plus de cinquante pays, des aventures, des souvenirs, des scènes, des images qu'on retrouvera dans ses chansons ou dans ses poèmes,"Varsovie", "le Cap de Bonne espérance" "Calcutta" ou "New York".

Pol Serge romancier, c'est aussi le voyage : les hommes et les femmes de ses romans sont toujours en partance. C'est la vie même qu'on y retrouve, ses rebondissements baroques ou tragiques, son inextricable mélange de petits et de grands bonheurs, de tendresse et d'humour, de sagesse et de folie.

Cette exaltation des choses de la vie se retrouve aussi dans la peinture et la céramique de Pol Serge : "la couleur pour le bonheur, dit-il, des signes et des totems comme messagers du monde de l'enfance".

L'abondance et la diversité de l'accueil réservé par la critique à Pol Serge me dispensent d'en dire plus long. J'ajouterai cependant qu'il bouillonne d'idées nouvelles et de projets : des livres, des contes pour les enfants, une exposition, et encore des voyages.
Roland Chabannes
ILS ONT DIT DE LUI :

Le langage de Pol Serge est peuplé de nos désespoirs, de nos doutes, de nos interrogations.
Jean Monteaux « Elle »

Je n’avais pas oublié la voix de Pol Serge. Je ne l’avais pas oubliée lorsqu’il chantait entre autres, « l’Irlande ». Pour cette simple raison: ne s’oublient pas les voix qui refusent la facilité, le tout-venant, l’absence de qualité. Pol Serge, c’était une voix vraie. Ces deux nouvelles chansons donnent au souvenir la force du présent ...Pol Serge nous rappelle ainsi que la chanson est fille de l’imagination et de la générosité, et qu’elle s’ouvre à la fois sur l’espace intérieur et sur l’espace réel.
Max-Pol Fouchet
Pol Serge chante la vie, l’art d’aimer...
Roger Maria « Guitare et Musique »

Une nuit c’est la guitare qui m’appelle et la chanson, une autre c’est le monde étrange de Pol Serge dont le chant réunit les navigateurs de la poésie.
Atahualpa Yupanqui
Pol Serge travaille en artisan, polissant amoureusement chacune de ses chansons comme la mer le fait avec un galet. Il peint le regard d’un quotidien nostalgique qui n’appartient qu’à lui et sa voix aux sonorités du soleil nous entraîne loin des réalités médiocres. Pol Serge, c’est le miracle d’un homme qui sait faire partager la joie de vivre.
Jacques Doyen
Pol Serge est un homme de la Méditerranée. Il est multiple, changeant, intraitable dans la conversation, rusé débatteur et argumentateur avisé. Poète habile, le verbe tranchant comme le fil d’une lame, il se joue des mots comme un nomade retient les fuyants grains de sable entre ses doigts. Des mots qui résonnent de la chevauchée éperdue de l’existence.
Roland Duclos « La Montagne »
Pol Serge sait aller à l’essentiel pour prendre le chemin du coeur, celui qui fait naître l’émotion.
« Le Provençal »
Ils ont dit de lui



Pol Serge Kakon nous balade à travers le temps, d'une rive à l'autre de la Méditerranée. Son livre déborde de vie, de tendresse et de regrets.
Sophie Bourdais

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Par la chronique d'un lieu symbolique plein de vies et d'histoires d'amour, Pol Serge Kakon dit les grands tournants de l'Histoire dont l'homme, si marqué soit-il, ressort sans avoir oublié le bonheur.
Valérie Marin La Meslée
Pièces jointes:
pskakon.jpg
Expo et concert de Pol Serge Kakon a Los Angeles
10 juin 2010, 22:33
Chers Amis, Dear friends


I am organizing a concert and expo for the great international artist Pol Serge Kakon the 16 and 17th of June.
Please come celebrate with me this beautiful event


WEDNESDAY 16 or THURSDAY 17th June at 7pm
287 South Robertson by the back alley
BEVERLY HILLS
CA 90211


Confirm your presence at or the other night.
rsvp 13109485500
boboreint@gmail.com



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/06/2010 10:22 par jero.
Pièces jointes:
PolSerge-Invite-email-0608-pg1.jpg
Re: Pol Serge Kakon a Los Angeles
10 juin 2010, 22:34
Suite Pol Serge Kakon
Pièces jointes:
PolSerge-Invite-email-0608-pg2.jpg
Re: Pol serge Kakon
29 juin 2010, 12:38
Le bonheur pris sérieusement
Par David Suissa
Traduit par Bob Oré


Ce n'est pas tous les jours que les juifs orthodoxes se rassemblent dans une synagogue afin de connaître la définition du “bonheur”. Mais c'est ce qui s'est passé récemment un Dimanche matin, devant une salle comble, à Young Israël of Century City a l’occasion de la septième édition annuelle « Ariel Avrech Memorial Lecture » l'orateur, etant l'auteur, animateur de radio de télévision et gourou du bonheur, Dennis Prager.
L'idée même d'une conférence sérieuse sur le bonheur paraît étrange et paradoxale en soi, et Prager le sait. Les sermons dans les synagogues portent généralement sur des thèmes plutôt sobres comme « l'éthique », « la compassion », « la vérité » et « la justice ». Le bonheur personnel? Cela ressemble plus à un fétiche égoïste du monde séculier que celui de la Torah qui est censé fonctionner sur un plan plus noble et d’avantage altruiste.
Eh bien, c'est le malentendu que Prager entend corriger.
La thèse Prager - qu'il expose dans un livre "Le bonheur est un grave problème» et dans une série hebdomadaire "Le bonheur Hour" sur son émission de radio, c'est que le bonheur n'est pas un acte égoïste du tout, mais peut-être, en fait, la mitzva ultime.
Pour dramatiser son point, Prager utilise le langage religieux de l'altruisme. En effet, la Torah nous ordonne de voir au-delà de nous et de nous préoccuper du bien-être des autres. Partant, Prager explique que le meilleur moyen de réaliser cette Mitzvah est de se montrer toujours heureux, d'éviter d'exposer notre mauvaise humeur, pour ainsi contribuer à accroître le bonheur des autres.
Le sujet touche un nerf sensible. En effet, Il parle aux Juifs qui se piquent de suivre toutes les mitzvot de Dieu, et pourtant, se montrer heureux pour rendre les autres heureux, ne semble guère une mitzva évidente, et certainement pas aussi naturelle que l'allumage des bougies du Shabbat ou les dons aux oeuvres de charité.
La thèse de Prager devient encore plus intéressante quand il parle de la «guerre à la mauvaise humeur" - des gens qui font étalage de leurs sentiments sans ménagement pour le moral des autres. Le judaïsme n'est pas une religion fondée sur les sentiments. Le judaïsme repose sur les actions et, les actions qui contribuent au bonheur du monde sont, selon lui, suprêmement morales.
Prager nous a également raconté l'origine de sa philosophie du bonheur: Lorsqu'il y a quelques années, le rabbin Shlomo Schwartz l'avait invité à parler aux étudiants de UCLA, en lui suggérant un sujet léger comme le « bonheur » Prager lui a alors répondu que "le bonheur est un problème grave» et ce sujet est devenu le titre de son discours le plus populaire. Depuis lors, il s'est retrouvé en mission pour le "bonheur".
Sa mission n'est pas de promouvoir la suppression des sentiments négatifs - ce qui serait totalement irréaliste - mais de nous faire prendre conscience du pouvoir de la joie et de la gaîté pour changer le monde et en faire une meilleure place pour vivre.
Sa conférence a frappé juste en ce qui me concerne puisque l'une de mes marottes favorites est l'humeur changeante ou désengagée de certaines personnes qui pensent être «vraies» quand elles infligent leur humeur désagréable sur ceux qui les entourent, en particulier dans une ambiance festive. Bien sûr, j'ai aussi du mal avec ceux qui feignent d'être heureux tout le temps. C’est un faux bonheur qui me fait sentir coupable surtout s'ils essaient de me l’imposer pour soi-disant me plaire. Peut-être qu’alors la conférence de Prager devrait venir avec cette mise en garde: Si vous vous décidez de vous montrer heureux quand vous ne le ressentez pas vraiment, essayez de le faire avec modération sans trop jouer nécessairement le bonheur délirant !
Finalement, Prager dit, plus vous vous montrez heureux, moins vous aurez à faire semblant!
Je pensais justement à cette idée de bonheur, la semaine dernière quand je me suis rendu, à la “Backdoor Art Gallery “ un espace sympathique sur Robertson Boulevard à Beverly Hills.
La galerie est dirigée par mon ami Bob Oré, un Juif français d'origine marocaine qui est l'un des principaux producteurs d'événements culturels français dans la ville.
L'année dernière, quand il a introduit le populaire humoriste Gad Elmaleh à Los Angeles, plusieurs centaines de juifs de langue française se sont précipités dans un théâtre local. Bob Oré est connu pour pouvoir organiser, sans préavis des fêtes mémorables, et réunir au pied levé plus d’une centaine de personnes de la meilleure qualité.
La semaine dernière, il avait invité Pol Serge Kakon, chanteur, peintre, romancier et troubadour, la cinquantaine élégante avec de longs cheveux argentés et une fine moustache. Il aurait pu être marié à Barbara ou à Juliette Greco. Je ne pouvais pas croire que j'étais à Los Angeles. On se serait cru dans une boîte de nuit à Saint-Germain-des-Prés, lors d'une nuit d'été, avec un poète français chantant des chansons d'amour à une foule à la recherche du bonheur.
Comme Kakon chantait devant sa foule en adoration, j'ai pensé à Prager et sa conférence sur le bonheur. Pol Serge aurait pu avoir une journée misérable ou aurait pu être consommé par la tristesse d'une histoire d’amour mal vécue ou ayant mal tournée, que nous n’aurions rien vu. Tout ce que nous avons pu voir était un chanteur exhalant le bonheur et le distribuant généreusement autour de lui. Ce n'était pas une sorte de bonheur voyant, mais quelque chose d’intime qui venait se perdre dans le plaisir du moment.
Kakon avait le pouvoir de nous rendre heureux, et il s'en est servi.
Peut-être Prager veut que nous soyons un peu comme ce troubadour français - Elever ceux qui nous entourent simplement en exhalant le bonheur.
Pour Prager, ce simple geste est si important qu'il l'appelle une obligation morale. Si ce n'est pas encore assez pour vous motiver, eh bien, rappelez-vous que les gens heureux sont ceux qui se font inviter aux meilleures fêtes de la ville !
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