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LA MUSIQUE ANDALOUSE

Envoyé par rbati boukroune 
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
16 avril 2008, 07:53
UN DOCUMENT PRECIEUX DES MAINS DU GRAND HAJ DRISS BENJELLOUN TOUIMI

LE PREMIER PRESIDENT DE L'ASSOCIATION DES AMATEURS DE LA MUSIQUE

ANDALOUSE AU MAROC ,DE LA FIN DES ANNEES 50.
Pièces jointes:
RBA KAN.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
16 avril 2008, 09:41
Vous vous êtes déjà rendus plus de 10300 fois à cette rubrique.

je suis très honoré....MERCI INFINIMENT.


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
17 avril 2008, 05:46
ALCAZAR DE SEVILLA

UNE RICHE HISTOIRE : OUALLADA - IBN ZAYDOUNE - AL MOU3TAMID


EL ANDALUZ
Pièces jointes:
rba alcz.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
17 avril 2008, 06:21
LA REFERENCE - LE MANUEL LE PLUS PRECIEUX DES NOUBAS DE LA MUSIQUE
ARABOANDALOUSE " AL ALA " MAROCAINE.

KITAB EL HAYEK de son auteur ABI ABDELLAH SIDI MOHAMMED EL HAYEK DE
TETOUAN


EL ANDALUZ
Pièces jointes:
RBA HAY.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
17 avril 2008, 06:37
L'HISTOIRE DE OUALLADA ET IBN ZAYDOUN





Adh’ha tana’i badilan min tadanina Wa naba ân ttibi loq’yana tajafina

Qui ne connaît pas « nouniyyat » Ibnou Zaidoun ?
Ce magnifique poème dédié à Wallada ? La belle princesse andalouse qui venait de le rejeter à tout jamais.

Ibn Zaidoun et Wallada ont vécu une liaison tapageuse. Leur relation a défrayé la chronique dans la Cordoue du 11ème siècle. Pourtant, l’Andalousie vivait déjà une période de grands troubles. Cordoue assistait à la chute du Califat Omeyyade et à la naissance des rois des tayfa, reyes de taifas, Moulouk Ettawa’if. De tous petits royaumes en perpétuelle opposition.

Mais, ces troubles et ces querelles politiques n’ont pas affecté la vie culturelle. Pour exemple, Wallada bintou L’Moustakfi, femme de lettres et poétesse, organisait chez elle des salons littéraires, majaliss adab, où se retrouvaient les philosophes et les poètes. Wallada était la fille du Calife Omeyyade Mohamed, Al’Moustakfi Billah. Un Calife dont le mauvais règne a accéléré la chute et le morcellement du Califat. Certains s’étonnaient même de cette étrange filiation. Elle, aussi belle qu’intelligente et son père, si mauvais souverain.

Mais, Wallada était indépendante de son père puisqu’elle a réussi, même après la mort de celui-ci à garder le titre de princesse. Elle n’a d’ailleurs subi aucune mesure répressive à l’avènement du règne des Bani Jahwar à Cordoue.

Ibn Zaidoun, tombe amoureux de Wallada, lorsqu’il commence à fréquenter son salon littéraire.
Abou L’Walid Ahmed Bnou Abdillah Bnou Zaidoun est né en 1003 à Cordoue. Il appartient à une famille de lettrés, de juges et de théologiens. Lui-même suit des études à l’université de Cordoue. Son talent exceptionnel le classe très vite parmi les plus grands poètes de son temps. Il est même surnommé Al-Bouhtouri du Maghreb en référence au véritable Bouhtouri, grand poète du 9ème siècle.

La poésie d’Ibn Zaidoun est fluide, claire et expressive. Et c’est pour Wallada qu’il écrit les plus beaux poèmes courtois. Il écrit aussi des poèmes élogieux au roi du moment Abou l’Hazmi Jahwar. Malgré cela, le souverain n’hésite pas à l’accuser de complot et à le jeter en prison.

En vérité, la raison de son emprisonnement était toute autre. L’amour que Wallada portait elle aussi à Ibn Zaidoun faisait des, ou du moins un jaloux. Connu et identifié. Le vizir Abou âmir bnou Abdous. Pour éloigner Ibn Zaidoun de Wallada, il a tout essayé. Jusqu’à l’accuser de comploter contre le roi.

Ibn Zaidoun est alors emprisonné et aucune supplication, aucun poème, même les plus beaux qu’il adresse au roi ne l’excusent auprès de lui. C’est le prince, Mohamed bnou Jahwar qui le prend en pitié et le fait évader.

Ibn Zaidoun reste caché et continue malgré tout, à envoyer des poèmes au roi Jahwar et à Wallada. Elle l’avait définitivement rejeté et ne voulait plus le revoir.

Lorsque le roi Jahwar meurt en 1043, c’est son fils Mohamed qui règne sur Cordoue. Il rétablit Ibn Zaidoun et le nomme ambassadeur auprès du royaume voisin de Séville.

Mais, ironie du destin, Ibn Zaidoun est encore accusé de comploter contre son roi. Cette fois-ci, il se réfugie au royaume de Séville, auprès du roi Al’Mu’âtadid bnou Abbad qui l’accueille honorablement. Et lui confie le poste d’ambassadeur. C’est pour cela qu’Ibn Zaidoun est également surnommé « Dhou l’wizaratayni ».

Mais, il n’occupera pas longtemps ce nouveau poste. Ibn Zaidoun est déjà malade et il décède à Séville en 1070 à l’âge de 67 ans. Il n’a jamais pu revoir Wallada, même s’il lui a tout au long de son existence écrit les plus beaux poèmes.
Dont, « anta nassim », qui commence par ces deux vers :

Hal li da'îka moujibou ? Am li chakkikka tabibou ?
Ya qariban houna yan’a Hadhiran houna yaghibou




EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
17 avril 2008, 07:49
C'ETAIT EN FEVRIER 2008

HAIM LOUK----ABDELFETTAH BENNIS

Grand match de matrouz musée du Quai Branly Paris.



Pour les curieux du dimanche après midi, le rabbin Haim louk et le chanteur AbdelFettah Bennis se livrent à des joutes vocales, en arabe et en hébreu, héritées des palais de Grenade et de Cordoue. Et tout ça , au musée du Quai Branly.

Les politiques feraient bien d’en prendre de la graine. Il existe un ancien répertoire judéo-marocain nommé matrouz, qui alterne strophes profanes ou sacrées, en arabe et en hébreu. Lors du dernier festival Les Andalousies atlantiques, à Essaouira, un chanteur soufi et un rabbin s’étaient livrés à ces joutes où l’émulation joue un rôle important, chacun essayant d’aller encore plus loin dans la luxuriance des ornementations.

Le dimanche 10 février , au Musée du quai Branly, à Paris, le même rabbin nommé Haïm Louk et le chanteur AbdelFettah Bennis s’adonneront à la même performance. Tous deux dotés de sublimes voix de haute-contre, tous deux rompus aux raffinements de la nouba arabo-andalouse qui remonte à l’Espagne musulmane, ils articulent avec gourmandise, des poèmes à la métrique sophistiquée, qui chantent la beauté des femmes et de la nature, l’ivresse mystique et charnelle, la sagesse philosophique et les vertus du plaisir. Par-delà les intégrismes et les bruits de bottes.

EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
17 avril 2008, 13:56
quel beau rêve de vivre dans de beau palais et ecouter ces belles musiques et vivre dans les milles et une nuit de l'Andalousie


J'ai vu qu'on a parlé de la belle philosophie de mille et une nuits

Effectivement ,le critère du degrès d'avancement d'une civilisation se mesure à la diffusion de la philosophie, c'est à dire son enseignement dans son contexte objectif sur le terrain de sa population aussi et surtout , et on peut emputer à cette science mère des sciences le rôle déterminant dans le processus du progrès intellectuel économique et politique d'un pays donné.La philosophie c'est le cheminement vers la vie vers le quotidien et savoir affronter les mutations de la société trouver l'interprétation juste de la réalité, qui peut nous protéger d'e^tre un jour éjectés , sans savoir se défendre ou se protéger , mais oublions tous ça cette réalité à affronter qui ne nous concerne pas , car on a tout pour rêver dans un monde à l'extérieur d'une société qui a plus de similitude dans sa musique avec la musique gospel de blues.

l'integration entre deux cultures se sent aussi à travers la musique de deux peuples sans aliénation bien sûr, mais avec unité dans la diversité qui détermine le degrès d'integration d'une culture dans un pays et qui s'impose dans tout pays si on veut en faire partie, sans que faire semblant meme en Afrique

En revenant à l'histoire des arabes en andalousie avec les juifs c'était vraiment une belle histoire où il y avait égalité fraternité et un beau vécue intense sociale horizontale plus fort dans leurs coeurs, que les beau rêves de cette belle mille et une nuits qui m'a tant envoutée par ces belles lunettes , pour sortir chez moi et voir tout est beau est parfait dans mon beau Maroc des andalous en voyageant vers le Nord sans passer par Jibralatar cette île que les occidentaux ont eu la grande noblesse de la nommer en souvenir de Tarik Ibnou Ziad pourtant ils avaient subit la défaite , par lui ;quelle classe d'un noble peuple qui respecte l'histoire sans démagogie

Merci pour toutes ces richesses dans le beau le vrai et l'utile pour notre développement endogéne de tout mon pays qui est la Maroc, car l'Espagne très préventif par contre à beaucoup évolué depuis
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 02:56
Bonjour Docteur R’bati El-andaluz.
Bonjour Maghroum, Halkoma, Laura, mon frère Elie Ozièl et Elie Cohen.
Bonjour à tous ceux qui, nous font plaisir de visiter ces merveilleuses pages de cultures.


[votrezo.com]


En Espagne musulmane, à des milliers de kilomètre de l’Orient natal, et quelques siècles après Imrou’ou Al-Qayss et Al-Motanabbi la poésie conservait toujours son statut d’art majeur. Un art accompli auquel la musique et le chant donneront un nouvel essor avec le mouachah, avant d’aboutir au zajal.

A l’image de l’Andalousie, point de rencontre d’ethnies, de croyances et de cultures diverses, la mouachah est né de la rencontre de l’arabe classique et du parlé local, en plus d’une liberté toute particulière due à l’exception sociale et culturelle andalouse.
Une spécificité qui a favorisé l’existence d’une véritable poésie féminine. De nombreuses poétesses andalouses étaient plus célèbres que d’autres poètes contemporains.

A ce titre, je citerai celle dont tu as retracer son histoire tumultueuse d’amour, à savoir Wallada.

Wallada binth Al Moustakfi, est le fille du dernier calife Omeyyade Mohamed Al Moustakfi Billah (né en 976 et mort en 1025) dont le mauvais règne a conduit à la chute de la dynastie omeyyade, au morcellement du royaume musulman d’Espagne et à l’apparition des royaumes des taïfa.

Pourtant wallada semble n’avoir subi aucune mesure répressive à l’avènement de la dynastie des Bani Jawhar de Cordoue.

Elle a gardé son statut de princesse et continué comme au paravent à organiser chez elle des salons littéraires. Majaliss el Adab, où se rencontraient poètes, philosophes et artistes.

Sa poésie est reconnue aussi fine et douce qu’elle l’était elle-même, d’après les récits historiques, mais wallada est restée dans les mémoires pour son histoire d’amour tapageuse avec Ibn Zeydoun.
Leur liaison avait défrayé la chronique dans la Cordoue du 11ième siècle. Surtout à cause de leur séparation brutale et des poèmes d’amour qu’Ibn Zeydoun continuera à écrire à son amour perdu, qu’il ne pourra pourtant jamais plus revoir.

Wallada serait décédée vers l’âge de 100 ans en 1091, environ vingt ans après la mort d’Ibn Zeydoun.

Il est évident que wallada de part son statut de princesse, ayant côtoyé des ministres et des poètes connus de son époque, est ainsi resté dans les anales de l’histoire de l’Andalousie.

Elle est l’une des plus célèbres femmes de l’Espagne musulmane.

Seulement, elle n’est pas la seule.

Vers 1134 et dans la même Cordoue apparaît le nom de Oum El Hana’e Binth (fille de) Abdel Haq Ibn Attiya. Elle console dans un poème son père qui doit quitter la ville pour Almeria où il a été désigné au poste de Qadi.
L’andalousie est alors réunie sous l’étendare almoravide, mais les poétesses sont encore présentes dans la vie culturelle andalouse.

Tout comme l’avait été précédemment, Oum El 3ala’e Binth Youssef El Hijariya poétesse du 11ième siècle. Appelée El Hijariya, habitant elle, aux bord du fleuve Guadalajara (sonne : gouada la khara), dans le nord de l’andalousie.

Elle appartenait à la classe moyenne de la société de son époque mais était fière de ses origines et de sa filiation. Sa poésie est surtout marquée par la description de la beauté de la nature alentour, une spécificité de la poésie andalouse.

A travers ces trois exemples choisis parmi tant d’autres, expriment l’existence d’une véritable poésie féminine andalouse à travers les siècles de présence musulmane en Espagne.

Du nord au sud, et parmi toutes les couches de la société, il est évident que la femme était alors cultivée, lettrée et active. D’où justement cette empreinte marquante dans l’histoire de son époque.

Pour nos amis qui s’intéressent à ce volet qui nous appartient à tous, j’ai pensé qu’il serait intéressant d’agrémenter toute cette tranche d’histoire avec un poème de Wallada Binth Al-Moustakfi et chanté dans la pure tradition de la musique arabo-andalouse dans le cadre d’un Istikhbar en mode Djarka (écoutez le morceau).

http://votrezo.com/viewMusic.php?fileID=180


La prochaine fois ça serait au tour des deux autres que j’ai cité.


Le poème (de Wallâda bibt Al-Moustakfi) en question est le suivant :

Th’sarakkab ida djana e’dhalam ziyarati
Patience, mon ami, et je te rendrai visite au cœur de la nuit

Fa inni ra’aythou e’leïla akthsamou li seirri
Car son voile protègera mieux que tout notre secret

Oua bi meine ki ma la’ou kana bil beidri ma badaa
Ce que je ressens pour toi empêcherait la lune de paraître

Oua bi layli ma ad’ja oua bi’nedjmi lème yassir
La nuit d’étendre ses voiles et les étoiles de voyager de nuit.

Lamak.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/04/2008 06:39 par Dafouineuse.
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 05:34
Ces femmes qui se sont évolué dans un pays occidental leur à permi de nous faire révéler le mieux d'elle me^me , à travers d'autres culture bénéfiques qui leur a rapporté un plus loin des cultures maudites qui ne savent quer prendre sans rien donner

ces femmes arabe d'origine bédouine dans leur culture ancesterale ont su rafiner leur culture à travers d'autre d'autre culture tout en gardant leur forte identité arabe charismatique comme base pour mieux continuer l'histoire du bel arabe et on aimerais bien voir ce genre de nos jours , qu'on voit plus au Liban à la fois arabe et toujour charismatique chrétien ou musulman sans se contenter que de la frme des choses sans le fond duquelle on voit vraiment la belle identité arabe dans la tolérance et des pas avec de belle botte de pionnier , pour construire son pays un homme de tous les terrains sans rester dans son beau berceau réveur d'une grande mére belle et que sa fille doit prendre la rélève pour continuer cette belle histoire de grande dame charismatique et d'homme aussi loin de la culture des courtisans non chalant , mais homme de tout les terrain pour offrir à son tours ce qu'il a appris des autres de leur culture en sachant en plus de prendre mais de donner , partager et devenir utile et savoir donner les fruits de sa culture au pluriel qui était au départ que d'un simple bedouin du désert où chaque éthnie qu'il a rencontré a joué un rôle , l'un pour l'installer dans de meilleur palais et le protéger et l'autre pour se rafiner , mais avec le premier on aurait pu rester beaucoup plus longtemps sans se faire éjecter par la molesse du grand luxe qui fait descendre les hommes de chevaux sur lequel l'histoire les gloirs des arabes à été construit jusqu'au jour où ils se sont contenté de vivre dans mille et une nuit à l'appogé de leur civilisation en oubliant que le côté bédouin , qu'ils ont abandonné de l'homme qui sait avec son courage de se protéger il a perdu

j'adore les hommes raffinés comme acquis avec leur charisme de bédouin comme être du fond de soi qui ne se commande pas c'est ce genre qui continue l'histoire qui est de nos jour savoir construire son pays et non pas se construire à ses dépends
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 06:08
et dans cette belle histoire il y avait les fruits des autres cultures non arabes dont la plus part n'étaient pas des arabes y compri les juifs non arabes , dont certains préfèrent oublier et encore plus se faire oublier car ça les arrangent encore plus , pour concerver leur propre fruit en ne comptant que sur eux même sans se valoriser à travers les autres ou au dépend des autres qu'on efface leur histoire comme on dit fissabili allah on était il y a trop longtemps généreux , mais là on veut que se développer sans rat sur notre chemin car de toutesxles façon on ne freinera pas à sec c'est légitime n'est ce pas ?

Je ne cesserai jamais de réaliser la valeur de nos cousin juifs marocains ils nous ont apporté beaucoup de choses ils nous manquent je vous aime tous sans rien vous demander mais juste la noblesse de la reconnaissance devant laquelle je ne peux que rester humble dans tous les cas sans frénésie d'une culture supérificielle mais d'une culture qui nous marque par la chaleur humaine avec une grande assurence en elle que lesvaleur les plus important ce sont la bonté du fond de soi qui est la vrai beauté réelle loin de cette mondialisation qui ne m'a jamais impressionné et qui va encore plus exiter certaine culture supérficiel
le plus belle homme du monde pour moi c'est Ghandi et j'ai tout dit
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 06:57
Bonjour a tous et merci pour tous ces messages qui enrichissent par leur diversite tout en restant centres sur la poesie andalousienne, musicale, architecturale, poetique et artistique dans tout son ensemble.

Il nous reste a complimenter notre ami de Rabat , ce cher Dr. R'bati El Andaluz qui a lance ce sujet avec beaucoup d'ardeur intellectuelle et nous communique ce renouveau pour la culture andalousienne de nos peres.

La culture d'un peuple, elargie par les siecles, est eternelle! Meme lorsqu'elle semble passive, elle est active grace aux ecrits , poesies et philosophies qui se composent, dans la discretion de leur epoque, et prennent de l'essor des annees plus tard.

L'essentiel c'est de rester dans l'esprit de nos poetes ,de bien les apprecier et d'evoluer dans la trajectoire artistique qu'ils nous ont leguee.
Et c'est ce que ce sujet de notre cher Docteur a de bien important, c'est qu'il ranime la fleur andalouse, ce coeur sentimental que Granada, ses belles montagnes, l'ocre de ses paysages embellis de delicieuses et magnifiques courbes architecturales creees il y a plusieurs annees , cette delicieuse fleur dont les petales produisent toujours de si belles melodies..
Qu'il est agreable que beaucoup de lecteurs se retrouvent dans ce sujet et epanouissent leurs sentiments andalousiens pour animer nos sens , notre amour toujours vibrant pour une culture qui nous unit et nous definit.

A vous tous, bonne continuation et toujours un grand merci a notre ami de Rabat , celui dont le coeur , tout comme le mien et beaucoup de nos compatriotes est encore andalou.

Amities,

elie

Pièces jointes:
Granada, the Alhambra at night.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 08:02
Ce que je proposerai à mon humble avis , c'est que tous les andalous
à travers le monde se rencontrent , car chaun à évolué autrement en vivant à l'intérieur d'une autre société, tout en gardant l'imprégnation de ses sources originelles culturelles , il y a parmis eux des musulman des juifs et de chrétiens sans oublier l'afrique du Nord et certaine villes comme Télemcen ou Rabat, pour construire des enrichissement mutuel de culture au pluriel andalouse, qui peut unir les peuple au nom de la tolérance plus facile entre les peuple qui ont des similtudes qui leur rappelle un vecu réellement ensemble sans que faire semblant

j'avais filmé un jour une femme qui chante la musique andalouse et une autre une chanson occidentale l'harmonie était sublime dans genre d'art que j'aprècie mais en ayant un très large spectre de savoir sentir et aimer toute sorte de musique , mais j'avoue que j'ai un penchant par mon code culturel plus pour la musique d'origine africaine qui me met en transe.Toute forme d'expression de l'humain je la respecte et toute culture est un patrimoine de toute l'humanité et j'aimerai bien voir la musique andalouse qui a encore beaucoup à nous révéler de ses merveilles à travers ses enfants d'aujourd'hui en exprimant le beau le vrai et l'utile car la musique est après tout une forme d'expression de son temps aussi et de ses tourmants en plus des moment où on a envi que de rêver de beaux rêves dont on a aussi besoin pour se ressourcer...


comme Souad Massi qui s'est imprégné de la musique andalouse
pour chanter avec Lavoine et c'était sublime que j'ai le grand plaisir à vous offrir au nom de l'amour, la tolérance

Marc Lavoine et Souad Massi - Paris (à chercher sur youtube)
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 08:04
CHERS KAMAL ET ELIE.......TABARK'ALLAH 3LIKOUM.


Dr. rbati el andaluz.....france


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 08:13
Message reçu subtilement bey et bisou à vous tous au nom de la tolérance bye je reviend chez moi dans mon AFRIQUE ET CHER MOI PAR CONTRE
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 08:26


le legs de " al andalus "


nous savons bien que la langue officielle de ce forum est celle de molière..sachant aussi, que nous sommes très nombreux à être ou polyglottes ou au moins aussi hispanophones, je vous invite à lire ce
super article....AMITIES





El legado de al-Andalus

La primera imagen que se nos viene a la memoria cuando hablamos del legado que hemos heredado de la civilización andalusí es la de algunos monumentos muy conocidos como la Alhambra, la Mezquita o la Giralda. Es decir; enseguida pensaríamos, como un insigne académico nacido en Andalucía, que de al-Andalus sólo nos quedan unas cuantas piedras. Esta visión tan simplista del legado andalusí es como consecuencia de la, también, simplista visión de la Historia de al-Andalus que se da en la enseñanza y que se basa en historias "oficiales" de batallas, reyes, conquistas y reconquistas sin profundizar en cómo era la vida normal y corriente de la gente, incluidos la de los mismos mandatarios. Es, estudiando estos aspectos más "banales" de la vida de los andalusíes, como nos damos cuenta de lo poco que ha cambiado Andalucía desde el Califato andalusí hasta nuestros días -exceptuando, obviamente, los últimos cuarenta o cincuenta años en los que Andalucía se ha transformado radicalmente en muchos aspectos-.

Es difícil hablar de lo que al-Andalus nos ha legado si primero no desbrozamos su historia , aunque sea muy someramente, de los tópicos que la han desvirtuado.

El primero de ellos es la confusión entre los términos musulmán y árabe . Al-Andalus fue una civilización en la que muchos de sus habitantes tenían como religión la musulmana y como lengua culta y de rezos, la del Corán, es decir: el árabe. Pero eso no quiere decir que la población andaluza de la época fuera étnicamente árabe. Sin negar la existencia de algunos componentes de etnia árabe, primero, y beréber después, la gran mayoría de la población seguía siendo autóctona que, o bien se había convertido al Islam o seguía siendo cristiana pero islamizada. Para convencerse de ello sólo basta con leer los anales palatinos de Medina Azahara en los que en ningún momento, los propios andalusíes, se autocalifican de árabes sino sólo de musulmanes o creyentes, o leer un excelente libro sobre la vida en la Andalucía de aquella época como es el de Henri Pérès ("Esplendor de al-Andalus"- Libros Hiperión,) en el que el autor nos asegura que "la gran masa de la población musulmana está constituida por hispanos convertidos al Islam y que, al abrazar la religión de los vencedores, han cambiado en realidad poco en su forma íntima de vivir" y añade más adelante: "pero este país de Occidente anexionado al Islam marcó por su parte con un fuerte sello todo lo que le legó Oriente. La mayor parte de su población, tanto en el campo como en la ciudad, es hispánica, no solamente por su métodos agrícolas, sus prácticas estacionales, su técnicas artesanales y el ritmo de sus fiestas, sino también por su inspiración poética y sus preocupaciones morales e intelectuales".

Otro de los tópicos históricos que se han hecho correr sobre la historia de Andalucía es que después de la conquista castellano-leonesa se produjo la expulsión de sus habitantes y la repoblación con nuevas gentes venidas de los reinos cristianos. La historiografía española, haciendo una gran simplificación, ha decretado que con la conquista de Castilla desaparece en Andalucía todo el sustrato cultural anterior, naciendo una nueva Andalucía como apéndice de Castilla; “la novísima Castilla” la han llegado a calificar algunos. Sin embargo, cuando las premisas son falsas se cae en la contradicción. Los mismos que defienden que con la conquista y repoblación de Andalucía nace una “Andalucía nueva, distinta de la hasta entonces existente y radicalmente transformada en sus estructuras básicas -demográficas... ”(Manuel González Jiménez, EN TORNO A LOS ORÍGENES DE ANDALUCIA: LA REPOBLACION DEL SIGLO XIII, Universidad de Sevilla), reconocen la escasa fiabilidad de las fuentes: “en algunos casos, del repartimiento sólo han llegado a nosotros simples nóminas o listas de pobladores, casi todas ellas de escasa fiabilidad”(pág. 24); “Nunca llegaremos a conocer, ni siquiera de forma aproximada, el número de las personas que acudieron a establecerse en Andalucía a raíz de su conquista en el siglo XIII”(pág. 45). Incluso se reconoce el fracaso de la repoblación oficial a la que aluden las crónicas tendenciosas de la época: “Es evidente que puede hablarse de un cierto fracaso, todo lo relativo que se quiera, pero fracaso al fin, de la repoblación “oficial” realizada en tiempos de Fernando III y de Alfonso X”. (pág. 156). Por lo tanto, es necesario aclarar que el fenómeno histórico de la expulsión-repoblación apenas se produjo en la zona del valle del Guadalquivir y sí en mayor medida en la zona del antiguo reino de Granada después de la rebelión de los moriscos en 1569. Pero tampoco en este caso se puede hablar de expulsión total (las crónicas hablan de unos 75.000) y la repoblación se hizo en gran parte con pobladores de las zonas limítrofes, es decir, andaluces en su mayoría.

Por último, otro de los tópicos que conviene aclarar para poder entender la continuidad socio-cultural de al-Andalus con el período bético-romano anterior y el de dominio castellano posterior es la coexistencia de las denominadas "tres culturas" en una clara confusión entre cultura y religión. No se trata de negar la impronta cultural que supone la práctica de una religión determinada pero en el caso de al-Andalus tenemos que hablar de una cultura andalusí donde convivían personas que profesaban religiones distintas pero con una gran interrelación entre ellas. Un claro ejemplo de esta interrelación religiosa son los calendarios en los que se mencionaban tanto las fiestas religiosas musulmanas, judías o cristianas, como las continuas anécdotas que nos han llegado de celebración conjunta.

Así pues, debemos tener en cuenta estas premisas; -que la gran mayoría de la población de al-Andalus es la descendiente de la bético-romana y que la gran mayoría de la población de la Andalucía moderna es la descendiente de la población andalusí y, por tanto, de la bético-romana que a su vez , en gran parte, también tiene un gran componente de población tartésico-turdetana- para poder entender la gran importancia del legado de al-Andalus, no sólo en relación al patrimonio artístico sino también a la idiosincrasia del pueblo andaluz que tiene mucho que ver con la del pueblo andalusí.

Vamos a ir rastreando, de una manera no exhaustiva, por las distintas facetas de la cultura andaluza en su más amplio sentido, todo aquello que nos han legado aquellos "hombres de luz" que vivieron en el solaz andaluz hace más de quinientos años.



.-El Patrimonio.-



Una parte importante del rico patrimonio andaluz se debe a la civilización andalusí. No solo los conocidos monumentos de la Alhambra, Mezquita, Giralda, Alcazabas, ...sino también esa multitud de pequeñas construcciones que jalonan el territorio andaluz como son las mezquitas convertidas en iglesias, las torres almenaras, los baños, aljibes, albercas y antiguas acequias que aún quedan, algunas de ellas en uso, así como casas y palacios de la época que han sufrido restauraciones posteriores. Pero no nos importa tanto la enumeración del patrimonio como resaltar la peculiaridades arquitectónicas del arte andalusí que han influido con posterioridad y, de las que algunas de ellas, han llegado hasta nuestros días.

El andaluz de entonces, lo mismo que el de ahora, concede una gran importancia a la casa cuidando todos los detalles, no sólo del interior sino también del exterior. Es una casa encalada con tejas rojizas -tejas árabes se les llama actualmente en Andalucía y tejas andaluzas se les llama en el magreb- con patio interior, si es posible, y un zaguán a la entrada; todo ello adornado de plantas y flores. "Los burgos de al-Saraf (el Aljarafe), nos decía el cordobés al-Saqundí en el siglo XII, superan a todos los demás por la feliz elección de las casas y por el cuidado que los habitantes dedican tanto a su interior como a su exterior, de suerte que bajo el blanco encalado parecen estrellas en un cielo de olivares". El visir y poeta Ibn al-Hammâra expresa la misma idea en un verso: "Las aldeas de Andalucía aparecen en medio de la verdura de los vergeles como perlas (blancas) engastadas en medio de esmeraldas" (Esplendor de Al-Andalus, pág. 127). También el andaluz de entonces, aunque viviera en la ciudad, al igual que el de hoy, si sus condiciones económicas o familiares se lo permitían gustaba de tener una casa de campo (la munya) con su huerta.

La arquitectura andalusí en parte no hizo más que seguir una tradición anterior de la época romana a la que le puso su sello personal en la decoración y el revestimiento utilizando materiales como el yeso, el azulejo, el ladrillo y la madera, que aunque han sido catalogados por muchos como "pobres", la maestría y el gusto de los albañiles, yeseros y artesanos de la madera andaluces consiguió darle un toque personal lleno de exquisitez y sensualidad.

La influencia de la arquitectura andalusí pasó al mundo cristiano, ya en muy tempranas fechas, a través de la diáspora mozárabe que llenó de iglesias, entre otras cosas, el norte peninsular. Pero esta influencia ha seguido en el tiempo a través del arte mudéjar, llamado así al que eleboraban los alarifes andalusíes ya bajo dominio de los reyes cristianos. Algunas de las soluciones arquitectónicas introducidas por los andalusíes tuvieron una gran aceptación en los estilos importados de Europa. Como dice F. Sánchez Mármol (Andalucía Monumental, de la Mezquita al Mudéjar, B.C.A. pág. 218) "Una de las formas arquitectónicas de origen andaluz que logró una mayor y más dilatada difusión, a través del arte mudéjar, fue la bóveda nervada. Bóveda que había llegado a su más pleno e inteligente desarrollo en las cúpulas con nervios cruzados que se desarrollaron en la Mezquita de Córdoba bajo el reinado de al-Hakam II. Su difusión alcanzó varios puntos de la península: catedral de Oviedo, la del Salvador de Sepúlveda, la de Jaca, etc. Ejemplos más completos los encontramos en las cúpulas de S. Miguel de Alamazán (Soria) y de Torres del Río (Navarra); edificios completamente románicos, pero con cúpulas enteramente andaluzas, con sus arcos por parejas, cruzados, y su ojo central con cupulilla o linterna."

Otra de las soluciones andaluzas, el recubrimiento de las naves con artesonados de madera, tuvo una continuidad a través del mudéjar que lo impuso como solución en muchas de las iglesias y palacios de toda la geografía peninsular. Estos artesonados se caracterizan por su decoración geométrica formada por líneas o cintas que se entrecruzan formando polígonos o estrellas. Este tipo de decoración es una de las características del arte andalusí presente en todo tipo de revestimientos, desde los mismos artesonados, hasta las celosías y enrejados, pasando por la profusión de figuras geométricas de los alicatados; que por cierto son una de las más claras pervivencias andalusíes en la decoración arquitectónica actual.

Por lo tanto, lo andalusí ha pervivido en el tiempo a través del mudejarismo mezclándose y transformando otros estilos impuestos. Como señala L. Torres Balbá: "bien enraizado en el alma popular, el mudejarismo persistió durante siglos a través de múltiples transformaciones artísticas, más o menos exóticas, que apenas lo rozaron. Y en ellas se mantiene latente la afición a la riqueza decorativa, a la profusión ornamental, a la policromía violenta, unida a la repugnancia por todo lo clásico y equilibrado, esperando el momento propicio para crear un nuevo barroquismo" (Andalucía Monumental. Pág. 251)



.-La Toponimia.-



En el caso de la Toponimia está clara la procedencia andalusí de multitud de nombres de nuestros pueblos, ciudades, ríos, lugares, pagos agrícolas, etc, ya sea directamente del árabe, o bien a través de la arabización de un topónimo anterior, la corrupción de una palabra árabe o latina al arabizarse. No se trata de hacer una mención exhaustiva de la gran cantidad de topónimos andalusíes que perviven en la actualidad, sino de resaltar su importancia a través de dos ejemplos muy ilustrativos, el de Andalucía y el de Sevilla.

Está claro que el nombre de Andalucía viene del término Andalus al que se le añadió el artículo árabe al. El primer documento que conocemos con el nombre de Andalus son las monedas bilingües del año 716 en las que aparece en una de las caras de la moneda escrito en árabe y en la otra cara, escrito en latín, aparece como sinónimo el término de Hispania; por lo que debemos deducir que para aquellos primeros musulmanes el término Andalus es sinónimo de Hispania. Y eso fue así en los primeros siglos de la islamización. A pesar de que parezca sorprendente, de las crónicas de los primeros reinos cristianos del norte se deduce que Hispania era la zona de al-Andalus y no sus incipientes reinos, como señala R. Menéndez Pidal (Orígenes del español, pág. 442) "la voz Hispania fue, para los cristianos independientes, sinónimo de tierra musulmana". Pero la "historia" da muchas vueltas y la hispania andaluza (andalusí) es conquistada y combatida por "la España, punta de lanza de Europa contra Andalucía" que diría Blas Infante, y los reyes cristianos como Alfonso VI "combaten el sentimiento hispano" (Orígenes del español, pág. 480)

Pero continúa siendo un misterio el significado del nombre de Andalucía, porque "Andalus" no es traducción de "Hispania". Ha existido una versión, ya desechada, que lo hacía provenir de los vándalos -vandalicia, tierra de los vándalos. Una versión del significado de al-Andalus nos la da A. Medina en el boletín "La identidad andaluza" que edita la Yama'a Islámica de al-Andalus que nos dice que Andalus es una palabra de origen beréber y viene a significar "tierra labrada y surcada por ríos o por un gran río".

Otra posible etimología de al-Andalus nos la da Joaquín Vallvé en "El nombre de al-Andalus", (Revista Al-Qántara, Madrid) que cree que los vencedores de Rodrigo pusieron el nuevo nombre por una especie de arrebato romántico identificando Al-Andalus con la Atlántida. Isidro de las Cagigas también ve un "cierto olorcillo, sabio y pedante" en la voz al-Andalus.

Si bien muchos topónimos vienen directamente del árabe, aunque sufriendo alguna que otra corrupción, como Guadalquivir, Almería, Jaén; hay otros que vienen de un topónimo anterior pero que han sufrido una arabización fonética y una corrupción. Es el caso de Sevilla que del Ispalis latino se ha ido transformando hasta dar el Sevilla actual, cambiando la -p-, inexistente en árabe, por una -b-, (Isbalia); añadiendo una -y- entre la -i- y la -a-, -en árabe no se escriben las vocales y debe ir una consonante entre dos vocales-_(Isbaliya) y corrompiéndose con el tiempo la fonética hasta dar el actual nombre. Por lo tanto, hoy Sevilla no se llamaría así si no hubiera existido al-Andalus.

También de la época de al-Andalus viene, indirectamente, uno de los símbolos institucionales que identifican a la actual Comunidad Autónoma de Andalucía, es la bandera blanca y verde que los andalucistas históricos, con Blas Infante a la cabeza recogen de la tradición andaluza y proponen como bandera de Andalucía. El primer texto que conocemos referente a una bandera blanca y verde es de la época de al-Andalus. Es un texto de un poeta de Guadix que vivió en el siglo XI y que fue visir del rey Almutassim de Almería. Abu Asbag Iben Arqam, que así se llamaba, escribió: "Una verde bandera que se ha hecho de la aurora blanca un cinturón, despliega sobre ti un ala de delicia, que ella te asegure la felicidad al concederte un espíritu triunfante". El verde y blanco ha sido un color muy habitual en los estandartes andalusíes, así vemos como en el escudo del Conde de Cabra, según nos cuenta el padre Enrique Iniesta Collaut-Valera en su libro Blas Infante, una historia de leyenda, (publicado por Almenara, Sociedad Cultural Andaluza en 1993) "el escudo del Conde de Cabra que se haya tallado y policromado en lo alto del retablo mayor del convento de la Madre de Dios en Baena alude a la batalla de Lucena en 1483 en la que Boabdil fue hecho prisionero. En ese escudo aparece su cabeza como trofeo. De las veintidós banderas cogidas a los granadinos dieciocho son verdes y blancas".



.- La Lengua.





Una idea muy común y simplista es la de pensar que en la Andalucía islamizada solo se hablaba el árabe. Es cierto que el árabe, la lengua del libro sagrado, fue la lengua de rezos, de civilización y de cultura. También es cierto que el conocimiento del árabe se fue extendiendo por al-Andalus gracias al fuerte grado de escolarización que existía. También es cierto que la arabización lingüística abarcó también a los cristianos y judíos de al-Andalus como reconoce el propio Alvaro de Córdoba en su "Indiculus Luminosus" (Alvaro de Córdoba y la polémica contra el Islam, Feliciano Delgado, Cajasur publicaciones, pág. 185) ¿No es verdad que todos los jóvenes cristianos, de brillante presencia, elocuentes, distinguidos en sus gestos y vestimentas, sobresalientes en la sabiduría de los gentiles, notables por su conocimiento de la lengua arábiga, se cuidan con avidez de los libros de los caldeos...¡Ay dolor!". También es cierto que el árabe traspasó los límites del al-Andalus y se extendió a los países cristianos limítrofes, llevado por los diáspora mozárabe andalusí -así vemos en los monasterios del norte textos escritos en latín pero que contienen anotaciones en árabe- (Gómez Moreno, Iglesias Mozárabes). Pero a pesar de toda esta fuerza del árabe, también es cierto que junto a él pervivió la lengua romance proveniente del latín y no sólo entre los cristianos mozárabes sino también entre los propios musulmanes y judíos: "tan lejos de olvidarse estaba la lengua vulgar, que sabemos había entre los musulmanes muy altos personajes que no sabían hablar árabe y sólo se expresaban en lengua aljamiada o romance." (R. Menéndez Pidal- Orígenes del español, Espasa Calpe. pag. 418). El romance andaluz pervivió tan fuertemente enraizado en la población que incluso en el muy arabizado reino de Granada se hablaba un árabe vulgar salpicado por gran cantidad de palabras romances como podemos deducir del vocabulario de Pedro de Alcalá publicado en Granada el año 1505.

Es necesario entender este bilingüismo de la sociedad andalusí para poder comprender el legado lingüístico de al-Andalus, no sólo en lo que se refiere a la terminología proveniente del árabe - apenas un 7% de las palabras de la actual habla andaluza, según datos de Jose Mª de Mena en el "Polémico dialecto andaluz"- sino también de otras muchas palabras de origen latino provenientes directamente del romance aljamiado andalusí que han pervivido en Andalucía, muchas veces catalogadas como arcaísmos, o que han pasado a engrosar directamente el vocabulario actual, bien a través de su incorporación al castellano en la propia Andalucía después de la conquista del valle del Guadalquivir durante el siglo XIII -época, no olvidemos, de formación del idioma castellano- o bien directamente en los propios reinos cristianos del norte a través de la gran emigración andaluza a esos territorios durante los siglos VIII al XII. (ver F. García Duarte "Andaluces en la génesis de Castilla y el castellano", actas del VI Congreso sobre el andalucismo histórico, -Huelva-1993).





.-La idiosincrasia.



Si en otros aspectos de la cultura andaluza la influencia de al-Andalus se ha ido diluyendo, mezclándose o incluso desapareciendo por los avatares de la vida moderna, en el caso de la idiosincrasia podemos ver como la gran mayoría de los rasgos, actitudes vitales, sentimientos y carácter de los andaluces -pues esto, y no otra cosa, es la cultura, como dice el antropólogo Isidoro Moreno- han permanecido inalterables a través del tiempo.

La cultura andaluza es eminentemente popular - paradójicamente, la élite ilustrada heredera de los conquistadores, poco ha tenido que ver en la conformación de esa cultura andaluza- pues es el pueblo llano, el de raigambre campesina o el andaluz-morisco, que diría Blas Infante, el que ha sido depositario de esa cultura a través del tiempo.

En cuanto al carácter de los andalusíes podemos dar tres ejemplos de escritos de la época; uno, referente a los andaluces en general del historiador al-Maqqarî que nos dice que "los habitantes del al-Andalus tienen en su conversación una forma de bromear, decir las cosas con determinada dulzura y de dar réplicas tan espontáneas, que reducen al silencio al interlocutor" (Esplendor de al-Andalus- pág. 27). Otro, del geógrafo al-Zuhrî que refiriéndose a Sevilla en el siglo XII dice: "sus habitantes son amables, elegantes, descarados, insolentes y distinguidos". (el mundo en el siglo XII, El tratado de al-Zuhrî, editorial Ausa, pág. 154). Y un tercero, del último rey zirí de Granada describiendo a sus súbditos "granaínos": "La ciudad de Elvira, situada en una llanura, se hallaba poblada por gentes que no podían sufrirse unas a otras, hasta el punto que había persona que se hacía construir delante de su casa un oratorio y unos baños para no tropezarse con su vecino, Por un lado, no querían someterse a nadie ni aceptar las decisiones de un gobernador; pero, de otra parte, eran las gentes más cobardes del mundo, y temían por la suerte de su ciudad, ya que eran incapaces de hacer la guerra a nadie, aunque fuese a las moscas.." (El siglo XI en 1ª persona, Las memorias de Abd Allâh, último rey Zirí de Granada. Alianza tres, pág 84).

En estos textos podemos ver algunas de las peculiaridades del carácter de los andaluces de aquella época que en muy poco difieren de los de ahora, con la lógica "corrección" al rey granadino de origen beréber que exagera la "malafollá" granaína y el poco gusto por la guerra de unos andaluces que por encima de todo aman la vida.

Vamos a ir rastreando con Henri Pérès en su libro "el Esplendor de al-Andalus" diferentes aspectos de la idiosincrasia de los andalusíes y nos daremos cuenta de lo poco que ha cambiado comparandola mentalmente con la de los actuales andaluces.

Los habitantes de al-Andalus eran, sobre todo, amantes de la vida y de sus placeres, a través de las fiestas, de la música, de la poesía, de la comida y la bebida. Es curioso ver como para los no andaluces de aquella época, tanto para los cristianos del norte como para los beréberes, estas inclinaciones eran vistas como cobardía o libertinaje. Ejemplos de ello los tenemos en que el principal reproche que hacen los Almorávides por boca de su Califa Yusuf ibn Tasufín para justificar la destronación de los reyes de Taifas es, precisamente, el de amar demasiado el placer : "su poco interés en hacer la guerra, sus disensiones internas.... Cada uno de ellos no tenía otra preocupación que vaciar copas, escuchar a las cantantes, pasar la vida en diversiones..." Curiosamente Alfonso VI les acusaba también de "haber dado lugar a la aparición del libertinaje y el espíritu de desobediencia, y de entregarse continuamente a los placeres del canto y de la música". (Esplendor de al-Andalus. pág-363)

Poesía y música van íntimamente ligadas para los andalusíes, hasta el punto de que muchos poetas son a la vez músicos. Multitud de poetas pueblan las cortes reales y las casas pudientes. Son poetas de toda condición social, desde campesinos y artesanos hasta reyes y príncipes que tratan sobre todo de temas amorosos,. Como dice Henri Pérès: "La poesía báquica o amorosa parece caracterizar mejor al andaluz, que gusta de la vida placentera y tiene una sensibilidad delicada, civilizada"(Esplendor de al-Andalus- pág-361). Y añade: "los andaluces aman la poesía por ella misma, por el ritmo que hay en ella, que la hace nacer de los labios, porque, <<palabra alada>>, es música antes de ser discurso. Se la canta, más que se la recita". Los andaluces son los creadores de dos géneros poéticos, la muaxaja y el zéjel, que son dos tipos de poemas destinados a ser cantados.

Los andalusíes eran muy fiesteros; cualquier reunión social servía de excusa para una fiesta. Son famosas las fiestas andalusíes llamadas zambras (veladas de noche) que siguieron conservando los moriscos hasta que los edictos de los reyes castellanos terminaron por prohibírselas, aunque han pervivido a través del pueblo gitano-morisco del que más adelante hablaremos. Las fiestas no se pueden entender sin música, bebida y comida. El poeta andalusí Abù Amir Ibn Maslama nos dice: "¡Oh anfitrión mío!, levántate para verter la copa de la mañana y en el laúd improvisa una canción. La vida sólo es agradable por la música , la flauta y el cubilete" (Esplendor de al-Andalus. pág-368) El mismo rey-poeta al-Mutamid de Sevilla declara: "¿Te dejarías llevar por la tristeza hasta la muerte cuando el laúd y el vino fresco están aquí y te esperan?" (Esplendor de al-Andalus. pág-365) El consumo del vino en la sociedad andalusí era mucho más frecuente de lo que podríamos pensar de una sociedad mayoritariamente musulmana. Son muchas las anécdotas que encontramos en las fuentes históricas y poéticas del consumo del vino en fiestas de todo tipo, no solo por la población normal, sino por los mismo mandatarios.; "los cordobeses se distinguían, según el padre de Ibn Sa'id, el historiador, por la elegancia de su traje... y el celo en romper los recipientes de vino" (Esplendor de al-Andalus. pág-370). En muchas ciudades andaluzas existían tabernas que eran frecuentadas por los cristianos pero a las que también se acercaban los musulmanes. Incluso muchas de estas tabernas eran regentadas por mujeres, si hemos de creer al poeta Ibn al-Labbâna: "¡A cuántas taberneras he despertado cuando ya el cielo había quebrado y dispersado las perlas de su rocío!" (Esplendor de al-Andalus. pág-371). Viñedos había en general por todo el territorio, pero había un vino especialmente apreciado por los andaluces, de antes y de ahora; el vino de Málaga. posiblemente ya se conocía un vino de color dorado semejante al vino fino, según podemos deducir de estos versos de al-Mutamid : "El escanciador nos ha ofrecido, gracias a la alquimia, oro fundido en agua helada". Frecuentemente los poetas hacen referencias a los aperitivos que se ponen como acompañantes del vino o de otras bebidas y que se conocen con el nombre genérico de "nadl" que tanto nos recuerdan a las actuales tapas.

Los andalusíes eran amantes de la naturaleza, del ocio al aire libre, de la casa de campo. Son muchas las referencias que nos hacen los poetas de al-Andalus por estos placeres. Son muchas las anécdotas de como los sevillanos se van a pasar el día o la noche a las orillas del río Guadalquivir, o en los islotes que formaba el río que "al atraer a los alegres vividores, vieron elevarse sobre su suelo, consolidando con el tiempo, construcciones sin duda efímeras, donde podían tomarse comidas y bebidas" (Esplendor, pág, 145). Los viajes de placer en barca por el río, tanto en Sevilla como en Córdoba, es referenciado continuamente por los poetas. Algunos versos "nos permiten adivinar todo el encanto que el Guadalquivir encerraba para los sevillanos,; éstos no solamente se paseaban por sus orillas sombreadas, sino que además navegaban en barcas por sus aguas y parece ser que este género de distracción era especialmente caro a los andaluces.....esta costumbre debía existir desde hacía mucho tiempo en España y es posible que se remontara a la época romana" (Esplendor de al-Andalus. pág- 213). En los alrededores de las ciudades había lugares preferidos para ir a pasar un día de campo. Eran sitios como la "pradera de plata" a las orillas del Guadalquivir pero alejado de Sevilla; un lugar de recreo que describe el poeta Ibn Said llamado Al-Sultaniyya; el llamado "valle de las desposada"; Triana y el islote de Qabtal, al lado de la ciudad, el valle de las Acacias en el Aljarafe y el Mirador de la fuente. En los alrededores de Almería, las personas importantes poseían villas llamadas "Bury (torre) donde se retiraban a descansar de sus trabajos en la ciudad. En Granada existía un paseo de álamos en la orilla derecha del Genil que "a partir del siglo XII se hizo célebre por las citas de los enamorados que los poetas nos han descrito" (Esplendor. pág-151). en Córdoba existía una presa sobre el río Guadalquivir a cuyas orillas acudían los cordobeses. Estas pequeñas presas (los llamados azud y de los que todavía quedan) al igual que las albercas, abundaban por todo el país y a la misma vez que servían para el desvío y canalización del agua servían de lugar de recreo y asueto de los andalusíes. En los alrededores de las ciudades y los pueblos existían vegas y campiñas salpicadas de casas de campo (munyas) con sus huertas y jardines. El visir sevillano Abû Marwân tenía una munya a orillas del Guadalquivir que "como todas las munyas, tenía un jardín en el que las flores más diversas formaban perfumados arriates" (Esplendor. pág-145).

El perfume -los olores- es parte esencial de una cultura sensitiva como la andaluza desde tiempos tan remotos como Tartesos (recordemos las estatuillas como la diosa de Galera con vasijas quemaperfumes o los "quemaperfumes" tartésicos de Lebrija. . Tanto hoy como entonces, a los andaluces nos gusta que todo huela bien, las casas se llenan de flores, frutos u otros productos que impregnaban de intensos olores el ambiente. Como dice Henri Pérès: "perfumes y ungüentos eran de uso general en todas las clases sociales, y los hombres, lo mismo que las mujeres, los usaban en gran cantidad" (Esplendor de al-Andalus. pág-314)

Una civilización tan refinada también hacía uso con profusión de las joyas (los oros que gustaban lucir nuestras abuelas y madres, sobre todo con motivo de las fiestas) siguiendo una tradición muy antigua que se remonta al neolítico. Tradición que, por supuesto, no es exclusiva de Andalucía, pero que aquí ha tenido una especial importancia su fabricación y diseño que va desde el repujado de las joyas tartésicas hasta los talleres de los actuales plateros cordobeses, clara continuación de los famosos orfebres de la Córdoba andalusí.



La música.-

Ya hemos visto lo amante que era el pueblo andalusí de las fiestas en las que no faltaba la música y la danza. En cualquier tipo de celebración estaba presente la música: bodas, circuncisiones, veladas nocturnas (zambras) etc.. La música andalusí era una mezcla de lo oriental con lo autóctono dando lugar a unos ritmos con una marcada personalidad entre los que destacan las nubas en las que el ritmo y la poesía se integran perfectamente. Con la música, las composiciones poéticas creadas por los andalusíes como la muaxaja y el zéjel adquieren carta de naturaleza. Es decir, que para un andaluz, melodía y letra van íntimamente ligados. En este sentido cabe recordar como la Copla andaluza une a la melodía una auténtica y completa historia de la vida cotidiana en la que prevalece el tema del amor y el desamor, normalmente contado desde el punto de vista de una mujer al igual que la moaxaja, a diferencia de la poesía tradicional árabe. "tanto o más que su bilingüismo o su estructura estrófica, la novedad de la moaxaja radica en haber incorporado a la poesía árabe, a través de la coplilla romance recogida,(la jarcha) los tonos amorosos de la lírica occidental cristiana, esa lírica un tanto ingenua que el poeta coloca las más de las veces en labios femeninos" (Darío Cabanelas y Maria Paz Torres en Poesía arabigo andaluza, revista Litoral) La existencia de las cancioncillas romances que incluyen las moaxajas demuestran la existencia "de una literatura romanceada en Andalucía" como nos dice Emilio García Gómez y profetizó el gran arabista andaluz Ribera. García Gómez también pone de manifiesto la influencia de las jarchas en la poesía y la música posterior: "es evidente la similitud, en métrica y sentido, de las jarchas romances, o medio romances, descubiertas hasta ahora con las coplas y villancicos castellanos posteriores". (E. García Gómez, "Las jarchas romances de la serie árabe en su marco"-Seix Barral, 2ª edicción). Henri Pérès abunda también en este sentido: La música andaluza -nos dice Pérès- "se enriquece con formas nuevas más flexibles, más vivas que las que le habían sido legada; deja cada vez más sitio a la inspiración popular al acoger esas cantinelas y canciones que son especialmente "españolas", la moaxaja y el zéjel. Es verdaderamente en el siglo XI cuando la música andaluza adquiere la fisonomía que debería mantener después; es ella la que , a su vez, se difundirá entre los cristianos españoles e irradiará a Marruecos y a Túnez, conservando hasta nuestros días el nombre bien característico de canto andaluz o de palabras de Granada" (El esplendor de Al.Andalus. pág- 395)

Aunque la influencia de la música andalusí ha sido más patente en el norte de Africa a través de la persistencia de las nubas también ésta influencia ha llegado hasta nuestros días como pone de manifiesto Mahmoud Guettat en "El universo musical de al-Andalus"- Música y poesía del sur de al-Andalus-. "La música andalusí -nos dice Mahmoud- fue la fuente de las expresiones más sobresalientes del lirismo español y de los trovadores provenzales, ya sea en su cuadro métrico, en su temática o en sus estructuras melódicas y rítmicas.........podemos añadir que los râwi y las "troteras" moriscas, los trovadores y los juglares (catalanes, provenzales, etc.) y más tardíamente los cantaores de flamenco desempeñaron un papel considerable en la transmisión y la continuidad del arte andalusí. Por otra parte, a través de la conquista española y portuguesa, la influencia de la música andalusí se ha extendido por toda la América latina, donde hizo "buenas migas" con la música nativa (según las regiones y la cualidad de los emigrantes". Un apartado especial habría que dedicar a la influencia de la música andalusí en la más genuina expresión musical del pueblo andaluz: el flamenco. Como viera Blas Infante, existe una relación, más o menos directa, entre el fondo melancólico de la nuba andalusí cantada por ese pueblo andalusí errante -cante jondo se llega a denominar a alguna composición andalusí en Túnez- y la rabia melancólica del cante jondo desarrollado en Andalucía por ese pueblo andaluz-gitano-morisco. En este sentido cabe recordar que muchos de los "gitanos" -expresión que se utilizaba en el siglo XVII para denominar a todos los marginados en general- son de origen morisco y han guardado en su memoria histórica muchas de las tradiciones moriscas.

Singular importancia tiene la cultura de al-Andalus en el movimiento cultural que se ha denominado como modernismo, que en el caso de la arquitectura nos ha dejado una serie de edificios calificados como de "neo-mudéjares" y que en otros aspecto culturales como la música ha influido en los grandes creadores del siglo pasado y de éste, no sólo españoles como Pedrell, Albéniz, Granados, Morrera, Vives y Falla, sino también en extranjeros, especialmente en la escuela rusa.







.-Gastronomía.-



La gastronomía es en uno de los aspectos culturales en el que también se ve claramente el componente andalusí, sobre todo en la más popular, que básicamente ha quedado inalterable. La hortaliza, sobre todo habas y alcachofas -el tomate y la patata vendrían de América después- junto con las legumbres, las frutas (frescas o secas), el aceite y los cereales constituían la base de la alimentación del pueblo. A ello se unía un poco de carne, pescado, leche y queso en algunas ocasiones. En definitiva, la base de la alimentación poco ha cambiado desde hace siglos pero en cada época se ha dado un toque personal a la forma de preparar o cocinar los alimentos. En la gastronomía actual podemos encontrar fácilmente muchos platos que tienen una clara ascendencia de la época andalusí (ver al-Andalus, la cocina y su historia, de L. Benavides-Barajas, editorial Dulcinea-1992). Ya hemos mencionado, cuando hemos hablado del vino, de los acompañantes que se servían y que constituyen un antecedente de la peculiar costumbre del tapeo. Además, existen algunas formas de preparar los alimentos que nos vienen de al-Andalus. Entre ellas podemos destacar los cocidos en los que se mezclaban tres elementos básicos de la alimentación: las verduras, carnes y legumbres; las albóndigas y empanadas que servían para aprovechar las carnes sobrantes de platos anteriores, las gachas, hechas sobre todo de harinas de garbanzos y las migas hechas de trozos de pan sobrantes; los salazones -que ya tenían una tradición reconocida desde la época tartésica- y los escabechados con vinagres y plantas aromáticas -también podemos ver en el garum un antecedente tartésico de éstos- y los fritos, tanto en lo que concierne a los pescados y la carne, como a las llamadas "frutas de sartén" (buñuelos, churros, pestiños, roscos de huevo, piñonates..etc..). Otras características de la cocina andalusí que nos han llegado hasta hoy es el uso de los condimentos con multitud de especies y plantas aromáticas; la utilización de los sabores dulces en platos salados a través del empleo de frutos secos (almendras, castañas, piñones,, etc.) y frutas secas (pasas, higos y dátiles, fundamentalmente) o la miel en el guisado de carnes o pescados.

Uno de los componentes básicos de la actual gastronomía andaluza es la chacina hecha básicamente con carnes de cerdo que como es sabido no era consumida por la población musulmana de al-Andalus, aunque sí por la cristiana. Sin embargo, tenemos constancia a través de los poetas (El esplendor de al-Andalus, pág-318) de que los andalusíes comían apreciadísimas salchichas que incluso, -como recoge el cordobés Miguel Salcedo Hierro en su libro La Cocina Andaluza, Editorial Nebrija- se vendían en puestos de los mercados de los pueblos andaluces junto con el pescado frito, pinchitos, albóndigas y otras viandas. Aunque el tema del legado gastronómico de al-Andalus es muy amplio, no podemos dejarlo sin hacer una especial referencia a la rica y variada repostería, en su gran mayoría legada por el pueblo andalusí. No sólo nos referimos a las ya mencionadas "frutas de sartén" sino a la variada pastelería que tiene como componentes básicos la harina, el azúcar, la miel, los frutos secos y los huevos. Los mazapanes, turrones, alfajores, tocinos de cielo.... son algunos de los más conocidos dulces que nos han legado nuestros antepasados de generación en generación.



Francisco García Duarte

Miembro del Centro de Estudios Históricos de Andalucía





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Dr.rbati el andaluz...........france

EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 08:36
ASSOCIATION DES AMIS DU LEGS ANDALOU

EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 08:52

UNE BELLE ILLUSTRATION DE LA NOUBA " AL HIJAZ AL MECHERKI".

je n'omettrai pas de rendre hommage au grand Oustad YOUSSEF CHAMI

GRAND EXPERT MAROCAIN DANS LE SUJET qui a fait des efforts considérables

pour écrire les "partitions " des noubas , jusque là ne se transmettant

que par une tradition orale !


EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
18 avril 2008, 09:06
UN PASSAGE DE LA NOUBA RAML AL MAYA
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
19 avril 2008, 02:58
sahara a écrit:
-------------------------------------------------------
> Message reçu subtilement bey et bisou à vous tous
> au nom de la tolérance bye je reviend chez moi
> dans mon AFRIQUE ET CHER MOI PAR CONTRE
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@


Bonjour sahara.

Je te souhaite la bienvenue sur ce sujet . Ceci reflète l'apréciable niveau de culture dont tu nous fait bénéficier à travers tes merveilleuses interventions.

Bon week avec toutes mes amitiés.
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
19 avril 2008, 06:21
le super livre des noubas de la ala andaloussia du feu haj ABDELKRIM

RAIS , le grand maître de fés


MIN WA7YI RABAB

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