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LA MUSIQUE ANDALOUSE

Envoyé par rbati boukroune 
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
24 avril 2008, 10:40
...salam cher frere dr rbati l andaluz qui porte si bien son nom...voici une modeste participation personnelle a ton si beau sujet...il s agit de la photo de mon pere allah yrahmou...grand melomane devant l eternel et surtout exellent pianiste de la musique andalouse...ici au violon...amities a nos freres eliecohen et maghroum...kaki...
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(e)(e)SP_A0184.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
24 avril 2008, 11:13
TEL PERE TEL FILS..........MAN CHABAHA ABAHO FA MA DHALAM.

MERCI MON CHER KAKI........HAFIDAKA ALLAH.
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
24 avril 2008, 12:58
Bonjour chers amis,

comme vous le savez c'est fete chez nous, 8 jours, et donc nous sommes souvent invites et invitons aussi, c'est la coutume durant les fetes de Paques.
Je pensais tous les jours a vous et quand j'avais une minute je lisais toutes les nouvelles additions et admirais les belles images de cette magnifique architecture maure d'andalousie, si jolie a la vue.
Un grand merci a vous tous et , bien entendu , a notre cher ami Dr.R'bati el Andaluz qui nous gate continuellement par son excellent travail.

Hier c'etait au tour de mon grand frere de nous inviter chez lui et a notre grande joie ma belle-soeur nous mis un CD de tres belles chansons judeomarocaines et maroco-andalouses qui, ajoutees a un petit verre pour la circonstance , nous emporta dans une allegresse des plus intense, joyeuse et c'etait a pleine voix que nous reprenions tous ces refrains allegres autour de la table.J'ai alors pense a notre cher sujet et j'en ai parle a tous les invites qui etaient presents, de toutes facons chacun me demandait quelles etaient les dernieres nouvelles a Dafina..

Alors encore merci cher Docteur et a vous tous , chers amis, pour votre collaboration et votre continuel soutien a ce cher sujet de notre culture.

A bientot et sinceres amities,

elie

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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
25 avril 2008, 04:10
MERCI MON CHER ELIE.

JE VOUS SOUHAITE DE PASSER DE BONNES FETES ET BEAUCOUP DE JOIE ET DE

BONHEUR................AMITIES


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
25 avril 2008, 07:32
EL CANTE FLAMENCO : une forme vivante de la musique andalouse .

Le chant flamenco est un art créé par le peuple gitan et andalou, sur la base d'un folklore populaire issu des diverses cultures qui s'épanouissent au long des siècles.

Ce chant profond, né il y a des siècles de la douleur des gitans, exprime toutes les tragédies d'un peuple d'errants échoué en Andalousie.

À l'origine, le flamenco consistait en un chant sans accompagnement (cante). Puis sont apparus les "palmas" (claquement des mains), la danse (baile) puis la guitare ("toque"winking smiley. La guitare et la danse s'expriment désormais souvent seules, bien que le chant soit toujours considéré comme le cœur de la tradition. Plus récemment, des instruments comme le cajón (un instrument de percussion provenant du Pérou), les palillos (castagnettes), et la guitare basse, ont été introduits.


Le flamenco trouve son origine dans trois cultures : musulmane, juive et andalouse. Exégètes, musicologues, chercheurs, s'accordent à penser aujourd'hui que Triana (quartier de Seville), est le berceau du flamenco. C'est en effet dans cette ville, que poètes et musiciens trouvèrent refuges vers le XVIe siècle. D'autres sources, telle la bibliothèque de Séville, fait remonter la venue de troubadours « réfugiés » en raison de persécutions au XIIIe siècle.

Il est souvent dit que le flamenco est né des Gitans. Ce qui, comme le souligne Michel Dieuzaide n'est pas tout à fait exact, et de nuancer : « Le Flamenco ne se confond pas avec les gitans, il s'en faut ; les payos (ou gadgés pour les Manouches), y jouent un rôle important, mais les gitans lui donnent son style » .Certains historiens considèrent que les gitans par nomadisme, ont fortement contribué à la dispersion et diffusion du flamenco.

Les gitans intègrent alors les diverses sonorités musulmanes, telles que nous pouvons encore les entendre de nos jours, avec el Hadj Abdelkrim Raïs 1, tout en en modifiant le rythme.

Ils s'inspirent également des cantiques liturgiques chrétiens mozarabes, ou « rites mozarabes », dont la présence est attestée dès le début du IXe siècle. Ces liturgies seront remplacées (pour ne pas dire interdites) vers le début du XIe siècle par les papes qui se succéderont, ainsi que par les rois de Castille et d'Aragon. Elles seront de nouveau autorisées au XVIe siècle par l'évêque Cisneros de la cathédrale de Tolède, qui voit là une bonne façon de ramener au bercail les « Infidèles ». Le Mozarabe apparaît pleinement dans la poésie des troubadours appelée « muwachchaha », terme que l'on retrouve déformé dans la langue Rom sous la forme « muvaachaha ».

Enfin, la profonde sensibilité musicale des gitans, puise également dans la douceur, l'exil et la tristesse des berceuses des mères juives.

Il est très difficile de déterminer avant le XVIIIe siècle, comment était représenté l'« ancêtre » du Flamenco. Des pièces de musique du XVIe (nées vers 930-960) et ayant circulées dans le sud de l'Europe, Corse, Andalousie, et dans les pays Catalans, tels les « Cant de la sibilla » - tout en étant d'ailleurs interdits par l'Église - peuvent nous donner une idée des sonorités arabo-andalouse, qui composaient les voix et le son des instruments de cette époque.

À côté des instruments traditionnels utilisés, un seul d'entre eux semble ne pas avoir changé. Il s'agit du « rabab », ancienne vielle à deux cordes en boyau de mouton, dont on tire les sons avec un archet en crin de cheval. Le son mélodieux de cet instrument, peut, sans autres précisions, d'après le musicologue Garcia Matos, avoir été utilisé pour accompagner ceux que nous pouvons, nommer les « premiers » Cantaores. Il semblerait que la mandoline ait pu être utilisée, mais ce, sans autre forme de précision notable, si ce n'est quelques très vieilles photos datées des années 1900.

À la fin du XVIIe début du XVIIIe, le Flamenco commence à être reconnu et revendiqué par les exclus, les déshérités. Le chant seul, comme dans la tonà servait à dissimuler des remarques et critiques d'ordre politique. Ce n'est qu'au milieu du XVIIIe et au XIXe siècle, que ce dernier commencera à être reconnu, et à avoir un rôle social et culturel, qui s'exprimera d'abord dans les lieux de travail, entre amis, ou dans les réunions familiales. Et c'est à Triana, que s'ouvriront les premiers « tablaos », ancêtres des cafés-concerts. Mais le succès du Flamenco à aussi son revers. Il perdra dans les années 1920, jusqu’à environ 1950, voire 1960 - date de son renouveau - son âme. Mêlé à un pseudo folklore de « bas étage », il ne servira qu'à plaire à un public toujours plus nombreux, en recherche de trivialités.

Il faudra attendre les années 1950, afin que soit entrepris un travail important pour faire découvrir aux amateurs, les plus belles et vibrantes pages du flamenco passé, notamment par la première grande anthologie du flamenco édité par Ducretet-Thomson qui obtint le prix Charles-Cros en 1956. Mario Bois, propose en 1985 à « Chant du Monde » de créer une anthologie. Les archives discographiques des plus grands interprètes couvrent une vingtaine de volumes. Pour ce dernier, le travail a été très difficile : « Comment trouver cette musique dans le labyrinthe de l'édition ? On peut dire que 80 % de ce que l'entend est médiocre, 15 % est de "bonne volonté", mais le reste, rarissime, est d'une force, d'une flamboyance fascinantes ».

De nos jours, pour ce qui est de l'enseignement, des écoles prestigieuses, des académies - Jerez, Séville, Grenade entre autres - offrent à cette musique exceptionnelle, la place qui est enfin la sienne.

Ce qui fait dire beaucoup de justesse et d'émotion à Sophie Galland, in Le Courrier N° 66, de janvier 1993 : « Il renferme aussi et surtout les trois mémoires de l'Andalousie, mêlées de façon inextricable : la Musulmane, savante et raffinée ; la Juive, pathétique et tendre ; la Gitane enfin, rythmique et populaire ».

En ce qui concerne aujourd'hui le quartier populaire de Triana, les choses sont un peu moins belles. Depuis 2000-2001, le gouvernement espagnol a lancé une « grande réhabilitation » du quartier à de tristes fins touristiques, ce qui implique la destruction des logements populaires, et donc, le disparition progressive des musiciens.

Certains attribuent la création de cette musique aux gitans, un peuple provenant d’Inde – jusqu’à récemment, on croyait qu’ils étaient égyptiens- et dispersé, en raison de sa condition de peuple errant, partout en Europe. Ils sont arrivés en Espagne, au début du XVe siècle, à la recherche de climats plus chauds que ceux qu’ils avaient connus jusqu’à lors sur le continent.

Selon les avis les plus répandus, au début il n’y avait ni danse ni guitare, seulement le chant, de sorte qu’on est arrivé à la conclusion que le premier genre de l’histoire fut la toná, et que celle-ci s’est établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix.

Un autre aspect selon lequel cet art est un véritable mystère réside dans le fait de définir quelle est la provenance exacte du terme « flamenco ». Il existe de nombreuses théories concernant la genèse de ce vocable, même si la plus répandue est peut-être celle que défend Blas Infante dans son livre « Origines du flamenco ». Selon le père de l’autonomie andalouse, le mot « flamenco » dérive des termes arabes « Felah-Mengus », qui associés signifient « paysan errant ».

De nombreux adeptes connaissent également la curieuse théorie affirmant que le flamenco était le nom d’un couteau ou d’un poignard. C’est la raison pour laquelle, dans la saynète « El Soldado Fanfarrón », écrite par González del Castillo au XVIIIe siècle, on peut lire: « El melitar, que sacó para mi esposo, un flamenco »(Le militaire, qui sortit pour mon époux, un flamenco). Dans une autre copla (chanson) reprise par Rodríguez Marín, il dit : « Si me s’ajuma er pescao (Si le poisson brûle) / y desenvaino er flamenco (et si je sors mon flamenco)/ con cuarenta puñalás (avec 40 coups de poignard)/ se iba a rematar el cuento (allait se terminer l’histoire) ». Cependant, cette hypothèse ne s’est jamais fait une place, de même que l’hypothèse selon laquelle le nom avait été donné au genre pour l’oiseau appelé flamenco (flamand). L’autorité de ce précepte est également due à Rodríguez Marín, qui justifia sa position en argumentant que les chanteurs interprétaient le chant avec une veste courte, qu’ils étaient grands et brisés à la taille, et c’était la raison pour laquelle ils ressemblaient à l’échassiers du même nom.

De même que les précédentes, la théorie dirigée par des experts tels que Hipólito Rossy ou Carlos Almendro dans laquelle on affirme que nous devons le mot flamenco à la musique polyphonique de l’Espagne au XVI siècle qui s’est accentuée avec les Pays Bas, c’est-à-dire, avec les anciennes Flandres, n’a toujours pas été vérifiée. Cette théorie fut également défendue, bien que nuancée, par le voyageur romantique George Borrow et par Hugo Schuchard, entre autres. Selon ces écrivains, anciennement on croyait que les gitans étaient d’origine germanique, ce qui explique qu’on aurait pu les appeler flamencos.

Enfin, il existe deux hypothèses moins engagées, mais assez intéressantes. Antonio Machado et Álvarez, Demófilo, dit que "les gitans appellent les Andalous gachós et que ceux-ci appellent les gitans flamencos, sans que nous sachions la cause de cette dénomination". Et Manuel García Matos affirme : « Flamenco provient de l’argot employé à la fin du XVIII siècle et au début du XIXe pour cataloguer tout ce qui signifie ostentatoire, prétentieux ou fanfaron ou, comme nous pourrions le déterminer d’une façon très andalouse, "echao p’alante" (débrouillard) ». Pour ce même auteur, ce serait un mot germanique qui signifierait « flamboyant », « ardent ».

Le flamenco fut popularisé à la fin du XVIIIe siècle à Jerez-de-la-Frontera en Andalousie, par Tio Luis el de la Juliana. C'est en transportant de l'eau depuis la source des Albarizones jusqu’à Jerez que le cantaor créait ses chants. Un nom qui a créé de nombreux conflits entre les flamencologues d’antan, car sa biographie n’a jamais pu faire l’objet d’un consensus. Aujourd’hui, cette discussion n’a plus la même importance car il est toujours impossible de démontrer le fait même qu’il ait existé.

Le cante flamenco consiste en un certain nombre de formes traditionnelles (et d'autres plus modernes), ayant des structures rythmiques et harmoniques différentes. Le rythme (compas) est sans doute la caractéristique la plus importante pour distinguer les différentes formes du flamenco. Les pièces sont composées de plusieurs « phrases » ou falsetas dont la sensation intense, rythmique est définie par la forme principale du morceau.

Certaines formes sont chantées sans accompagnement, alors que d'autres utilisent une guitare, voire un autre accompagnement. Certaines formes ne s'expriment que par la danse. En outre certaines danses ou chants sont traditionnellement le privilège des hommes, et d'autres sont réservés aux femmes. Cependant de nombreux aspects traditionnels perdent de leur rigidité. La farruca par exemple, traditionnellement une danse masculine, est aujourd'hui également pratiquée par les femmes.


La classification des formes du flamenco fait l'objet de débats, mais une approche classique et pratique est de les séparer en trois groupes. Les formes les plus profondes et les plus « sérieuses » sont connues sous le nom de cante jondo (ou cante grande), alors que les formes relativement plus légères et frivoles sont nommées cante chico. Les formes intermédiaires sont appelées cante intermedio (par exemple, la rumba est une forme de fandango). De nombreux artistes de flamenco, gherbas y compris ceux considérés comme les plus grands, se sont spécialisés dans une forme unique.


Cantes dans le flamenco

Cante Jondo Cante Intermedio Cante Chico
Garrotín
Siguiriyas Bulerias Alegrías
Soleares Tango Fandango
Tientos Malagueñas|Farruca
Peteneras Granadinas Guajiras
Sevillana
Verdiales
Milongas

Aujourd'hui, cette classification n'a plus la même signification. Le caractère jondo ou chico est moins fonction du style de compas (solea, buleria, tientos…) que de l'interprétation qu'en fait le chanteur. Par exemple, de nombreux chanteurs interprètent les fandangos libres, ou les bulerias, comme des cantes jondos.

Par ailleurs, on peut ajouter à cette liste d'autres styles plus folkloriques, plus modernes, ou certains styles hybrides :

* Styles hybrides:

solea por buleria
jaleos
zambra
liviana
serrana

* Cantes del Levante:

taranta
tarantos
minera
cartagenera

* Styles folkloriques:

colombiana
garrotin
farruca

* cantinas:

cantina
romera
alegria

Auxquels ils faut encore ajouter les sous-catégories propres à certains styles. Il existe ainsi plusieurs variantes traditionnelles de soleares, bulerias, tangos, cantinas, fandangos (qui est le style le plus riche en termes de sous-catégories : il existe quasiment un fandango par village, et par interprète spécialiste des fandangos).

Ajoutons, pour être presque exhaustifs, que la tona, proche du martinete, et qui s'interprête également sans guitare constitue quasiment un style en soi, et que les saetas sont également très flamencas dans le sud de l'Espagne.

Artistes

* Enrique Morente
* Estrella Morente
* Antonio Chacon
* Camarón de la Isla
* Diego el Cigala
* José Mercé
* Duquende
* Carmen Linares
* Miguel Flores
* Bernarda de Utrera
* Fernanda de Utrera
* Remedios Amaya



* Manuel Torre
* Terremoto de Jerez
* Agujetas
* Manolo Caracol
* El Pele
* El Chocolate
* El Cabrero
* Antonio Mairena
* Fosforito
* Niña Pastori
* Pepe Pinto
* La Niña de los Peines
* Porrinas de Badajoz
* Antonio Molina
* Pepe Marchena
* Juanito Valderrama

* Antonio Kiko Ruiz
* Melchor de Marchena
* Niño Ricardo
* Diego del Gastor
* Sabicas
* Paco de Lucía
* Tomatito
* Pepe Habichuela
* Juan Habichuela
* Juan Martin
* Juan Serrano



* Manolo Sanlúcar
* Vicente Amigo
* Serge Lopez
* Pedro Bacan
* Paco Cepero
* Paco Peña
* Ramon Montoya
* Pedro Soler
* Juan Carmona

* Carmen Amaya
* Sara Baras
* Manuel Gutierrez Cabello
* Antonio Canales
* Joaquín Cortés
* Felix El loco
* Farruco
* Farruquito
* Antonio Gades
* Israël Galvan
* Cristina Hoyos
* Manuel Liñán
* Maria Pagés
* Mercedes Ruiz
* La Morita
* José Rafael "el Moro"
* Angel Lopez




EXTRAIT DU WEB


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
25 avril 2008, 07:50
LE GRAND GRPOUPE MYTHIQUE DE SEVILLANAS...LOS ROMEROS DE LA PUEBLA

pour les connaisseurs , ils sont programmés de temps à autre sur la

chaine TV andalouse " Canal andalucia "


EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
25 avril 2008, 07:52
EL BAILE FLAMENCO .....OLE OLE OLE!

EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
25 avril 2008, 07:57

PACO DE LUCIA

un guitariste hors du commun


EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
25 avril 2008, 08:05
une belle affiche de 1955 : 2 grandes étoiles


ANTONIO MOLINA ........LOLITA SEVILLA


EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
25 avril 2008, 08:12

EL LEBRIJANO


ce musicien se produit avec un bon nombre d'artistes andalous marocains
et essaie de faire une musique "métissée"flamenco-fandango-araboandalou
bien réussie.


EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
26 avril 2008, 11:18
CAMARON DE LA ISLA


Camarón de la Isla (né José Monje Cruz), chanteur espagnol né en 1950 à San Fernando, Cádiz, mort le 2 juillet 1992 à Badalona (Barcelone) à 41 ans.

Surnommé Camarón "crevette" en castillan, à cause de ses cheveux blonds-chatain, Jose Monje est un des chanteurs de flamenco les plus connus. Dés l'âge de huit ans, il commence à chanter dans des tavernes et les arrêts de bus avec Rancapino. A 14 ans, il fait une apparition dans le film El Amor Brujo avec António Gades. Deux ans plus tard, il gagne le premier prix au festival de Cante Jondo à Mairena del Alcor. El Camarón se rend ensuite à Madrid avec Miguel de los Reyes et en 1968 devient artiste résident à la «Torres Bermejas Tablao» où il restera douze ans. C'est là qu'il rencontre Paco de Lucía avec qui il enregistre neuf albums entre 1969 et 1977. Ils feront de nombreuses tournées ensemble pendant cette période. Lorsque Paco de Lucía devient davantage retenu par sa carrière en solo, c'est un de ses étudiants, Tomatito qui accompagnera El Camarón.

À 23 ans Camarón se marie avec Dolores Montoya, une gitane de La Linea de La Concepcion qu'il surnomme La Chispa « l'étincelle ». La Chispa avait alors seulement 14 ans. Le couple aura deux enfants peu de temps après et deux autres par la suite.

Mélangeant flamenco archaïque et innovations de son cru, El Camarón de la Isla a profondement marqué le monde du flamenco avec ses disques comme Potro de Rabia y miel ou La Leyenda del Tiempo. Il est considéré comme le chanteur de flamenco le plus populaire de la période récente et celui qui a exercé le plus d'influence. Bien que son œuvre soit critiquée par quelques traditionnalistes (il est un des premiers à avoir utilisé une basse électrique) il représente une étape de l'histoire du flamenco qui a favorisé l'emergence du nouveau flamenco et a inspiré toute une génération de chanteurs comme Diego el Cigala.

En 1992, José Monge Crúz meurt du cancer du poumon. On estime à plus de 100 000 le nombre de personnes qui ont participé à son enterrement. En novembre 2006 la poste espagnole lui a consacré un timbre commémoratif.




EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
27 avril 2008, 03:59
MOHAMED AL AMINE AKRAMI

chef d'orchestre du conservatoire andalou de tetouan et héritier
de mohamed larbi temsamani et abdessadak chekkara.

De larache à tetouan




Né à la ville de Larache .L' éducation qui a eu fût à la fois religieuse et artistique conséquence de l'inffluence de son père, grand connaisseur des Sciences du Coran y de l'art du "Samaâ " et du "Amdah". Et avec l'appui d'une grande association qui se dédiait à dévolopper et divulger cet art à Larache avec notamment l'organisation de nuits de "Amdah" chez des particuliers.

Très tôt il s'est forgé comme un des élèves plus soulignés du maître HASSAN Al HARIRI ex directeur de l'orchestre de LARACHE, lequel le conduit l'apprentissage du LAOUD, l'instrument par excellence dans la musique Andalouse.

En 1968, la RTM (Radio Télévision marocaine) produisait le programme "Nuits de Provinces". Où MOHAMED AMINE EL AKRAMI a pu participer aux éliminatoires pour accéder à la phase finale nationale.Le président du comité de sélection n'était d'autre que l'ilustre professeur : MOHAMED LARBI TEMSAMANI qui resta impressioné par l'art du petit Amine lui ouvrant ainsi les portes du conservatoire de Tétouan et de sa propre maison.

En 1970 il s'est incorporé au conservatoire de LARACHE pour étudier le Solfège et ainsi approfondir ses connaissances dans les sciences musicales..

En 1974 il fût nommé par le professeur M. ABA'HNINI,ministre de culture à cette époque membre du conservatoire de Tétouan, Où il fait connaissance avec un groupe des meilleurs professeurs de la musique Andalouse comme : ABDESSADEK CHKARA, MOKHTAR MFAREJ, AHMED CHENTOUF, BENAYAD et plusieurs autres.

El AKRAMI a participé dans des nombreuses rencontres musicales nationales et internationales avec l' illustre : MOHAMED LARBI TEMSAMAMI et a aussi dirigé l' orchestre du conservatoire de Tétouan dans des manifestations culturelles en france, Italie, Hollande, Allemagne et plusieurs pays arabes.

I L A obtenu de nombreuses qualifications, diplômes et considérations des grandes artistes andalous comme : MOULAY AHMED LOUKILI et ABDELKRIM RAISS, En 1995 il a obtenu le certificat de qualification en musique Andalouse.


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
27 avril 2008, 11:01
ACTIVITES DE L'ASSOCIATION DES AMATEURS DE LA MUSIQUE ANDALOUSE
DE CASABLANCA


- 6 éme Soirée le 10 Mai 2008, soirée printemps II animée par l'orchestre du conservatoire de Tétouan sous la direction du professeur Mehdi Chaachoua et l'Orchestre du feu Elbrihi sous la direction du professeur Anass El Attar.


- 7 éme Soirée sera le 21 juin 2008, soirée Banque Populaire avec les grands Maîtres de la musique andalouse au maroc.



Pour tout renseignement complémentaire veuillez contacter :

- Bureau de l'association :00212(0)22 86 32 81

- Mr. A.Es-Sbai Tél. : 00212(0)61 18 17 58

- Mr. M.Sefrioui Tél. : 00212(0)61 14 31 18

- Mr. B.Youbi Tél. : 00212(0)61 21 39 14


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
28 avril 2008, 13:18
Formes musicales

La Musique Andalouse Marocaine repose sur les formes musicales suivantes:


Forme -Définition-Explication

Boughia: Ouverture instrumentale non rythmèe Jouée par l'ensemble des instruments, elle permet à l'auditeur d'assimiler le mode des pièces qui seront jouées ultérieurement
M'chalia: Ouverture instrumentale multi-modale non rythmée Regroupe les modes les plus importants
Touichia: Ouverture instrumentale rythmée On distingue différents types: - Touichia de Nouba - Touichia du Mizane - Touichia intérieure de Sanâ - Touichia extérieure de Sanâa
Inchad: Composition à rythme libre sur la base de deux vers et selon un mode détérminé Chanté individuellement, le Inchad est placé après les Boughia ou entre deux Sanâas
Sanâa : Composition chantée basée sur des modes, un rythme et une méthrique poéthique détérminés Composition principale du répértoire allant de trois mesures (la plus courte) jusqu'à soixante et onze (la plus longue). La base poétique peut être un poème classique, un Mouachah, un Zajal ou un Melhoun.

Explications retenues du site:www.mehdichaachoo.com

photo:
Maitre Abdessadek CHAKARA

Pièces jointes:
Maitre Abdessadek CHAKARA.1.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
28 avril 2008, 13:26
PRESENTATION de l'orchestre andalou de Tetouan

L'actuel orchestre de Tétouan est composé de musiciens appartenant à trois générations:
- Les membres de l'ancien orchestre de Tétouan dirigé par Mohamed Larbi Temsamani.
- Les membres fondateurs de l'Orchestre Al-Hayek (1986).
- Les jeunes étudiants de musique du Conservatoire de Tétouan.
L'orchestre est dirigé par Mehdi Chaachoo, disciple du Maître Temsamani, et siège au Conservatoire de Musique de Tétouan.


MEMBRES
Direction: Mehdi Chaachoo
Luth: - Mehdi Chaachoo - Hicham Zoubairi - Khalid Mesmoudi
Rabab: - Naoufal Raissouni
Violon: - Amin Chaachoo - Rachid Caouchi
Alto: - Ahmed Al-Ghazi - Said Chkara - Mohamed Benhakka
Violoncelle: Abdellah Filali - Abdelilah Demnati
Contrebasse: - Abdelhafid Berdii
Quanoun: - Mohamed Rochdi Mfarredj
Percussion: - Noureddine Akab - Mohssine Zoubairi
Chant: - Zouhair Chouiakh

Chorale: - Sara Nouinou - Youmna Benmaimoun - Hanae Reglaoui - Fatima Zahra Bousshib - Bouchra Mrabet

Pièces jointes:
Orchestre andalou de tetouan.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
29 avril 2008, 03:20
cher Dr.RBATI
quel plaisir de lire vos expliquations,pouriez vous m'eclaicir sur un point le gharnati est venu de rabat vers telemcen ou l'inverse.et merçi a bientot
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
29 avril 2008, 10:00
italeug a écrit:
-------------------------------------------------------
> cher Dr.RBATI
> quel plaisir de lire vos expliquations,pouriez
> vous m'eclaicir sur un point le gharnati est venu
> de rabat vers telemcen ou l'inverse.et merçi a
> bientot



salut cher ami.

le"gharnati"est bien sûr d'origine tlémcenienne et algéroise.vers la fin

du 19è siècle et au début du 20è siécle , certaines familles de tlemcen

ont élu domicile à Rabat , surtout la famille BEN GHABRIT. CE sont eux

qui ont transmis la musique andalouse "algérienne" ; pour faire la

différence avec la musique andalouse "marocaine" ou al ala andoulissia,

feu Ahmed bennani , un grand mélomane rbati l'a appelé "gharnati".

cette appellation ne fait toujours pas l'unanimité( comme par exemple

le Dr.drisss srairi de rabat) : il insiste pour l'appeler la musique

andalouse algérienne par souci d'authenticité.


AMITIES



EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
30 avril 2008, 01:11
Docteur mon Ami, S'bah El Khèr Ouel kh'mre 3'lik.

Allah Ya3tik Essaha Oue N'harek Mabrouk A Sidi.
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
30 avril 2008, 03:04
Quel plaisir de vous retrouvez ici M. Rabati!

Je fais parti de l'association Les Airs Andalaous (Paris) de l'école de Tlemcen justement, et nous avions eu la chance de vous avoir parmi nous lors d'une de nos répétitions pendant laquelle vous avez partager avec nous votre large culture musicale et plus particulière votre amour pour la musique arabo-andalouse d'ou qu'elle vienne.

Nous espérons vous voir très bientôt...inchalah

Mehdi ABERKANE
Les Airs Andalous - www.lesairs-andalous.com
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
30 avril 2008, 09:40
Bonjour ,
toujours un plaisir que de lire les explications de notre cher Docteur R'bati El Andaluz.
Reponses faciles a comprendre, a notre portee et assez concises, renfermant l'essentiel.
L'erudition.. c'est excellent, mais savoir enseigner est un art!
Heureux sommes nous d'avoir parmi nous un expert en musique si chere a nos coeurs et a notre culture millenaire!

Alors cher ami de Rabat, merci d'etre ici pour nous expliquer toute cette immense musique andalouse,

elie


photo:
Les voûtes du patio des lions dans un palais d'Andalousie, je pense que c'est a Grenade.
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