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LA MUSIQUE ANDALOUSE

Envoyé par rbati boukroune 
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
09 mai 2008, 12:34
AU CCA....PARIS 15e....RUE CROIX DE NIVERT

concerts de musique andalouse




VENDREDI 23 MAI – 20 h 30

Amina KHARADJA - Concert de chants et de musique andalous et hawzi – Ecole de Tlemcen

Cette chanteuse, à la voix langoureuse, nous transporte avec sa mandoline dans son univers magique. Elle a obtenu le premier prix du festival à Tlemcen en 1982.

PARTICIPATION 13 €





VENDREDI 30 MAI – 20 h 30

MOHAMED BELLIL – Concert de chants et de musique Malouf


Mohamed originaire de Annaba a une interprétation originale du malouf, par une recherche rythmique tout en préservant la tradition.


PARTICIPATION 10€





EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
09 mai 2008, 12:56



CONCERT DE MUSIQUE ANDALOUSE


INSTITUT DU MONDE ARABE
PLACE MOHAMMED V - PARIS



Le 17 '06' 2008
20h30 à l'Auditorium


Les noubas algériennes
Avec l’ensemble El-Mawssili
Dirigé par Farid Bensarsa


A l’instar de ses soeurs tunisiennes, marocaines et libyennes, la musique «classique» algérienne a pour origine l’art musical andalou qui s’est créé et développé principalement dans les royaumes musulmans de Cordoue, Séville et Grenade, constitués à partir de 711 lorsque les Maures ont conquis la Méditerranée et envahi la péninsule Ibérique.

Le répertoire algérien s’est fixé aujourd’hui en douze noubas (plus quatre incomplètes), soit douze suites chantées et « instrumentées », articulées autour de différents poèmes, entrecoupées de pièces musicales instrumentales et précédées d’une ou deux introductions instrumentales.

Au début du XXe siècle, les sociétés musicales au Maghreb contribuèrent fortement à la sauvegarde et à la réhabilitation de ce patrimoine. Depuis 1991, l’association El-Mawsili reprend talentueusement le flambeau au coeur même de l’Europe. Etablie dans la région parisienne, elle est à la fois une école et un conservatoire. Son activité principale est la transmission de la musique classique arabo-andalouse, ainsi que l’enseignement, aux enfants uniquement, de la langue arabe. C’est aussi et surtout un ensemble musical dirigé par Farid Bensarsa qui se produit un peu partout dans le monde. Ancien élève de la célèbre et historique association algéroise El-Djazairia-El-Mossilia, Farid a été longtemps l’assistant du maître Sid-Ahmed Serri, lui-même héritier du regretté grand musicien Abderrazak Fakhardji.

Bien que rattachée à l’école andalouse algéroise, appelée çanaâ, la formation développe un répertoire ouvert sur les styles de Tlemcen, Constantine, Tunis ou Fès. Les instruments dont elle use relèvent de la tradition musicale arabe en général, même si une place de choix est accordée à la kouitra (luth typiquement algérien), à la mandole propre au chaâbi de la casbah ou au oud ‘arbi (luth spécifique du Maghreb).







EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
09 mai 2008, 13:03
RABAT l'andalouse ma chère ville natale.

un petit coin de la casbah des oudayas donnant sur l'embouchure de la rivière bouregreg , l'océan atlantique et la ville voisine de salé


EL ANDALUZ
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RBA  OUD.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 00:13
Le Rebab arabo-andalou

Le rebab (ou rabab, rbab, rebeb) est l'instrument emblématique de la musique arabo-andalouse.

Le rebab est un instrument à cordes frottées doté d'une ou de deux cordes (le plus souvent deux accordées en quinte). Le corps de l'instrument est fait de bois creusé. La partie supérieure est finement décoré de trois rosaces alors que la partie inférieure est recouverte d'une peau d'animal, le plus souvent de chèvre ou de mouton. Les cordes sont en boyau, on utilise un archet très recourbé pour faire vibrer les cordes.

Les premières références au rebab dans des textes remontent aux environs du Xème siècle. Il est vraisemblablement origine d'Irak, puis a été importé en Andalousie. On trouve également des instruments très proches du rebab en Indonésie, ce qui conforte l'hypothèse de son origine orientale. Le rebec médiéval est directement inspiré du rebab. Beaucoup estiment que le rebab est l'ancêtre du violon moderne.

De nos jours, il est uniquement employé au Maghreb dans les orchestres de musique classique, malheureusement il a tendance à être remplacé par le violon au son plus clair. Sa tessiture dans le registre ténor et le son très particulier qu'il produit en font l'instrument le plus proche de la voix humaine.






EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 00:18
rebab arabo-andalou

EL ANDALUZ
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Rba reb.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 04:06

DERBOUKA





Percussion de terre cuite en forme de gobelet à base ouverte (Afrique du nord), de bois ou de métal (Inde, Syrie ). La peau tendue qui peut être aussi bien de chèvre que de poisson, est collée sur les bords puis tendues par des petits fils tressés On peut également trouver en Syrie ou en Turquie le même instrument en métal avec la tension de la peau réglable par un système de vis situées sur un cercle.
L'instrument est présent dans tout le monde musulman du Maroc à l'Inde.



EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 04:11
DERBOUKA

EL ANDALUZ
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rba drb.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 05:45


Le Luth (L'oud) ( al 3oud )

L'Oud est un instrument de la famille des luths, qui regroupe divers instruments à cordes pincées. Les luths se présentent sous des formes variées, ont tous en commun un manche, une caisse de résonance et des cordes tendues sur toute la longueur de l'instrument.

L'origine de l'Oud remonte à l'antiquité (environ 500 après JC), à l'origine il comporte 4 cordes, c'est au huitième siècle que Zyriab ajoute une cinquième corde. Généralement les cordes sont doublées pour obtenir un son plus puissant. Au quinzième siècle, l'Oud prend sa forme définitive avec l'ajout d'une sixième corde grave.
L'Oud a 11 cordes (5 doublées et une, la plus grave non doublée) accordé du grave vers l'aigu selon le schéma : Ré - Sol - La - Ré - Sol - Do est la forme la plus standard dans le monde arabe actuellement. Toutefois, les Ouds utilisés dans la musique arabo-andalouse conservent souvent les formes plus anciennes de cet instrument (à 4 ou 5 cordes).

L'Oud est l'ancêtre des luths occidentaux, il fut introduit en Europe par le biais des royaumes arabes d'Espagne au cours du treizième siècle. L'Oud est un instrument non fretté, car traditionnellement dans la musique orientale son manche est divisé en 24 zones définissant chacune une note et introduisant l'usage des "quarts de ton" de la musique orientale.

On joue de l'Oud à l'aide d'un plectre (en bois à l'origine, qui fut ensuite remplacé par une plume d'aigle ou de la corne de buffle). L'Oud est l'instrument roi de la musique orientale, qu'elle soit arabo-andalouse ou plus récente (chaabi ou musique égyptienne)il est l'instrument idéal pour accompagner la voix ou la mélodie.






EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 05:51

un bel exemplaire " 3oud - luth "


EL ANDALUZ
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rba oud.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 11:47
Un prodige de l'époque florissante ARABO-ANDALOUSE

LISSAN-EDDINE IBN AL-KHATIB





Lissan-Eddine Ibn al-Khatib : Loja ( cordoba) 1313 - fès 1374 , était un écrivain, un historien, un philosophe et un homme politique arabe d'origine andalouse.



Ibn Khatib est né vers 1313 à Loja au sein d'une famille arabe d'origine yéménite[1]. Après s'être installé à Grenade, où il passera la plus grande partie de sa vie il entre comme son père dans la cour du sultan Nasride, Mohammed al-Ghanî pour lequel il sert d'historien et de ministre. C'est en occupant ce poste qu'il fait la connaissance d'Ibn Khaldoun avec qui il se lie d'amitié. Il a occupé de hautes fonctions politiques, en étant nommé double vizir ce qui lui a valu le surnom de « Dhû l-wizaratayn » ou « l'homme aux deux vizirats ». Au cours d'une épidémie de peste qui sévissait en Espagne en 1348, il énonce pour la première fois la notion de contagiosité en recommandant d'isoler les malades et de détruire leur linge. Il a décrit avec rigueur le développement et la propagation d'une épidémie.

Il est l'auteur de plus de soixante livres dont « Histoire de Grenade », une monographie sur Grenade avec une description de la ville et de ses habitants, « Chronologie des califes et des rois d'Afrique et d'Espagne » et « La Rawdat at-ta‘rîf bi-l-hubb as-sharîf » un traité de mystique musulmane sur l'amour de Dieu. Il a écrit la plupart de ses livres, lors de crises d'insomnie.

A cause de ses relations parfois chaotiques avec des personnalités politiques du pays, il est obligé par deux fois de s'exiler en Afrique du nord, ou il se met au service du gouvernement mérinide.

Il est alors soupçonné par le sultan d'avoir lié amitié avec les mérinides de Fès. Le sultan nomme l'élève de Khatib, Ibn Zamrak vizir, et le charge de le retrouver et de le capturer.

Il est retrouvé et jugé à Grenade. Par sa défense lors du procès, il n'est condamné qu'à une peine de prison, ainsi qu'à la destruction de tous ses livres. Mais le gouvernement lui envoie des tueurs professionnels dans sa cellule et il meurt étranglé dans une prison de Fès en 1374.

EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 12:01
Tétouan, le patio andalou du Maroc




Tétouan est le patio andalous du Maroc, parcequ'elle est à la fois renfermée sur elle même et ouverte. C'est une ville qui s'est toujours enrichie par son contact permanent avec l'extérieur, tout en conservant sa spécificité. Les relations de Tétouan avec d'autres villes et régions du Maroc, ainsi qu'avec d'autres peuples et cultures, n'ont pas cessé de se développer au cours des derniers cinq derniers siècles de son histoire. D'origine andalouse, elle a pu maintenir la civilisation andalouse vive en terre marocaine et ce, en conservant une multiplicité d'éléments culturels fort enrichissants et en les transformant et en les développant au cours des siècles.

Tout en gardant ses liens historiques avec d'autres régions du Maroc, Tétouan a connu une histoire différente, spécifique, et autonomique du 16ème au 18ème siècle. Ce n'est qu'à partir du 19ème siècle et surtout à partir de la Guerre de Tétouan, que son histoire s'est liée à celle du Maroc. Notre approche à l'histoire de Tétouan, qui reste largement méconnue, est radicalement opposé a celui qui néglige la particularité des villes et des régions du Maroc.

Tétouan est d'abord une ville andalouse parcequ'elle fut reconstruite par le grenadin Sidi Ali Al-Mandari pour devenir un lieu d'accueil de la civilisation andalouse à partir de la fin du XVème siècle. Elle est la seule ville marocaine a avoir été construite par des andalous ex nihilo. L'architecture militaire andalouse de Tétouan est un trait fondamental de la ville, dont la reconstruction au début du XVIème siècle avait pour objectif la défense de celle-ci contre les portugais qui avaient occupé toutes les villes marocaines côtières.

Cette ville qui est "la colombe blanche" des poètes arabes, fut désignée par des termes divers comme, "la fille de Grenade" ou "la petite Jérusalem". C'est un lieu de rencontre de plusieurs peuples, religions et cultures telles que les cultures andalouse, ottomane, locale et européenne, dont la symbiose a produit une culture tétouanaise dominée par le caractère conservateur de ses habitants qui ressemble au tempérament du grenadin. Elle a assimilé l'architecture andalouse dans ses murs, sa casbah, ses petites maisons et ses palais (avec des patios, des fontaines et des jardins), ses minarets, ses mausolées et ses fondouks. Elle a en plus assimilé le langage populaire, la musique, la broderie, l'artisanat, l'état d'esprit et l'âme andalouse. Cependant, cette ville a subi d'autres influences. L'impact culturel européen s'est fait sentir comme conséquence des relations de Tétouan avec le Bassin méditerranéen.

Notre ville fut aussi un pont entre la Péninsule Ibérique et le Maroc intérieur. Les immigrés andalous sont passés par Tétouan en trois vagues successives en route vers d'autres villes comme Fès, Meknès, Rabat et Salé. Tout le commerce marocain du XVIIIème siècle avec l'Europe passait par Tétouan en tant que l'un des ports importants du Maroc. Après la prise d'Alger par les Français en 1830, Tétouan a commencé a recevoir des immigrés algériens, d'où l'importance de l'influence ottomane à Tétouan. Cette influence est claire dans la cuisine tétouanaise, (E. la baqlawa ou al-qtaif) et dans les habits traditionnels. Les passages par Tétouan ont contribué au développement de l'esprit d'ouverture de la ville envers l'Europe d'une part et d'autre part, envers l'intérieur du Maroc. On a appelé Tétouan "soeur de Fès"car les liens entre Tétouan et Fès ont existé non seulement sur le plan commercial au 18 s., mais également sur le plan religieux. Beaucoup de zaouias ou confréries de Tétouan fondées dès le XVIème siècle sont d'origine fassie comme la zaouia fasiya ou la zaouia tijaniyya.

Le contact de Tétouan avec le Machreq ou l'Orient musulman a toujours été très important, surtout sur le plan spirituel et culturel. Ce contact fut maintenu à travers les siècles grâce aux pèlerins tétouanais qui se rendaient vers la Mecque chaque année. Le contact culturel est clair dans les relations des savants tétouanais avec la science religieuse du Machreq, surtout au cours du XIXème et XXème siècles. L'impact de la pensée salafi fut très important et les missions estudiantines de Tétouan à Naplouse et au Caire ainsi que les contacts des savants tétouanais avec des figures comme le Cheikh Rachid Reda et Chakib Arsalane ont couronné cette liaison culturelle.

L'histoire de Tétouan est une histoire qui a connu plusieurs phases différentes, c'est à dire, des époques de splendeur, ainsi que d'autres de décadence historique. La période romaine a connu la fondation d'une ville, Tamouda et le site de Tétouan est mentionné dans les sources dès le XIème siècle. L'histoire de l'actuelle ville de Tétouan commence à la fin du XVème siècle avec sa reconstruction par le Grenadin Sidi Ali Al-Mandari dont le nom à la fois historique et mythique est devenu le symbole de la ville. La reconstruction de Tétouan est une conséquence de l'Inquisition et de la politique de la reconquête chrétienne d'Al-Andalus menée par les rois Catholiques Ferdinand et Isabelle. A la fin du XVème et au début du XVIème siècle, Tétouan fut reconstruite par des andalous pour repousser la menace militaire ibérique au Maroc, pays divisé en une multiplicité d'entités politiques indépendantes dans l'absence de tout pouvoir central. L'impact culturel andalou se fait sentir dans son architecture, style de vie, art, etc. Il faut constater le mélange des caractéristiques militaires avec les caractéristiques citadines dans l'architecture. Celle-ci reflète la volonté de développer une vie urbaine sophistiquée tout en la défendant de toute menace extérieure.

La confrontation militaire avec l'Espagne et le Portugal a dominé l'histoire de Tétouan au XVIème et XVIIème siècles. Pour les tétouanais, il s'agissait de se défendre contre l'usurpateur étranger qui avait conquis la plupart des villes marocaines côtières. Les corsaires de Tétouan sont très connus au cours du XVIème, XVIIème et même au XVIIIème siècle comme l'attestent les archives de la Légation Américaine de Tanger. Cettte ville a constitué une menace permanente pour les ibériques au cours du XVIème et XVIIème siècles car les navires de guerre tétouanais pouvaient se réfugier dans le port de la ville où ne pouvaient pas entrer les grands navires.

Au XVIIème siècle, Tétouan a connu un véritable essor économique sous les Naqsis à cause de l'occupation des ports marocains par les Ibériques car le port de Tétouan constitue la seule ouverture pour le commerce intérieur marocain entre le Sahara et le reste du Maroc d'une part et la Méditerranée de l'autre. A l'impact culturel andalou et ottoman, vient s'ajouter l'impact européen. La communauté juive tétouanaise a joué un rôle important dans le développement du commerce avec l'Espagne, l'Italie et l'Angleterre. Les bateaux faisaient Tétouan Gibraltar, Marseille, Alger, Livourne, etc. Le professeur Jean Louis Miège décrit ainsi la splendeur de Tétouan : "Ainsi apparaît en quelque sorte une cité-état qui, véritablement, à sa mesure et à la spécificité marocaine, peut rappeler par certains traits la Florence de la grande époque ou la Venise des Doges." L'originalité de Tétouan à cette époque se traduit par la création d'un style de vie tétouanais, un style d'architecture, un style de broderie et un artisanat florissant. Les palais des gouverneurs de la famille Riffi et autres apparaissent.

Le grand commerce européen avec le Maroc au XVIIème et XVIIIème siècles avait en Tétouan sa porte principale. Il faut enfin souligner l'importance de la présence des consuls à Tétouan en tant que capitale diplomatique du Maroc au cours du XVIIIème siècle. Un intéressant incident diplomatique entre le Maroc et les États Unis à propos de l'embargo maritime américain contre la Libye a mené à l'expulsion du consul américain Simpson de Tétouan par le Sultan alaouite Mouley Slimane et sa déclaration de guerre contre les États Unis en 1802.

A partir du règne du Sultan Mouley Ismael, Tétouan est gouvernée par des gouverneurs nommés par les sultans alaouites. Les rapports des Riffis, gouverneurs de Tétouan, avec le pouvoir central étaient bons, mais leur tendance régionaliste s'est manifestée progressivement, ce qui eut pour conséquence une confrontation avec le pouvoir central au XVIIIème siècle. Cette tradition autonomique et régionaliste a continué sous une autre forme, la domination des gouverneurs puissants comme Ali et son fils Ahmad Riffi, Omar Loukache ou Abdelkader Achache.

Le XIXème siècle est un siècle de décadence pour tout le Maroc. Celle-ci est la conséquence directe de la pénétration économique européenne .Il est particulièrement sombre pour l'histoire de Tétouan. Cette ville a connu la peste de 1800, la grande peste de 1818, la terrible famine de 1825, le siège de Moulay Zaïd en 1822 et surtout, la Guerre de Tétouan de 1860 qui a entraîné l'occupation de la ville par les troupes espagnoles qui se sont retirées en 1862 après le paiement d'une indemnisation qui a ruiné l'économie du pays. La décadence économique de Tétouan a précédé la Guerre de 1860. En 1857, les Espagnols ont noyé plusieurs bateaux à l'estuaire du port de la ville, mettant fin définitivement à ces activités maritimes.

Malgré les conséquences économiques négatives, Tétouan a continué à s'épanouir. Plusieurs palais ont été construits durant ce siècle dont Dar Lebbadi, Afailal, Erzini, les Bricha, les Bennouna et les Benaboud. Ces palais ont gardé leur style andalou-marocain. Cela ne les empêche pas de s'inspirer du style européen en particulier les techniques de construction utilisant des piliers de fer qui se sont substitués aux nombreux piliers qui caractérisaient les maisons du XVIIIème siècle. Le décor européen baroque fut introduit aussi. Le palais Erzini est exemplaire pour illustrer le mariage entre l'architecture andalouse et ottomane avec l'architecture européenne.

Au XXème siècle, Tétouan a connu un nouvel essor politique, économique et artistique en tant que capitale du Protectorat espagnol au Nord du Maroc. La conservation et même le développement de l'architecture et de l'art traditionnel tétouanais doit beaucoup à Mariano Bertuchi, peintre exceptionnel et grand amant de l'art marocain. Il fonda le Musée Ethnographique Skala et l'École des Arts et Métiers Traditionnels, un véritable joyau qui représente la conservation européenne de l'art andalou à Tétouan.

Les quartiers de Tétouan ont cette caractéristique d'appartenir à plusieurs périodes différentes, tout en conservant et en transformant l'élément andalou. Les plus anciens quartiers comme celui de la Souika datent du XIIème siècle, tandis que d'autres quartiers datent d'autres périodes plus récentes. Il y a une relation entre la distribution des quartiers et le prestige social. Par exemple à partir du XIXème siècle, le quartier d'Al-Ayoun est devenu populaire tandis que le quartier de la grande mosquée, Jama' Al-Kabir, fut considéré comme l'un des plus prestigieux. D'autres quartiers comme celui d'Al-Mtamar ont gardé leur prestige malgré leur ancienneté. Le quartier Mtamar fut construit sur un énorme labyrinthe souterrain, les mazmorras, qui servaient à héberger les esclaves et les captifs chrétiens. Il s'agit d'un système unique dans l'histoire des villes du Maroc. Tétouan a d'autres caractéristiques qui la distinguent. Citons comme exemple le réseau souterrain de l'eau du Shkundu qui fournit beaucoup de maisons avec leurs besoins en eau et qui donne vie aux fontaines qui embellissent les patios de beaucoup de maisons de la ville.

La médina de Tétouan représente une véritable symbiose culturelle. Dar San'aa ou l'École des Arts et Métiers Traditionnels fut créée dans le but de préserver les différentes expressions artistiques qui ont caractérisé Tétouan durant plusieurs siècles. Les artisans y travaillent sur le bois, la poterie, le fer, le zellij ou les tapis de la même façon que leurs ancêtres il y a quatre siècles. De nombreux arts que l'on enseigne encore dans cette école ont été transmis au cours des siècles à Tétouan. La continuité de ces arts symbolise la continuité d'une ville, donc d'une culture.

Le Musée Ethnographique Skala est un véritable joyau qui traduit tous les aspects de la vie quotidienne traditionnelle tétouanaise. On peut vivre une journée typiquement tétouanaise dans ce musée qui conserve les arts, la cuisine, les habits traditionnels, les bijoux, les armements et la musique de la ville. C'est surtout l'époque alaouite qui domine dans ce musée. Il n'y a peut être qu'un seul aspect fondamental de la vie culturelle de la ville qui est absent, le livre. On retrouve bien heureusement ce dernier dans la Bibliothèque Générale de Tétouan qui est la deuxième bibliothèque du Maroc après la Bibliothèque Générale de Rabat. Il y a aussi des dizaines de bibliothèques privées à Tétouan qui sont uniques.

Les mosquées sont très importantes dans la vie quotidienne tétouanaise comme Jamaa Al Kébir construite par le Sultan Mouley Slimane au XVIIIème siècle. Tétouan est une ville de saints et de zaouias comme celles de Sidi Ali Ben Raisoun et Sidi Ali Baraka. Az Zaouia est le titre d'un célèbre roman écrit par un grand penseur et homme de lettres tétouanais du vingtième siècle, Sidi Touhami Ouazzani.

L'École Loukache, fut une institution d'enseignement équipée pour recevoir les étudiants de l'extérieur, surtout des régions environnantes. Elle symbolise le rôle important de l'enseignement et du savoir dans la ville. Tous les aspects culturels et spirituels de la vie quotidienne sont reflétés dans le circuit de Tétouan.

Tétouan est donc un lieu de rencontre de la vie spirituelle, culturelle et artistique de plusieurs traditions dont l'assimilation a marqué l'identité sociale de la ville. Ces passages et ces rencontres ont été le produit d'une histoire vivante et imprévisible avec ses succès et ses échecs humains, mais surtout avec son originalité et sa spécificité socioculturelle.

L'apport culturel de la médina de Tétouan est un trait fondamental de la ville. Il s'agit d'un esprit produit par cinq siècles d'histoire. Les symboles de la ville et de son esprit sont matériels, psychologiques et même spirituels. Ils restent profondément gravés dans la mémoire collective de ses habitants et figurent largement dans les sources historiques marocaines orales et écrites ainsi que dans les sources orientales et européennes comme les récits de voyages ou les mémoires des émigrés à Tétouan.

La ville moderne de Tétouan fut construite à côté de l'ancienne médina. L'Ensanche de Tétouan est actuellement un véritable bijou avec ses rues et immeubles de style colonial espagnol, ses places et ses marchés. L'influence andalouse n'est pas absente ici. L'intérieur de la Cathédrale de Tétouan pourrait être pris pour celui d'une mosquée andalouse. Les deux parties de la ville se complètent, malgré leur contraste, dans cette ville andalouse marocaine.


De Tetouan : M'hammad Benaboud et Hafid Zouaki



EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
10 mai 2008, 12:37
COMITE EXECUTIF DE L'ASSOCIATION DES AMATEURS DE LA MUSIQUE ANDALOUSE

AU MAROC DONT LE SIEGE EST A CASABLANCA.


EL ANDALUZ
Pièces jointes:
rba com.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
12 mai 2008, 00:44
Association Al Moussilia de la musique gharnati : OUJDA....MAROC

La Musique Gharnati-Andalouse

A travers l'islam Le Maroc a reçu de l’orient un important patrimoine artistique. Il a été par la suite réceptacle de la culture andalouse(hispano-judeo-mauresque).

L'origine de la musique Gharnati remonte aux dernièrs siècles de l'Andalousie-Musulmane (1232-1492)L'époque de la dynastie BENI AL AHMAR à Grenade.

De nos jours, une partie de la tradition musicale de cet héritage précieux apparaît dans les pays du Maghreb(Maroc-Algérie-Tunisie) sous le nom de ala, gharnati maluf et récemment musique andalouse.

Cordou,Seville,Grenade ont collaboré au rayonnement de la langue, de la poésie et de la musique andalouse.

La musique andalouse règne en maîtresse dans toutes les cérémonies, mariage, veillées intimes.etc. Malgré les pièces instrumentales utilisées par le groupe c’est le chant qui prédomine il se scinde en deux catégories :

*Le chant mèlismatique au rythme libre improvisé par une voix Solo soutenue par un instrument.

*Le chant syllabique dont la mélodie fixée d'avance est scandée sur rythme déterminé, exécuté en général par un groupe de voix à l'unisson enrichi parfois par quelques ornements vocaux effectués par l'un des membres du groupe.

Le groupe est constitué d’excellents musiciens parmi lesquels des instrumentistes et chanteurs(mixtes), il se dédie essentiellement à la recherche, à la conservation et la diffusion du riche patrimoine musical qui subsiste au MAROC. La musique Al Gharnati dénomination sous laquelle on connaît au Maroc la musique provenant d’Andalous forme la base principale de son répertoire qui inclus d’autres formes musicales marocaines arabes et judéo-arabes.


Cette Association a vu le jour le 24 novembre 1985 grâce à un groupe de jeunes passionnés de culture et de patrimoine, dans les locaux de la Maison des Jeunes Ibn Sina à Oujda.

Depuis cette date, elle ne cesse de promouvoir l'activité musicale dans la région.
Sa tâche se divise en deux rôles principaux: * prise en charge d'enfants débutants et entraînement en situation réelle pour les grands.

C'est cette dernière qui représente l'AMMG dans les grandes occasions cérémoniales nationales et internationales.

L'association désire créer chez la jeune génération le besoin de perpétuer la tradition et de poursuivre la recherche dans l'univers du Gharnati.


Concerts - Discographie

Le groupe a participé à diverses manifestations et festivités nationales et internationales : France, Grèce ,Syrie; Bahreïn, Jordanie, Algérie, Portugal, Hollande et Angleterre ou le groupe a eu le second prix de la ville de Liverpool parmi 18 pays de 5 continents.

- Enregistrement le premier CD de l’art gharnati au Maroc.

- Enregistrement pour la première fois de la Nouba 25ème (mélodie musical) composé par le maestro Français MONTANATO .

Le groupe pour finir, tient à signaler qu 'il ne manquera jamais à cet engagement qu'il s'est assigné, à savoir, la promotion de l'art Gharnati dans le pays et dans le monde.

DR..RBATI EL ANDALUZ....FRANCE


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
12 mai 2008, 00:50
ASSOCIATION AL MOUSSILIA D'OUJDA

photo prise lors d'une participation à un festival en europe

Pièces jointes:
rba mous.jpg
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
15 mai 2008, 04:40


Rôle et Image de la Femme dans la Musique Andalouse


Musicologue confirmé, membre de l'Académie de la Musique Arabe, ayant déjà écrit plusieurs livres fondés sur des recherches dans le domaine musical, le professeur Abdelaziz Benabdeljalil a donné, dernièrement à Dar M'rini à Rabat, une conférence intitulée: "Image de la Femme dans la Musique Andalouse". Celle-ci fut merveilleusement illustrée par l'Orchestre de l'Association de la Renaissance de la Musique Andalouse de Meknès dirigée par le professeur Mohamed Taoufiq Himmich.

Un exposé historique très instructif au cours duquel le conférencier Abdelaziz Benabdeljalil a mis en évidence la participation de la femme musulmane dans la création de ce qu'on appellera "La Musique andalouse" depuis l'avènement des Omayyades à Cordoue au VIIIème siècle jusqu'à la fin du XVe, date de la chute de Grenade, dernier bastion de l'Islam dans la péninsule Ibérique. En effet, tout chercheur qui se penche sur le patrimoine musical andalou, qui fut nommé "Al-à la" jusqu'à la troisième décennie du XXe siècle, constatera la présence permanente de la femme dans les poèmes rassemblés vers la fin du XVIIIe siècle par Mohamed Ben Al Houcein Al Haik.

C'est pour cette raison que notre musicologue ne s'est pas contenté, uniquement, de relater les poèmes amoureux (Nasib) dans le but de reproduire l'image de la femme dans la musique andalouse, mais il a tenté de mettre en valeur le rôle de celle-ci dans la création de ce genre musical en parallèle avec l'évolution de sa forme, de sa structure et de sa rénovation métrique, surtout que la femme arabe en Andalousie a eu le privilège de participer efficacement à la propagation de cette musique au-delà de la péninsule Ibérique.

Cependant, M.A.Benabdeljalil n'a pas omis de noter, dans sa communication, le manque d'ouvrages propres à l'action artistique féminine en Andalousie et à l'indifférence presque totale des dictionnaires bibliographiques consacrés à la femme, sauf dans quelques cas où il s'agit d'auteurs de livres ou de femmes connues à travers leur supériorité dans les séances jurisprudentielles (fiqh) ou linguistiques.

Mais, malgré cette injustice qui porte préjudice à la femme arabe en Andalousie, d'autres ouvrages de nature littéraire ou à caractère d'information ont joué un rôle important pour dénombrer les femmes ayant acquis un niveau élevé dans le domaine de la poésie, du chant et de la composition musicale.

Des Poèmes et des Chants d'Amour




Certaines sources sont même allées jusqu'à attribuer à ces femmes leur contribution à l'élaboration de la théorie propre à la musique andalouse. Ces sources font preuve d'une largesse d'esprit à l'égard d'un des sujets, les plus épineux, qui ne cesse de susciter la controverse entre les puritains, d'une part, et les tolérants, d'autre part, à savoir la pratique de la musique par la femme musulmane. Ce qui n'a pas empêché une large diffusion de la musique, dans tous les milieux, en terre andalouse, à travers des orchestres qui envahissaient les Palais et les demeures des Princes Oumayyades, Almoravides et Almohades et où figuraient plusieurs éléments féminins, dont des chanteuses atteignant des sommes considérables.

Pour appuyer cette réalité, le conférencier s'est référé à un grand savant du VIIIe siècle, à savoir Tifachi Sfaqsi qui précise que "la pratique de la musique à cette époque était l'apanage de la seule ville de Séville, où des vieilles femmes enseignaient le chant à leurs esclaves, puis les vendaient aux Rois du Maroc et de la Tunisie au prix de mille dinars marocains pour leur savoir-faire plutôt que pour leur beauté", ajoutant que "l'acheteur consulte le curriculum vitae de la chanteuse mise en vente, l'interroge selon son choix et lui demande de jouer l'instrument mentionné dans son carnet. Des fois, la même chanteuse joue avec habileté plusieurs instruments et exerce la danse tout en se faisant accompagnée par ses collègues qui tambourinent et jouent de la flûte. Ce qui élève son prix à des milliers de dinars."

Pour sa part, Mohamed Ibnou Hazm (mort en 454/1063) cite dans son livre "Taouq al hamama Al Mafkoud" (le Collier Perdu de la Colombe) le cas d'une chanteuse esclave d'origine orientale qui a pu émerveiller le cadi de Cordoue après que celui-ci l'avait entendue réciter le Coran, puis répéter des chants d'amour.

Quant à la participation féminine dans l'élaboration de la théorie de la musique andalouse, Abdelaziz Benabdeljalil s'est contenté de faire allusion à certains théoriciens qui ont attribué à deux chanteuses esclaves la découverte - ou plutôt l'utilisation pour la première fois- de deux "tabaâ" ou autrement dit, deux modes, sachant que la musique andalouse au Maroc est fondée sur 24 modes et non seulement le majeur et le mineur, comme c'est le cas dans la musique européenne. Les deux chanteuses en question sont "Ghariba" (l'étrangère) et sa sœur.

La première, qui était à la fois chanteuse et poète, finit par devenir l'esclave du Prince musicien Al Houceine d'où le nom qu'on lui avait attribué: "Gharibat Al Houceine". Celle-ci fut l'auteur d'un nouveau mode qu'elle présentait à son Seigneur le jour de l'Aïd pour lui faire plaisir. La seconde qui n'est autre que sa sœur ne tardait pas, elle aussi, à satisfaire son maître, Al Houceine, en lui chantant, lors d'un cercle littéraire, un nouveau mode musical. Une prestation qui lui a rendu sa liberté et elle fut appelée dès ce jour, elle et son mode, "Al Ghariba L'Moharrara" (l'étrangère libérée).

Par ailleurs, le chercheur A. Benabdeljalil nous fait aussi savoir, au cours de son exposé, que la femme était toute proche de Ziryab au moment de son installation à Cordoue où il fonda une école destinée à l'enseignement des règles du chant. Parmi ses disciples figuraient, en premier plan, ses enfants et des jeunes femmes venant de différents coins de l'Andalousie.

D'autre part, l'Andalousie a connu un grand essor concernant les multiples femmes musiciennes et poètes en Andalousie, dont des artistes d'origine orientale telle Al Ajfaee, Fadl et Kamar, puis celles d'origine andalouse comme Kalam, Jijane, Tarab, Hofna Al Amiriya, Hind et Sarah Al Halabiya.

Outre les chanteuses esclaves que nous venons de citer, l'Andalousie a aussi connu des femmes de la grande société qui pratiquaient le chant et la poésie avec beaucoup d'adresse dont Ouallada Fiffe du Calife Al Mustakfi.

Concernant la deuxième partie de son intervention, celle-ci a visé à exposer, à partir des poèmes insérés dans le recueil d'El Haik, l'image de la femme, son aspect et son comportement en tant que sujet d'amour dans les poèmes cités et dont chaque partie fut illustrée par l'Orchestre de l'Association de la Renaissance de la Musique Andalouse.


extrait du web



EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
15 mai 2008, 13:05
Bonsoir,

Je recherche le livre co-écrit par l'Haj Abdelkrim Raïs et Mohammed Briouel qui transcrit 11 noubas en notations occidental : "Musique Andalouse Marocaine : Nouba Gharibat Al Husayn". Il est introuvable !!

Sinon après avoir recherché à l'IMA et un peu partout à Paris, je ne retrouve pas de recueil de transcription des noubas (en français ...).

Pouvez vous nous renseigner à ce sujet ?
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
15 mai 2008, 16:16
Bonjour,

Je vous informe de la création d'un magazine sur internet avec une radio
"ANDALOUSSE" dont voici l'adresse www.andalousse-magazine.info

pour ceux qui veulent y participer, les inscriptions sont ouverte pour tous.

Bienvenu

(le petit fils de H'Mida Kateb)
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
19 mai 2008, 07:48
une semaine magnifique avec les andalousiates d'alger,l'association de mostaganem fan oua nachat,est celle que j'ai aime le plus aussi bien l'orchestre que la voix de lamia betouche.
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
22 mai 2008, 13:50
bonjour a tous les melomenes
bonjour dr rbati
j'ai assiste a une nouba ghrib de notre dame zakia kara tourki au messeder le rythme de la derbouka etais comme ceci tac tac doum ensuite au betyahi c'etait le meme rythme tac tac doum mais il m'a semblais que c'etait a la meme vitesse est ce vrais ou il y a une difference ? par contre pour le derdj le rythme etait perceptible.a bientot
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
24 mai 2008, 23:38
italeug a écrit:
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> bonjour a tous les melomenes
> bonjour dr rbati
> j'ai assiste a une nouba ghrib de notre dame zakia
> kara tourki au messeder le rythme de la derbouka
> etais comme ceci tac tac doum ensuite au betyahi
> c'etait le meme rythme tac tac doum mais il m'a
> semblais que c'etait a la meme vitesse est ce
> vrais ou il y a une difference ? par contre pour
> le derdj le rythme etait perceptible.a bientot





CAR SUR L'ECHELLE RYTHMIQUE - POUR LA MUSIQUE ANDALOUSE EN ALGERIE -
LE PÄSSAGE ENTRE MSEDDER ET LEBTAYHI NE SE FAIT PAS TROP SENTIR. PAR
CONTRE LE PASSAGE A DERJ ET INSIRAF CA VA CRESCENDO.....AMITIES
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