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LA MUSIQUE ANDALOUSE

Envoyé par rbati boukroune 
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
17 février 2008, 13:40
salam shalom mes chers amis;
j'ai mis à votre disposition sur rapidshare un dossier en ligne d'el ala;
ça contient un peu de tout, j'ai un peu près 5 Go de cette musique et de musique juive marocains sur mon pc;
voici l'adresse : [rapidshare.com]
mot de passe : josephelfassy
mes amitiés
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
19 février 2008, 03:19

Haj Abdelkrim Raiss

Abdelkrim Raiss reste l’un des noms qui auraient marqué l’histoire de la musique andalouse marocaine contemporaine ou "Tarab el Ala". Il est né vers 1912. Jeune élève, il rejoint le dépositaire de cet art dans la ville impériale de Fès, Mohamed Benabdeslam Al-Brihi, qui tient lui-même de son père Abdeslam Al-Brihi. C’est auprès du premier qu’il perfectionnera son éducation musicale.

Au moment où Abdelkrim assure la relève, il donnera à son orchestre le nom du maître pour perpétuer son souvenir. Il s’étoffera par la présence de plus d’une vingtaine d’exécutants, comme cela a été le cas lors de sa première apparition en France en 1984 et selon les circonstances il pourra en réduire le nombre. D’ordinaire, l’ensemble d’Abdelkrim Rais ne dépasse pas la douzaine d’individus.

Quoi qu’il en soit, la notoriété du maître devait être déjà grande au Maroc puisqu’en 1969, il participait, en tant qu’expert, au congrés de la musique arabe de Fès. Il avait été inclus dans la commission des échelles et des rythmes de la musique andalouse-maghrébine. Cette commission statuera définitivement sur la nature des échelles, comme elle déterminera celle des rythmes en usage dans ce répertoire. Depuis, il a été demandé a tous les ensembles du Maroc de se conformer aux résolutions techniques prises par les participants-spécialistes.

Outre ses activités musicales les plus diverses, et la direction du conservatoire de musique de Fès, on doit à Abdelkrim Rais la publication de deux ouvrages. L’un, publié en 1982, collige sa version des poémes de Al-Haik qui, comme on le sait, a été le premier, au début du XVIIIème siécle, à recueillir par écrit onze noubas avec leurs poémes respectifs, la modalité musicale et les rythmes correspondants. L’autre titre a été édité en 1985. Abdelkrim Rais, avec l’aide de son élève préféré Mohamed Briouel, réalisait une transcription en notation occidentale de la nouba "Gharibat Al-Husayn".

Haj Abdelkrim Rais fut aussi le directeur du conservatoire de musique de Fès et dirigera son orchestre (qui porte son nom) jusqu’à 1996, date de son décés. Ce même orchestre sera dirigé par Mohamed Briouel et portera le nom de "orchestre de musique andalouse de Fès".

Il restera, par ailleurs, l’un des meilleurs rababistes (joueur de rabab) qu’a connue la musique andalouse marocaine.



Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
19 février 2008, 03:26
HAJ ABDELKRIM RAISS

EL ANDALUZ
Pièces jointes:
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
19 février 2008, 06:44
Bonsoir DR..RBATI EL ANDALUZ.smileys with beer

De part sa position géographique, la population de Tlemcen et sa région héritent de la culture marocaine.

En plus de la gastronomie et d’un certain mode de vie, la musique andalouse marocaine est toujours présente dans nos foyers. Pourquoi ?

Du temps ou on pouvait capter l’unique et incontournable chaîne de télévision, la chaîne qui nous enchaîne, on avait et Dieu merci une bouffées d’oxygène qui se résumé a deux autres chaînes et qu’on pouvait capter avec les fameux mâts qu’on placé sur les terrasses de nos maisons. Il s’agit de la chaîne marocaine et la chaîne espagnole TV1. Ajouté à ce média audiovisuel, les chaînes de poste radio.

Tous les samedis soirs, les quelques familles épris de cette culture musicale, attendent avec patience pour se mettre devant leur écran pour passé une belle soirée avec les différents orchestres de musiques arabo-andalouses marocaine.

En ce qui me concerne et pour ajouter une modeste pierre à l’édifice de cet important sujet, et vu que le sujet est très riche et vaste, je ne peux m’empêcher de penser au ‘’Malhoûn’’ de Meknès.

Il faut savoir que Fès et Meknès sont deux villes jumelles de Tlemcen de part leur culture et leur traditions.

Le Malhoûn de Meknès désigne un genre de poésie chantée citadine, composée en arabe dialectal. Il est composé de plusieurs Kassidats, et chaque kassidat dure pas moins d’une demi heure de musique. Un exploit pour celui qui la chante.

Pour ce genre de musique, je ferai une erreur que de pas parler du grand El Hadj Houcine Toulali. C’est le chantre et le ténor du Malhoûn. Parmi ses Kassidats les plus connues on peut citer :

. Kassidat el harraz

• Kassidat houmane

• Kassidat ghwita

• Kassidat ezzarda

• Kassidat damlij.

Brève biographie du chanteur que vous pouvez trouver sur le net :

Il est né en 1924 à Toulal, proche banlieue de Meknès. Il a travaillé la terre en y mettant toute son âme et sa sensibilité. Il ne se contentait pas d'aimer les fleurs; il aimait la musique avec la même ferveur. Ainsi qu'il avait coutume de le dire lui-même : "son amour de la musique était tel qu'il allait à pied depuis Toulal jusqu'à l'ancienne Meknès pour écouter les grands maîtres comme Cheikh Benaïssa, Cheikh Bertal, El Khiati père, Ibn Abdallah, Ben Amar et tant d'autres" …

Toulali est le seul artiste qui a pu conduire le Melhoun jusqu'aux grandes scènes internationales. Le premier il a enseigné le Melhoun au Conservatoire du Ministère de la culture et au Conservatoire Municipal de Meknès.

Aujourd'hui, beaucoup chantent le Melhoun et le doivent à Toulali et à son école. Son charisme et son mimétisme sont à l'origine de bien des vocations.

Lorsque vous entendez sa voix, vous sentez toute la force du Sahara et toute la douceur des dattes du Sahara ; Cette force et cette douceur ont donné une puissance inégalée à son interprétation du Malhoûn.

Bonne fin de journée l’Ami.

Kamal.

Pièces jointes:
El Hadj Houcine Toulali.JPG
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
20 février 2008, 05:42
UN GRAND MAITRE DE L'ECOLE DE TLEMCEN

Cheikh Hadj Larbi Ben Sari (1863-1964)

musicien, compositeur algérien, pédagogue et figure emblématique et le doyen de la musique arabo-andalouse algérienne au premier congrès de musique arabe du Caire - Egypte - en 1932. cette école a eu une grande influence sur l'évolution culturelle de l'Algérie. Elle a joué un grand rôle dans la promotion du patrimoine musical algérien par la création de nombreux cercles et associations qui assurent l'enseignement et la conservation, l'authenticité, la couleur traditionnelle de la musique classique algérienne.


L'artiste le plus en vue de l'école Tlemcenienne dite "gharnati" est né en 1863 dans une famille venue de la campagne, connue sous le nom de Ouled Ali Bel Haj.


A quatorze ans, il eut le coup de foudre pour la musique dans le local d’un coiffeur, lorsque le maâlem se plaisait à empoigner sa kouitra, instrument de musique traditionnel, pour entonner quelques noubas andalouses.

Il commença son métier de musicien avec le cheikh Boudhalfa. A la mort de ce dernier, il le remplaça tout naturellement à la direction de l'orchestre et rivalisa avec les plus grands maîtres de l'époque, les Bakhchi, Baghdadi, Triki, Maqnin, Bendali Yahya et entre autres.

Plus tard, il fera connaissance avec divers instruments dont le gnibri, le violon et la mandoline, avant de finir par les maîtriser. Il s’enrichira musicalement beaucoup des maîtres de l’époque, notamment Boudefla et Mekchiche. Il s’aguerrira en se frottant aux grands musiciens à travers toute l’Algérie.

Repéré en 1929, par un directeur de la puissante firme discographique Gramophone, Cheikh Hadj Larbi Ben Sari fut le premier à enregistrer sur disque 78 tours.

En 1932, Hadj Larbi Ben Sari représenta la musique algérienne au premier congrès de musique arabe du Caire en Égypte où il fit entendre les œuvres de l'école de Tlemcen, inspirées, par la musique gharnati. Son fils cadet Redouane qui avait intégré l’orchestre de son père avec une structure musicale regroupant les meilleurs musiciens de l'époque.

En 1934, lors d’un séjours à Tlemcen, Sadek Béjaoui devient son élève et sa carrière prend un nouveau tournant puisque fut pour lui l’occasion de s’acquérir d’un répertoire Hawzi plus affirmé, mais aussi d’adopter un coup d’archet spécial, inspiré par celui du maestro au violon alto.

Mohamed Ben Teffahi, se lie d'amitié avec lui, qui, à son contact, enrichirent substantiellement son répertoire.

Abdelkrim Dali, apprendra à jouer différents instrument de musique avant de devenir un virtuose du oud et s'intègre à l'orchestre que dirige Cheikh Hadj Larbi Ben Sari où il interprète les chansons d'Oum Kalsoum et de Mohammed Abdelwahab...Il en ira ainsi jusqu'à ce que Redouane, le fils du cheikh Larbi le remplace auprès de son père.

Bachir Zerrouki, fils de jillali Zerrouki, un pianiste renommé qui accompagnait Cheikha Tetma. sera intégré à l’orchestre de la radio de Tlemcen lors de sa création en 1949, dirigé par Cheikh Hadj Larbi Ben Sari.

Sa carrière se poursuivit avec le même succès jusqu'en 1954, date à laquelle il cessa de chanter pour des raisons personnelles. Il vécut dès lors au Maroc où, disait-on, l'on entendait sa voix de temps à autre, dans l'appel à la prière qu'il lançait en qualité de muezzin.

Il marque toute une époque de sa personnalité puissante et généreuse.

Aujourd’hui, Hadj Larbi Ben Sari est considéré comme « l’unificateur du répertoire de l'école musicale de Tlemcen qui porte son empreinte. ».
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
20 février 2008, 05:55
Bravo 3'lik Docteur , allah ya3tik essaha.
Pièces jointes:
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
20 février 2008, 06:27
HAJ LARBI BEN SARI

EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
20 février 2008, 08:14
J'ai dit à propos du grand chanteur:

El Hadj Houcine Toulali(1924-1998 ):

Lorsque vous entendez sa voix, vous sentez toute la force du Sahara et toute la douceur des dattes du Sahara ; Cette force et cette douceur ont donné une puissance inégalée à son interprétation du Malhoûn.

Je vous ai préparer que 10 minutes d'une de ses kassidas pour avoir une idée sur sa poésie. Un poète si vous arrivez à comprendre ses paroles.

Il est décédé Le 7 Décembre à 5h00 du matin à Meknés à l'âge de 74 ans, des suites d'une longue maladie. Feu Haj Houcine Toulali était atteint d'une tumeur du foie qui ne l'a pas ménagé en dépit des soins intensifs reçus.

L'art du Malhoun est étroitement lié à la personne de feu Haj Houcine Toulali qui a enrichi le répertoire de cette forme d'expression musicale par son interprétation inégalée de plus d'une centaine de "Quassidas" traitant du "Madh" (louange des mérites du Prophète) ainsi que de différents autres thémes.

Afin d'assurer la pérennité de cet art, Haj Houcine Toulali a créé une école du Malhoun qui a contribué à la préservation de cette expression musicale typique reflétant les différents aspects de la vie quotidienne.

clic:


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Modifié 2 fois. Dernière modification le 20/02/2008 13:36 par Dafouineuse.
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
21 février 2008, 01:24
Samy El Maghribi au maroc 2



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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
21 février 2008, 07:37
LA FIERTE DU MAROC , LE GRAND SAMY ELMAGHRIBI
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Sami ElMaghribi, de son vrai nom Salomon Amzellag, est ne en 1922 a Safi, mais sa famille s’installe a Rabat a partir de 1926. Tout petit, Sami est attire par la musique et a l'age de 7 ans, il fait sa premiere ecole buissonniere pour rejoindre un groupe de musiciens dans le quartier juif de Rabat.

Il commence a se familiariser avec la musique andalouse et apprend a jouer du oud (luth oriental) par lui-meme. Il se perfectionne par la suite en frequentant le Conservatoire de musique de Casablanca et les cercles des maîtres de musique andalouse les plus reputes. A l'age de 20 ans, il decide de quitter son poste de directeur commercial pour se consacrer au chant et a la musique

Le repertoire de Sami ElMaghribi est tres large :

D’une part il reprend les chansons traditionnelles. Il a notamment marque de son empreinte les anciennes qçidas de Sidi Qaddour Al 'Alami, de Benmsaib, du Cheikh Bouazza, de Bensliman et autres grands tenors de la poesie malhoun. La qçida Bensoussan en particulier, a ete ecrite par Benyechou et chantee par d'autres chanteurs avant que Sami ne la popularise, il en est de meme des autres qçidas comme "Al kawi", "Mal hbibi malou", etc.

D’autre part il compose entre 1950 et 1965 une musique populaire inspiree des motifs traditionnels, dont les premiers titres lui ont aussitot valu l'admiration du public. On ne peut oublier ses chansons les plus celebres : Ay ay ay loukan kanou andi le mnain, Kaftanek mahloul ya lala ou Oumri ma nensak ya mama. Il cree un style personnel base sur les noubas du gharnati, le moual marocain, le malhoun et le haouzi, en developpant l'art des melismes, des nuances et des modulations vocales.

Il chante aussi la vie quotidienne : la chanson du "marche noir" pour deplorer la disette et le rationnement des annees de guerre, en 1955 il salue le retour de Sa Majeste Mohammed V avec"Alf hniya wa hniya, Koulou 'la sslama Sidna Mohammed Alkhamis Soltan al Maghrib", en 1960 il exprime sa peine apres le tremblement de terre d'Agadir avec sa "qaçidat Agadir".

Il poursuit sa carriere a Paris, ou il donne de nombreux concerts et cree sa propre marque de disques, Samyphone. Le succes de ses disques et de ses representations dans tous les pays ou se sont etablis des immigrants originaires d'Afrique du Nord confirment sa renommee internationale.

En 1960 , Sami ElMaghribi emigre au Canada. En 1967 il devient rabbin et se consacre aux chants religieux et aux Piioutims. Ses nombreux admirateurs craignent que leur idole ne delaisse a jamais le chant populaire . Effectivement, il s'abstient a paraître en public comme artiste chanteur puis il se ravise et il repond par une chanson "Salouni nnas" (les gens m'ont questionne..) Par cette chanson, il affirme qu'il n'y a pas d'incompatibilite entre le culte et le chant profane. Il a tenu a le prouver dans les rares soirees qu'il a, depuis lors, animees, dont celles a Paris au Canada et celle au Theatre Mohammed V aux côtes de Raymonde al Bidawiyya et de Abdelhadi Belkhyat.







LE GRAND SAMY ELMAGHRIBI COMME IL EST PRESENTE SUR LE PORTAIL DE DAFINA
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EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
21 février 2008, 07:45


SAMY ELMAGHRIBI

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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
21 février 2008, 08:36
Mohammed Aberioul de Fès.smileys with beerhot smiley
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
21 février 2008, 08:41
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
21 février 2008, 08:47

La musique Gharnatie - Haj Ahmed PIROU de RABAT





Les pays du Maghreb,de par leur histoire et les liens qui les unissent aux royaumes Arabes d'Andalousie,puis grâce à l'apport culturel des arabes fuyant l'Espagne sous la pression de la Reconquista,ont progressivement bâti un ensemble de traditions musicales qu'il est convenu de réunir sous le nom de musique arabe-andalouse.
Cette musique dont le style et le contenu varient sensiblement depuis la Lybie jusqu'au Maroc, respecte toutefois un principe formel commun, la suite vocale et instrumentale ou ruibas.
Au Maroc le repèrtoire national, Al Ala, s'est principalement developpé à Fes aussi qu'à Tetouan et Chaouen,pour se répandre ensuite dans tout le pays. Depuis le 19ème siècle cependant,les villes de Rabat et d'Oujda cultivent également un autre répértoire Arabo-Andalou,appelé Attarab Al Gharnati en hommage à la ville de Grenade qui fût le dernier bastion arabe d'Andalousie.

Le developpement de ce style au Maroc est dû,à travers une tradition orale vivace,soit aux juifs marocains,soit aux familles de Tlemcen qui ont pris pied au Maroc dés la fin du 19ème siècle continuant une tradition de liens et de relations commerciaux et culturels avec Fes depuis le 15ème siècle,et s'étendant à d'autres villes comme Rabat,Tetouan et Oujda.



Haj Ahmed Piro


Haj Ahmed Piro est né à Rabat en 1932. Il étudie le Coran et entre en 1944 à l'école Guessous de Rabat où il rencontre Hajj Othman Jorio qui encadre les meilleurs voix d'élèves et leur enseigne la cantillation coranique. Il y suit également l'enseignement musical de Moustafa Maaroufi et d'Omar Al Oufir et se perfectionne auprés du maître Hussayn Belmeki Hajjam tout en écoutant sur Radio Alger les concerts des plus grandes voix gharnaties de l'époque:
Dahman Benachour,Cheikh Mnawar et Mohammed Sadiq Bjawi.
Cette carrière artistique de haute tenue qu'Ahmed Piro,par ailleurs négociant à Rabat,méne toute sa vie en amateur éclairé,lui vaut en 1989 le Wissam Arida,décoration que feu SM le roi Hassan II décernait aux personnalités les plus marquantes de la vie culturelle et politique du Maroc.
La pratique moderne du Tarab Gharnati au Maroc date des annèes 20. Entre 1923 et 1928 Mohamed Bensmail à Oujda et Mohamed Benghabribt à Rabat,tous deux maîtres algériens,ont rassemblé autour d'eux des amateurs de musique épris du style gharnati. C'est cet effort qui a donné Cheikh Salah et Ahmed Zemmouri à Oujda d'une part et Ahmed Bennani et Ahmed Piro à Rabat d'autee part. Ces maîtres marocains et d'autres de leur génération ont agréménté le Tarab Gharnati d'une interprétation toute marocaine


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
21 février 2008, 08:53
MON MAITRE ET UN GRAND ARTISTE DE MA FAMILLE DONT JE SUIS FIER, UN

GRAND NOM DE LA MUSIQUE ANDALOUSE ET GHARNATIE DE RABAT , MON

ILLUSTRE AMI ET FRERE
HAJ AHMED PIRO

EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
22 février 2008, 04:04
sid haj ahmed PIRO et la belle voix amina ALAOUI

EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
22 février 2008, 07:42
un grand maître de l'école TETOUANAISE , le défunt

ABDESSADAK CHEKKARA

Une longue vie de maestria sans limites


EL ANDALUZ
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Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
23 février 2008, 07:34
DEFINITION DE QUELQUES TERMES UTILISES DANS LA MUSIQUE ANDALOUSE


1. Nûba : composition musicale constituée de cinq phases rythmiques (mîzân). Elle comporte une série de pièces vocales et instrumentales qui se succèdent selon une rythmique et un ordre établis.


2. Muwashshah : c'est une poésie strophique qui rompt avec la métrique classique arabe. Structure rythmique et multirime, le muwashshah est constitué de stances et d'un nombre variable d'hémistiches.


3. Zajal : sorte de muwashshah qui utilise la langue dialectale.


4. Samâ3 : concert spirituel, désigne le répertoire des confréries religieuses qui est basé essentiellement sur le chant vocal.


5. al-Âla : répertoire des onze nûba marocaines.


6. Zâwya : siège d'une confrérie religieuse et lieu de culte.


7. Tab3 : mode, désigne l'échelle modale, ses caractéristiques ainsi que la réaction psychophysiologique qu'elles peuvent déclencher.


8. Mîzân : Ce terme désigne le rythme, chacune des cinq parties ou phases rythmiques d'une nûba .


9. San3a : pièce vocale qui forme la cellule de base dans la construction de l'édifice de la nûba.


10. Muwwâl : improvisation libre de la voix sur un mode défini qui crée un dialogue voix-instrument très prisé par les connaisseurs.


EL ANDALUZ
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
23 février 2008, 07:50
L'ORCHESTRE EN MUSIQUE ANDALOUSE MAROCAINE

La nûba andalouse-marocaine est exécutée par un ensemble de musiciens à la fois instrumentistes et chanteurs.

Certains orchestres font appel à un ou plusieurs chanteurs solistes.
La direction de l'orchestre est traditionnellement assurée par un de ses membres. Ce n'est que lorsqu'un nombre très important de musiciens est réuni que le chef dirige l'orchestre de l'extérieur, cependant il s'agit d'une situation particulièrement rare.

Le rôle du chef est de donner le départ du chant, alors aussitôt enchaîné par les autres musiciens. On peut souvent remarquer une grande connivence entre le chef et le joueur de târ, ce dernier étant responsable quant à lui du bon déroulement rythmique de l'ensemble.


Une nûba n'étant, du fait de sa longueur, que très rarement jouée dans son intégralité, c'est par conséquent au chef qu'incombe la tâche d'effectuer le choix et l'agencement harmonieux des différentes parties qu'il souhaite exécuter.


La musique andalouse-marocaine ne connaît pas d'orchestre type. Du fait de la grande souplesse laissée aux orchestres quant au choix des instruments et au nombre d'instrumentistes, il existe une grande variété de formations exécutant ce répertoire




el andaluz de rabat.....france
Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ
23 février 2008, 08:03
UN GRAND MAITRE DE L'ECOLE ANDALOUSE ALGEROISE :

ABDERRAZAK FAKHARJI



Abderezzak Fakharji est issu d'une famille de fervents mélomanes. Il s’initie, très jeune, au contact de ses deux frères aînés, Hamidou et Mohamed (décédés respectivement en 1925 et 1956) à la musique classique andalouse, en jouant, d'abord, de la percussion et, ensuite, de la mandoline et du violon-alto. En adhérant, en 1929, à l'association El Andaloussia, nouvellement créée et où enseignait son frère Mohamed, il a la chance d’y rencontrer un disciple du Maître Mohamed Sfindja, décédé en 1908, en la personne de Makhlouf Bouchara, auprès duquel il recueillera quelques morceaux relativement rares.

Lorsque l'association El Djazairia (connue depuis 1951 sous l’appellation d’El Djazairia – El Mossilia) est fondée le 27 janvier 1930, il ira, avec son frère Mohamed, rejoindre cette dernière. C’est là qu’il enrichira son répertoire auprès de Mohamed Ben Teffahi, fidèle disciple de Mohamed Sfindja, et auquel il succèdera, plus tard, pour former, à son tour, toute une pléiade d’élèves.

Faisant sienne la méthode de son maître, Abderezzak va, aussi bien à El Djazairia – El Mossilia qu’au Conservatoire d’Alger où il occupera successivement de 1935 à 1952 et de 1952 à 1982, les fonctions de professeur de la classe supérieure, dispenser à des générations d’élèves tout ce qu’il a acquis lui-même. Fidèles à la tradition de leur maître, certains de ces derniers poursuivront l’enseignement de la musique dans les associations et au Conservatoire assurant, ainsi, une heureuse continuité dans la transmission séculaire du répertoire andalou.

Il convient de signaler, par ailleurs, que Abderrezak Fakhardji a été appelé, en 1945, à conduire, sous la direction de son frère Mohamed, l’orchestre de musique classique andalouse de Radio-Alger, composé d’une trentaine d’éléments, pour accompagner, avec son incomparable archet, les chanteurs les plus réputés. Il en assurera ensuite l'entière responsabilité, en 1956, à la mort de son frère.

Lors des festivals nationaux de musique classique organisés en 1966, 1968 et 1972 par le Ministère de l’Information chargé de la Culture, il a assuré, avec la maestria qui lui est connue, la direction de l’Orchestre d’Alger, mettant en relief la richesse et la qualité du patrimoine musical, face à une représentation étrangère aguerrie du Maroc, de Tunisie, de Libye, d’Égypte, de Syrie, d’Iran, de Turquie, d’Espagne et la participation du Liban avec Fayrouz.

Ce fût donc l’occasion pour Abderrezak Fakharji de démontrer que l’Algérie recelait un art musical très riche, raffiné et d’une exceptionnelle valeur, héritage d’une civilisation qui eut ses heures de gloire.



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