Le patrimoine musical andalou d'Oujda

L'Association Andalousia d'Oujda,a été créée en 1921.Selonl Christian Poché,le musicologue français,Oujda et Tlemcen représentent deux cités capitales de la Musique Andalouse originaire de Grenade,en Espagne Musulmane,d'ou le terme composé utilisé à Oujdala musique gharnatie).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/12/2008 13:51 par clementine.

Voir:p.17 et 21 sur la musique andalouse d'Oujda
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Cheikh Saleh Chaâbane(1911-1973),l'une des grandes figures de la musique gharnatie d'Oujda.
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Cheikh Saleh,au luth,en 1965:
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L'association"Maoussilia",présidée par M.Ahmed Tantaoui:
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L'association"Salam",fondée vers 1942:
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"Andalousia":la prestigieuse association oujdie de la musique andalouse(gharnati=grenadine),sur une photo en 1938
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merhba , si meskellil et bienvenue sur dafina culture pour nous enrichir et faire connaître le richissime art andalou d'oujda , la capitale de l'oriental marocain.

amitiés à vous et à mes grands amis oujdis , le Dr.taha mohamed heddam et Mr.nasreddine chaaban , très actifs sur place et en ne citant que ces 2 là ( mes amis ) je rends hommage aux dizaines des maîtrs oujdis et leurs écoles respectives.............AMITIES

Dr. rbati el andaluz......france

l'Association Andalousia d'Oujda en 1934.Cheikh Saleh Chaâbane(1911-1973),le gaucher au luth:
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Association Andalousia d'Oujda,en 1969.De grandes figures sur cette photo:Cheikh Saleh et ses deux fils:Mohammed et Nassreddine,Cheikh Brahim,Cheikh Benyounès Bouchnaq Afendi,Chadli,Cheikh Brahim,Hachami,Alaoui,Mehdi.....
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L'Association Ahbab Cheikh Saleh,présidée par le fils de Cheikh Saleh Chaâbane,Nassreddine Chaâbane
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Ass.Ahbab Cheikh Saleh
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Louis Voinot nous donne une description socioculturel très precise dans son livre "Oujda et l'Amalat" parue en 1912 à Oran.
Selon les descripions de L. Voinot, la ville d'Oujda etait en ruine vers 1900, les indigènes autochtones etaient tres paurve et habaitaient les differents quartiers de la ville. Les gens aisés (les commercants fassi et les Algerien habitaient à la Casbah pres du l'Amel pour etre protéger)...
Selon les description de Voinot il n'ya avait pas de culture andalouse à Oujda et moins une culture musico.gharnati....

MUSIQUE - (musique à oujda vers 1900)

"Les instruments de musique en usage dans le pays sont la GHAITA, le ZAMAR, la GASBA, le BENDIR, L'AGOUAL et le TOBOL.
La ghaita est une sorte de hautbois. Le zamar est analogue à la ghaita, mais le pavilion est fait avec deux cornes de moullon. La qosba est une flute en roseau. Le bendir est un tambourin que l'on frappe avec la main comme le tambour de barque. L'agoual , appelé derbouka en Algerie, est un tambourin (font la monture allongée se tient sous le bras gauche; on en joue avec les deux mains.
Le tobol est un petit tambour que l'on frappe aveo un bâtonnet.
Les musiques ou noubas comprennent soit des joueurs de ghaita et de tobol, soit des joueurs de zamar, de bendir et d'agoual. La qosba est employée avec le bendir pour accompagner les chanteurs; ceux-ci s'accompagnent parfois eux-mêmes avec un goumbri, sorte de petite guitare.
Les airs sont peu varies; ce sont toujours des melodies trainantes. Le chant est fait par les instruments à vent, qui ont un son nasillard; il est soulenu à contre-temps par l'accompagnement des tambours.
M. Ismail Hamet a mis en musique deux de ces airs, qu'il a recueilis en 1899 pendant un sejour à Oudjda.
Les negres ont leurs noubas speciales ; leurs instruments sont le QARQABOU (grandes castagnettes en fer) et le tobol; ils n'ont pas d'instruments à vent."

DANSES (danse à Oujda dans les années 1900)

"Lorsque les femmes dansent elles se placent sur deux rangs; parmi elles se trouvent des joueuses de bendir marquant le rythme sur leurs instruments. Dans les fêtes les hommes dansent avec leurs fusils lors des entractes de la fantasia, les jeunes gens se melent parfois aux femmes et viennent danser dans leurs rangs. Les cavaliers pratiquent le jeu de la poudre à la facon habituelle; les pietons font une fantasia qui est une veritable danse des fusils de certaines tribus du Sud."


OUDJDA ET L'AMALAT, page 59. Louis Voinot 1912
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