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Le mahloun
07 janvier 2004, 04:38
VOICI POUR TOI SPECIALEMENT A TA DEMANDE , TOI QUI M'A FAIT REDECOUVRIR CETTE JOLIE MUSIQUE MAROCAINE DE MON ENFANCE. ET POUR TOUS LES AUTRES EGALEMENT .
D'ABORD JE N'ARRETE PAS D'ECOUTER TES C.D. DU MALHOUN ET DE BOUHADANA LE CHANTEUR RBATI.
LE MALHOUN OU LA GRIHA EST UNE POESIE QUE L'ON CHANTE EN ARABE DIALECTAL.
LE MALHOUN EST ASSOCIE A LA MUSIQUE ANDALUOSE.
LE MALHOUN EST UNE POESIE BEDOUINE.
LES BEDOUINS ANIMAIENT LEURS SOIREES DANS LA REGION DE TEFILALET DANS LE SUD , ENTRE CHAMEAUX ET CHAMELIERS .
UNE ECOLE DE MALHOUN A OUVERT SES PORTES EN 1206 A MEKNES.
ET CETTE POESIE S'EST REPANDUE A FEZ , MARRAKECH, MEKNES ET SALE , UN ECHANGE ENTRE LA MUSIQUE ESPAHNOLE ET LA POESIE MAROCAINE , LA QUASSIDA A ETE CREE LORSQUE LES DERNIERS MUSULMANS D'ESPAGNE VINRENT S'INSTALLER AU MAROC .
AVANT CETTE EPOQUE LES SAHARIENS RYTHMAIENT LEUR QUASSIDA UNIQUEMENT EN BATTANT DES MAINS ET EN TAPANT DES PIEDS.
ON ENSEIGNE TOUJOURS LE MALHOUN AU CONSERVATOIRE DE MEKNES ET IL Y A EGALEMENT LE FESTIVAL DU MALHOUN A FEZ ET LE PLUS GRAND CHANTEUR AIME DE TOUS ET AIME DE TOI ALBERT ETTEDGUI , LE JOUEUR DE LUTH(LE OUD).HOUCINE TOULALI , QUE J'AIME ECOUTER , MERCI ALBERT ETTEDGUI TOI SON PLUS GRAND FAN .
HOUCINE TOULALI EST NE A HAY TOULAL PAS LOIN DE MEKNES .
IL ENREGISTRE DEPUIS DEBUT DES ANNEE 50.
SA PREMIERE CHANSON : YA LUFT ALLAH EL KHAFI DATE DE 1950.
VOILA UN PEU SUR LE MALHOUN.
SOLY
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
07 janvier 2004, 05:50
MERCI SOLY CELA M A BEAUCOUP TOUCHè. JE TE REMERCI DE L INTERET DES CD QUE JE T ENVOIE. MERCI ENCORE C ETAIT TRES INTERESSANT. MERCI
ALBERT E.
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
07 janvier 2004, 05:53
C'EST MOI QUI TE REMERCIE, ALBERT GRACE A TOI JE REDECOUVRE LE PLAISIR DU MALHOUN.
SOLY
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
16 janvier 2004, 13:54
shalom soly
je t'ai envoyer 6 e-mails avec aussi des chansons,mais tous les e-mails
etait renvoyer[INCCONUE].
oulay at yehola laanot li dereh ha e-mail sheli malchar@zahav.net.il
avakesh im at yehola letargem li hakatava al hashirim oumanginot
kmo elmalhoun ect...ki ani meod mitanyen beshira hamarocait.
toda
charlot
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
24 mai 2004, 08:22


Musique Andalouse


Malhoune :

Le Melhoun, à l'origine pure création littéraire, s'est imposé comme un art poétique aujourd'hui connu au Maroc sous le nom de Qassida du zajal. Associé à la musique, le Melhoun s'est très vite propagé à travers le pays où il a acquis une notoriété inégalable, particulièrement auprès des travailleurs et des artisans.

Les manuscrits de musique arabe référant au Maroc ne mentionnent pas le terme Melhoun. Ibn Al-Darraj (XIII siecle) dans son Kitab Al-Imtaâ Wa-l-Intifaâ fi Mas'alat Samâ Al-Samaâ (Le livre de la jouissance et du Profit de l'écoute de la musique) cite plus de 31 instruments de musique utilisés ou connus au Maroc mais ne fait état d'aucune forme musicale populaire. Plus tard, Al-Wansharisi (mort en 1549) dans sa Urjuza fi T-Tabaâi Wa-t-Tubuâ Wa-l-Usul (Poeme sur les Modes), Al-Ha'ik (XVII siecle) dans son recueil Kunnash, ou encore Ibn At-Tayyib Al-Alami dans Al-Anis Al-Mutrib ne font également aucune référence au Melhoun.

Cette absence du terme Melhoun dans la littérature musicologique marocaine ne contredit néanmoins pas l'existence de cette forme musicale basée sur une Qassida (poème) dont le vocabulaire et les tournures de phrases mêlent l'arabe classique vulgarisé et le dialecte marocain. Par ailleurs, des études musicologiques et littéraires récentes montrent en fait que le Melhoun puise ses sources dans les chansons populaires et vraisemblablement dans le zajal. A l'epoque des Almohades (1147-1269) et parallèlement aux Muwashshahat, une nouvelle forme apparaît, le zajal marocain ou Lgriha, qui ne tient pas compte des règles de la grammaire classique.

Cette forme se voit peu a peu transformée par l'adjonction de nouvelles formules rythmiques et, à l'epoque des Merinides et des Wattasides (1269-1471-1554), Hammad Al-Hamri (XVI siècle) crée la Harba, sorte de refrain qui marque chaque partie de la Qassida. Au XVI et XVII siecles sous les Saadiens, le Melhoun s'enrichit de formes nouvelles: Mubayyat, Maksur L'Jnah, Muchattab et Sousi.

C'est également à cette époque que grandit un mouvement de renouvellement et de création intense qui va marquer la zajal marocain et le Melhoun. Ainsi naissent les Suruf, procédés subsidaires employés par les chanteurs pour produire plus d'effet sur l'auditoire et surtout pour redresser le rythme. Al-Maghrawi (XVI-XVII siecle) crée, à partir d'un mot sans signification: DAN, des vers qui serviront de base de versification pour les poètes marocains populaires, comme par exemple: DAN DANI YA DANI DAN DAN YA DAN...

De même, Al Masmudi (XVII siecle), s'appuie sur un autre mot dépourvu de signification, MALI, pour remplir ce role: LALA YA MAWLATI LAL W-YA MALI MALI... D'autres mots, également insignifiants, remplissent une fonction purement rythmique ou versificatrice (rada, sayyidna, lala mawlati...), remédiant ainsi a l'insuffisance du texte dans la phrase musicale.

D'autres apports vont enrichir le Melhoun: l'apparition du zajal sufi avec Ben Yajish At-Tazi et Ben Allal Al Marrakchi a partir du XVII siècle, et la migration des poètes populaires algériens fuyant l'occupation turque. C'est à Tafilalt qu'émergent les premiers maîtres du Melhoun. D'autres lieux célébres seront aussi des foyers de rayonnement de la forme poètico-musicale: La zawiya (terme designant la confrérie religieuse et le lieu ou elle officie) de Jazuli à Marrakech, le salon privé de Muhamed Ben Sliman au XVIII siecle, la Zawiya Sidi Qaddour Al-Alami a Méknès au XVIII siècle, la Zawiya Al-Harraqiyya à Rabat, la Zawiya Al-Chaqquriyya à Chaouen..

La qassida :


La qassida du melhoun repose sur deux éléments essentiels : les ouvertures qui la précédent et les parties qui la composent. Les ouvertures Un prélude instrumental (taqsim) de rythme libre est exécuté en solo sur le oud ou le violon s'impose avant l'intervention de l'orchestre qui interprète ensuite une chanson appartenant à l'une des formes reconnues : la sarrâba, le mawwal, la tamwila. La plupart des auteurs de sarrâba étant inconnus, on l'appelle couramment sarrâba hramiya (bâtarde). La sarrâba est une courte chanson interprètée dans le même mode musical que la qassida, et constituée de quatre parties : dkhûl, na'ôura, abyât, radma. Les parties de la qassida sont de deux : Al aqsâm: il s'agit de couplets chantés en solo et entrecoupés par le refrain harba. Al harba : dont l'origine remonte au XVI siècle, est un refrain repris entre les couplets par les sheddada (groupe de chanteurs et d'instrumentistes-chanteurs). Al dridka peut être considérée de manière simplifiée comme la harba reprise sur un rythme accéléré pour annoncer la fin de la qassida.

Les modes musicaux

Le melhoun a largement bénéficié de l'influence de la musique andalouse al-âla en adoptant plusieurs de ses modes. On peut distinguer deux catégories, les modes de base qui sont au nombre de six : Istihlâl, Raml El Mâya, Sikah, Iraq âjam, Isbihan, et les modes secondaires : Hsin, Inqilab Raml, Hamdân, Rasd, Mcharqi qui se manifestent sporadiquement dans le courant d'une qassida. A cela s'ajoutent quelques modes en usage au Moyen Orient : Rast, Bayâti, Sigâh.

L'orchestre du Melhoun

L'orchestre du Melhoun, qui ignore les instruments a vent, se répartit en deux groupes : les instruments à cordes et les instruments à percussion. Les instruments à corde : Al oud à six cordes, le violon (kamanja) posé verticalement sur le genou, Al-swisdi ou swisen qui est un petit luth populaire, au son aigu et sec, faisant partie de la famille de l'instrument guembri, puis Al Hajhouj, au son grave, le plus grand des trois instrument de la famille guembri. La persussion (taârija) est tenue par les munshid (chanteurs solistes) et par les reddâda (choeur) qui jouent en même temps le rôle de sheddâda (percussionnistes) à la ta'ârija, à la darbuka et aux cymbalettes de cuivre handqa.


Le répertoire poétique
Les san'ât constituent les chansons formant les parties principales de chaque nuba. La san'â peut être un poésie classique, un zajal andalou, un muwashshah ou une barwala. La poèsie (chi'r) est celle qui obéit aux règles et aux canons traditionnels. Les auteurs de ces poèmes sont en général connus. Le zajal est une forme de versification intermédiaire entre le muwashshah et le parler andalou. Le muwashshah lui est une nouvelle catégorie de métrique inventée par les arabes d'Andalousie. La barwala c'est un fragment de la qssida du melhoun inséré le plus souvent dans les mayazin "darj" et "quddam". Ce genre utilise un lexique dialectal

soly

Le répertoire de la musique "andalouse" ou "Tarab el Âla"
Au Maroc, la musique andalouse comprend un répertoire clairement esquissé depuis Kounnach El Hayek, divisé en 11 suites de chansons appelées "nubas" (singulier : Nuba). Pour déterminer une nuba d'une facon plus précise, on lui ajoute le nom du mode de tonalité principalement employé. Chaque nuba est en outre composée de cinq parties dont chacune est accompagnée d'une formule de base rythmique (ou mizan). Ces parties sont également désignées par les noms de ces formules rythmiques (dans l'ordre): al bassit, al qaim wa nicf, al batayhi, darj, al quddam. Lors de la représentation, la formule rythmique est sans cesse répétée et graduellement accélérée. De plus, des chansons accompagnées par des instruments (appelées San'ât, ou san'â au singulier) se font entendre.



Histoire de la musique Andalouse
La récente recherche sur la musique arabe divise la musique artistique arabe en deux traditions principales appartenant à une zone orientale et occidentale (du nord-ouest africain). Dans cette division, la tradition occidentale est désignée en général comme musique andalouse admettant qu'il s'agisse, dans le cas de cette musique de l'art cultivé en Afrique du nord, d'un art toutefois originaire du sud de l'Espagne occupée par des peuplades converties à l'Islam jusqu'à la cour des Abassides

-soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
24 mai 2004, 09:15
Soly
s'il te plait de mapprendre commemt que tu fais pour arriver
a ces merveilleux resultas
chapeau j'avoue que cest une lecon nouvelle pour moi
si ca sera possible de ta part de continuer
HAG SHAVOUT SAMEAH LEKOL AM ISRAEL
ELIE



tbark aallah alikoum
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:12
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:26
La récente recherche sur la musique arabe divise la musique artistique arabe en deux traditions principales appartenant à une zone orientale et occidentale (du nord-ouest africain). Dans cette division, la tradition occidentale est désignée en général comme musique andalouse admettant qu'il s'agisse, dans le cas de cette musique de l'art cultivé en Afrique du nord, d'un art toutefois originaire du sud de l'Espagne occupée par des peuplades converties à l'Islam jusqu'à la cour des Abassides.



En témoignage immédiat d'une telle tradition on peut citer un musicien de Baghdad nommé Ziryab qui émigra en Espagne au 9ème siècle et apporta de nombreuses innovations dans le domaine musical. Les contacts entre les deux rives de l'"occident" pendant longtemps épisodiques, s'intensifièrent aux derniers siècles arabes en Andalousie et les vagues d'émigration vont installer au Maroc des familles fières de leur héritage andalous lequel va pourtant connaître des adjonctions et des adaptations locales. Il en a résulté sur le plan musical ce qu'on a coutume de nommer "musique andalouse". Pour nous ce répertoire se traduit par trois formes : la musique andalouse marocaine (tarab el ala), qui est la forme omniprésente et principale, "tarab el gharnati", forme cantonnée à Oujda et à Rabat, les "piûtim" et les "trîq" pratiquées par les juifs marocains.
A ces formes-là, s'ajoutent le malouf qui s'est développé principalement à Contstantine en Algérie et a Kairouan en Tunisie.

soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:27
Le répertoire de la musique "andalouse", ou "Tarab el Âla" .


Au Maroc, la musique andalouse comprend un répertoire clairement esquissé depuis Kounnach El Hayek, divisé en 11 suites de chansons appelées "nubas" (singulier : Nuba). Pour déterminer une nuba d'une facon plus précise, on lui ajoute le nom du mode de tonalité principalement employé. Chaque nuba est en outre composée de cinq parties dont chacune est accompagnée d'une formule de base rythmique (ou mizan). Ces parties sont également désignées par les noms de ces formules rythmiques (dans l'ordre): al bassit, al qaim wa nicf, al batayhi, darj, al quddam. Lors de la représentation, la formule rythmique est sans cesse répétée et graduellement accélérée. De plus, des chansons accompagnées par des instruments (appelées San'ât, ou san'â au singulier) se font entendre.

Au début de chaque mizan se trouve le morceau instrumental dénommé "mshâliya" non lié à une forme rythmique. La mshâliya a la fonction d'etablir le mode principal mélodique sur lequel est basée toute la nuba. Dans le même esprit que la mshâliya, "al inshâd" confirme le mode musical. Le soliste "munshid" chante sans percussion un "baytayn", une improvisation vocale rythmiquement non liée sur deux vers d'un couplet. A part les 2 vers du couplet, le chanteur utilise des syllabes dénuées de sens "ha na na" pour prolonger son improvisation. La "tawshiya" est aussi un prélude rythmé qui contraste par sa vivacité avec la première phase du chant. Après ces 3 phases de prélude, le mizan passe par quatre phases constituées de san'ât. La première est le muwassa'. Elle est marquée par son caractère lent imposant le début sérieux du mizan: Cette phase rebutante pour les profanes, renferme les joyaux du répertoire, ceux que les connaisseurs recherchent et exigent des orchestres. La deuxième phase "mahzûz" (rythme relevé) est une transition vers le rythme rapide. La troisième phase est meublée par al inshad ou à défaut par le "mawwal" qui est une improvisation du chanteur et des instruments de mélodie. Cette improvisation, comme le baytayn n'est pas liée rythmiquement et a le même caractère d'improvisation. Sa différence consiste dans le fait que quelques instrumentistes présentent leurs improvisations avant et après les parties de chant interprétées par le chanteur seul. La quatrième phase est l'"insiraf". C'est la phase allègre du mizan, celle que le large public affectionne.

soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:29
Le répertoire poétique



Les san'ât constituent les chansons formant les parties principales de chaque nuba.
La san'â peut être un poésie classique, un zajal andalou, un muwashshah ou une barwala. La poèsie (chi'r) est celle qui obéit aux règles et aux canons traditionnels. Les auteurs de ces poèmes sont en général connus. Le zajal est une forme de versification intermédiaire entre le muwashshah et le parler andalou. Le muwashshah lui est une nouvelle catégorie de métrique inventée par les arabes d'Andalousie. La barwala c'est un fragment de la qssida du melhoun inséré le plus souvent dans les mayazin "darj" et "quddam". Ce genre utilise un lexique dialectal. Les sujets pincipaux de ces poèmes sont les descriptions de la nature, telles que le lever ou coucher du soleil, beauté des plantes, réunions sociales pendant un repas, nostalgie d'un amant qui est loin et poèmes d'éloges au prophète Mohammed. Leur adaptation musicale se règle sur la forme de leurs strophes. On cite la san'â à deux, à quatre ou à sept vers..Mais souvent la phrase musicale est plus grande que la strophe, ce qui nécessite l'usage de syllabes sans signification appelées "taratin" . Ils étendent et complétent la phrase musicale par des ha-na-na, ti-ri-tan, ya-la-lan, tar llati, tani tanay, souvenez vous de vos papas ou grands pere avec leur ya- la-lan.


soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:30
L'orchestre


Malgré la prédominance de la voix, la musique andalouse marocaine a connu un nombre important d'instruments de musique dont certains sont tombés en désuétude. Dans cet ensemble apparaissent successivement : Al Oud (le luth), le rbâb, la tar (tambourin), la darbuka, la kamanja kbira (alto), et la kamanja sghira (violon). El oud aujourdhui utilisé est le luth égyptien à six cordes. Le rbab tient le registre grave dans l'orchestre, il trace grossièrement la ligne mélodique et joue un rôle particulièrement efficace lors du silence des autres instruments. Le rbab est un instrument noble qui est souvent tenu par le chef d'orchestre.

soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:32
Les modes (at-tubû)

Le mode est d'abord un caractère, puis dans l'ancienne théorie, un mode musical avec ses notes caractéristiques, sa cadence, son style. Les nubat embrassent vingt-six modes dont l'appelation correspond selon le cas à un lieu, à un degrá de l'échelle musicale ou encore un style. Ainsi depuis El Hayek, chaque nuba tire sa dénomination de son mode principal. Ci-dessous les onze nubat avec le tab' princpipal et les tubu' annexes.

La nuba et son mode principal Les modes annexes
1. Raml Al mâya
2. Isbihân
3. Al mâya
4. Rassd Ed dîl
5. Istihlâl
6. Rassd
7. Gharîbat El Hussayn
8. Al Hijâz Al kabir
9. Hijâz Lamcharqi
10. Iraq Al Ajam
11. Ushshâq


soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:36
Le Melhoun,pour toi albert ettedgui:

à l'origine pure création littéraire, s'est imposé comme un art poétique aujourd'hui connu au Maroc sous le nom de Qassida du zajal. Associé à la musique, le Melhoun s'est très vite propagé à travers le pays où il a acquis une notoriété inégalable, particulièrement auprès des travailleurs et des artisans.

Les manuscrits de musique arabe référant au Maroc ne mentionnent pas le terme Melhoun. Ibn Al-Darraj (XIII siecle) dans son Kitab Al-Imtaâ Wa-l-Intifaâ fi Mas'alat Samâ Al-Samaâ (Le livre de la jouissance et du Profit de l'écoute de la musique) cite plus de 31 instruments de musique utilisés ou connus au Maroc mais ne fait état d'aucune forme musicale populaire. Plus tard, Al-Wansharisi (mort en 1549) dans sa Urjuza fi T-Tabaâi Wa-t-Tubuâ Wa-l-Usul (Poeme sur les Modes), Al-Ha'ik (XVII siecle) dans son recueil Kunnash, ou encore Ibn At-Tayyib Al-Alami dans Al-Anis Al-Mutrib ne font également aucune référence au Melhoun.


Cette absence du terme Melhoun dans la littérature musicologique
marocaine ne contredit néanmoins pas l'existence de cette forme
musicale basée sur une Qassida (poème) dont le vocabulaire et les de nouvelles formules rythmiques et, à l'epoque des Merinides et des Wattasides (1269-1471-1554), Hammad Al-Hamri (XVI siècle) crée la Harba, sorte de refrain qui marque chaque partie de la Qassida. Au XVI et XVII siecles sous les Saadiens, le Melhoun s'enrichit de formes nouvelles: Mubayyat, Maksur L'Jnah, Muchattab et Sousi.

C'est également à cette époque que grandit un mouvement de renouvellement et de création intense qui va marquer la zajal marocain et le Melhoun. Ainsi naissent les Suruf, procédés subsidaires employés par les chanteurs pour produire plus d'effet sur l'auditoire et surtout pour redresser le rythme. Al-Maghrawi (XVI-XVII siecle) crée, à partir d'un mot sans signification: DAN, des vers qui serviront de base de versification pour les poètes marocains populaires, comme par exemple: DAN DANI YA DANI DAN DAN YA DAN...

De même, Al Masmudi (XVII siecle), s'appuie sur un autre mot dépourvu de signification, MALI, pour remplir ce role: LALA YA MAWLATI LAL W-YA MALI MALI... D'autres mots, également insignifiants, remplissent une fonction purement rythmique ou versificatrice (rada, sayyidna, lala mawlati...), remédiant ainsi a l'insuffisance du texte dans la phrase musicale.

D'autres apports vont enrichir le Melhoun: l'apparition du zajal sufi avec Ben Yajish At-Tazi et Ben Allal Al Marrakchi a partir du XVII siècle, et la migration des poètes populaires algériens fuyant l'occupation turque. C'est à Tafilalt qu'émergent les premiers maîtres du Melhoun. D'autres lieux célébres seront aussi des foyers de rayonnement de la forme poètico-musicale: La zawiya (terme designant la confrérie religieuse et le lieu ou elle officie) de Jazuli à Marrakech, le salon privé de Muhamed Ben Sliman au XVIII siecle, la Zawiya Sidi Qaddour Al-Alami a Méknès au XVIII siècle, la Zawiya Al-Harraqiyya à Rabat, la Zawiya Al-Chaqquriyya à Chaouen
tournures de phrases mêlent l'arabe classique vulgarisé et le dialecte marocain. Par ailleurs, des études musicologiques et littéraires récentes montrent en fait que le Melhoun puise ses sources dans les chansons populaires et vraisemblablement dans le zajal. A l'epoque des Almohades (1147-1269) et parallèlement aux Muwashshahat, une nouvelle forme apparaît, le zajal marocain ou Lgriha, qui ne tient pas compte des règles de la grammaire classique.

.
soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:38
La qassida

La qassida du melhoun repose sur deux éléments essentiels : les ouvertures qui la précédent et les parties qui la composent. Les ouvertures Un prélude instrumental (taqsim) de rythme libre est exécuté en solo sur le oud ou le violon s'impose avant l'intervention de l'orchestre qui interprète ensuite une chanson appartenant à l'une des formes reconnues : la sarrâba, le mawwal, la tamwila. La plupart des auteurs de sarrâba étant inconnus, on l'appelle couramment sarrâba hramiya (bâtarde). La sarrâba est une courte chanson interprètée dans le même mode musical que la qassida, et constituée de quatre parties : dkhûl, na'ôura, abyât, radma. Les parties de la qassida sont de deux : Al aqsâm: il s'agit de couplets chantés en solo et entrecoupés par le refrain harba. Al harba : dont l'origine remonte au XVI siècle, est un refrain repris entre les couplets par les sheddada (groupe de chanteurs et d'instrumentistes-chanteurs). Al dridka peut être considérée de manière simplifiée comme la harba reprise sur un rythme accéléré pour annoncer la fin de la qassida.

Les modes musicaux

Le melhoun a largement bénéficié de l'influence de la musique andalouse al-âla en adoptant plusieurs de ses modes. On peut distinguer deux catégories, les modes de base qui sont au nombre de six : Istihlâl, Raml El Mâya, Sikah, Iraq âjam, Isbihan, et les modes secondaires : Hsin, Inqilab Raml, Hamdân, Rasd, Mcharqi qui se manifestent sporadiquement dans le courant d'une qassida. A cela s'ajoutent quelques modes en usage au Moyen Orient : Rast, Bayâti, Sigâh.

L'orchestre du Melhoun

L'orchestre du Melhoun, qui ignore les instruments a vent, se répartit en deux groupes : les instruments à cordes et les instruments à percussion. Les instruments à corde : Al oud à six cordes, le violon (kamanja) posé verticalement sur le genou, Al-swisdi ou swisen qui est un petit luth populaire, au son aigu et sec, faisant partie de la famille de l'instrument guembri, puis Al Hajhouj, au son grave, le plus grand des trois instrument de la famille guembri. La persussion (taârija) est tenue par les munshid (chanteurs solistes) et par les reddâda (choeur) qui jouent en même temps le rôle de sheddâda (percussionnistes) à la ta'ârija, à la darbuka et aux cymbalettes de cuivre handqa.


soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 02:57
MERCI BEAUCOUP SOLY POUR TOUS CES RENSEIGNEMENTS . SUPERBE
SINCERES AMITIES
ALBERT E.TRES BONNES FETES DE CHABOUHOT
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 03:19
Bonjour a Albert et tous les autres amis.

Je cherche un orchestre oriental (marocain ou algerien) en Israel.
עבור מסיבת הבר מצוה לש בני.

תודה,
חיים.
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 04:52
bonjour haim dis nous ou tu habites il y a de tres bonnes orchestres marocaine en israel et le meilleurs de tous c'est mick karouchy qui habite a ashdod , tu as aussi d'ashdod, le groupe( etsbaot a zaav) avec le chanteur haim zrien. tu as le groupe sahara , le groupe sfataim , le groupe casablanca, le groupe marrakech..............le d.j. or gil.
tous marocains j'ai au moins une centaine de noms.

soly
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
25 mai 2004, 23:01
Soly
depuis que ce ce sujet a ete mis au jour
je ne cesse de me renseigner dans les autres sites concernants
ce/ces sujets de la musique arabe
je possede assez de livre en hebreu
a vrai dire aussi je suis un frique de cette musique
je vais essayer de participer a ce debat
est ce que tu as contacte asher knafo
hg shavouot sameah
Elie



tbark aallah alikoum
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
26 mai 2004, 00:36

un lien d'instruments marocains
[www.marocain.biz]
elie



tbark aallah alikoum
Re: LE MALHOUN LA MUSIQUE ADOREE DE ALBERT ETTEDGUI
26 mai 2004, 01:04
MON CHER ELIE BONJOUR VEUX TU UN CD ENREGISTRE SUR CETTE MUSIQUE?? REPOND MOI SUR EMAIL ETTEDGUI@AMPRUDENCE.FR EN ME DONNANT TON ADRESSE . MERCI. CELA SERA AVEC UN GRAND PLAISIR.
AMITIES ALBERT E.
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