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DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT, discution, photos, temoignages.....etc...
Envoyé par royrol
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 18 novembre 2012, 07:17 |
Pour ceux qui ont connu et habité à l'immeuble MONDOLONI à Rabat.
Voici une des portes d'entrée devant la place Triangle de vue qui se nomme aujourd'hui place Mellila.
Et l'immeuble est là 50 ans aprés je reviens voir ça de plus prés.
Immeuble Mondoloni (j'ai habité 2 ans dans cet immeuble) rue de la Marne, aujourd'hui rue Patrice Lemumba.
C'était pendant les travaux.
Aujourd'hui le tramway passe devant.
Là haut c'est la rue du Chellah qui mène à la Tour Hassan.
roland benzaken
Voici une des portes d'entrée devant la place Triangle de vue qui se nomme aujourd'hui place Mellila.
Et l'immeuble est là 50 ans aprés je reviens voir ça de plus prés.
Immeuble Mondoloni (j'ai habité 2 ans dans cet immeuble) rue de la Marne, aujourd'hui rue Patrice Lemumba.
C'était pendant les travaux.
Aujourd'hui le tramway passe devant.
Là haut c'est la rue du Chellah qui mène à la Tour Hassan.
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 18 novembre 2012, 07:26 |
On a connu les petits cireurs à Rabat et au Maroc:
Celui-ci est trés mal chaussé:
roland benzaken
Celui-ci est trés mal chaussé:
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 18 novembre 2012, 07:30 |
Je vous laisse deviner vous qui connaissez Rabat comme votre poche, ces remparts sont d'où ????
1/ Rabat
2/ Salé
Moi je sais, j'y ai pris la photo.
roland benzaken
1/ Rabat
2/ Salé
Moi je sais, j'y ai pris la photo.
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 19 novembre 2012, 08:58 |
Qui n'avait pas une terrasse à Rabat dans nos immeubles.
C'est là que nos mères, nos bonnes mettaient le linge à sécher.
Nous de la terrasse de la rue Henri Popp on avait la vue sur la Tour Hassan.
C'est sur cette terrasse qu'on dressait la soukka pour passer les fêtes de soukkot.
SOUKKOT (fête des cabanes)
5 jours après Kippour on entre dans la semaine de Souccot.
La Torah demande de construire des cabanes dès la fin de Yom Kippour pour y prendre tous leurs repas et parfois même y dormir.
Cette cabane s'appelle la "Souka". Elle symbolise les habitations précaires dans lesquelles vivaient les enfants d'Israël au cours de leur traversée du désert après la sortie d'Egypte.
Selon la coutume on invitait la famille, des amis, des voisins pour venir y manger ou simplement y boire un café.
C'est ici aussi que nos mères mettaient les plateaux en fer remplis de piments rouges à sécher au soleil.
roland benzaken
C'est là que nos mères, nos bonnes mettaient le linge à sécher.
Nous de la terrasse de la rue Henri Popp on avait la vue sur la Tour Hassan.
C'est sur cette terrasse qu'on dressait la soukka pour passer les fêtes de soukkot.
SOUKKOT (fête des cabanes)
5 jours après Kippour on entre dans la semaine de Souccot.
La Torah demande de construire des cabanes dès la fin de Yom Kippour pour y prendre tous leurs repas et parfois même y dormir.
Cette cabane s'appelle la "Souka". Elle symbolise les habitations précaires dans lesquelles vivaient les enfants d'Israël au cours de leur traversée du désert après la sortie d'Egypte.
Selon la coutume on invitait la famille, des amis, des voisins pour venir y manger ou simplement y boire un café.
C'est ici aussi que nos mères mettaient les plateaux en fer remplis de piments rouges à sécher au soleil.
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 19 novembre 2012, 12:07 |
Le sfinj n'est pas là par hasard,,,,,servez-vous.
roland benzaken
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 19 novembre 2012, 12:18 |
C'est décidé il faut que je fasse des sfinjs:
Avec un doigté expert, le chef forme la pâte et la plonge dans l'huile. On retourne à mi-cuisson.
Il ne reste plus qu'à déguster. Un délice avec un soupçon de miel ou de confiture d'abricots!
J'en ai envie.Vite.
Ingrédients :
500 g environ de farine de blé ordinaire .
1 cuil à café de sel .
40 g de levure de boulanger fraîche .
50 g de sucre en poudre .
1 verre" 15 cl" de lait tiède .
100 g de beurre fondu FROID
2 oeufs battus + 1 jaune d'oeuf.
1 sachet de sucre vanille.
2 gouttes d'essence d'amande.
Préparations :
Dans un grand saladier, tamisez la farine et le sel.
Faites un puits au milieu, ajouter le beurre, les oeufs, le lait, la vanille, le sucre,
les gouttes d'essence d'amande,
et émiettez la levure fraîche dans le puits.
Retournez la pâte sur le plan de travail fariné. Pétrissez-la 10 mn.
Quand elle est lisse et élastique. Couvrez la avec un linge humide et laissez doubler de volume à température ambiante (30 min environ).
Écrasez la pâte avec les poings , posez-la sur le plan de travail fariné , travaillez-la quelques secondes puis aplatissez-la au rouleau à pâtisserie sur 1 cm environ d'épaisseur.
Découpez-la , roulez les chutes de pâtes et aplatissez au rouleau et découpez de nouveaux cercles.
posez les beignets sur une plaque farinée couvrez avec un linge sec et laissez presque doubler de volume .
Faites chauffer l'huile dans une poêle.
Faites frire les beignets et arrosez le dessus d'huile.
Quand ils sont dorés et gonflés, égouttez-les avec l'écumoire et mettez-les sur du papier absorbant.
Saupoudrez de sucre et laissez refroidir.
ALLEZ le garçon nous amène le thé à la menthe, il est 16 Heures 30, il fait trés doux en ce mois de novembre, au café maure des Oudayas, j'aperçois au loin la Tour Hassan.
Bon appétit à tous.
roland benzaken
Avec un doigté expert, le chef forme la pâte et la plonge dans l'huile. On retourne à mi-cuisson.
Il ne reste plus qu'à déguster. Un délice avec un soupçon de miel ou de confiture d'abricots!
J'en ai envie.Vite.
Ingrédients :
500 g environ de farine de blé ordinaire .
1 cuil à café de sel .
40 g de levure de boulanger fraîche .
50 g de sucre en poudre .
1 verre" 15 cl" de lait tiède .
100 g de beurre fondu FROID
2 oeufs battus + 1 jaune d'oeuf.
1 sachet de sucre vanille.
2 gouttes d'essence d'amande.
Préparations :
Dans un grand saladier, tamisez la farine et le sel.
Faites un puits au milieu, ajouter le beurre, les oeufs, le lait, la vanille, le sucre,
les gouttes d'essence d'amande,
et émiettez la levure fraîche dans le puits.
Retournez la pâte sur le plan de travail fariné. Pétrissez-la 10 mn.
Quand elle est lisse et élastique. Couvrez la avec un linge humide et laissez doubler de volume à température ambiante (30 min environ).
Écrasez la pâte avec les poings , posez-la sur le plan de travail fariné , travaillez-la quelques secondes puis aplatissez-la au rouleau à pâtisserie sur 1 cm environ d'épaisseur.
Découpez-la , roulez les chutes de pâtes et aplatissez au rouleau et découpez de nouveaux cercles.
posez les beignets sur une plaque farinée couvrez avec un linge sec et laissez presque doubler de volume .
Faites chauffer l'huile dans une poêle.
Faites frire les beignets et arrosez le dessus d'huile.
Quand ils sont dorés et gonflés, égouttez-les avec l'écumoire et mettez-les sur du papier absorbant.
Saupoudrez de sucre et laissez refroidir.
ALLEZ le garçon nous amène le thé à la menthe, il est 16 Heures 30, il fait trés doux en ce mois de novembre, au café maure des Oudayas, j'aperçois au loin la Tour Hassan.
Bon appétit à tous.
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 19 novembre 2012, 12:36 |
JE VAIS AU CINEMA VOX A RABAT.
J'ai 12 ans ça y est, je vais cet après midi au cinéma VOX rue Henri Popp à Rabat.
Qui veut venir?
C'ETAIT NOTRE CINEMA A RABAT DES ANNEES 50-60.
Rabat le fameux cinema VOX, cinema de notre jeunesse et qui s'appelait auparavant Cinema Variètés, endroit où tous les chanteurs Français célèbres des années 30 et 40 y venaient chanter, comme Charles Aznavour, Charles Trénet et Gilbert Bécaud et devenant plus tard le Vox et on nous passait des films pour les habitants du quartier .
Dans mes jeunes années entre 55 et 65 , il y avait des attractions en attendant le film.
La plus belle histoire concernant ce cinéma : NOEL ! Nous partions de l'école de Pau avec maîtresses et le directeur Monsieur Filliot, classe par classe, on nous répartissait dans la salle, et nos yeux émerveillés regardaient un film de Charlot et Laurel et Hardi en noir et blanc muets.
Quelques chanceux montaient aux balcons et au poulailler. A la sortie nous avions une orange,
un morceau de pain ou une barre de chocolat.
Le poulailler en temps normal abritaient souvent les amoureux, blottis chaleureusement à l'abri des regards....
Petit cinéma et très bruyant .
Les films étaient du genre westerns, Richard Widmark que j’admirais ,
John Wayne ,Burt Lancaster ,Gary Cooper…et les films de Jerry Lewis
avec Dean Martin.
Les films de Péplum avec le colosse de Rhodes, Spartacus ou Tarasboulba.
A l’extérieur de ce cinéma , de petits marchands , à terre sur le trottoir ,de pépites, cacahuètes ,
maïs grillé , figues de barbarie …
Les autres cinémas de Rabat se trouvaient en ville , j’y allais plus tard vers
l’âge de 13 ans. Citons le Royal , le Marignan , le Colisé et la Renaissance.
Durant ma jeunesse à Rabat je me baladais souvent en ville, avenue Mohamed V à Rabat.
C’est ici que se trouvaient les cinémas.
C’est au cinéma Renaissance que j’ai vu le premier James Bond contre le Docteur No, avec Sean Connery et Ursula Andress.
Ensuite West Side Story, sorti en 62. Au cinéma Colisé le premier film des Beatles, quatre garçons dans le vent.
Il y avait de l’ambiance ce jour là.
Je connaissais toutes leurs chansons.
Je collectionnais tous leurs 45 tours.
J’ai connu aussi les cinémas le Marignan et le Royal.
A cette époque, on choisissait notre place sur un plan avec un numéro au guichet.
On réglait, ensuite une ouvreuse nous accompagnait à l’intérieur munie
de sa torche pour nous éclairer, elle nous remerciait après qu’on lui donnait
une petite pièce en guise de pourboire.
Au début il y avait toujours un documentaire, les actualités marocaines, puis le lancement du film de la semaine suivante , puis dix minutes d’entr'acte et le film.
Aux actualités, on voyait toujours Sa Majesté Le Roi inaugurer un nouveau complexe, les officiels lui baisaient la main, on lui offrait du lait et des dattes en signe de bienvenue.
Des plus grands choisissaient toujours les places situées au poulailler pour la raison qu’ils amenaient leur petite copine et ce n’était pas précisément pour voir
le film, mais pour flirter.
Il y avait la publicité pour Fly Tox, plus de mouches, plus de moustiques.
A l’entr'acte une voix criait dans un haut parleur: bonbons-esquimaux-caramels-chocolats ,demandez nos crèmes glacées aux charmantes ouvreuses.
Après c’était: mesdames et messieurs,
veuillez regagner vos places, le film va commencer.
En 1961, une place de cinéma coûtait 3,75 francs, soit 50 cents d'euros.
Je voulais juste partager des souvenirs et livrer un peu de moi-même, de mon enfance passée et de ma jeunesse à Rabat.
roland benzaken
J'ai 12 ans ça y est, je vais cet après midi au cinéma VOX rue Henri Popp à Rabat.
Qui veut venir?
C'ETAIT NOTRE CINEMA A RABAT DES ANNEES 50-60.
Rabat le fameux cinema VOX, cinema de notre jeunesse et qui s'appelait auparavant Cinema Variètés, endroit où tous les chanteurs Français célèbres des années 30 et 40 y venaient chanter, comme Charles Aznavour, Charles Trénet et Gilbert Bécaud et devenant plus tard le Vox et on nous passait des films pour les habitants du quartier .
Dans mes jeunes années entre 55 et 65 , il y avait des attractions en attendant le film.
La plus belle histoire concernant ce cinéma : NOEL ! Nous partions de l'école de Pau avec maîtresses et le directeur Monsieur Filliot, classe par classe, on nous répartissait dans la salle, et nos yeux émerveillés regardaient un film de Charlot et Laurel et Hardi en noir et blanc muets.
Quelques chanceux montaient aux balcons et au poulailler. A la sortie nous avions une orange,
un morceau de pain ou une barre de chocolat.
Le poulailler en temps normal abritaient souvent les amoureux, blottis chaleureusement à l'abri des regards....
Petit cinéma et très bruyant .
Les films étaient du genre westerns, Richard Widmark que j’admirais ,
John Wayne ,Burt Lancaster ,Gary Cooper…et les films de Jerry Lewis
avec Dean Martin.
Les films de Péplum avec le colosse de Rhodes, Spartacus ou Tarasboulba.
A l’extérieur de ce cinéma , de petits marchands , à terre sur le trottoir ,de pépites, cacahuètes ,
maïs grillé , figues de barbarie …
Les autres cinémas de Rabat se trouvaient en ville , j’y allais plus tard vers
l’âge de 13 ans. Citons le Royal , le Marignan , le Colisé et la Renaissance.
Durant ma jeunesse à Rabat je me baladais souvent en ville, avenue Mohamed V à Rabat.
C’est ici que se trouvaient les cinémas.
C’est au cinéma Renaissance que j’ai vu le premier James Bond contre le Docteur No, avec Sean Connery et Ursula Andress.
Ensuite West Side Story, sorti en 62. Au cinéma Colisé le premier film des Beatles, quatre garçons dans le vent.
Il y avait de l’ambiance ce jour là.
Je connaissais toutes leurs chansons.
Je collectionnais tous leurs 45 tours.
J’ai connu aussi les cinémas le Marignan et le Royal.
A cette époque, on choisissait notre place sur un plan avec un numéro au guichet.
On réglait, ensuite une ouvreuse nous accompagnait à l’intérieur munie
de sa torche pour nous éclairer, elle nous remerciait après qu’on lui donnait
une petite pièce en guise de pourboire.
Au début il y avait toujours un documentaire, les actualités marocaines, puis le lancement du film de la semaine suivante , puis dix minutes d’entr'acte et le film.
Aux actualités, on voyait toujours Sa Majesté Le Roi inaugurer un nouveau complexe, les officiels lui baisaient la main, on lui offrait du lait et des dattes en signe de bienvenue.
Des plus grands choisissaient toujours les places situées au poulailler pour la raison qu’ils amenaient leur petite copine et ce n’était pas précisément pour voir
le film, mais pour flirter.
Il y avait la publicité pour Fly Tox, plus de mouches, plus de moustiques.
A l’entr'acte une voix criait dans un haut parleur: bonbons-esquimaux-caramels-chocolats ,demandez nos crèmes glacées aux charmantes ouvreuses.
Après c’était: mesdames et messieurs,
veuillez regagner vos places, le film va commencer.
En 1961, une place de cinéma coûtait 3,75 francs, soit 50 cents d'euros.
Je voulais juste partager des souvenirs et livrer un peu de moi-même, de mon enfance passée et de ma jeunesse à Rabat.
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 19 novembre 2012, 12:50 |
VENEZ........................VENEZ..............................VENEZ...MANGER DES SFINJS:
Enfant, le dimanche matin , ma mère m’envoyait chercher les beignets (sfinjs) au fond du mellah de Rabat.
Je contemplais cet homme accroupi devant sa bassine d’huile bouillante, je lui commandais une douzaine qu’il attachait avec un ruban vert de feuille de palmier. Il m’en offrait toujours un de plus que je savourais sur le chemin du retour. A la maison quel régal , on trempait ces beignets sur une petite assiette de sucre en poudre ou avec du beurre jaune en motte et du miel liquide. Ceci bien entendu avec un bon verre de thé à la menthe .
roland benzaken
Enfant, le dimanche matin , ma mère m’envoyait chercher les beignets (sfinjs) au fond du mellah de Rabat.
Je contemplais cet homme accroupi devant sa bassine d’huile bouillante, je lui commandais une douzaine qu’il attachait avec un ruban vert de feuille de palmier. Il m’en offrait toujours un de plus que je savourais sur le chemin du retour. A la maison quel régal , on trempait ces beignets sur une petite assiette de sucre en poudre ou avec du beurre jaune en motte et du miel liquide. Ceci bien entendu avec un bon verre de thé à la menthe .
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 20 novembre 2012, 02:22 |
LA CIGOGNE DE MA KASBAH DES OUDAYAS.
Et mon amie la cigogne, sur son nid de branchages m'a invité.
Au sommet d'un vieux rempart de la casbah des Oudayas, c'est une cigogne blanche qui claquetait et c'est à Rabat.
Élégante et fière cité, c'est en été, c'est à Rabat.
Comme je l'a regardais, avec son long bec rouge, la cigogne m'a fait un signe d'entrer.
Je passe l'immense porte fortifiée et le couloir étroit pour arriver dans un eden, et ce fut alors la paix et l'enchantement.
Dans le nid douillet des remparts, loin des bruits de la ville, il y a ici un jardin heureux, discret, paisible et mystérieux.
L'eau des fontaines et des bassins s'écoule doucement au rythme du temps qui passe où viennent parfois des cigognes et leurs lourds battements d'ailes.
Il y a là des pinsons, des chardonnerets et puis un petit vent qui chuinte dans la cime des cyprès et larges palmes de bananiers.
Les orangers, les citronniers, les jasmins, les seringas, rivalisent de senteurs sucrés, d'odeurs qu'aucun parfum de luxe créé ne saurait égaler.
Ici toutes variétés de bougainvilliers, des jaunes, des violets et des pourpres répondent aux couleurs rouges vifs et aux roses intenses des rosiers.
Là des géraniums et des hibiscus dansent la farandole sur d'épais gazons.
Ô jardin enchanté !
Que d'amours inachevés et de secrets oubliés tu dois garder.
Je remercie cette cigogne et avec regret je m'en suis allé.
Vers le bas il y a des barques qui se balancent et remontent le fleuve Bou Regreg auquel des petits enfants se baignent.
Plus loin c'est Salé au passé mouvementé, ancienne cité barbare que les corsaires faisaient trembler l'océan tout entier.
Mon amie la cigogne a vraiment décidé, finis les grands voyages, adieu l'Alsace des clochers,
c'est ici à la Casbah des Oudayas qu'elle vivra désormais.
Au sommet d'un vieux rempart, sur son nid de branchage, une cigogne claquetait...
et c'est ici, fière et élégante cité, c'est à Rabat.
roland benzaken
Et mon amie la cigogne, sur son nid de branchages m'a invité.
Au sommet d'un vieux rempart de la casbah des Oudayas, c'est une cigogne blanche qui claquetait et c'est à Rabat.
Élégante et fière cité, c'est en été, c'est à Rabat.
Comme je l'a regardais, avec son long bec rouge, la cigogne m'a fait un signe d'entrer.
Je passe l'immense porte fortifiée et le couloir étroit pour arriver dans un eden, et ce fut alors la paix et l'enchantement.
Dans le nid douillet des remparts, loin des bruits de la ville, il y a ici un jardin heureux, discret, paisible et mystérieux.
L'eau des fontaines et des bassins s'écoule doucement au rythme du temps qui passe où viennent parfois des cigognes et leurs lourds battements d'ailes.
Il y a là des pinsons, des chardonnerets et puis un petit vent qui chuinte dans la cime des cyprès et larges palmes de bananiers.
Les orangers, les citronniers, les jasmins, les seringas, rivalisent de senteurs sucrés, d'odeurs qu'aucun parfum de luxe créé ne saurait égaler.
Ici toutes variétés de bougainvilliers, des jaunes, des violets et des pourpres répondent aux couleurs rouges vifs et aux roses intenses des rosiers.
Là des géraniums et des hibiscus dansent la farandole sur d'épais gazons.
Ô jardin enchanté !
Que d'amours inachevés et de secrets oubliés tu dois garder.
Je remercie cette cigogne et avec regret je m'en suis allé.
Vers le bas il y a des barques qui se balancent et remontent le fleuve Bou Regreg auquel des petits enfants se baignent.
Plus loin c'est Salé au passé mouvementé, ancienne cité barbare que les corsaires faisaient trembler l'océan tout entier.
Mon amie la cigogne a vraiment décidé, finis les grands voyages, adieu l'Alsace des clochers,
c'est ici à la Casbah des Oudayas qu'elle vivra désormais.
Au sommet d'un vieux rempart, sur son nid de branchage, une cigogne claquetait...
et c'est ici, fière et élégante cité, c'est à Rabat.
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 20 novembre 2012, 08:36 |
Citation
royrol
Un chant marocain de Pourim par Rabbi David Kadoch de Toronto, sur des images retraçant l'atmosphère qui régnait dans les quartiers juifs (Mélah) des villes du Maroc dans les années 50.
[www.universtorah.com]
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 20 novembre 2012, 08:44 |
UNE SURPRISE VOUS ATTEND. Souvenirs et Nostalgie de Notre Beau Maroc.
IL Y A 7 DIAPORAMAS DE PHOTOS, SUR L'UNE D'ELLES IL Y A UNE SURPRISE.
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BON VOYAGE DANS LE PASSE DE NOS SOUVENIRS.
ALLEZ JUSQU'AU BOUT DES VIDEOS.
ET DITES SI VOUS AIMEZ COMME SUR FACEBOOK.
roland benzaken
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roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 21 novembre 2012, 02:25 |
QUI A-T-IL DERRIÈRE CES REMPARTS DE RABAT.???
VOUS VOULEZ SAVOIR ?
NE ZAPPEZ PAS, ALLEZ-Y:
[www.vip-blog.com]
roland benzaken
VOUS VOULEZ SAVOIR ?
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roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 21 novembre 2012, 02:35 |
AAAAAAAAAAAAAAAAALORS,,,,,QUI A-T-IL DERRIÈRE CES REMPARTS DE RABAT.???
Les maisons peintes en bleu et blanc, les trottoirs peints en blanc avec des bordures bleues, les vases en terre cuites, semblent appartenir à une petite île grecque des Cyclades plus qu'à une ville d'Afrique du nord.
La rue jamaa est la rue principale de la Kasbah. La plupart des vestiges date du 12eme siècle, ce sont les quelques maisons cossues des militaires et le palais.
Les maisons dont la date est incertaine, principalement entre la fin du 19eme et le début du 20eme siècle.
La mosquée, dont on aperçoit le minaret a été fondée vers 1150. Le minaret date du 17eme siècle, époque des Alaouites.
La différence essentielle, et c'est cela qui rappelle une cité arabe est l'absence de fenêtre donnant sur la rue.
En effet, la tradition arabe veut que la discrétion est de rigueur, les ouvertures sont tournées vers un patio intérieur.
Le calme et la sérénité reposent de l'animation de la médina ou de la ville moderne toute proche.
Une des rares boutiques ouverte dans la rue Jamaa. les garçons, jouent dans la rue.
Le café maure est un incontournable de la Kasbah des Oudaïa, tout au bout de la rue Bazo. Une très belle vue sur l'oued Bou regreg, Salé et ses remparts et la Tour Hassan. On y mange les plus chères pâtisseries de Rabat sur des tabourets sont inconfortables, mais quelle vue !
roland benzaken
Les maisons peintes en bleu et blanc, les trottoirs peints en blanc avec des bordures bleues, les vases en terre cuites, semblent appartenir à une petite île grecque des Cyclades plus qu'à une ville d'Afrique du nord.
La rue jamaa est la rue principale de la Kasbah. La plupart des vestiges date du 12eme siècle, ce sont les quelques maisons cossues des militaires et le palais.
Les maisons dont la date est incertaine, principalement entre la fin du 19eme et le début du 20eme siècle.
La mosquée, dont on aperçoit le minaret a été fondée vers 1150. Le minaret date du 17eme siècle, époque des Alaouites.
La différence essentielle, et c'est cela qui rappelle une cité arabe est l'absence de fenêtre donnant sur la rue.
En effet, la tradition arabe veut que la discrétion est de rigueur, les ouvertures sont tournées vers un patio intérieur.
Le calme et la sérénité reposent de l'animation de la médina ou de la ville moderne toute proche.
Une des rares boutiques ouverte dans la rue Jamaa. les garçons, jouent dans la rue.
Le café maure est un incontournable de la Kasbah des Oudaïa, tout au bout de la rue Bazo. Une très belle vue sur l'oued Bou regreg, Salé et ses remparts et la Tour Hassan. On y mange les plus chères pâtisseries de Rabat sur des tabourets sont inconfortables, mais quelle vue !
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 21 novembre 2012, 08:19 |
LE VENDEUR MAROCAIN DE JABANE.REGALEZ-VOUS.
Rappelez-vous de ce vendeur de jabane, espèce de nougat.
Vendeurs de nougat et jabane.
Voici l'homme au jabane.
Et le jabane , c'est quoi au juste ?
Du berlingot souple comme celui que l'on voit dans les foires de manèges .
Et c'est quoi le secret du jabane?
Le jabane
Il faut
-un gros bâton de bambou
-500 g de sucre
-1 verre d'eau
-1/2 verre de jus de citron
-du colorant
-de l'essence de fruit selon le goût souhaité .
roland benzaken
Rappelez-vous de ce vendeur de jabane, espèce de nougat.
Vendeurs de nougat et jabane.
Voici l'homme au jabane.
Et le jabane , c'est quoi au juste ?
Du berlingot souple comme celui que l'on voit dans les foires de manèges .
Et c'est quoi le secret du jabane?
Le jabane
Il faut
-un gros bâton de bambou
-500 g de sucre
-1 verre d'eau
-1/2 verre de jus de citron
-du colorant
-de l'essence de fruit selon le goût souhaité .
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 21 novembre 2012, 08:21 |
Il y a plein de boutique de nougat à la médina de Rabat.
roland benzaken
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 21 novembre 2012, 08:23 |
TOUT POUR LES GOURMANDS POUR LES ANCIENS DE RABAT, boutique à la médina.
NOUGATS DE TOUTES LES COULEUR ET DE TOUS LES GOÛTS.
roland benzaken
NOUGATS DE TOUTES LES COULEUR ET DE TOUS LES GOÛTS.
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 21 novembre 2012, 08:35 |
JE REMERCIE TOUS MES AMIS ET LECTEURS DE CETTE RUBRIQUE SUR RABAT:
DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT, discutions,photos,témoignages.....etc..
AUJOURD'HUI, A L'INSTANT IL Y A 28 293 VISITES,..... TRÈS BEAU SCORE SUR CE SITE.
DU MONDE ENTIER JE REÇOIS DES FÉLICITATIONS POUR CETTE RUBRIQUE.
ALORS CONTINUONS D'EN PARLER,,,,,,DE RABAT NOTRE VILLE, NOTRE RUE, NOTRE QUARTIER.
roland benzaken
DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT, discutions,photos,témoignages.....etc..
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roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 22 novembre 2012, 00:16 |
HISTOIRE DE MOUTONS.
La drôle de voix du petit prince demanda à St-Exupéry:
«SVP…dessine-moi un mouton.» Mais l’aviateur ne savait pas dessiner.
Un autre demanda égorge-moi un mouton...
Faut pouvoir l'attraper.
Bois un dernier coup avant la fin.
A qui le tour.
___ ___ ___ ___ ___
L'Aïd-el-Kébir, ou Aïd-el-Adha (fête du sacrifice), célébrée par les musulmans, l'une des fêtes les plus importantes de l'islam, symbolise la soumission totale d'Abraham et, par extension, de tout croyant à Dieu.
Elle a lieu le 10e jour du mois de Dhou al Hijja, dernier mois du calendrier musulman, et marque la fin du pèlerinage à La Mecque.
Les musulmans doivent égorger un mouton pour commémorer le sacrifice d'Abraham (Ibrahim en arabe), dans les années 2000 avant JC. Les juifs commémorent le sacrifice d'Abraham lors du nouvel an.
Selon le Coran, Abraham, envoyé de Dieu, obéissant à un commandement divin, s'apprêtait à sacrifier son fils unique Ismaël, né de son épouse Agar (Hajar en arabe), ex-servante de sa première épouse Sarah, lorsque l'archange Gabriel remplaça Ismaël par un mouton. L'événement se situerait à proximité de La Mecque et, par sa soumission à Dieu, Abraham est considéré comme le premier des musulmans.
Selon la Bible, Abraham est un descendant de Noé. Obéissant à Dieu, il s'apprêtait à sacrifier son fils Isaac, né de sa vieille épouse Sarah, ainsi que trois anges le leur avaient annoncé. Abraham avait alors chassé dans le désert sa servante Agar et leur fils unique Ismaël. L'intervention de Dieu avait sauvé Isaac et l'événement se situerait à Jérusalem.
La bête à sacrifier ne doit pas être tuée, ni même assommée, avant la saignée, qui doit se faire avec un couteau parfaitement effilé et sans exercer la moindre pression, en coupant la trachée-artère et l'oesophage.
Selon la loi islamique, c'est au chef de famille, qui peut déléguer à un sacrificateur reconnu, d'accomplir la tâche sacrificielle, le mouton couché sur le flanc gauche, la tête tournée vers La Mecque. Il ne peut opérer qu'après la prière de l'Aïd, qui se déroule environ vingt minutes après le lever du soleil, suivie d'un prêche de l'imam.
Le mouton doit ensuite être partagé en trois parts égales: une pour la famille, une pour les voisins et amis, la dernière, composée des meilleurs morceaux, étant réservée aux pauvres.
Dans le Maghreb et en Egypte, on utilise le nom d'Aïd-el-Kébir (grande fête) pour la distinguer de l'Aïd es-Séghir (petite fête) ou Aïd-el-Fitr, qui marque la fin du jeûne du Ramadan. En Arabie saoudite et dans les autres pays musulmans, le nom de Aïd-el-Adha est le plus utilisé.
roland benzaken
La drôle de voix du petit prince demanda à St-Exupéry:
«SVP…dessine-moi un mouton.» Mais l’aviateur ne savait pas dessiner.
Un autre demanda égorge-moi un mouton...
Faut pouvoir l'attraper.
Bois un dernier coup avant la fin.
A qui le tour.
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L'Aïd-el-Kébir, ou Aïd-el-Adha (fête du sacrifice), célébrée par les musulmans, l'une des fêtes les plus importantes de l'islam, symbolise la soumission totale d'Abraham et, par extension, de tout croyant à Dieu.
Elle a lieu le 10e jour du mois de Dhou al Hijja, dernier mois du calendrier musulman, et marque la fin du pèlerinage à La Mecque.
Les musulmans doivent égorger un mouton pour commémorer le sacrifice d'Abraham (Ibrahim en arabe), dans les années 2000 avant JC. Les juifs commémorent le sacrifice d'Abraham lors du nouvel an.
Selon le Coran, Abraham, envoyé de Dieu, obéissant à un commandement divin, s'apprêtait à sacrifier son fils unique Ismaël, né de son épouse Agar (Hajar en arabe), ex-servante de sa première épouse Sarah, lorsque l'archange Gabriel remplaça Ismaël par un mouton. L'événement se situerait à proximité de La Mecque et, par sa soumission à Dieu, Abraham est considéré comme le premier des musulmans.
Selon la Bible, Abraham est un descendant de Noé. Obéissant à Dieu, il s'apprêtait à sacrifier son fils Isaac, né de sa vieille épouse Sarah, ainsi que trois anges le leur avaient annoncé. Abraham avait alors chassé dans le désert sa servante Agar et leur fils unique Ismaël. L'intervention de Dieu avait sauvé Isaac et l'événement se situerait à Jérusalem.
La bête à sacrifier ne doit pas être tuée, ni même assommée, avant la saignée, qui doit se faire avec un couteau parfaitement effilé et sans exercer la moindre pression, en coupant la trachée-artère et l'oesophage.
Selon la loi islamique, c'est au chef de famille, qui peut déléguer à un sacrificateur reconnu, d'accomplir la tâche sacrificielle, le mouton couché sur le flanc gauche, la tête tournée vers La Mecque. Il ne peut opérer qu'après la prière de l'Aïd, qui se déroule environ vingt minutes après le lever du soleil, suivie d'un prêche de l'imam.
Le mouton doit ensuite être partagé en trois parts égales: une pour la famille, une pour les voisins et amis, la dernière, composée des meilleurs morceaux, étant réservée aux pauvres.
Dans le Maghreb et en Egypte, on utilise le nom d'Aïd-el-Kébir (grande fête) pour la distinguer de l'Aïd es-Séghir (petite fête) ou Aïd-el-Fitr, qui marque la fin du jeûne du Ramadan. En Arabie saoudite et dans les autres pays musulmans, le nom de Aïd-el-Adha est le plus utilisé.
roland benzaken
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Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc... 23 novembre 2012, 01:30 |
ECOUTEZ CHANTER ABDERRAHIM SOUIRI.
La musique arabo-andalouse jusqu’à lors méconnue à la communauté marocaine, porte aujourd’hui un nouveau nom celui d’Abderrahim Souiri, une icône emblématique de la jeunesse marocaine qui a su ramener le patrimoine andalou antique aux temps modernes.
Avec sa voix exceptionnelle et touchante, il a fait fondre des cœurs fragiles et des esprits humains des plus complexes, pour les amener à vouloir entrer à son cercle sacré pour enjouer des bienfaits de cette musique classique venant des temps anciens et racontant de longues chevauchées des cavaliers d’autrefois.
Essaouira, 1957, un cri retentit annonçant la naissance d’une créature dotée d’un talent exceptionnel hérité du paternel à la voix douce et frappante, on la nomma Abderrahim Aït Chelleh, mais plus connue dans le milieu artistique que ça soit au niveau national ou à l’échelle internationale sous le nom d’Abderrahim Souiri.
Son père Maallam Benjemaa Essouiri fut le doyen des chanteurs du Madih et du Samae, et un artiste musicien dans l’Orchestre de la Musique arabo-andalouse, parmi laquelle on trouve des musulmans, des chrétiens et des juifs. Mais le jeune prodige perdit son père dès l’âge de douze ans et ce n’est que l’aîné de ses frères qui prit en charge ses besoins. Il s’installa à Casablanca où il put continuer ses études jusqu’à obtenir son baccalauréat en lettres modernes, malheureusement leur état financier ne lui permettait pas de viser les études supérieures. Il préféra endosser les responsabilités de toute la famille aux côtés de son frère. Pour gagner sa vie, on le voyait animer des soirées religieuses avec Fqih Hayani. Mais c’est un peu grâce à Haj Driss Benjelloun Touimi, président de l'Association des amateurs de musique andalouse, qu’il put rencontrer le fameux Haj Abdelakrim Raïss. Cette entrevue fut décisive dans la carrière de Souiri qui fut lancée officiellement en 1986.
Il fit partie d’un orchestre où il travailla avec Bajjedoub, Chekkara ou Tamsamani. Tous des noms illuminant le ciel de la musique andalouse. Nulle personne ne peut rétorquer qu’il est bien le meilleur interprète de « Chems El Achiya », « la ilaha illa lah », « Amoulati a lalla » ou encore « Dour biha ya chibani » sans oublier la remarquable « Ana mani fiach ». Souiri pose bien son empreinte là où ça touche le plus marquant son passage.
D’ailleurs c’est ce qui lui permit de participer à des manifestations autour du monde dans des lieux prestigieux comme l’Opéra Carnet à Paris, l’Opéra du Caire, l’Université Georges Town à Washington et l’Université Harvard à Boston, lui ont permis d’atteindre une renommée nationale et internationale. Il a aussi eu le plaisir de connaître pas mal de figures célèbres en tout domaine comme Kofi Annan ou Abdou Diouf. Sa voix adorable et touchante est sa clé de réussite mais surtout sa diversité de style qu’il adopte à chaque reprise lui offre une touche magique et pénétrante.
En bref, il est indéniablement la coqueluche et la fierté de toute une nation.
Cliquez sur ce lien YOUTUBE.
roland benzaken
La musique arabo-andalouse jusqu’à lors méconnue à la communauté marocaine, porte aujourd’hui un nouveau nom celui d’Abderrahim Souiri, une icône emblématique de la jeunesse marocaine qui a su ramener le patrimoine andalou antique aux temps modernes.
Avec sa voix exceptionnelle et touchante, il a fait fondre des cœurs fragiles et des esprits humains des plus complexes, pour les amener à vouloir entrer à son cercle sacré pour enjouer des bienfaits de cette musique classique venant des temps anciens et racontant de longues chevauchées des cavaliers d’autrefois.
Essaouira, 1957, un cri retentit annonçant la naissance d’une créature dotée d’un talent exceptionnel hérité du paternel à la voix douce et frappante, on la nomma Abderrahim Aït Chelleh, mais plus connue dans le milieu artistique que ça soit au niveau national ou à l’échelle internationale sous le nom d’Abderrahim Souiri.
Son père Maallam Benjemaa Essouiri fut le doyen des chanteurs du Madih et du Samae, et un artiste musicien dans l’Orchestre de la Musique arabo-andalouse, parmi laquelle on trouve des musulmans, des chrétiens et des juifs. Mais le jeune prodige perdit son père dès l’âge de douze ans et ce n’est que l’aîné de ses frères qui prit en charge ses besoins. Il s’installa à Casablanca où il put continuer ses études jusqu’à obtenir son baccalauréat en lettres modernes, malheureusement leur état financier ne lui permettait pas de viser les études supérieures. Il préféra endosser les responsabilités de toute la famille aux côtés de son frère. Pour gagner sa vie, on le voyait animer des soirées religieuses avec Fqih Hayani. Mais c’est un peu grâce à Haj Driss Benjelloun Touimi, président de l'Association des amateurs de musique andalouse, qu’il put rencontrer le fameux Haj Abdelakrim Raïss. Cette entrevue fut décisive dans la carrière de Souiri qui fut lancée officiellement en 1986.
Il fit partie d’un orchestre où il travailla avec Bajjedoub, Chekkara ou Tamsamani. Tous des noms illuminant le ciel de la musique andalouse. Nulle personne ne peut rétorquer qu’il est bien le meilleur interprète de « Chems El Achiya », « la ilaha illa lah », « Amoulati a lalla » ou encore « Dour biha ya chibani » sans oublier la remarquable « Ana mani fiach ». Souiri pose bien son empreinte là où ça touche le plus marquant son passage.
D’ailleurs c’est ce qui lui permit de participer à des manifestations autour du monde dans des lieux prestigieux comme l’Opéra Carnet à Paris, l’Opéra du Caire, l’Université Georges Town à Washington et l’Université Harvard à Boston, lui ont permis d’atteindre une renommée nationale et internationale. Il a aussi eu le plaisir de connaître pas mal de figures célèbres en tout domaine comme Kofi Annan ou Abdou Diouf. Sa voix adorable et touchante est sa clé de réussite mais surtout sa diversité de style qu’il adopte à chaque reprise lui offre une touche magique et pénétrante.
En bref, il est indéniablement la coqueluche et la fierté de toute une nation.
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