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DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT, discution, photos, temoignages.....etc...

Envoyé par royrol 
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
22 avril 2013, 09:22
A Rabat en 63 on écoutez «Les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell».
Avant de s'appeler les « Chaussettes Noires » le groupe se produisait en 1959 au Golf Drouot sous le nom de les «Fives Rocks », en compagnie des « Aristocrates », des « Pinguoins », des « Pirates et Dani Logan », etc....

Les « Cinq rock »» devinrent pour Barclays : « Les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell », qui en Décembre 60 sortirent leur premier disque : un super 45 t comportant bien sûr « Be-Bop-a-Lula », Tant Pis Pour Toi, adaptés de « Be-Bop & Wild Cat » de Gene Vincent, Tu Parles Trop, « You Talk to much » de Jo Jones et Si Seulement, d' après le « Dirty, Dirty Feeling » d' Elvis. Les Chaussettes Noires deviennent rapidement, grâce à un son particulier, à des arrangements bien ficelés et à un chanteur au loock d'enfer bougant à contre temps, le plus grand groupe de Rock - Live en France dans les années 60.

Le groupe rivalise en tête des Hits - Parade avec les Chats Sauvages et Dick Rivers, qui ne manquent pas de talent non plus. Jean Philipe Smet, servi par un physique avantageux s'impose d'emblée avec Laisse les Filles.

Le groupe se composait alors de :

Guitare Solo - William Benaïm,peut-etre de Rabat?
Rythmique - Tony D'Arpa,
Basse - Aldo Martinez,
Batterie - Jean-Pierre Chichportich.peut-etre de Rabat?
Chant - Claude Moine.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
22 avril 2013, 09:29
On connait Les Chaussettes Noires pour ...
Groupe des sixties emmené par Eddy Mitchell (Claude Moine de son vrai nom), les Chaussettes Noires rencontrent le succès dès leur premier 45t en 1960 sur lequel on trouve les titres "Be bop a Lula" et "Tu parles trop". Ensuite ce sera, toujours avec le même succès, "Daniela", "Dactylo Rock", "Le twist"...

Le service militaire va séparer petit à petit les membres du groupe et l'histoire des Chaussettes Noires prend fin en 1964.

Le groupe se composait originellement de William Benaim (guitare soliste), Aldo Martinez (basse), Tony Darpa (guitare rythmique) et Jean-Pierre Chichportich (batterie) rapidement remplacé par Gilbert Bastilica.

Ce qu'est devenu(e) Les Chaussettes Noires ...
Eddy Mitchell s'est ensuite lancé dans une carrière solo qui a été couronnée de succès. Cependant, le départ d'Eddy Mitchell n'a pas été simple ; certains membres lui ont fait un procès pour rupture abusive de contrat, et seuls Aldo Martinez et Gilbert Bastilica ont continué à jouer avec lui.

Aldo Martinez (guitare basse) est décédé en 1996.

Tony Darpa nous a également quittés, en 2001.

En 1999, William et Paul fondent un groupe avec leur jeune frère Robert, "Les Ben Brothers", et enregistrent un CD.

En 2004, Gilbert Bastica et Paul Benaim (frère de William qui a fait partie de la dernière mouture du groupe) sont montés sur la scène de l'Olympia avec "Les socquettes blanches" lors du show "Le retour des pionniers du rock français".





roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
01 mai 2013, 08:28
ON A PLUS DE NOUVELLES DE NOTRE AMI KAKI.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
01 mai 2013, 09:05
JE ET ON RECHERCHE UN AMI DE JEUNESSE DE RABAT .
IL S'APPELLE JOSEPH DHERY ET HABITAIT RUE DE GRENOBLE.



















IL SE POURRAIT QU'IL SOIT EN BELGIQUE ???

IL ÉTAIT PHOTOGRAPHE ET DÉVELOPPEUR AU LABO PHOTO CHEZ MON PÈRE RUE DU 18 JUIN 1940 A RABAT DANS LES ANNEES 60.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
04 mai 2013, 09:47
C'est la fin du marivaux lieu de retrouvailles des rabatis echoués a paris des années 60-70.

Je suis vraiment déçu, j'y suis passé il y a 3 mois et avait qq larmes de chagrin en me rappelant notre lieu de rendez-vous des marocains et surtout des Rbatis vers les années 65 à 75.




Petit récit:

OUI, cela fait + de 40 ans que certains comme nous ont fréquenté

le CAFE LE MARIVAUX à Paris.
Retrouvailles pour certains, point de chute pour d'autres.

C'est ici dans ce quartier que certains marocains ont commencé une deuxième vie.


Aprés le Maroc, c'est ici à Paris que commence l'aventure.
Une nouvelle ville, une nouvelle vie, un nouveau job, une nouvelle conquette...

Nous étions beaux, nous étions jeunes, à nous de croquer la vie à pleine dent.
Certains ont réussi, d'autres non.


Certains sont restés ici à Paris et dans la région, certains ne se sont pas sentis à l'aise dans ce pays.

D'autres sont partis vivre ailleurs, en Israel, au Canada, aux USA, dans d'autres pays.

Il nous reste cette blessure d'être partis du Maroc, mais heureux de vivre autre chose.


Alors ce quartier du métro RICHELIEU DROUOT, on ne l'a pas oublié.
Ce n'était pas notre GOLF DROUOT, mais notre METRO DROUOT.


C'était notre CAFE LE MARIVAUX, lieu de rencontres et de retrouvailles des Marocains.

OUI, cela fait + de 40 ans, et nos bons souvenirs sont là.

Si toutefois vous passez à Paris arrêtez-vous devant ce CAFE LE MARIVAUX au 11 BD des Italiens 75002 Paris
devant le métro Richelieu Drouot, alors pensez à nous tous qui avons trainé des samedis et des dimanches à causer de notre passé,

c'était dans les années 60 à 70. Il y a 40 ans...

le temps passe. Les souvenirs restent.


---


Nous étions 10, ensuite 100 et 1000. Heureux de se retrouver ici.
Il y avait Sam, Elie, Samuel, Simon, Gaby, Raphy, Marc, Tony, Albert, Jacquy, et d'autres ainsi que leurs soeurs, amies, copines et familles,...

Le clan s'agrandissait de semaines en semaines dès les années 65 pour baisser d'intensité vers les années 70.

Ensuite plus personne, chacun avait retrouvé sa voie, sa ville, son quartier, sa rue.
Certains sont passés devant ce café la gorge sérrée dans l'espoir de retrouver d'anciennes connaissances,mais en vain.


Aujourd'hui c'est sur les sites de retrouvailles comme www.dafina.net ouwww.@#$%&.com ou www.marocamitié.com pour parler d'une vie passée et présente.


---


Alors rendez-vous dans 40 ans en 2050 on dira c'était ICI dans ces sites, c'était notre lieu de rencontre, nos retrouvailles.

Vous connaissez le café LE MARIVAUX à Paris ?
Vous voyez bien, tous, ce café au 11 Bd des Italiens ?

Vous vous y êtes assis au moins une fois !


Imaginez que vous êtes en 1968 à la terrasse de cet établissement devant l’entrée du métro Richelieu Drouot – et que vous êtes mêlé à la fidèle et hétéroclite clientèle : riches et moins riches, ouvriers, salariés, écrivains, gens du théâtre, musiciens, journalistes et …chrétiens, juifs. Et aussi de marchands de journaux ambulants (demandez france soir, le figaro, paris match), de vieilles dames de ce café et des jolies filles « libérées », attirées par la perspective d’un bon dîner et par l’esprit …

Au fur et à mesure que baissait le soleil, ce petit monde migrait de terrasse en terrasse, pour un poker quotidien dans les rues adjacentes ou virait à la rue Montmartre ou rue Richer chez les restaurateurs tunisiens pour un sandwich ou une grillade de poisson, jusqu’à la sortie des spectacles des Folies Bergères non loin.

Sur la photo:Les anciens aussi ont fréquenté le café Le Marivaux.



Eh bien on ne souvient plus? c’étaient dans les années 60 à 70 à Paris.
C’était notre lieu de rendez-vous des samedis et des dimanches.
Nous avions nos habitudes, la semaine boulot et nos samedis rendez-vous avec nos amis et compatriotes marocains.


Lieu de rencontre Le Marivaux, métro Richelieu Drouot, les plus beaux boulevards de Paris et du monde.


On se souvient de nos rencontres, un petit café chaud, un thé à la menthe en sachet (où est passé notre bouquet de menthe fraiche ?), un coca avec nos potes et ensuite ballades dans ce quartier qui partait de la République vers l’Opéra et les Champs Elysées.


On découvre Paris, ses habitants, ses monuments, son climat et une nouvelle vie.

Patrick Simon (socio-démographe) a dit:

Le parcours initiatique de l’intégration repose le plus souvent sur un compromis. Il tente de concilier un désir d’émancipation du milieu communautaire, qui s’accompagne d’une prise de distance vis-à-vis de la culture dans sa matérialité, à une relative fidélité aux origines, qui s’appuie sur une relation affective à une « ethnicité » de plus en plus symbolique.


Les populations en situation de migration expérimentent des situations qui suivent, plus ou moins, des séquences identiques :
le choc de l’arrivée dans une société nouvelle, la chaleur du regroupement communautaire et, insensiblement, l’évolution vers d’autres formes d’existence plus autonomes interprétées comme des trajectoires d’émancipation.


Mais tout au long de ce cheminement, la peur de se couper des racines revient régulièrement. Le spectre de l’oubli de là d’où l’on vient, du reniement de ce qu’on a pu être, de la trahison en définitive de sa condition et de son identité, hante les groupes qui expérimentent une promotion sociale, et singulièrement les immigrés. Il s’agit alors de renouer les fils de la mémoire et de réaffirmer une fidélité aux origines que l’inexorable transformation des pratiques s’ingénie à démentir.

Des événements successifs ont précipité le rythme de l’émigration juive qui, indépendamment des crises politiques, avait discrètement commencé après la seconde guerre mondiale.


Par ailleurs, de nombreux négociants juifs entretiennent de fructueuses relations économiques avec la France.


Le secteur de la rue Montmartre à Paris devient, au tournant des années 50, un point d’accueil et de rencontre de ces négociants. Dans le prolongement du développement du pôle juif du faubourg Montmartre, on relève également à Belleville l’ouverture, en 1952, d’une épicerie et d’un café-restaurant.


Ces lieux de consommation attirent une clientèle juive dans un quartier dominé par les juifs ashkénazes. Ils serviront par la suite de point d’appuis pour l’installation des grosses vagues de migrants, lorsque la situation se dégradera en Afrique du Nord.

---

Ensuite le soir diner chez les tunisiens rue Richer pour un sandwich.
Pour le choix de ses produits et de la présentation attrayante qu'à l'ambiance unique de ces petits magasins de sandwichs comme ceux de Tunis qui ne faisaient que ça.

Vous reconnaîtrez peut-être ce serveur, les boites de thon Sidi-Daoud et Enrico Macias à l'arrière plan.

Dans un cadre très chaleureux et proche de la maison.
C’était à Paris, à Montmartre, rue Richer pas loin des Folies Bergères.



C'était dans les années fin 60 et début 70.

---

Nos lieux de rencontres, c’était là au café Le Marivaux, on s’était réunis en petite bande de 2, ensuite 4 et pour finir à 6 et on ne se quittait plus.

Il y avait Elie Cohen (frère de Jojo), Emile Attias (meknassi), Simon Knafo (un juif tunisien qui s‘était collé à nous) et moi.

Par la suite se sont joints Marck Attias, Claude Amar et bien d‘autres.

Il fallait être une petite bande, mais pas trop.

Les samedi après-midi, c’étaient les ballades dans ces boulevards:

Opéra, des Italiens, Montmartre, Poissonnière, Bonne Nouvelle, Saint Denis, jusqu’à République.

Je vous fait un tracé des visites dans ce quartier à pied et en métro:

Palais Royal, Opéra, Grands Magasins, Grands Boulevards, Passages, Montmartre

- Depuis le "Palais Royal Comédie Française",

- traverser le Palais Royal,

- faire un crochet par la Galerie Vivienne puis prendre la rue des Petits Champs,

- jeter un coup d'œil au Passage Choiseul sur votre droite,

- avenue de l'Opéra, rue Auber, rue Scribe,

- visite des Grands Magasins (Printemps et Galeries Lafayette) situés boulevard Haussmann,

- continuer sur le boulevard Haussmann en direction du métro "Richelieu Drouot". A l'angle des rues Drouot et Rossini se trouvent les célèbres salles des ventes aux enchères "Drouot". N'hésitez pas à entrer, c'est gratuit, et à vous mettre dans l'ambiance... - prendre le boulevard Montmartre, faire un crochet au niveau du 11 par le Passage des Panoramas, et presque en face par le passage Jouffroy où se situe le musée Grévin.

- continuer boulevard Poissonnière, boulevard de Bonne Nouvelle et prendre sur la gauche la rue du Faubourg Saint Denis.

- prendre la ligne 4 à la station "Château d'Eau", changer à "Barbès Rochechouart" et descendre à Anvers (accès direct au Sacré Cœur et à la Place du Tertre), ou bien à "Blanche" (Moulin Rouge, rue Lepic et rue des Abbesses).

- passer l'après-midi à Montmartre en flânant au gré de vos envies.

Après les promenades dans ce quartier, dîner casse-croûtes chez Douieb rue Richer (notre mac-do de l‘époque), prés des Folies Bergère. On se servait un pain tressé, on y mettait salades, du thon, sauce piquante et harissa à volonté.

On s’installait assis chez "Mimi "au 26 rue Richer pour une sole meunière de prés de 40 cm.

Le patron nous effrayait en disant que le prix dépendait de la longueur de l’arrête et qu’il ne fallait pas l'abimer car c’était le repas du soir de ses employés tous arabes-tunisiens. (en blaguant bien sûr)

Aujourd’hui disparu, c’est sa femme et son fils qui vous reçoivent avec la même amabilité.

Large choix de gâteaux tunisiens tous succulents. J’y vais souvent quand je suis dans le quartier avec amis et famille.

Le café Le Marivaux prés du métro Richelieu Drouot, c’était le rendez-vous des Juifs Marocains, mais à savoir qu’il y avait pas loin de là le café de rendez-vous des Juifs Tunisiens, le Mocarex prés du métro Montmartre. Chacun son clan.



En attendant 23 heures, heure d’ouverture des boites de nuit, on trainait à jouer au billard, flipper et bowling dans la rue Montmartre.

Il se trouvait dans cette rue un petit cinéma toujours rempli où l'on projetait des films genre westerns spaghetti de Sergio léone.

Pour une poignée de dollars, le bon, la brute et le truand, on l'appelle Trinita, mon nom est personne. Clint Eastwood et les 2 compères Bud Spencer et Terence Hill.

Ensuite en route pour le Club Écossais, le Kilt ou le Club Anglais au rond point des Champs Elysées.

Souvenez-vous, c’était en 67-68, nous dansions sur les rythmes de:

James Brown, Wilson Pickett, et Otis Redding

Les slows connus étaient:

A whriter shade of pale des Procol Harum,

Le monde est gris, le monde est bleu de Eric Charden,

Don’t make me over de Dione Warwick,

Désormais de Charles Aznavour…etc…

Les boites fermaient à 4 heures, il fallait attendre dans un petit bistrot du coin le 1er métro à 6 heures le dimanche matin pour rentrer. Tous n’avaient pas de voitures pour nous ramener.

La plupart des R’batis, se rappelleront qu’à Rabat auparavant dans les mêmes années, ont fréquenté les boites comme l’Amphitrite, la Cage, l’Entonnoir, le Bateau Ivre, l’Aquarium, le Panorama et autres.

Au petit matin, c’était le café maure des Oudayas où nous attendaient Thé à la menthe, sfinjs et pâtisseries au miel.

Allez boire un coup sur la terrasse du café Le Marivaux, vous y serez servi avec le sourire du serveur.

Vous y découvrirez ce joli boulevard,les passants,vous ferez des rencontres.

Dans ce quartier allez vous promener, pas trés loin se trouvent: l'Opéra,les théâtres,le musée Grévin,les Folies Bergères, l’hôtel Drouot,les cinémas dont le Rex,et puis flânez sur ces grands boulevards.



Le Paris Haussmannien : l'avenue de l'Opéra avec au fond l'Opéra

La zone autour de l'Opéra et des Grands Boulevards a connu sa période de gloire au XIXème et au début du XXème siècle, elle était le coeur du Paris animé et actif. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle illustre bien les grands travaux de réaménagement de Paris réalisés pendant le Second Empire (1850-1870) par le Baron Haussmann.


Les victoires militaires de Louis XIV et de Napoléon I sont omniprésentes sur la Place Vendôme et sur la Place des Victoires.

La Grèce Antique est l'inspiration de plusieurs édifices réalisés sous Napoléon I: laBourse, la Madeleine qui est un Temple à la gloire de la Grande armée.

L'Opéra est un des plus belles réalisations du Second Empire.
Les Grands Boulevards accueillent de nombreux grands magasins, restaurants, théâtres et salles de spectacle. Ils sont trés animés toute la journée et jusqu'à une heure avancée de la nuit.

Le Boulevard des Capucines et le Boulevard des Italiens ont gardé un grand prestige. L'Hôtel Drouot est le haut lieu des Ventes aux enchères Parisiennes.

Le Boulevard Montmartre accueille le Musée Grévin et ses personnages de cire. Ce boulevard est prolongé par le Boulevard Poissonnière et le Boulevard Bonne Nouvelle jusqu'à la Porte Saint Denis.

En poursuivant on arrive à la Place de la République. Enfin, au delà, une série de boulevards permettent d'atteindre la Place de la Bastille.

ADIEU LE MARIVAUX, ON NE T'OUBLIERA JAMAIS!

roland benzaken
Suite a l'article sur les Chaussettes Noires , malgré mon âge ...je suis toujours "Fan " et collectionneur.
Ils sont tous (les musiciens )pieds-noirs de Tunisie et d'Algerie.
Il existe un super livre édité par Juke-Box magazine
Ci joint une photo dédicacée de l'époque.
Amicalement Guy
Pièces jointes:
numérisation0001.jpg
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
10 mai 2013, 08:34
JE REMERCIE TOUS MES AMIS ET LECTEURS DE CETTE RUBRIQUE SUR RABAT:

DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT, discutions,photos,témoignages.....etc..

AUJOURD'HUI, A L'INSTANT IL Y A 39038 VISITES,..... TRÈS BEAU SCORE SUR CE SITE.

DU MONDE ENTIER JE REÇOIS DES FÉLICITATIONS POUR CETTE RUBRIQUE.

ALORS CONTINUONS D'EN PARLER,,,,,,DE RABAT NOTRE VILLE, NOTRE RUE, NOTRE QUARTIER.




roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 06:34
Un amuseur de rue autrefois à Rabat aux Oudayas.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 06:38
Et voici le TRAMWAY à Rabat avec les taxis bleus.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 06:40
Le centre de Rabat avec ses anciennes automobiles.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 06:42
Centre de Rabat d'autrefois. On voit des animaux.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 06:44
Rabat et ses beaux palmiers.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 06:46
Jolie vue de la place des Alaouites (gare).



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 06:48
A Rabat à l'époque les taxis étaient blancs.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 07:10
PARLONS UN PEU DE MA MERE.
ELLE ETAIT COUTURIERE DE LA REINE DU MAROC.



BOUTIQUE DE COUTURE " LUCIENNE - ROSE " A RABAT MAROC .

4 AVENUE DU CHELLAH

IMMEUBLE MONDOLONI.

Cette photo date de 1945.

Alice Benzaken à droite.

4 petites mains en apprentissage.

---

Ensuite ma mère a due abandonner cette boutique pour cause de grossesse et la laisser à mon père pour exercer son métier

d' OPTIQUE-PHOTOGRAPHIE.





------------------------------------------

Mes souvenirs d'enfance:

LA VISITE AU PALAIS ROYAL.


Je me souviens , j’avais 9 ans en 1958, ma mère couturière travaillait pour une de

nombreuses épouses du Roi Mohamed V , lala Abla Bint Tahar.

Le chauffeur , un grand de taille habillé d’une djellaba ,venait souvent la

chercher avec sa vieille 2 chevaux bleue pour les essayages au Palais royal.

Ce jour là ma mère ne voulait pas me laisser seul à la maison.

Le chauffeur dit qu’on pouvait m’emmener.

Nous voila partis au palais et moi à l’arrière de cette auto qui tremblait de partout.

Mes copains de l’impasse Henri Popp où on habitait, me regardaient partir et se demandaient où j’allais.

Je leur faisais des grimaces à travers la vitre.

En arrivant , quel PALAIS ! Avec ces 2 cavaliers à l’entrée qui montaient la garde.

Pour moi c’est bien le palais des Mille et une nuit.

A l’intérieur , dans une grande salle où j’attendais avec le chauffeur, voila soudain le ROI , le ROI DU MAROC en personne.

J’étais étonné et surpris de voir le ROI.

Qu’il était beau ce ROI , vêtu de son habit blanc ,de son chapeau blanc et babouches, qu’on a toujours eu l’habitude de voir sur les photos partout

chez les commerçants.

Il vient à ma rencontre et dit au chauffeur : chkun , qui est ce petit ?

C’est le fils de la couturière , elle est venue faire les essayages pour la Reine.

Il m’a pris dans ses bras un instant. Il m’a embrassé le front et vite reparti.

J’ai senti en moi une grande chaleur, d’être embrassé par le ROI du MAROC.

J’ai compris plus tard que j’étais un de ses sujets car j’ai toujours entendu

dire que les habitants du Maroc ( juifs et musulmans ) étaient les sujets

du ROI DU MAROC MOHAMED V. Et qu’il les protégerait toujours.

Ce petit moment qui n’a duré que quelques secondes sera pour moi un grand

souvenir que je n’oublierai jamais.

La reine était LALLA ABLA BINT TAHAR. Mère de feu Hassan II.



Lalla Abla bint Tahar ( 5 septembre 1909 - 1992)

Fille de Moulay al-Tahar ben Hasan, elle était l'épouse du roi Mohammed V du Maroc (mariage en octobre 1926).

Elle est la mère de cinq enfants :

le roi Hassan II,

Lalla Aicha,

Lalla Malika,

Moulay Abdallah,

Lalla Nuzha.

Elle est décédée à Rabat, le 1er mars 1992.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
15 mai 2013, 07:19
Dans ces ruelles du mellah, pas de vitrines dans cette succession de boutiques.
Pas plus grandes qu'un placard, ouvertes sur la rue par de grands volets de bois qui appartiennent au même métier.









roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
20 mai 2013, 08:45
Les pâtisseries qu'on aime.



C'est à la Casbah des Oudayas de Rabat.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
30 mai 2013, 06:15
Hier j'ai renoué de vieilles connaissances de Rabat de notre jeunesse sur Facebook.

Rencontre de 5 copains d'enfance de Rabat.

Voici une photo avec les noms:



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
20 juin 2013, 07:24
RAPPELEZ-VOUS:

VOYAGE DANS LES ANNÉES 60.LES SURFS.



À la proclamation de la République Malgache, le 14 octobre 1958, le groupe, connu initialement sous le nom de Rabaraona frères et soeurs, gagna le premier prix lors d'un concours de chanson amateur organisé par la station nationale de radio “Radio Tananarive” , en interprétant les deux grands succès du fameux groupe américain de l'époque, Les Platters, «Only you» et «The great pretender».

Suite à ce succès, le groupe,sous le nom de Les Béryls, fit plusieurs tournées à travers Madagascar avec, entre autres, le grand chanteur malgache Henry Ratsimbazafy et les CCC Guitares. Ils enregistrèrent un premier super 45 tours avec la compagnie De Commarmond à Tananarive (Petite fleur, Marin, Les trois cloches)..

À la demande du gouvernement français, les six frères et soeurs furent choisis pour représenter Madagascar à l'inauguration de la 2è chaîne de télévision à Paris (Porte de Versailles) en septembre 1963.

À leur première apparition, ils ont immédiatement conquis le public français. Une maison de disque (Festival), avec l'aide de l'animateur-vedette de la radio malgache, Jean-Louis Rafidy qui les accompagnait pendant leur séjour à Paris, leur fit signer leur premier contrat européen et les prit en charge. Le groupe fut alors baptisé LES SURFS. .

Leur premier disque sortit en décembre 1963 pendant leur première tournée en France avec Sheila et Frank Alamo. Leur chanson Reviens vite et oublie, version française de Be my Baby, resta pendant trois mois en tête du hit-parade en France, Espagne et au Mexique (version espagnole). En 1964, après leur passage à l'Olympia de Paris (Les idoles des jeunes), Les Surfs furent consacrés “révélation de l'année” en France..

Durant les années suivantes, Les Surfs firent plusieurs tournées en France, Espagne, Italie (dont quatre participations au Festival International de la Chanson Italienne de San Rémo), Suisse (trois festivals de Montreux), mais aussi dans plusieurs pays francophones et d'Europe (Roumanie, Bulgarie, etc…), Israël, Liban, Turquie, Algérie, Zaïre, etc…

Leurs succès les emmenèrent faire presque le tour du monde car le groupe suscita beaucoup d'intérêt et de passion. Ils participèrent à de nombreuses émissions de télévision et de spectacles avec de grands artistes de réputaiton mondiale comme Jacques Brel, Enrico Macias, Alain Barière, Petula Clark, Tom Jones, Les Supremes, Betty Grable, Oscar Peterson, Les Rolling Stones, Stevie Wonder, etc… Non seulement Les Surfs enregistrèrent toutes leurs chansons en français, italien, espagnol, anglais et allemand, leur répertoire était accessible à tous les publics de tous âges..



La presse, la radio et la télévision ont couvert leur carrière avec intérêt, et Les Surfs restèrent, durant leur existence, parmi les meilleurs groupes vendeurs de disques dans le monde. Leurs chansons furent chantées par tous: Reviens vite et oublie, Scandale dans la famille, Si j'avais un marteau, T'en vas pas comme ça, etc…

Pendant leur carrière, ils firent une apparition dans deux films: Cherchez l'idole avec Frank Fernandel et Dany Saval, et Le dernier tiercé avec Dario Moreno et Odile Versois..

Plusieurs chefs d'État sont venus assister à leurs spectacles. Ils furent même reçus en privé par certains d'entre eux, dont le Président Tsiranana (Madagascar) en 1963 et 1965, le Président Mobutu (Zaïre) et la famille princière Grimaldi de Monaco en 1967..

En 1971, après une longue tournée en Guadeloupe, Martinique et au Québec. Les Surfs se séparèrent et mirent fin à leur formidable épopée artistique. .




roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
20 juin 2013, 07:30
LES DANSES DE MA JEUNESSE DES ANNEES 60.LE HULLA HOOP.



Pour la première fois, folklore excepté, une danse nécessite un accessoire. Son exécution est même rendue impossible sans le cerceau de plastique que deux américains viennent de lancer aux Etats-Unis. L’entreprise de jouet Wham-O qui est à l’origine de la mode du hula hoop à la fin des années 1950 utilisait le plastique Marlex à base de polyéthylène.

hulahoopLe Hula-hoop vient d'Australie, où, dans les années 50 dans les salles de gymnastique on utilisait des cerceaux de bambou, en 1957 cet execice deviendra un divertissement populaire auprés des écoliers australiens et on commence à les trouver dans les magasins de détail.

hulahoopDes démonstrations et et des distributions gratuites sont organisées dans les écoles de Californie. Le succès est immédiat. Wham-O vend 100 millions de hula hoop en deux ans sans arriver à satisfaire la demande. Des camions de livraison seront même été attaqués par des consommateurs hystériques. Le hula hoop à été interdit au Japon, pour les déhanchements trop suggestifs qu'il entrainainait et en URSS où il fut présenté comme le paradigme du "néant de la culture américaine". L'objet lui-même n'était pas brevetable mais "hula-hoop" est une marque déposée..

hulahoopAu départ, il ne s’agit que d’un jeu d’adresse à caractère sportif, mais très vite, le hula-hoop est happé par l’industrie musicale. Pour le danser, il faut faire tourner le cerceau autour de la taille dans un déhanchement rythmé, ce qui oblige à garder les bras levés et demande un certain espace pour évoluer.

hulahoopLa reine américaine du hula-hoop se nomme Georgia Gibbs. La vague du Hula Hoop déferle rapidement en France, les artistes en place se doivent de ne pas rater le coche. Les adaptations vont bon train. Citons parmi les plus connues : Annie Cordy, Jerry Mongo, Moustache…

hulahoopTrès spectaculaire, cette danse investit bientôt les pistes de cirque et fait également son entrée en première partie des séances de cinéma, dans les spectacles d’attractions.

hulahoopLa télévision naissante propage le phénomène et bientôt, toutes les devantures de bazars proposent des cerceaux de couleurs.

hulahoopAujourd’hui, après 40 ans, les cerceaux de l’époque sont devenus introuvables : c’est sans doute pourquoi le hula-hoop a totalement disparu. Depuis quelques années en convention, la discipline revient à la mode : de plus en plus de jongleurs manipulent des hula hoops, en rotation autour des membres du corps ou en isolation

hulahoopEn 1994, le film Le Grand Saut de Joel et Ethan Coen raconte l’apparition fictive du Hula hoop aux États-Unis en 1958.



Le hula hoop

Le hula hoop est un cerceau en plastique. On le fait principalement tourner autour de la taille par un déhanchement rythmé. Toquade des années 1958 et 1959, le hula hoop a donné naissance à une danse, illustrée entre autres par Adriano Celentano.
L'entreprise Wham-O qui est à l'origine de la mode du hula hoop à la fin des années 1950 utilisait le plastique Marlex à base de polyéthylène.
Il existe des hula hoops « démontable » qui se plient en quatre comme les arceaux d'une tente ce qui facilite le transport de l'instrument.



roland benzaken
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