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DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT, discution, photos, temoignages.....etc...

Envoyé par royrol 
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
08 décembre 2013, 09:56
FEU LE ROI HASSAN II AIMAIT BIEN LES PÂTISSERIES.



A l'époque je m souviens petit et aujourd'hui encore j'en suis sur, dans toutes les boutiques, chez tous les commerçants, dans tous les logements et en tous lieux, il y avait les portraits des ROIS, Mohamed V, Hassan II et maintenant Mohamed VI.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 07:47
CHERIE, FAIS-MOI DES BABOUCHES AUX AMANDES.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.



De merveilleux petits cigares de pâte brisée, garnis de pâte d'amandes, le tout trempé dans du miel pour une bonne conservation et un goût sans pareil. Aucune difficulté majeure dans cette recette!

À déguster avec un thé à la menthe.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 07:50
CHERIE, FAIS-MOI DES ZLABIAS.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.



Plonger les zlabias dans le miel. Il y a à ce moment , un instant magique, le beignet absorbe le miel dont il a besoin.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 08:02
CHERIE, FAIS-MOI DES CORNES DE GAZELLES.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.



C'est avec une joie que je partage avec vous ces cornes de gazelles.

Cette recette est absolument parfaite et se dégustera, comme il se doit, avec un thé à la menthe...



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 08:05
CHERIE, FAIS-MOI DES SERPENTINS AUX AMANDES.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.

Les serpentins feuilletés aux amandes.



Saupoudrer d'amandes concassées mélangées à un peu de cannelle.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 08:09
CHERIE, FAIS-MOI DES BAKLAWAS AUX AMANDES.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.



Les baklawas sont prêts à passer au four!



Chauffer légèrement le miel avec la fleur d'oranger et verser le tout sur le moule brûlant dès sa sortie du four.



Les baklawas vont "boire" le miel



Laisser reposer et refroidir complètement une nuit entière avant de les dévorer avec un thé à la menthe!



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 08:11
CHERIE, FAIS-MOI LES MONTECAOS.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.



Les "montecaos" sont de gros gâteaux très friables et sablés. Ils se conservent assez longtemps par leur absence d'oeuf ou de beurre.





roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 08:15
CHERIE, FAIS-MOI LES CHEBAKIAS.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.







Une fois cuits, mettre les dans le miel chauffé sur feu doux..



Les laisser au moins 10 minutes dans le miel chaud, puis les sortir avec une écumoire et les placer sur un plateau. Saupoudrer de sésame grillé.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 08:20
CHERIE, FAIS-MOI LES BAKLAWAS AUX PISTACHES.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.



Cette recette est juste sublime. Les feuilles sont bien croustillantes avec une farce composée uniquement de pistaches. Le goût et la texture se rapproche plus des baklawas que l'on trouve au Liban.









Pour couper les baklawas, prendre un petit modèle de couteau de peintre.



Déguster les baklawas aux pistaches avec un thé à la menthe bien chaud!







roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 08:23
CHERIE, FAIS-MOI Les Crêpes Mille Trous (Baghrir).

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.



Ces crêpes sont toutes légères et aérées. De cette façon, elles absorbent encore mieux le miel et le beurre fondu.





roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 décembre 2013, 08:31
CHERIE, FAIS-MOI LES MOUFLETAS.

En souvenirs de nos mères, de nos grand-mères qui passaient leur vie dans leur cuisine à nous faire saliver les papilles.



Les mouflétas sont des crêpes marocaines. On les mange habituellement juste après la sortie de Pessah, lors de la célébration de la mimouna.



LES MOUFLETAS DE MA MIMOUNA A RABAT et aussi CHEZ MA MÈRE à NICE:

La Mimouna a lieu le dernier jour de Pessah. Le soir ,au coucher du soleil, on dressait des tables royales, dégorgeant de gâteaux, confitures, beurre, miel, lait, fèves vertes dans leurs écorces, gerbes de blé, assiette pleine de farine et des dattes.
Dans un grand plateau, sur un lit de verdure, trônait un poisson en signe d’abondance et de bénédiction.
Les mouflétas avaient la place d’honneur:
tartinée de beurre et de miel, c’était le symbole d’une année bénie et heureuse.

Les gens faisaient ' la tournée des grands ducs ' allant d’une maison à l’autre,
goutant à la moufléta, se bénissant mutuellement et se souhaitant
' tarbah '-' chance et bonheur '

Ces visites se prolongeaient très tard le soir, la joie et l’allégresse régnaient dans toutes les demeures. Les portes des maisons étaient ouvertes toute la nuit et tous pouvaient y pénétrer, goûter à la coutume et ressortir
sans que personne ne cherche à connaitre son nom.

Pourquoi cette nuit là était différente de toutes les autres nuits ?
Parce qu’il y avait des mouflétas, des jabanes, de la mahïa, du thé à la menthe, des gâteaux, des confitures et du miel ?
Parce que cette nuit appartenait toute entière aux juifs marocains et que dans toute cette planète qui est la nôtre, ce n’est que dans les maisons juives du beau Maroc que la mimouna battait son plein et que tout le monde était gai
et l’envie de vivre et de s’amuser.
Voila pourquoi la mimouna n’est pas seulement une célébration de fin de fête mais une célébration d’identité unique aux juifs du Maroc, un signe qui diffère des autres communautés juives et cette union de Pessah qui se rattache à un peuple entier.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
11 décembre 2013, 07:52
NOUGATS, MOUFLETAS ET MIMOUNA.



Les juifs originaires du Maroc avaient l'habitude de marquer la fin de Pessah par la Minouna célébrée après la tombée de la nuit le dernier jour de Pessah.

On se rendait visite jusque très tard dans la nuit et dans chaque maison on nous proposait des douceurs accompagnées de thé à la menthe ou de jus de fruits.


Sur une table, recouverte d'une belle nappe blanche brodée, étaient disposés toutes sortes de gâteaux, des confitures faites maison, du nougat blanc , un grand poisson entier (symbole de fertilité), des épis de blé, un saladier rempli de farine piquée des fèves avec une pièce d'or en son centre, de la hatarcha (herbe trés odorante), ainsi que les traditionnels mouflétas (crèpes marocaines) accompagnées de miel et de beurre.





A la mimouna de mon enfance vers les années 50-60 à Rabat, ensuite à Nice:

En soirée les gens faisaient ' la tournée des grands ducs ' allant d’une maison à l’autre, goutant à la moufléta, se bénissant mutuellement et se souhaitant
' tarbah '-' chance et bonheur '

[/center]

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
11 décembre 2013, 07:55
CHOISISSEZ C'EST GRATUIT.Laissez la note je réglerais plus tard.



Les pâtisseries marocaines : un symbole de raffinement et de culture.


La pâtisserie marocaine a des origines méditerranéennes. Au plus loin que l’on remonte, les racines sont berbères, depuis bien vingt siècles, avec les rghaif, crêpes de pâte feuilletée, et les beghrir, crêpes à base de pâte à beignet.

A l’époque des Omeyades et les Abbassides arrivent d’Arabie et d’Irak de nouvelles recettes à base de miel, d’amandes, d’huile, de sésame, de pistaches et de cacahuètes....Au XVI ème siècle, les influences turque et algérienne se font sentir.

Avec le déclin de la présence arabe en Andalousie, de nombreux Andalous, de confession musulmane ou juive, traversent le détroit de Gibraltar et s’installent, notamment dans la ville de Fès, apportant avec eux leurs traditions culinaires.

C’est ainsi qu’au fil du temps, le nombre de spécialités s’est singulièrement enrichi.


Toutes les pâtisseries sont pétries et formées à la main. Certaines, comme les cornes de gazelle, essentiellement à base de pâte d’amandes, seront cuites au four.

D’autres, les chebbakiya, dans une friture d’huile, puis trempées dans du miel. Le sfenj ou beignet est cuit dans l’huile brûlante.

Le sellou ou seffouf est une poudre à base de farine, d’amandes, de sésame, de sucre, de gomme mastic ou de cannelle, le tout grillé et arrosé de beurre fondu. Le mhanncha, serpentin enroulé sur lui-même est constitué d’amandes, de sucre, de cannelle et d’eau de fleur d’oranger, dans un feuilletage de pâte de bastilla.

La pastilla ell-même, un des fleurons de la pâtisserie, se présente sous forme de feuilles très fines dorées au beurre et garnies d’une farce d’amandes grillées et pilées, de lait, d’œufs, de beurre, de sucre, de cannelle.

Quant au célèbre briouat, surnommé la reine de la pâtisserie marocaine, son nom provient du mot « bra » qui en arabe signifie « lettre ». « bria » en est l’abréviation, une toute petite lettre donc, car sa forme ressemble à l’enveloppe secrète dans laquelle les amoureux andalous glissaient de doux messages...

Sans cesse, de nouvelles variétés voient le jour, car la pâtisserie est un domaine propice à l’inventivité.

Fidèles à notre tradition d’hospitalité légendaire, nous, peuple marocain aiment accueillir nos hôtes avec égards. Des gâteaux accompagnent le thé en signe de bienvenue.

On les sert dans beaucoup de fêtes, naissance, circoncision...lors des mariages, beaucoup de variétés sont proposées avec du thé avant les repas, pendant les chansons et les danses...les chebbakiya seront très appréciés pendant le ramadan à l’heure de la rupture du jeûne, en accompagnement de la soupe.

En effet, trempée dans du miel, elle redonne au jeûneur l’énergie perdue pendant la journée. Lors des fêtes religieuses, chaque famille envoie aux proches ou aux voisins un plateau garni de gâteaux et en reçoivent.

Ils seront alors mangés eu petit déjeuner.

Gourmands ou gourmet, dans la pâtisserie marocaine chacun trouvera son compte !


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
11 décembre 2013, 08:00
CHERIE, FAIS-MOI LA TCHOUCHOUKA.

TCHOUCHOUKA : la plus classique des salades cuites juives marocaines il en existe plusieurs versions et on la trouve aussi bien au Maroc qu'en Tunisie ou en Algérie.

La Tchouchouka. IL s'agit, pour ceux qui ne connaissent pas, d'une salade cuite à base de tomates et poivrons.



Il existe aussi les cocas à la tchouchouka.

Pas cuits et...cuits.





roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
16 décembre 2013, 09:15
Une habitante de Rabat m'a dit:

Je suis a la rue Mohammedia a 5o mètres de la rue Casablanca où ce trouve le mikve juif.

Il y a un mikvé juif dans cette rue pour les quelques familles juives qui veulent le rite du bain pour la mariée.



Pourquoi le Mikvé ?

Pourquoi les Juifs de Massada – la ville assiégée par les Romains, privée de presque toute subsistance – construisirent-ils et entretinrent-ils deux Mikvés ?

Pourquoi nos grands-mères en Europe de l’est brisèrent-elles la glace de rivières gelées pour remplacer le Mikvé inexistant dans leur village ?

Pourquoi la construction d’un Mikvé a-t-elle la priorité sur toute autre construction communautaire comme une synagogue par exemple ?

Les Juifs sont un peuple saint parce que la vie est sainte pour nous.

Le Mikvé est la célébration ultime de la vie et de la capacité – accordée par Dieu exclusivement à la femme – de créer la vie.

S’immerger dans les eaux du Mikvé qui purifient spirituellement, c’est expérimenter la re-naissance et le renouveau, c’est retourner aux eaux d’Eden, c’est introduire une dimension de Paradis dans notre vie de tous les jours.



Le Mikvé introduit un troisième partenaire – Dieu – dans nos mariages, nos foyers et nos vies, c’est accorder une bénédiction infinie sur tous ceux que nous aimons.

Sur un plan pratique, de nombreux couples qui observent les lois relatives au Mikvé reconnaissent que cela conserve à leur couple une fraîcheur et une passion certaines.

La famille juive ainsi que le peuple juif doivent leurs succès étonnants et leur remarquable longévité à cette Mitsva parmi les plus cruciales.



Le Mikvé moderne offre tout le confort auquel peut aspirer une femme juive tout en lui offrant une chance d’expérimenter une spiritualité particulièrement émouvante.

Le Mikvé moderne est magnifique, c’est un spa aussi bien pour le corps que pour l’âme, une véritable célébration de la mystique juive de la femme !



Le Mikvé est construit selon des lois exigeantes et complexes. Le bassin principal donne accès à des bassins dont l’eau est filtrée, recyclée et javellisée chaque jour. Tout a été construit selon les critères de la Hala’ha les plus stricts.

Parce que l’institution la plus importante de la vie juive après le foyer est le Mikvé et le cycle de pureté qu’il induit dans le couple.

L’immersion dans le Mikvé engendre dans notre essence profonde la capacité de révéler, à nous même et à notre entourage, notre potentiel dans toute sa plénitude…

Un vieux mikvé:



LE BAIN RITUEL : LE MIKVEH
La veille du mariage, la mariée se rend au bain rituel ou mikveh, pour se purifier en vue de la cérémonie nuptiale. Elle est parfois accompagnée de quelques amies, de sa mère et sa belle-mère et d'autres femmes de sa famille. La mère prépare parfois à cette occasion un grand plateau de pâtisseries (beignets au miel, entre autres, qui sont signe de fertilité et de douceur).

Avant de s'immerger dans le bain rituel (une sorte de petite piscine individuelle), la jeune femme doit d'abord se doucher longuement et ôter tout objet de son corps qui pourrait entraver une purification totale; elle doit donc enlever tous ses bijoux (chaînes, bagues, boucles d'oreilles) et toute trace de maquillage ou de vernis à ongle ; elle doit se couper les ongles, se brosser les dents et laver et démêler ses cheveux.

Quand elle est prête, une femme qui travaille au bain rituel l'inspecte et lui demande si elle a bien compté les sept jours "purs" après ses règles. Elle la mène ensuite au bain et lui fait répéter une bénédiction pour l'immersion dans le mikveh.

C'est à ce moment que dans certains cas les femmes qui l'accompagnent participent au rituel en spectatrices. La femme chargée du rituel prononce alors des prières de bonheur et de fertilité pour la jeune mariée.

Ici, ce sont à la fois les valeurs de la fertilité mais aussi les vertus de la pureté de la femme qui sont mises en avant comme signe de la féminité.

C’est aussi dans ce lieu que se rendra chaque mois, et ce jusqu’à la ménopause, toute femme juive pratiquante mariée, à la fin de la période d’impureté ou après un accouchement, avant d’avoir à nouveau des relations sexuelles avec son mari, relations prohibées durant toute la période précédant cette purification rituelle.

Le mikveh symbolise donc le statut de femme mariée, sexuellement active, et c'est pourquoi les femmes divorcées ou les veuves ne sont pas tenues de s'y rendre.

Quand la jeune mariée se rhabille et rejoint ses proches, c’est le moment de déguster les sucreries et de venir l'embrasser et la féliciter, comme si ce premier rite de passage dans le processus du mariage lui donnait déjà le statut d’épouse.


Par ailleurs, le mikveh est un lieu des plus importants pour toute communauté juive, car il permet la purification des personnes (hommes et femmes) et des ustensiles (en particulier pour cuisiner) mais détient également une fonction centrale dans la phase ultime de conversion au judaïsme.

Aussi, certains hommes pratiquants s’immergent-ils dans ce bain rituel la veille de Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon) et avant le chabbat. Il existe des règles précises (dans le traité Mikvaot de la Michnah ) sur l’origine et la quantité d’eau requise et les matériaux et le mode de construction d’un mikveh, qui se trouve aujourd’hui généralement dans les sous-sols des synagogues en diaspora ou dans une structure séparée, comme en Israël.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
23 décembre 2013, 02:19
J'AI UNE LISTE SUR RABAT:
Que nous reste t'il de nos souvenirs des années 60 à Rabat ?

CAFÉS ET RESTAURANTS:
-La Dolce Vita: ex-patron Mathieu Bénénatti
-La mamma
-Le Casabella(chef Noël)
-Chez Mme Escobar-La PINTA
-Le mondial:brasserie de Mme Pinard
-Le mont d'or
-Nebo
-Chez Nicholas
-La Frita chez TONY
-La Guinguette
-Restaurant chez M et Mme MATTA
-La Pagode
-Le mandarin
-Bâ Hassoun-frirure de poissons en plein air
-Bâ Benyoussef
-Bâ Habibi (quartier Touarga)
-Snack bar le Marignan
-Biarritz
-Le Chergui
-La Caravelle
-La felouque
-Sables d’or
-Miramar
-Café Robinson au pied du Chellah-Chez EL GNOUS-
-Le BAGDAD
-L'Edith Bar
-L'Escale
-La Marne de Mme Roman
-HENRY'S BAR-en face de la gare
Suite des cafés ou restaurants
-La Sirène à Salé
-Le Chateaubriand à l'agdal
-La crêperie la grange
-Le crépuscule
-Le glacier de l’océan de M.et Mme PROSPER (Messaoud pour les r'batis de confession juive)
-La LORRAINE
-Les brochettes du "CASABLANCA" et leurs petits poissons frits, soles, éperlans, rougets...
-"LE PETIT CHAPERON ROUGE" sur la route des Zaërs,
-"L'AUBERGE SAVOYARDE" à Bouknadel.
-Le lapin qui fume
-Les brochettes du "CASABLANCA" et leurs petits poissons frits, soles, éperlans, rougets

Pâtisseries:Chez Poulhe(famille Chabrat),Au délice, Bull,la petite duchesse, la Riviera salé.

La race de chevaux de trait utilisée pour tirer les chariots de pain bul??? Le PERCHERON
Il y a aussi le "FIN GOURMET".

MARQUES DE CIGARETTES:

-Troupe
-Casa-sports
-Olympic rouge, bleu
-Soraya
-Anfa rouge ou vert
- Mini –Casa
-Favorites
-Marquise

Les CINEMAS:
-Royal
-Agdal
-Marignan
-Star
-ABC
-VOX
-Colisée
-Renaissance
-Mauritania
-Alhambra

FILMS D'EPOQUE:
Spartacus, Tarass BOULBA, Hercule,Maciste,...
:seances enfantines au Marignan:Capitaine Fracasse,Fanfan la tulipe,SERIE Walt DISNEY...
cow-boys:la vengeance aux deux visages, les films d'ennio Moricone
policiers et agents secrets:James Bond, OSS 117,

BOUTIQUES:
-L'échelle(Ave Allal ben Abdellah)
-Le clavecin
-Society de la famille MELLOUL
-Les galeries lafayette
-FRANCEL
-Chez Vogue
-Chicago Galeries
-Galerie de peinture-Laurent-
-Baramika

LES BOITES:
-La cage
-Le bowling qui était dirigé par Mme MATHIAS
-Le Queens de l'Hôtel Tour HASSAN
-L'entonnoir: disquaire Mamou décédé en 1993,fils adoptif d'IDDER
-L'aquarium-sous-sol Marignan
-Plantation-sous-sol comédie
-La 5eme Avenue et Amnesia- création récente.

LES PLAGES
-Plage des nations-Bouknadel-
-plage de Salé
-plage de Rabat
-plage de Miramar ou el harhoura
-plage de Temara
-plage des contrebandiers
-plage des sables d'or
-plage de val d'or
-Oued Iquem
-SKHIRAT
-Bouzniqa

LES PISCINES
-CNR OM
-YACHT CLUB
-Amphitrite
-Hilton

Bandes de quartier:
les PEPITOS:bande de jeunes r'batis très imprégnée par les films des 7 Mercenaires et de Marlon Brando et James Dean .Parmi les membres:le fils Tournier(opticien),Drif,claude Amar,roger Azuèlos,maurice Azuèlos,charles Benzaken,léon Bensimon,prosper Pérez.....

Quelques voitures et motos d'époque:
voitures:
-françaises:2cv,4cv,ds19,p203,p403,p404,R4,R-8-16-10-12,simca aronde, simca ariane, simca 1000et1100,floride, dauphine...
-allemandes: mercedes 190,Volkswagen coccinelle, opel, porsche...
-italiennes: fiat 124-125-132-127...
-anglaises: MG,Austin..
-americaines: Dodge; Studebaker; Desoto; Plymouth;ford;ford mustang...

Motos:
rumi,vespa,itom,honda-50-125-250,suzuki,peugeot,velosolex,mobylette..

JOURNALISTES:Robert Claude Van de Wall, Françoise Fabien, Marie France, Edouard Laurent ,Jacqueline, Larbi Skali, El ALAMI-Tele club-Mekki Brittel ,Ali Hassan, M'HAMED Bhiri, Said Jdidi, Alifi Hafid ,Mina Glaoui, Adib el Machrafi, Léon Noel.....

La suite plus tard...


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
24 décembre 2013, 06:46
Je me souviens à Rabat, on habitait l'Agdal et un client à mon père, un homme d'affaires-promoteur est venu nous proposer terrains et maisons individuelles à construire en Provence dans le sud de la France, exactement à Carnoux en Provence.
La situation commençait à se ressentir parmi des rumeurs que tous les étrangers bientôt devront quitter le Maroc dans un temps proche.
Nous étions en 1965, j'avais 16 ans.
Mon père a donc acheté un terrain pour y construire une maison.
Voici cette maison lors d'une visite de l'état des lieux avec de la famille en 1967, c'est là que nous allons vivre.



Mais au bout de quelques mois, mon père était muté à Paris et nous sommes partis en laissant la maison et...le soleil de Provence.
Dans ce village il y a beaucoup de familles anciennement de Rabat et du Maroc qui y vivent encore.
D'autres sont partis dans d'autres régions de France, en Espagne (Benidorm, torresmolinos...), au Canada, aux Amériques et autour du monde.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
24 décembre 2013, 06:54
SYMPAS LES MAISONS A CARNOUX EN PROVENCE.

Ce n'est pas le quartier de l'Agdal à Rabat où nous habitons.







Finalement on n'a jamais habité ici, loin de nos repaires, de nos familles et amis, on ne s'est pas senti à l'aise ici, c'est pourquoi on est parti aussitôt à Paris.

roland benzaken



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/12/2013 07:10 par royrol.
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
24 décembre 2013, 07:00
Naissance d'un village : Carnoux-en-Provence.



Carnoux-en-Provence, située à 20 km de Marseille, vient d'être érigée en commune, dix ans après les débuts de la construction de l'agglomération. Le reportage rappelle sa fondation par des rapatriés du Maroc, qui ont voulu reconstituer un coin d'Afrique du Nord en métropole. Composée de lotissements et d'immeubles, la nouvelle commune constitue une sorte de vitrine pour les "pieds-noirs". Comme l'illustrent les diverses interviews, elle paraît reconstituer la société de "là-bas" avec ses stratifications sociales et ethniques. Les premières élections municipales ont pour enjeu l'achèvement de la commune, mais elles posent aussi la question de son enracinement dans la région.(source ORTF).

La commune de Carnoux-en-Provence vient d'être créée le 26 août 1966. C'est l'aboutissement d'une histoire singulière et même unique en son genre, d'autant qu'au XXe siècle, les suppressions de communes sont bien plus fréquentes que les créations. C'est ce qui justifie le reportage de Cinq colonnes à la une.

Au départ, il s'agit d'un coin de garrigue de 270 ha, partagé entre deux propriétés et situé sur le territoire de Roquefort-La Bédoule, entre Aubagne et Cassis. Il a été acheté en 1957 pour 45 millions par des colons marocains afin d'y construire un ensemble pour des rapatriés - 1 200 - désireux de rester entre eux. Comme le dit l'initiateur de l'affaire, Émilien Prophète, c'est la conséquence de l'émancipation du Maroc et de son accession à l'indépendance. Un témoin expliquera : "nous nous sommes trouvés un certain nombre à penser que cette terre [le Maroc] que nous considérions comme notre patrie, soit que nous y soyons nés, soit que nous lui ayons consacré toute notre activité, nous serions contraints de la quitter. Alors nous avons délégué l'un d'entre nous pour qu'il aille en France et qu'il nous trouve un lieu qui serait notre terre de retour".

Une coopérative immobilière a été créée à Casablanca le 25 mars 1957 à cette fin. Les travaux débutent en 1958 avec la construction d'une première tranche de 45 villas, suivie en 1962 d'une autre tranche de 250 villas. La construction de cet ensemble, à 6 km de La Bédoule, ne va pas sans difficultés, d'autant que la préfecture a accordé les permis de construire alors que les terrains - un vallon au milieu de la rocaille - n'étaient pas viabilisés. Il n'y a aucun service public, pas de commerces et l'électricité n'est pas installée avant 1960. Des malfaçons se révèlent. La coopérative bat de l'aile, son promoteur, qui continue à vendre des lots au Maroc, a des ennuis avec la justice, les municipalités communistes de Roquefort-La Bédoule et Aubagne sont plutôt bien disposées, mais ne veulent pas assumer les charges d'une agglomération nouvelle (dont l'aide apportée par l'administration à sa création n'est pas exempte d'arrière-pensées politiques). En outre, avec l'arrivée de rapatriés d'Algérie, la population s'accroît (1 300 habitants en 1966) et sa composition évolue, les nouveaux arrivés sont plus jeunes, de milieux plus modestes et moins liés aux promoteurs. Les habitants se partagent dès lors en deux camps, les "prophétistes" et le comité de défense qui s'est constitué fin 1962. Pour résoudre la crise, un administrateur est délégué qui remet de l'ordre dans la gestion de Carnoux, mais la question du statut administratif de l'agglomération reste posée. La Bédoule craint d'être "noyée" en intégrant ces nouveaux résidents et ceux-ci sont hostiles à un rattachement à Aubagne qui leur ferait perdre leur identité. L'accord se fait finalement pour une érection en commune, La Bédoule apportant 140 ha supplémentaires et Aubagne 25. Le processus lancé en 1964 aboutit donc à cette création en 1966. On peut lire sur l'Hôtel de ville (qui n'est pas encore construit en 1966) une plaque commémorative apposée en 1984 et relatant quelques étapes de l'édification de la commune. Au moment du reportage, une délégation spéciale, dirigée par un ancien colonel des affaires indigènes, vient d'être mise en place afin d'organiser les élections municipales qui doivent avoir lieu le 15 janvier 1967 et qui seront vivement disputées entre les deux clans. Mais les "prophétistes" seront battus. Les rapatriés d'Algérie ont pris le dessus, ce dont témoigne l'atmosphère qui est rendue tant par les interviews que par les images ou le son (Enrico Macias évidemment). La commune cultive sa singularité " pied-noir ", voire "Algérie française". Son centre, qui deviendra la place Maréchal Lyautey en 1969, son église qui porte le nom significatif de Notre-Dame d'Afrique (c'est celui de la basilique d'Alger), la dévotion que l'on y pratique, les noms que l'on va donner aux rues (maréchal Juin, cardinal Lavigerie, etc.), jusqu'à la stratification sociale, y renvoient. Ce n'est pas sans arrière-pensée que la caméra s'attarde sur les maçons arabes qui construisent des maisons où ils n'habiteront pas et sur le bidonville qui les abrite, situation que le journaliste met sur le compte des "séquelles du passé". Cependant le reportage rend compte aussi d'une grande vitalité, notamment associative et économique. Il décèle chez certains une volonté d'ouverture et d'intégration à la région, qui s'est largement confirmée depuis, même s'il reste, aujourd'hui encore, de nombreuses traces des origines de la petite ville.

Voir le document en détail:

[fresques.ina.fr]


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
24 décembre 2013, 08:10
GASTON DEFFERRE A DIT SUR LES PIEDS NOIRS D'ALGERIE.



On était bien loin du

C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France !

A Marseille, un homme dont la haine pour les Français d’Algérie n’avait aucune retenue, le socialiste Gaston Defferre, allait se charger personnellement de leur accueil.

Sur les bancs de l’Assemblée Nationale, il alla jusqu’à prononcer ces mots infâmes :

« Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… », ajoutant qu’il ne les recevrait jamais dans sa cité.



C'était dans les années 60 et on s'en souviendra encore longtemps.

roland benzaken
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