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La cour de la synagogue Bet-El, comme je vous disais j'ai passe 2 heures avec ma maman ici, il n'y avait que la dame et le monsieur qui s'occupent du menage, cette synagogue est un vrai musee.


Le fait que les juifs du Maroc restent de nos jours encore, attachés aux pèlerinages sur les tombes des saints, est relier aux prédications des rabbins : le sage est considéré comme le fondement du monde , il prononce sa sentence et D.ieu l'applique. Cette conviction fondamentale profondément ancrée dans le culte et dans le folklore juif marocain, le reportage que j'ai mené au Maroc m' a fait découvrir une culture matérielle et spirituelle insoupçonnée.
Au Maroc, les juifs marocains sont des citoyens à part entière, électeurs et éligibles. L`État marocain leur a même établi un espace juridique conforme aux préceptes du judaïsme. Sur le plan du statut personnel, les Juifs sont régis par la loi « mosaïque », ce qui signifie qu`ils sont justiciables des chambres rabbiniques près des tribunaux réguliers pour tout ce qui touche au mariage, à l`héritage et au droit des mineurs. L`alimentation casher ( viande et vin ) est garantie par les autorités religieuses et communautaires qui, en échange, versent à l`État des taxes spécifiques. La communauté juive au Maroc ne regroupe plus que 3 000 fidèles environ, la majorité vit à Casablanca. La plupart des Juifs marocains ont émigré en Israël, où ils sont 900 000, mais aussi en France, en Espagne et au Canada, au Venezuela et Brésil. Chaque année, des juifs marocains venus du monde entier se retrouvent autour des tombeaux de saints situés à Ouezzane,Essaouira, Alcazarquivir, Marrakech, Azemour, Taroudant..., pour fêter la hiloula d'un saint nous rappelle les fastes du passé et commémore l`attachement à la terre de nos ancêtres.Moi même suis venue pour célébrer la hiloula de rabbi David ou Moshe au village de Agouim près de Ouarzazate.
Dans nombre de synagogues que j'ai visité les mèches des verres et des kandils ont été remplacées par des ampoules électriques ou des lustres d'une beauté incroyable digne du château de Versailles qui restent allumées toute la journée et fournissent une source supplémentaire de lumière à la synagogue.
Les rimonimes (ornements d'orfèvrerie surmontant les sefers torah "rouleaux de la Torah"winking smiley , appelés aussi tap0ukhimes ( pommes ) au Maroc, sont diffèrent d'une région à l'autre. Au nord, ils se présentent le plus souvent sous forme de tourelles. Au centre, on en trouve en forme de tourelles aussi mais avec des motifs plats en cuivre ciselé très beaux, surmontés d'émail chromé. Plus au sud, les ornements, sont de forme hexagonale mais plus courts que ceux du nord, et sont faits d'un métal argenté de qualité inférieure ils sont décorés de motifs floraux beaucoup plus simples.
Les objets de culte que j'ai découvert au Maroc sont très très beau surtout a fez a la synagogue Even-Danan, et a Meknes au talmud torah, Il faut dire que la grande vague d'immigration des années cinquante s'est faite dans la précipitation et les juifs marocains ne se sont pas souciés d'apporter avec eux dans leur nouvelle patrie les objets de culte auxquels ils étaient restés attachés pendant de longs siècles. Et le peu qui fut amené en Israël repose au Musée d'Israel ou au musée marocain a Jerusalem.
Il y avait une communauté juive séfarade a Anfa jusqu’à sa destruction par les Portugais en 1468. Les Juifs ont mis du temps pour revenir à la ville, mais en 1750 la synagogue Rabbi Élie a été construite comme le premier temple juif à Casablanca. Il a été détruit avec la plus grande partie de la ville dans le tremblement de terre de 1755.

Au début du 20e siècle, Casablanca comptait environ 6.000 Juifs (plus d’un quart de la population)
Depuis le début du 20e siècle, Casablanca a été associée avec le judaïsme, plus que tout autre ville en Afrique du Nord. La population juive a augmenté dans le milieu du 20e siècle, en partie en raison de l’évolution des structures de soutien social juif arrivants et, d’autre part, après l’Holocauste (oui il y avait des juifs ashkénazes a Casablanca).
Entre les années 1940 et 1960, la population juive de Casablanca a été d’environ 70.000. L’émigration vers la France, du Canada, des États-Unis et Israël à partir de Casablanca a été importante.
Soly Anidjar


Le Lycee Lyautey, ici a etudie ma soeur Anita, en 1964-65

L'enseignement organisé par les Français au Maroc demeure assez élitiste et ne recrute souvent que des enfants issus des classes dirigeantes, dont les parents sont associés à l'action du Protectorat : c'est le cas des "Ecoles de fils de notables", qui devaient en principe délivrer un apprentissage fondé sur les deux langues, arabe et français, mais où l'arabe n'apparaîtra en fin de compte qu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Ces écoles, qui ne comptent que 1.468 élèves en 1913, en accueillent 21.400 à la veille de la seconde guerre mondiale, pour atteindre 314.800 en 1955.


Puis les élèves accédaient au second cycle dans les collèges dits "musulmans" créés par les Français, où ils bénéficiaient de conditions pédagogiques de premier choix, qui permettaient aux meilleurs d'obtenir le "baccalauréat marocain". Les effectifs de ces établissements demeureront beaucoup plus limités, puisqu'ils comptent 608 élèves en 1938, 6.712 en 1955.

Par ailleurs, les lycées français, qui accueillaient exclusivement des élèves européens, ouvrent leurs portes, à partir de 1944, à des élèves marocains (12% des effectifs en 1951).


Furent créées également, mais avec beaucoup moins de moyens, des écoles urbaines pour les enfants des classes moyennes et des écoles rurales franco-musulmanes, dans lesquelles était délivrée une formation professionnelle. Là encore, les effectifs restèrent limités (1 .300 élèves en 1938,7.500 en 1955).


Mais la diversité ne s'arrête pas là : des écoles franco-israélites viennent compléter le réseau déjà existant de l'Alliance Israélite Universelle, des écoles franco-berbères sont créées dans l'Atlas ou dans les plaines du sud du pays : "respecter la diversité de la population" disent les uns, "diviser pour mieux régner", rétorquent les autres.


Parallèlement, subsiste un système traditionnel marocain d'enseignement coranique; apparaissent même des écoles privées musulmanes, symbole de la naissance du mouvement nationaliste dans les années 30.

Dans la médina ( 1907) :


Les origines de ce système se trouvent dans l'ancienne médina où, à la fin du siècle dernier, quelques écoles (par exemple l'école catholique de la Mission Espagnole et celle de l'Alliance Israélite) dispensaient déjà un enseignement en français.

C'est en 1907, rue de la Croix-Rouge, au cœur de cette médina, qu'une institutrice, Madame Peterman, inaugure la première école française. Cette ouverture sera suivie en 1909 par celle de l'Ecole Française de Garçons située rue de Tanger, toujours dans le quartier de la médina et proche de la mer. Cette école qui accueille la première année 14 élèves est confiée à un détaché du cadre de l'Algérie, Monsieur Blache ; elle est considérée comme la première école officielle française de Casablanca puisque sa création a été décidée par le Ministère des Affaires Etrangères. D'autres suivront et connaîtront très vite un grand succès. Réunies en 1911, elles accueillent, déjà à cette date, 231 élèves.


On sait que, dès son arrivée en avril 1912 comme premier Commissaire Résident Général de la France au Maroc, le Général Lyautey a voulu faire de Casablanca une grande cité moderne. Parmi les grands travaux d'urbanisme envisagés et qui seront réalisés dans les années suivantes, la construction d'un établissement scolaire spacieux est prévue sur la colline de Mers-Sultan.

Le Lycée en planches (1913) :

En attendant, pour faire face à l'augmentation rapide des effectifs, le Général Lyautey décide en 1913 le transfert des 446 élèves de l'Ecole Officielle Française dans les baraquements de bois du Camp Vilgrain situés avenue du Général d'Amade, à l'emplacement actuel de la Banque d'Etat du Maroc, juste en face de l'Hôtel des Postes. L'établissement s'appellera désormais, officiellement, "Lycée de Casablanca" mais il restera dans les mémoires sous le nom de "Lycée en planches".


En janvier 1914, Monsieur de Aldecoa devient le premier proviseur de ce lycée, dans un contexte défavorable : la première guerre mondiale vient d'éclater, tous les professeurs sont mobilisés et le Lycée de Casablanca, à peine ouvert, aurait sans doute fermé ses portes sans l'affectation, par Lyautey, au service de l'enseignement, des diplômés de ses régiments territoriaux venus du Midi de la France, et sans l'aide de professeurs retraités.

Petit Lycée(1929) et grand Lycée (1921):


Le Grand Lycée, magnifique établissement composé de 10 pavillons, doté d'un internat et d'un stade, que Lyautey a fait construire avenue Mers-Sultan, près du parc Murdoch reçoit en 1921 sa première promotion : 153 élèves des classes secondaires.


Les baraques Vilgrain, dénommées désormais "Petit Lycée", continueront d'accueillir les classes primaires jusqu'en 1929.A cette date, le Petit Lycée sera transféré dans de nouveaux et splendides locaux rue d'Alger. Il regroupera le jardin d'enfants, les classes primaires puis, en 1933, un collège.

Ces deux établissements sont placés sous l'autorité d'une direction unique. Pendant plus de vingt ans (1919-1940 et 1943-1945), le Proviseur Roby en aura la charge, sachant tout à la fois donner à son lycée une âme et une image d'excellence.

Au départ du Maréchal Lyautey pour la France en 1925, le Lycée de Casablanca prendra le nom de "Lycée Lyautey", nom qu'il porte toujours aujourd'hui. Nos deux établissements verront leurs effectifs croître régulièrement passant, entre 1919 et 1932, de 248 à 700 élèves au Petit Lycée et de 198 à 600 élèves au Grand Lycée.

En 1933, est créée la première classe préparatoire aux grandes écoles. Il s'agit d'une classe de Mathématiques Supérieures qui sera suivie, en 1934, d'une classe de Mathématiques Spéciales : cette dernière ouvrira avec seulement 6 élèves.

De la seconde guerre mondiale à l'indépendance:


Mais la Seconde Guerre Mondiale va interrompre cet harmonieux développement, la mobilisation de nombreux enseignants nécessitant, à nouveau, le recours à des professeurs retraités. Le tribut versé par nos anciens fut lourd : 95 élèves et 8 professeurs firent en effet don de leur vie entre 1939 et 1945. Leurs noms sont gravés dans le marbre du monument aux morts situé à l'entrée du lycée actuel et que domine le médaillon en bronze à l'effigie de Pierre Simonet, professeur agrégé de lettres, mort à Dachau.
Après cinq années de guerre, le lycée se trouvait dans une situation critique : un corps enseignant dispersé, des élèves orphelins ou anciens combattants, des compressions de locaux dues à l'accueil de services hospitaliers, des classes surchargées (50 élèves).

Le nouveau proviseur, Monsieur Caillaud (1945-1954) redressa la barre. Sous sa direction, de nombreux travaux furent exécutés, le lycée prenant son aspect définitif.

Les classes préparatoires connurent un développement spectaculaire : en 1953, le Lycée Lyautey comptait, en effet, six sections post-bac et les résultats obtenus aux différents concours plaçaient par ailleurs celles-ci au niveau des bons établissements de la Métropole.
De nouveau, les effectifs élèves croissent. Ils atteindront 2.600 en 1955, nécessitant une augmentation sensible du corps professoral qui passera de 100 enseignants en 1945 à 200 en 1955.

Le proviseur du lycée est alors Monsieur Pouget (1954-1957). Il deviendra, après l'Indépendance, Conseiller Culturel à Rabat et Directeur de ce qu'on appelait déjà la Mission Universitaire Culturelle Française.


Son successeur, Monsieur Wattiez (1957-1966) aura la lourde charge d'effectuer le déménagement d'un lycée de 2.800 élèves avec internat et classes "prépa", dans de nouveaux locaux puisque, conformément aux accords passés avec les autorités du Maroc, les bâtiments devaient être rétrocédés au gouvernement marocain. C'est ainsi que le Petit Lycée de la rue d'Alger deviendra le Lycée Ibn Toumert, le Grand Lycée, le Lycée Mohammed V et le Lycée de jeunes Filles du boulevard Zerktouni, le Lycée Chawki.

Le Lycée actuel(1959):


Dès juillet 1959, débutent les travaux de construction du nouveau lycée qui sera situé boulevard Ziraoui, dans le quartier Bourgogne, sur un vaste domaine de plus de cinq hectares, à l'emplacement de l'ancien camp militaire Turpin. Le nouveau Lycée Lyautey est inauguré en novembre 1963.


En 1965, le lycée s'agrandit en annexant le domaine voisin de l'ancien camp militaire Beaulieu doté de magnifiques installations sportives avec stade et piste d'athlétisme. Un hangar utilisé auparavant en atelier de réparation de chars est aménagé en collège technique.


Arrivé en 1939, Monsieur Bellier, professeur de Mathématiques en classe préparatoire, prend en 1966, la direction de l'établissement. Il recevra en 1970, Monsieur Maurice Schumann, Ministre des Affaires Etrangères, qui, après la visite de notre établissement, écrira sur le livre d'or du lycée français "Hommage aux enseignants et au proviseur du plus grand lycée d'un empire spirituel : l'empire de la francophonie".

C'est l'époque des premiers délégués-élèves aux conseils de classe, de la création de la coopérative scolaire, de l'ouverture du foyer Claire Granier et des dernières distributions de prix.. Un accroissement des demandes des familles entraîne la multiplication des Lycées Lyautey à Casablanca. Aussi, devient-il utile de les numéroter : notre établissement, boulevard Ziraoui devient Lyautey I , mais on parle aussi de Lyautey II pour dénommer le collège Alain Fournier, place de Reims, de Lyautey III pour désigner le collège Anatole France, et de Lyautey IV à Aïn-Sebaâ qui accueillera l'Ecole Française des Affaires en 1988.


Ancien professeur agrégé d'arabe, Monsieur Chanut est nommé à la tête de l'établissement en 1981 et devra faire face à une situation difficile avec les fermetures, d'abord en 1986 des classes préparatoires qui sont transférées au Lycée Mohammed V, puis en 1987 des sections techniques préparant aux baccalauréats industriels et technologiques.


Le Lycée Lyautey affiche, dès lors, le visage que nous lui connaissons aujourd'hui mais il n'a cessé d'être amélioré afin de répondre aux exigences de cette fin de siècle (création d'un centre d'information et d'orientation en 1987, aménagement de salles vidéo et informatiques).

Comme on peut ainsi le constater, notre présent a de profondes racines et les actions que nous conduisons aujourd'hui s'inscrivent dans le prolongement de celles dirigées hier par nos prédécesseurs car un même esprit nous anime : l'amour de la France et un attachement affectueux et respectueux au Maroc, au service de la formation et de l'éducation des jeunes qui nous sont confiés.
Nous sommes fiers, à juste titre, de notre réputation d'excellence. Mais n'oublions pas que cette image a été forgée par des générations successives qui ont su faire reconnaître notre lycée comme étant l'équivalent des meilleurs en France. Cette tradition de qualité est une grande chance, c'est aussi une exigence dont il faut savoir être digne.





LYCEE LYAUTEY 260, Bd Ziraoui - 20000 Casablanca - Tél : 0522 43.69.00 Email :
lyautey@menara.ma


Élèves célèbres du Lycee Lyautey
Gad Elmaleh, humoriste et comédien;
Olivier Macia dit Olmac, magicien français, champion d'Europe 2008;
Fouad Laroui, économiste et écrivain marocain;
Mahdi Elmandjra, futurologue, économiste, et sociologue marocain;
Mehdi Ben Barka, homme politique marocain;
Driss Chraïbi, écrivain marocain;
Sydney Toledano, président de Christian Dior;
Tarik Kabbaj, maire de la ville d'Agadir;
Daniel Balavoine, chanteur;
Khalid Naciri, ministre de la communication, et porte parole du gouvernement du Maroc;
Jean-Pierre Cuny, réalisateur et auteur français;
Moulay Ismaïl Alaoui, secrétaire générale du parti du progrès et du socialisme;
Jean-Joseph Cohen, médecin;
Daniel N. Sebban, dessinateur et scénariste de bande dessinée;
Bernard Guetta, journaliste français;
Edmond Lévy, cinéaste;
Sofia Essaïdi, chanteuse;
Gérard Cholvy, historien;
Eric Besson, ministre de l'immigration Français.
Jean Reno, Acteur.


la cour du Lycee Lyautey



Mon amie Esther d'Ashdod a gauche ici avec son mari Menashe Amar a etudie dans ce Lycee, en rose c'est ma maman elle accompagnait ma soeur Anita tous les matins a l'ecole, car on habitait a plusieurs kilometres de l'Ecole, on habitait au quartier La Fonciere.



Ecole privee Elbilia



Casablanca est le débouché naturel de la Chaouïa et du Tadla. Capitale économique du royaume, sa croissance rapide depuis le début du siècle est due à l'activité de son port.
Le site actuel de Casablanca fut habité par l’être humain durant l’époque Paléolithique. Les origines de la ville ne sont pas connues exactement mais il semble que la ville d’Anfa se trouvait autrefois au même endroit que la ville actuelle.
La fondation d'Anfa reste un mystère. Les uns disent que son origine serait Phénicienne. Pour Ezzayani, né en 1734, la ville aurait été fondée par les Berbères. Les Zénètes s'établirent à Tamesna et Tadla; les Sanhadja en Doukkala. Les émirs des Zénata bâtirent la ville d'Anfa dans Tamesna et la ville de Day dans Tadla.
Oui la majorité des historiens affirme que se sont les berbères de Zenata qui ont construit Anfa. Celle-ci a été réputée par ses Oulémas, ses soldats et par son commerce florissant.
En 1515, les Portugais voulaient construire une forteresse mais leur défaite face aux Mérinides les a dissuadés. Puis, la cité sombra dans l’oubli et ne laissant que le mausolée de Sid Allal Quairaouani comme témoin d’une civilisation florissante.
Sous l’égide de la dynastie Mérinide, Anfa demeure une petite ville ouverte sur les transactions maritimes avec l’étranger notamment avec l’Espagne et le Portugal.
Casa Branca (branca en Portugaise signifie blanche). Ce fut le sultan sidi Mohammed Ben Abdallah connu comme Mohammed III qui l'inventa et la battisa Dar el Beida (en Arabe maison Blanche.)

En 1781, les Espagnols y installèrent un comptoir qu'ils appelèrent Casa Blanca (qui signifie "la maison blanche", traduit ensuite Dar el-Beida en arabe). Puis, des commerçants européens s’y installèrent au début du XIXe siècle et c'est à ce moment que les Français obtiennent l'accord du sultan Abdelaziz pour y construire un port.
Les Arènes de Casablanca appartenaient à la famille Castella, grande amatrice de corrida et venue s’établir à Casablanca au cours du XIXe siècle.
L'influence de cette famille aurait fait de la corrida, à l'époque, un rituel hebdomadaire incontournable pour de nombreux Casablancais. Devant les toreros; Dominguin, El Cordobes et autres personnalités importantes du milieu, le public a toujours répondu présent et se distinguait particulièrement pour son énergie et sa chaleur cosmopolitaine : on pouvait voir certains habillés à l’européenne et d’autres avec leurs gandouras et tarbouches.
En juillet 1907, les français exploitent un petit train « Decauville » pour les travaux de construction du port (qui était une simple darse à l'époque). La voie traversait le cimetière situé à proximité du sanctuaire de Sidi Beliout, ce qui troublait la sérénité des lieux. Une émeute populaire éclata contre les travailleurs européens et sept d'entre eux furent tués. La France envoya alors des troupes pour rétablir l’ordre, les tribus de la Chaouia ayant par ailleurs attaqué la ville et pillé le Mellah (quartier juif)
Ainsi entre le XIIe et le XVe siècle, les Portugais tentent de s'y installer; l'infant Ferdinand du Portugal débarque à la tête de 10 000 hommes pour anéantir les corsaires d'ANFA à la fin du15 ème siècle.


En 1515, un deuxième raid portugais en finit avec la cité des pirates et corsaires. Les Portugais reconstruisent la ville et y installent un fortin blanc, la “Casa Branca”, qui assure la protection de la route de Mazagan. Une petite communauté juive semble s’y être installée; elle va être dispersée par les Portugais à la fin du 15 ème siècle.

Des takkanot de Fès sont attribuées à deux Juifs de Casablanca, Moïse et Dinar Anfaoni, tandis qu’une synagogue, celle du Rabbin Elias, y fut construite a Casablanca en 1750.
Les Espagnols y installent leur comptoir en 1781, mais Casablanca demeure un petit hameau pendant encore 60 ans, avec ses 700 habitants. Vers la moitie des années 1800, les européens installent leurs comptoirs et les Marocains, commerçants et artisans, arrivent de tout le Maroc.
La communauté juive de Casablanca va se développer de façon vertigineuse avec l'arrivée des Juifs de Larache (des cousins germains a mon papa les Anidjar, les cousins germains a mon grand-père paternel, les Bohbot et les Amsellem sont arrives de Larache au début de l'an 1900) Mogador, Tanger, Tétouan et Rabat et même du Sud
Casablanca a attiré depuis le début du siècle de nombreux architectes de différents pays. Cela était dû à l'image de « Ville nouvelle » que véhiculaient les pionniers et colons.
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En 1909, Une partie de la population juive, vraisemblablement les derniers arrivants des villages de l'intérieur, habite des huttes en paille ou nouallas, comme de nombreux européens nouvellement débarqués et la plupart des soldats.
À la fin 1912, alors que Casablanca compte 46 000 habitants, les musulmans sont 25 000, les israélites marocains 9 000, les Français 7 000, les Espagnols 2 500 et les Italiens 2 200.
Les tribus berbères vont refuser toute occidentalisation, se soulèvent et mettent à sac la ville et le mellah, ce qui provoque l'intervention française.
Il y aura un Beth A Din vers 1918 et un premier journal juif en 1922, qui a pour nom Or Hamaarav (qui veut dire La Lumière de l'ouest), deux autres viendront plus tard, l'Avenir Illustré et l'Union Marocaine
À partir des années 1950, de nombreux bouleversements (manifestations, attentats, bombe) sont menés en ce sens, dont l'évènement particulièrement meurtrier qui éclata au Marché Central de Casablanca le jour de Noël 1953, causant 18 morts.
On parla dans le monde entier de Casablanca lorsque Marcel Cerdan, qui avait grandit dans le quartier de Mers Sultan, devint champion du monde de boxe en 1948. Un an plus tard, il mourut dans un accident d’avion.
Question sport, le Raja et le Wydad jouent à guichet fermé et devant quelques 80 000 aficionados.
Au début du 20 eme siècle (1900), il y a déjà quelque 6000 juifs, la communauté juive casablancaise est arrivée à 30% de la population de la ville,
La communauté juive va ouvrir des écoles, des dispensaires, des synagogues (une vingtaine), des mouvements de jeunesse qui vont contribuer à l’action éducative. La communauté juive compte 70 000 personnes en 1948, ma maman et ses parents sont arrives en 1947, mon papa est arrive 2 ans plus tard, la place spécifique des Juifs dans l'édification de Casablanca a émergé en même temps que leur importance dans la première industrie du Maroc qu'a été la construction jusqu'au milieu du 20 eme siècle.
Les Juifs installent des villas d'abord dans les quartiers les plus centraux, les français, espagnols portugais et grecs vers "Européens" vont migrer vers Mers-Sultan, les roches noires et La Foncière.
En 1909 il y a déjà un hôpital et un dispensaire et un abattoir double un pour les musulmans et un pour les israélites, les maisons vont être numéroté, et le nom de la rue en français et en arabe seront inscrits au carrefour de la rue.
L'immeuble Bendahan, conçu par Edmond Brion en 1935, est remarqué lors de sa construction sur l'emprise d'un marché.
Immeuble Liberté avec ses 17 étages, est construit en 1949 par Léonard Morandi, considéré comme "la première expérience africaine à grande hauteur pour immeuble à appartements". Situé sur le boulevard Zerktouni, il est aujourd'hui un symbole.
En proue sur un carrefour, tel un navire immaculé, le bâtiment principal occupe quatre rues et donne sur la place Edmond Doutté, alors l'une des plus fréquentées du centre.
Marius Boyer l'un des plus talentueux et des plus prolifiques parmi les architectes casablancais est l'un des seuls à avoir une clientèle dans toutes les composantes de la ville et il trouve des clients que son attitude avant-gardiste n'effraie pas.
Deux architectes : les frères Suraqui, nés en Algérie en 1893 (Oran et Alger), géomètres de formation arrivent en 1923 à Casablanca et sont patentés en 1924. Vont ponctuer la ville nouvelle d'immeubles de luxe ou moyens construits par des clients juifs.
Tous les immeubles du Centre ont une salle de bains.
À la fin des années 20, l'utilisation des décors appliqués va être progressivement abandonnée suite à l'arrivée d'une nouvelle génération d'architectes formés à de nouveaux principes.
Les grandes villas coloniales, elles, balancent entre l'hôtel particulier parisien et les villas de la côte d'azur avec leurs terrasses et leurs vérandas.
Pour les villas et immeubles il y a les frères Teste, ils sont propriétaires d'une grande partie des terrains d'Anfa, les terrains resteront ainsi pendant quelques décennies hors de portée des Marocains, sauf de quelques aristocrates influents si ce n'est des plus riches, et des Juifs de toute nationalité qui ne commenceront à y accéder vraiment que dans les années 50. C'est donc sur les beaux boulevards des limites du Centre que s'installeront sans problème les bourgeois juifs.
La villa Benazéraf de Marius Boyer en 1928 rue d'Alger.
La villa Schulman, construite par Élie Azagury, pour sa propre famille sur a colline d'Anfa, en 1950. Élie Azagury, l'un des premiers architectes juifs marocains diplômés à l'ENSBA.
La villa Suissa, construite par Jean-François Zévaco, est la plus luxueuse de tout le Maroc. Première construction du genre, la villa est construite en 1947, a inauguré le style ultra moderne caractéristique des années d'après guerre. Jugée révolutionnaire, la villa, maintes fois citée dans les revues internationales d'architecture, est aujourd'hui devenue l'un des emblèmes de la ville.
La villa Bonan, construite par Marius Boyer et Balois au boulevard Moulay Youssef en 1930.
La villa Violetta de la famille Cohen construite par les frères Suraqui en 1929, située sur le boulevard Moulay Youssef.
La villa Assaban, situé Boulevard de Bordeaux.
La villa Linda de la famille Azoulay (mon camarade de classe Robert Azoulay à l'école d'Anfa) situé a la rue du commissaire Ladeuil.
Immeuble Bendahan, construit par Edmond Brion, 1935
Ainsi les immeubles Tolédano, construit par les frères Suraqui boulevard de Paris, I.P.M., Avenue d'Amade, Place Capitaine Maréchal et rue Chevandier-de-Valdrôme.
Immeubles pour "israélites" de la CIFM, rue La Bruyère, construit par Joseph Suraqui, en 1954.
Immeubles de la Société immobilière de l'habitat israélite (SIHIC), situé dans la rue Joffre, rue des Mutilés, rue Béranger et rue Delavigne, construites par Joseph Suraqui, 1954.
Huit immeubles sont achevés en 1951 à l'angle des boulevards Moulay Youssef et Calmel, face à la piscine Municipale par l'équipe de Rousseau spécialisée dans le logement populaire.
L'immeuble de Moses Asayag, construit par Boyer, boulevard de la Marine en 1930, est alors l'un des plus élevés de Casablanca puisqu'il compte 10 étages.
La Cité Bendahan, avenue du General Moinier, en 1915
Immeuble Lévy-Bendayan angle du boulevard de Marseille et rue Lassalle, en 1928.
La construction de cet immeuble en 1928 par l'architecte Marius Boyer, inaugure le mouvement moderne qui caractérisera les années 30. Perçu comme une tendance forte de l'architecture moderne casablancaise, il reprend le concept du building.
Immeuble de Salomon Benalal, construit par les frères Suraqui près de l'avenue du Général Drude.
Ettedgui ou Mellul, construit par Jean Balois et Paul Perrotte, boulevard du général Moinier (1934).
La plupart des immeubles de cette catégorie, sont équipés d'un ascenseur dès qu'ils dépassent trois étages.
Les frères Suraqui vont construire les bâtiments scolaires commandés par l'Alliance Israélite universelle et par la Communauté juive, comme le Groupe scolaire Narcisse Leven, au boulevard Moulay Youssef, en 1927 et l'école Moïse Nahon au boulevard Moulay Youssef, en 1933, ainsi que le Groupe scolaire israélite, au boulevard des Régiments Coloniaux en 1949.
Un des deux frères, Joseph Suraqui sera chargé de la construction du Groupe scolaire de l'habitat israélite, au Boulevard Calmel, en 1955.
Les compagnies financières et foncières sont (Soblanca, Société agricole, Société Foncière, Crédit marocain, Comptoir lorrain du Maroc des frères Nathan.), ainsi que la concurrence entre les Européens établis avant le Protectorat tels que Ferrieu, Fernau ou Philip et les juifs, tels que Bendahan, Cohen ou Nahon. La ville ayant été reconquise et reconstruite à partir du XVIIIe siècle par le Sultan, une grande partie du sol de Dar El-Beida était propriété du Makhzen en 1907
Les garages (Auto-Hall de Pierre Bousquet en 1930), cinémas (Rialto de Pierre Jabin en 1930 et Vox de Marius Boyer en 1935) et sièges de banques (Banque d’Etat d’Edmond Brion en 1937) deviennent aussi les monuments de Casablanca.

Au tournant des années quarante et cinquante, s’impose en effet une nouvelle génération d’architectes (Albert Planque, Emile Duhon, Georges Candilis, Alexandre Courtois), parfois nés à Casa (Jean-François Zévaco, Elie Azagury).

Soly Anidjar




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Dispensaire l'O.S.E a Casablanca.


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