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LES JUIFS DE TETOUAN SE SONT INSTALLES AU VENEZUELA, EN ESPAGNE, AU BRESIL A ORAN...

Envoyé par ormazal 


robe realisee par mon amie Rachel Benzaquen nee a Tetouan qui est decedee il y a un an et demi

photo Soly Anidjar






Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/02/2012 21:54 par LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL.
il y a 4 couleurs de robe Kessoua Kbira, la parme, la verte, la bordeau et la violet, chaque couleur appartient a une region du Maroc.

Soly Anidjar


La ceinture que je porte a plus de 100 ans elle a 5 metres de long.C'est la vraie ceinture des tetouanis

Soly Anidjar


Il existe au Nord du Maroc, dans un angle du littoral situé en face de la côte de Malaga une petite ville espagnole appelée Melilla qui, aux débuts de l'histoire, avec le nom de Rusadir, fut une importante colonie phénicienne et carthaginois. En 142 av. J.-C. elle faisait partie de la Maurétanie Tingitane, et, depuis 70, colonie romaine. Ce fut au VIII siècle, avec l'invasion arabe, que la dite ville adopta le nom de Melilla et, en 1556, fut integrée à la Couronne de Castille, après avoir appartenu depuis 1497 jusqu'alors à la Maison Ducale de Medina Sidonia.
Melilla et Ceuta sont 2 villes espagnoles qui se trouvent au nord du Maroc.

Les Juifs avaient été expulsés d'Angleterre par Edouard I, en 1290, et de France en 1394, en sorte que, au XVème siècles les royaumes d'Espagne étaient les seuls à abriter des Juifs chez eux.
1. Lorsqu'en 1492, les Rois Catholiques ont décrété l'expulsion des juifs, ceux-ci ont été forcés de chercher de nouveaux lieux pour s'installer loin de Sépharad dans d'autres pays, parmi lesquels se trouvaient ceux d'Afrique du Nord, le Maroc étant celui qui reçut le plus d'expulsés via les ports de Arcila, Tétouan, Badis, Larache et Salé. Les malheurs de toutes sortes dont ont pû souffrir les sépharades, ne pouvaient être pires, jusqu'à leur arrivée sur les côtes africaines où ils retrouvèrent des communautés juives organisées depuis longtemps. Les toshavim c'est à dire:les résidents, les juifs autochtones avaient un niveau cultureldifferents de ceux arrivés d'Espagne, qui sont les megourashim (les expulsés) qui emmenèrent au Nord de l'Afrique des connaissances techniques, des moyens économiques et une culture très dèveloppée.

Melilla , située au Nord du Maroc, recevra aussi l'affluence de juifs. les juifs espagnols s'établissent imposant leur langue et leurs coutumes.

De même que les autres villes d'Afrique du Nord, Melilla disposait-elle d'une communauté de toshabim avant l'arrivée des expulsés? Il est prouvé parait-il que les Kabyles, ou les tribus de berbères qui l'entouraient avaient toujours eu des centres juifs, mais il n'y a pas de documentation sur le fait qu'ils résidèrent dans la ville.

Charles III qui reignait à cette époque en Espagne, répondit au sultan lui déclarant la guerre. Melilla appartenait, probablement aux Kabyles de Beni-Sidel ou Beni Bugafar, car jusqu'à présent, il n'y a pas de preuves que des Juifs auraient vécu dans la ville pendant quelques siècles.

Au cours du XVIème siècle les juifs nord-africains exercèrent des professions clés pour le maintien d'une place fortifiée et éminément militaire comme l'était Melilla. Traducteurs en même temps que marchands qui ravitaillaient la ville avec leurs marchandises, ils informaient les gouverneurs sur la politique des royaumes limitrophes, Fès et Tlemcen.. Du XVIIème siècle, il y a très peu de renseignements sur Melilla et encore moins sur les juifs de la région. Il n'existe pas non plus de documentation si ce n'est celle qui fait référence au siège de la place en 1774 et 1775 par le sultan du Maroc Sidi Mohamed ben Abd Allah.

On ne peut pas trouver de documentation importante sur la vie des Juifs de la région durant le XIXème siècle, sauf celle qui correspond à la guerre hispano-marocaine de 1859-60 au cours de laquelle s'est produite la prise de Tétouan par les troupes espagnoles et la découverte de l'existence des sépharades, absolument inconnus jusqu'alors par l'Espagne.
Nous avons la certitude que seulement quelques juifs se déplacèrent en quelques jours de Tétouan jusqu'à Melilla en quète de justice, grâce à la réputation de rectitude des autorités espagnoles. Et ce fut précisément en 1859 (Traité Hipano-Marocain) que la ville, limitée jusqu'alors aux murailles et fortifications des XV et XVIème siècles, appelée "Melilla la Vieja", commença s'étendre sur la plaine environnante, bâtissant de nouveaux quartiers et devenant une cit&ea te; moderne. Ce n'est pas étonnant qu'à partir de 1863 la ville fut déclarée port franc et qu'un nombre indeterminé de juifs marocains qui se consacraient au commerce se sentent attiré par les avantages que Melilla offrait pour leurs activités. Et, comble de bonheur, l'année suivante les Ordres Royaux furent suprimés (ceux-ci exigeant pendant si longtemps un permis spécial à ceux qui désiraient s'établir dans cette ville).


Suivant les recherches réalisées par le professeur Salafranca, Menahem et Aaron Obadia, de Tetouan, les commerçants, furent en 1864/65 les premiers juifs qui louèrent un logement à Melillan. A partir de ces dates la population sépharade augmenta et nomma un rabbin ce qui signifie qu'il y avait au moins dix mâles, le minián(minimmun indispensable pour le culte public). Ainsi, en 1874, date du premier recensement de la population civile de Melilla, la ville comptait 27 juifs residants à l'intérieur, presque tous de Tétouan et, pour cela, descendants de juifs espagnols de la diaspora. A la fin de 1883, s'est produite, sans que nous sachions encore pourquoi, une émigration en masse de juifs provenant des Kabyles proches vers Melilla et le siècle s'achève avec une considérable augmentation. Il est donc bien clair que l'origine de la communauté juive de Melilla repose sur deux groupes: les sépharad , integrés par ceux qui provenaient des villes marocaines comme Tétouan et Tanger, cultivés et parlant le judéo-espagnol, et les "juifs de la campagne" qui abandonnaient les Kabyles du Rif, fuyant leur misérable situation et leur pauvreté et cherchant un refuge et du travail à Melilla. Avec le temps, ce groupe assimila la culture sépharade et finirent par devenir espagnols.
A partir de 1902, Melilla accueillit à peu près 300 Juifs qui arrivèrent dans la ville fuyant les massacres dans la zone de Taza, à quelques kilomètres de Melilla. Ces réfugiés bénéficièrent de terrains et s'installèrent au début dans des tentes cédées par l'administration militaire. En même temps on leur offrit la possibilité de bâtir, par leurs propres moyens, des logements. Ainsi nacquit le "Barrio Hebreo" (quartier juif).
Ce dernier ne doit pas cependant être considéré comme le mellah marocain ou un ghetto, car les juifs de Melilla ont toujours vecu et vivent aujourd'hui dispersés dans la ville sans aucune sorte d'entrave. Très tôt le quartier améliora ses constructions et cessa d'être habité exclusivement par les Juifs, quelques chrétiens venant s'y installer. Curieusement, ses rues dénomées au début avec des lettres, adoptèrent en 1934, par décision de la mairie conseillée par la Communauté Israélite (ainsi s'appela le collectif juif à partir de 1907) des noms de villes juives comme Hébron, Jérusalem, Jaffa, Haifa, Tel-Aviv, Sion.

Monsieur Yamin A. Benarroch Benzaquen, riche commerçant et notable personage de la ville, membre du Conseil Municipal et de diverses institutions de bienfaisance de Melilla entreprit des actions louables en faveur de la Communauté. Parmi ses initiatives, une yeshibah, un logement spécial pour les rabbins et une auberge pour les Juifs nécessiteux et la construction de la grande synagogue "Or Zaruah", titre pris du Psaume 97, 11: La lumière s'élève pour le juste et pour ceux qui ont le coeur droit la joie" qu'il dedia à la mémoire de son père, Monsieur Aquibá Benarroch.
Monsieur Yamin A. Benarroch Benzaquen choisit pour sa construction le meilleur architecte de la ville, Enrique Nieto (de l'école moderne d'Antonio Gaudí à Barcelone), architecte municipal, installé dès 1909 à Melilla. La construction de style néo-arabe, achevée en septembre 1924, était située dans la rue centrale López Moreno nº8. Il s'agit d'un bâtiment à trois étages dont la plus grande façade se trouve sur la rue principale avec de beaux balcons, tandis que la porte d'entrée est située sur la façade latérale donnant sur une petite ruelle. C'est au troisième étage que se trouve la synagogue proprement dite. Luxueuse, mais rafinée et mesurée dans sa décoration, elle a eté décrite par l'historien A. Bravo Nietos: "Cet architecte dessina un bâtiment fortement structuré La façade principale se termine en un hastial avec une corniche et deux corps géométriques dans les coins. L'intérieur présente une décoration également intéressante avec une fausse voûte surbaissée qui repose sur des impostes de mozárabes.

Cette Communauté, qui en 1929 comptait 3.269 juifs, n'a plus aujourd'hui, en conséquence de l'emigration en Amérique latine,la peninsule ibérique, et Israel que 850 Juifs, en majorité sépharades, qui parlent un castillan très proche de l'andalou et conservant moins de l'ancien judéo-espagnol et encore moins du haketia (la langue que parlaient au Maroc les séphardes).A Ashdod il y a une grande communaute de juifs de Melilla.
Melilla, Cité Autonome espagnole les dernières estimations chiffrent sa population à 72 000 habitants de différentes races et religions, a Melilla on parle l'arabe et l'espagnol.
trente mille marocains franchissent très légalement la frontière tous les jours (achats hors taxe, travail légal ou au noir, commerce plus ou moins licite, etc.) en vertu d’un accord ancien entre l’Espagne et le Maroc.
Les autres étrangers sont officiellement quelques centaines (Français, Belges, Néerlandais, Allemands, Chinois, Britanniques et Canadiens); ce sont généralement des commerçants, des universitaires détachés à l’antenne d’enseignement supérieur de Melilla qui dépend de l’université de Grenade, sinon des retraités. Ils sont peu visibles et sans aucune influence sur la vie politique locale.
il existe a Melilla une petite communauté hindoue originaire de Gibraltar et de Ceuta. Son rôle est surtout anecdotique.


Re: LES JUIFS DE TETOUAN SE SONT INSTALLES AU VENEZUELA, EN ESPAGNE, AU BRESIL A ORAN...
25 novembre 2012, 09:13
Bonsoir "Hija del Sol"

je vous avais contactée il y a déjà quelques années (Ludovic) ; vous m'aviez très gentiment donné tous les Cohen
de Melilla en Israël et m'aviez conseillé de contacter le rabbin Truzman.
Je recherche toujours les descendants de ma famille de Melilla.
Mon problème est le suivant (puis les questions) :
Etions-nous de Melilla ou de Tetouan comme le disent certains membres de la famille?

Ce que je sais : une partie de ma famille de Taza a fui vers 1903-1904 les conséquences de la révolte Bou_Hamara, vers Tlemcen et Melilla (bien documenté sur le sujet) et peut-être Fès.
Mes arrières-grands-parents et une partie de la famille a vécu ensuite à Tlemcen et Aïn Temouchent (Guigui et "Dray" et toutes ses variantes).
Une autre partie de la famille a fui assurément vers Melilla avant d'émigrer pour certains ensuite en Israël.

La famille dit : "ils (les Guigui-Amouyal) étaient avant Taza du Maroc espagnol", certains précisent Tetouan et d'autres Melilla.
J'ai lu, cherché et je sais qu'il faut faire très attention aux époques!!!

Ou la famille se trompe et ils mentionnent en fait les aïeux ayant trouvé refuge à Melilla
ou la famille a raison et il y a plusieurs solutions :
- migration de Tetouan vers Melilla (ou autour) vers 1800-1865 ou migration de Tetouan à Taza (qui en principe n'était pas le Maroc espagnol)
- ou judaïsant parmi les berbères autour de Melilla
Ou la famille s'invente un passé espagnol (mes aïeux ne parlaient pas espagnol, sont nés à Taza et Fès - une langue se perd très rapidement cependant - en une ou deux générations, ma famille d'Israël ne parle plus le français), ce qui est fréquent... Bref...

Questions :
Savez-vous si un jour Melilla (Malaga) va finir par mettre les très vieux registres en ligne (1871-1910 par exemple)? le net le précise mais... toujours rien!
Savez-vous si un listing des personnes enterrées dans le cimetière juif de Melilla existe (Rab. Truzman n'avait pas trouvé de Khalifa Cohen décédé dans les années 50 à Melilla - je pense que le prénom Khalifa est celui que l'on donne après le décès d'un ainé, ce n'est donc pas le vrai prénom)? (et ils demandent une date précise après avoir donné des noms précis _ j'ai réussi à obtenir 2 actes de ma famille et je sais que les actes sont renseignés jusqu'aux grands-parents)
Connaitriez-vous des personnes de Melilla avec lesquelles je pourrais entrer en contact pour ce type de recherches, de service?

Patronymes : Guigui ou Benguigui - Amouyal et variantes - Belilty - Cohen
plus précis : Sultana ou Aïcha Guigui née avant 1880 fille de Mouchi Guigui (Moises?) et de Messaouda (Fortunée ou Mercedes) Amouyal
et "Khalifa" Cohen fils de Jacob et de Reina Drai (né en principe à Fès avant 1880) dont les enfants nés à Melilla s'appelaient Jacob et Reine(tte) - les enfants sont partis en Israël vers Acco ou Beer Sheva...

je cherche toujours et croit toujours au Père Noël.

Merci

Ludovic

PS : les deux actes en ma possession sont ceux du mariage Tubul/Benguigui et un acte de naissance Tubul Samuel
Si ma grand tante s'est marié avec un Tubul de Melilla c'est parce qu'effectivement il y avait de la famille à Melilla, les soeurs de mon arrière-grand-père peut-être (Mouchi Benguigui) et le frère de mon arrière-grand-mère à coup sûr ("Khalifa" Cohen époux???)
Re: LES JUIFS DE TETOUAN SE SONT INSTALLES AU VENEZUELA, EN ESPAGNE, AU BRESIL A ORAN...
20 janvier 2013, 07:26
Pour information, voici les patronymes des juifs de Tétouan entre 1860 et 1896 :


A abecassis, abehatar, abehsera, abendosham, abensur, abergel, abezdid, abitan, abitbol, abuab, abudarham, aburbé, acrich (acris), acherit, aflalo, ajuelos (achelos, ojuelos), albaz (elbaz), albo, almozny, almoznino, amar, amram, annahory (ennahory), aragon, assayag, attias, auday, azencot, azerrad, azoulay
B barbero, barcesat, barchilon, barros, barugel, belajsen, benady, benadiba, benahagui, benahassan, benahazan, benahmani, benaim, benalal, benalbo, benarrosh (benarros), benassayag, benacerraf, benassouli, benatar, benayon, benbaruch, benchemuyal, bencheton, benchetrit, benchimol, benchiquito, bendahan, bendayan, bendelac, bendodo, benelbaz (benelbas), benessoussi, benezry (benechery), bengio, bengualid, benguigui, benhady, benhaïm, benhamou, benhaqui, benhatar, benhayon, beniflah, beniluz, benimes, benitez, benlisha (benlisa, belisha), benmaman, benmergui, benmiyarah, benoliel, benolol, benolon, bensadon, bensayon, bensemtob, bensid, bensoussan, bentata, bentolila, benyamin, benyunes, benzacar, benzaken, benzaquen, benzekry, benzayon, benzimra, beacassa, berdi, bergel, bernai, berros, bibas, bisror, biton, bouzaglo, boakny (boaknin), bocasis (abecasis), bodos, bohsira (abehsera), bono, botbol
C cabdush (Kadosh ?), carciente, carretero, catan, cazes, cherigui,, chrequi, chekury (echecoury), chocron, cohen, conqui, corcia, coriat, cuscusu (sobriquet ?)
D dado, danan, darmon, dodo
E ederhi, elahmani, elalouf, elgozy, elguechaï, elguachi, el labos, elmeshaly, elmeaudy, elmiknassi, enacab, ennahory (annahory), eruimi, errouah, essayag, essoussi, ettedgui, ezagury
F farache, fhimat, filali, foinkinos, follentino (?), forado, forastero
G gabay, gabizon, gallego, garzon, guershon
H hadida, halfon, hambram, hachuel, hassan, hayon, hazan
I israel, isso (isod)
K kadosh, kadjy (kachy)
L labos (el labos), lahmani, lalub, laredo, lasry, lévy
M malki (malqui, marqui), maman, marrache, meaudy, medina, medlu, melul, menono, merali, mesias (masias), miyara, mordehaï, moreno, moyelub, murcian
N naftali, nahmias, nahon, nakab, naudy
O obadia, olivar, ouahnich (wahnich), ouahnon (wahnon)
P pariente, pensador, peso, pilo, pimienta, pinto
R roffé
S sabbah, salama, sananes, sasportes, sedero, serero, serfaty, serruya, siscu, simol (chimol), soto
T tanjir (tandgi), taourel, tapiero, tobelem (tovale)
U uziel
V valenci, vida, vidal
W wahnich (ouahnich), wahnon, wahnoni
Y Yamani


N'oublions pas que beaucoup de nos ancêtres ne parlaient pas en français lors des écritures d'actes (démarche administrative qui était sans doute le moins de leur soucis). Ils signent en hébreu d'ailleurs. Un interprète était présent mais lui mème pouvait déformer les noms qu'il ne connaissait pas. De plus, les officiers des états civils pouvaient écrire phonétiquement les noms. Nos ancêtres se sont petit à petit intégrés, ont appris leur nom en français avec une certaine écriture, une certaine phonétique, puis l'ont transmis autour d'eux avec des déformations et petit à petit on trouve des noms complètement modifiés.

roland benzaken
Re: LES JUIFS DE TETOUAN SE SONT INSTALLES AU VENEZUELA, EN ESPAGNE, AU BRESIL A ORAN...
20 janvier 2013, 07:30
Les juifs marocains ont été persécutés et ont profité de l'accueil que leur offrait l'Algérie pour de nouveau, fuir. Je cherche à reconstruire leur passage à Tétouan et savoir s'ils venaient d'Espagne comme il le semble et s'étaient mélangés aux Kabyles.


Texte trouvé sur un site :

" Le gouvernement français décida que « tous les juifs du Maroc et donc tétouanais qui voudraient venir maintenant ou plus tard en Algérie pour fuir la persécution obtiendraient des passeports gratuits.

Les uns se fixèrent donc à Tanger où existait une importante communauté judéo-tétouanaise installée avant la guerre.

D'autres s'installèrent dans l'enclave de Gibraltar où l'immigration des juifs de Tétouan et de Tanger était aussi ancienne que la présence britannique sur le Rocher.

Mais nombreux prirent le chemin de l'Algérie, le principal pôle d'attraction des juifs marocains, depuis que les français y avaient mis le pied en 1830 ".


(C'est l'histoire de la famille de mes arrière grands parents qui ont quitté Tétouan vers les années 1859 pour Oran en Algérie).



Moïse Benzaken, mon arrière grand père.



Il est né en 1852 dans le Rif au Maroc (Tétouan).

Il est décédé le 17 septembre 1940 à l'âge de 88 ans à Rabat Maroc.

(moi, Roland Benzaken arrière petit fils de Moïse Benzaken, un siècle et quatre générations nous séparent)

Son père était: Salomon BENZAKEN.

Sa mère était: Messaouda épouse BENZAKEN.

Il était marié à: Rachel COHEN . Couturière.

Mariage à Oran le 20 décembre 1882.

Fille de Samuel Cohen et de Djoar Djian.

Elle est née le 8 mai 1852 à Oran.

Elle est décédée le 21 janvier 1928 à Rabat.

Ils ont eu 6 enfants dont 2 décédés à 2 ans (Samuel) et à 4 ans (Abraham).



Son fils Salomon Benzaken, mon gran père.

Départ pour la guerre:



Salomon a 27 ans lorsqu'on l'appela sous les drapeaux pour combattre en France.

Il laisse son épouse Zahra et 4 enfants à Oran Algérie.



A son retour fin 1918:



Salomon quitte Oran Algérie avec son épouse Zahra et ses 4 enfants pour Rabat Maroc en 1919 (dont mon père Henri Benzaken).

Ensuite sont nés 4 autres enfants à Rabat , dont Anna décéda à l'âge de 4 mois.

roland benzaken
Bonjour et bonne semaine a Moise et a Roland, en 1492, Les Juifs d'Espagne ont constitué l'une des plus importantes et des plus prospères communautés juives de la Diaspora.
Depuis leur conversion forcée à la suite du décret de l'Alhambra, en 1492, une partie des Espagnols et des Portugais d'ascendance juive ont néanmoins continué à pratiquer clandestinement le judaïsme dans la péninsule ibérique. L'originalité de la culture judéo-espagnole se manifeste notamment par le haketia langage( judéo-espagnol), langue dérivée du vieux castillan de l'arabe marocain, du portuguais et de l'hébreu dans cette langue, écrivaient et s'exprimaient respectivement toute la communauté juive, qui est arrivée au Maroc.
Deux communautés espagnoles sont Ceuta et Melilla ( Cette région est située sur la partie la plus orientale du Rif Marocain, ville autonome espagnole située sur la côte nord-ouest de l'Afrique, en face de la péninsule Ibérique, et formant une encoche dans le territoire marocain, En 1497, la ville est prise par les Espagnols, marquant ainsi le début des expansions coloniales espagnoles dans la rive Sud de la mer Méditerranée )qui geographiquement se trouvent une a gauche de Tetouan l'autre a droite de Tetouan sur la carte du Maroc. La majorité est composée de Séfarades souvent venus de Rio Martin,de Tetouan et des montagnes du Rif. Mais il y aussi une minorité ashkénaze, venue d'Europe orientale au cours de la première moitié du XXe siècle ou plus récemment d'Argentine.



regardes tout le nord, tous parlaient l'espagnol, les juifs qui sont arrives d'Espagne se sont d'abord installes a Meknes pendant 1 siecle, c'est pour ca que les meknassi parlaient espagnol, jusqu'a la ville de Meknes les juifs marocains ont parle l'espagnol et le haketia.
Moise je suis toujours en contact avec le rabbin de Melilla Rabbi Saadia Truzman, si tu parles hebreu ou espagnol, je peux te donner son numero de telephone et tu lui parles directement.






Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/2013 22:44 par LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL.
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