LES JUIFS DE TETOUAN SE SONT INSTALLES AU VENEZUELA, EN ESPAGNE, AU BRESIL A ORAN...

LES JUIFS DE TETOUAN SE SONT INSTALLES AU VENEZUELA, EN ESPAGNE, AU BRESIL A ORAN.
Vous trouverez les juifs de Tetouan, a Malaga, a Melilla, a Caracas, a Oran, en Amazonie au Bresil.

Tetouan se trouve au nord du Maroc, pendant un siecle les juifs sont partis vers d'autres horizon, les juifs de Tetouan, sont les plus instruits de toute la zone espagnole, en 1862 la premiere ecole de l'alliance a ouvert ses portes.
La communaute riche en culture avait une robe de henna (Kessoua Kbira) differante de toutes les autres villes du Maroc.
Elle s'appelait aussi la petite Jerusalem.

ORMAZAL J'AI ENTENDUE QUE LA PLUS PART DES JUIFS DE TETOUAN SONT PARTIS DANS LES PAYS QUE TU AS SITER MAIS A MA
CONNAISSANCE PAS A ORAN .
ET POUR L'ALLIANCE LA MEME CHOSE PUISQUE TOUS ILS ONT EU ET ONT FAIT DES ETUDES EN ESPAGNOL .
LE PREMIER MINISTRE ISRAELITE AU MAROC FUT UN JUIF DE TETOUAN LE MINSTRE BENZAQUEN AU TEMPS DU ROI MOHAMED V.
ET POUR LE NOM DE LA PETITE JERUSALEM IL Y AVAIT AUSSI LA VILLE DE SEFROU MAIS EUX C"ETAIT POUR LA RELIGION ET LA THORA .
A L"EPOQUE OU J"ETAIT A L"ECOLE ORT D"AIN SEBAA LES ANNEES 57 / 61 ILS SONT VENUS DES TETUANES POUR ETUDIER ET ILS PARLAIENT MIEUX L"ESPAGNOL QUE LE FRANCAIS .
COMBIEN DES FAMILLES JUIFS IL Y AVAIT A TETUAN ??? LES PLUS CONNUES C"ETAIT :
BENZAQUEN /CHOCRON / SANANES / BIBAS/ DENDAHAN / BENDAYAN / BENAIM / BENTATA / BENGUOZY/ ELKESLAZY / MARACHE / TOLEDANO / ET D"AUTRES .
CHABBAT CHALOM

Il y avait les Farrache, les Levy les Bentolila.

oui a Oran aussi familles Salama Sotto

CHAVOUA TOV ORMAZAL
LES FARACHE SONT DU RIF
LES LEVY DE TANGER ET DE LA ZONE ESPAGNOLE
LES BENTOLILA SONT D'ALKAZAR-KEBIR / TANGER /SOUK-EL-ARBA /
MIMICH LES SALAMA SONT DE LARACHE
LES SOTTO DE RABAT
UNE BONNE SEMAINE

SAMY

Les Serrouya aussi sont des tetouanais, Samy je reppete les tetouanais sont alles vivre a Oran c'est une parente qui me l'a dit, sa famille est allee vivre a Oran au debut du 20 eme siecle.

C'EST VRAIE J'AI OUBLIER LA FAMILLE SERROUYA IL Y AVAIT A TANGER UN QUI AVAIT UN POSTE TRES IMPORTANT A LA BANQUE ET QUI ETAIT MARIE AVEC UNE BENGIO D'ARCILA IL Y AVAIT AUSSI A TETOUAN ET A GIBRALTAR .ET AUSSI DES FORASTEROS DE LA REGION DE SEFROU .POUR CEUX DE TETOUAN QUI SONT PARTIES A ORAN TU ME METS EN DOUTE .DIS MOI QU'ILS SONT PARTIES A MELILLA JE TE DIRAIS PAS NON MAIS A ORAN ???JE SAIS AUSSI QUE PLUSIEURS FAMILLES DES ESPAGNOLES CATHOLIQUES DE LA ZONE ESPAGNOLE SONT PARTIES A ORAN POUR TRAVAILLER DANS LA CONSTRUCTION ET LES TRAVAUX MANUELLES .D'AILLEUR BEAUCOUPS DES ORANAIS ILS ONT APPRIS LA LANGUE AVEC EUX .
CHAVOUA TOV ORMAZAL

SAMY

bonjour
excuses moi Samy...mais les familles Salama et Sotto sont bien de Tetouan elles parlaient espagnol....ce sont les beaux parents de ma soeur donc je les ai tres bien connus..

[www.cementeriojudiotetuan.org]

Ce site sur le cimetiere de Tetouan a ete cree par notre cher ami Georges Sebbag bravo, KEN YRBOU.

la grand-mere a ma grand mere maternelle etait nee a Tetouan de la famille Roffe, mama Joar Roffe.
A Oran j'avais tous les freres a ma grand-mere paternelle, mama Hanna Gabbay, ils sont partis de Larache au debut du 20 eme siecle.

Les Bentata, les Chocrons, les Bentolila, les Benzaquen, les Markes, sont de Tetouan.

Citation
ormazal
[www.cementeriojudiotetuan.org]

Ce site sur le cimetiere de Tetouan a ete cree par notre cher ami Georges Sebbag bravo, KEN YRBOU.

Je vous remercie d'avoir cité le nom du site et le travail, au passage , mon nom est Georges SEBAT.
Mais surtout je voudrais signaler que ce site a été sponsorisé par Mr Salomon BENATAR et ses amis........
Merci ormazal de reprendre le sujet.
Bonne visite

TOI AUSSI EXCUSE MOI MIMICH
JE NE TE CONTRARIE PAS LES SALAMA ET LES SOTO QUE TU A MENTIONER SONT BIEN DE TETOUAN . MAIS LES SALAMA ET LES SOTO QUE J'AI CONNUE SONT EUX AUSSI DE RABAT ET LARACHE ET LES SEROUYA DE TANGER ET MEKNES .
MAIS ON VA PAS SE FACHER CAR QU'ILS SOIENT DU NORD OU DU SUD CE SONT DES FRERES JUIFS COMME NOUS
CHAVOUA TOV

La Ksoua Kbir (ropas de Berberisca ) a ete portee pour la premiere fois a Tetouan.

Histoire des Juifs de Tétouan
Tétouan (anciennement Tamuda), détruite par les Espagnols en 1399, est reconstruite à la fin du 15è siècle grâce à l'arrivée de juifs et de musulmans fuyant l'Inquisition. La communauté juive de la ville a donc la particularité d'être entièrement séfarade et hispanophone - comme en témoignent la majorité des grandes familles de Tétouan: Abudaraham, Almosnino, Bendelac, Bibas, Cazès, Coriat, Crudo, Falcon, Hadida, Nahon, Taurel...



Développement économique et rayonnement spirituel
Cette communauté se développe et s'épanouit au cours du 16è siècle, participant très activement à la prospérité de Tétouan qui devient alors un important port d'échanges, un des principaux centres de commerce avec l'Occident et le siège des ambassades étrangères. De nombreux juifs jouent un rôle majeur dans la vie commerciale de la cité et multiplient les contacts avec l'Empire ottoman (la Palestine en particulier), le Maghreb, Livourne, Londres, Amsterdam, Gibraltar et, bien sûr, avec l'Espagne. Vers la fin du siècle, elle accueille des marranes portugais ainsi que des juifs venus d'autres villes du Maroc et elle poursuit son développement.
La communauté de Tétouan est également rayonnante sur le plan spirituel. En 1530, R Hayyim Bibas, arrivé à Fez alors qu'il était encore enfant, avec sa famille fuyant l'Inquisition espagnole, est invité à venir la diriger. Quelques années plus tard, il fonde avec son fils une yeshivah qui deviendra célèbre dans toute l'Afrique du Nord et même au- delà. Même si la splendide synagogue Bibas est détruite lors de la rébellion de 1610, on compte sept synagogues à Tétouan en 1727.

Au 19è siècle, la communauté de la ville vénère le dayyan R.Isaac ben Walid, auteur de Va Yomer Yitzhak qui constitue une source de renseignements extrêmement précieuse sur l'histoire sociale, économique et religieuse de juifs de Tétouan. Cet érudit sera l'un des plus grands soutiens de l'entreprise scolaire de l'Alliance.



L'ambiguïté des autorités
Les 17è et 18è siècles sont marqués par une politique ambiguë des autorités vis- à - vis des juifs. Le sultan leur impose de très lourdes taxes et nombre d'entre eux sont victimes des violences antijuives qui se déchaînent en 1655. Mais d'autre part, lorsque tous les représentants d 'étrangers sont expulsés de la ville, en 1772, des juifs deviennent représentants consulaires de divers pays européens et sont donc, même indirectement, des interlocuteurs du pouvoir. En 1790 portant, de nouvelles exactions ont lieu contre des habitations juives.
L'année 1808 marque une date- clé, puisqu'un décret d'expulsion de tous les juifs de la ville est promulgué, afin de faire de Tétouan une cité exclusivement musulmane. Une délégation de la communauté se rend à Fez pour tenter de plaider sa cause, mais elle obtient seulement l'autorisation pour les juifs de construire leurs propres quartiers en dehors des limites de la ville: c'est le début du développement de la Juderia, le quartier juif de Tétouan. La ségrégation spatiale s'accompagne de mesures de marginalisation sociale et professionnelle puisque certains métiers sont désormais interdits aux juifs, contraints par ailleurs de porter un vêtement distinctif noir et fréquemment victimes de bastonnades. Ainsi privés de ressources, les juifs de Tétouan s'appauvrissent considérablement. La plupart des 9000 âmes qui composent la communauté au milieu du 19è siècle sont réduites à la misère. Aussi l'émigration s'amplifie-t-elle de manière spectaculaire - vers Mellila, Gibraltar, Oran, mais aussi en direction de contrées plus lointaines: nombreux sont les juifs de Tétouan à aller s'établir à Buenos-Aires, Rio de Janeiro, Lima ou Caracas...



Retrouvailles historiques avec l'Espagne
Le 6 février 1860, les Espagnols conquièrent Tétouan. Les juifs, qui ont subi deux jours plus tôt de nouvelles violences, les accueillent avec enthousiasme. "Ce jour-là, historique à plus d'un titre, Espagnols et Séfarades se retrouvaient face à face", écrit Sarah Leibovici, spécialiste de l'histoire des juifs de Tétouan. L'occupation espagnole de la ville ne dure que deux ans, puisqu'elle prend fin le 2 mai 1862, mais elle redonne aux juifs un sentiment de sécurité et d'espoir d'un avenir meilleur. Ils jouissent désormais de la liberté religieuse et culturelle et participent au conseil mixte récemment mis en place, où juifs et musulmans se réunissent à parité. Attirés par la possibilité d'un meilleur niveau de vie, des juifs des villes de l'intérieur s'installent à Tétouan.
L'embellie est malheureusement de courte durée. En1867 et 1868, les attaquent de tribus montagnardes, de pirates du Rif, remettent en cause la sécurité des habitants de Tétouan, dont une partie est décimée par des épidémies. La sécheresse frappe la région. Le mouvement migratoire des juifs de Tétouan s'amplifie encore.

En 1912, Tétouan passe de nouveau sous domination espagnole et le sort des juifs connaît une nette amélioration. La Couronne protège officiellement les institutions juives, l'obligation faite aux juifs de résider dans la Juderia est assouplie et il leur est désormais possible d'acquérir des maisons dans les divers quartiers de la ville. Par ailleurs, les taxes spéciales que les juifs devaient acquitter sont abolies. L'accession du franquisme entraîne toutefois une certaine dégradation de la vie des juifs de Tétouan, sur le plan économique en tout cas.



La fin d'une histoire...
Avec l'indépendance du Maroc, Tétouan devient marocaine. De nombreux juifs optent pour le départ, notamment en direction de Ceuta et de Mellila restées sous contrôle espagnol. Le recensement de 1960 fait apparaître la présence de 3103 juifs à Tétouan. Une nouvelle vague d'émigration se développe après la Guerre des Six Jours, cette fois vers Israël. Il reste environ mille juifs à Tétouan en 1968. Au début des années 1990, on ne comptait guère plus de deux cents juifs à Tétouan.

c'est la Kessoua Kbira las ropas de pagno o ropas de berberisca faites a Tetouan, depuis plus de 500 ans, cette robe fait pensee a la housse du sefer torah, car la mariee juive apres avoir immerge dans le bain rituel (le mikve ) est comme un rouleau de la torah, et c'est pour ca que les juifs marocains brodaient la Kessou Kbira (la robe du Henne) avec un fil d'or sur du velour exactement comme la housse du sefer torah de la synagogue.

photos Soly Anidjar


Cette robe a ete realisee par mon amie Rachel Benzaquen de Tetouan elle est decedee il y a 1 an et demi.Une de ses robes est exposee au Musee d'Israel.





Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/02/2012 21:45 par LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL.

robe realisee par mon amie Rachel Benzaquen nee a Tetouan qui est decedee il y a un an et demi

photo Soly Anidjar





Modifié 2 fois. Dernière modification le 07/02/2012 21:50 par LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL.