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Grande Soirée Littéraire chez les membres et amis de l’APJM
21 mai 2015, 17:42
Salut,
Si tu ne peux pas te rendre à cette grande soirée littéraire, on accepte de t’envoyer par la poste les deux livres dédicacés.
Alyah: 18 € + Frais de port 6 € = 24 €
Moïse: 20 € + Frais de port 6 € = 26 €
Les deux ensemble: 38 € + Frais de port 10 € = 48 €
Les chèques à envoyer avant la fin de cette semaine au nom de « APJM »
A envoyer à A. Delouya 10 Jardin du Cardinal de Richelieu
94220 Carenton-le-Pont
Bise
Arrik


Jeudi soir 28 mai 2015 de 19H30 à 21H15
Grande Soirée Littéraire chez les membres et amis de l’APJM

APJM / Association Permanences du Judaïsme Marocain - Président Fondateur: Arrik Delouya
Co-présidents d’honneur: Dr. Sydney Ohana & Pr. émérite Ephraïm Riveline

Clinique Pétrarque du Dr. Sydney Ohana
6 Square Petrarque - Angle 33 Rue Scheffer & Paul Doumer Paris 75016 Code 3587 M° Trocadéro


Présentation sous forme de questions / réponses & dédicace pour leur dernier ouvrage

Armand Abécassis: Les derniers jours de Moïse, 2015, Flammarion
Eliette Abécassis: Alyah, la tentation du départ, 2015, Albin Michel



Présentation du livre d’Armand Abécassis
Les derniers jours de Moïse (Flammarion, 2015)

€UR 19,90 Broché
[www.huffingtonpost.fr]

Moïse sait qu’il va mourir. Dans quelques heures, sur le mont Nébo, le Prophète qui a libéré les Hébreux de leur esclavage devra remettre son âme à Dieu. Il ne verra même pas la Terre de Canaan vers laquelle il les a guidés depuis quarante ans. À l’ange de la mort qui se présente devant lui, Moïse s’écrie : « Écarte-toi de moi. Il n’est pas question de te remettre mon âme ! ».
Dans un ultime face-à-face avec Dieu, Moïse va ainsi refuser la mort et se livrer à une discussion passionnée pour faire valoir son droit à l’immortalité. A-t-il réussi ? Nul ne connaît sa tombe aujourd’hui. On sait seulement qu’il a disparu sur le mont Nébo, dans le pays de Moab, en face de Jéricho. Mais qui l’a accompagné ? Qui a recouvert son cercueil de terre ? Qui a procédé à l’oraison funèbre ? Est-il réellement mort ? Est-il monté au Ciel ? Et, si c’est le cas, a-t-il ensuite ressuscité ?

Les histoires rapportées ici sont toutes extraites du Midrash. Depuis l’époque du Talmud, les rabbins ont imaginé les nombreux dialogues que Moïse aurait entretenus avec Dieu avant de mourir, en les reliant aux questions humaines fondamentales. Étonnamment modernes, ils font partie intégrante de la tradition juive.





Armand Abécassis, chargé de programmes d’études juives à l’Alliance israélite universelle,
est professeur émérite de philosophie générale et comparée à l’université Michel de Montaigne,
Bordeaux III.

Ses écrits et ses enseignements témoignent d’un dialogue fécond entre judaïsme et philosophie,
entre judaïsme et christianisme. Docteur d’Etat, certifié de langues sémitiques et d’arabe, il a eu
le prix de l’Académie des Sciences morales et politiques pour son œuvre sur la Pensée juive
(4 volumes).






Alyah - Eliette Abecassis
YouTube




Alyah - Eliette Abecassis. Marianne Feignier ... Eliette abecassis - Archive INA - Duration: 11:03. by Ina Talk Shows
Ajoutée le 18 mai 2015
On aurait aimé entendre la voix d’Eliette Abécassis.


Eliette Abécassis explique son livre « Alyah »
Les éditions Albin Michel



Ajoutée le 11 mai 2015
Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J’étais fière de m’appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. Nous n’étions pas en danger dans la ville. Ni agressées à la sortie de l’école, de la synagogue, ou chez soi. Traiter quelqu’un de « sale juif » était un tabou. Je ne pensais pas qu’il pût y avoir dans Paris des manifestations contre les juifs. A vrai dire, je n’aurais même pas imaginé que l’on puisse entendre, lors d’une manifestation : « A mort les juifs. »
Une jeune femme, deux enfants, deux amours. La peur, le désir, l’espoir, la tentation de quitter la France et de faire son « alyah ».

Il y a quelques années…Etre Juif en France
par Eliette Abécassis sur Facebook – JSSNews
[jssnews.com]


Publié le : 29 janvier 2014


Il y a quelques années…
Il y a quelques années encore, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou.
Il y a quelques années encore, je n’avais pas peur d’emmener mes enfants à l’école.
Il y a quelques années, il était possible d’enseigner la Shoah dans tous les collèges et les lycées.
J’osais aborder le thème d’Israël avec mes amis non-juifs.
Il y a quelques années, j’ai donné à ma fille un prénom français.
Je l’ai inscrite à l’école publique, sans penser qu’un jour je devrais l’en retirer par peur qu’on ne la frappe parce qu’elle était juive.
Je ne voyais pas apparaître des caricatures dignes des années Trente sur Internet.
Je ne trouvais pas non plus quantité de sites répertoriant les noms des personnalités juives en France.
Je ne rencontrais pas sur Google, You Tube ou Facebook des propos antisémites.
Et dans le bar d’un grand hôtel, je n’avais pas entendu les délires d’un vieux fou, qui n’était ni vieux ni fou.
Il y a quelques années, je lisais les journaux.
Je regardais les nouvelles à la télé.
Pour moi, la Shoah était incompréhensible.
Je me disais : plus jamais ça !
Et surtout, je me demandais : pourquoi les Juifs ne sont-ils pas partis à temps d’Allemagne, alors que tant de signes inquiétants auraient dû les alerter ?
Il y a quelques années, je ne me savais pas en exil sur ma terre natale.
La France était mon pays, ma culture, ma façon d’être et de penser.
Je pensais que nos dirigeants nous protégeaient.
Il y a quelques années, je partais en vacances dans les pays arabes. J’aimais aller sur la trace de mes ancêtres, les Séfarades.
Ceux qui furent massacrés à Grenade en 1066 par une foule qui haïssait les Juifs qui, disaient-ils, étaient riches et puissants.
Ceux qui, victimes de l’Inquisition, furent obligés de se cacher ou de partir.
Il y a quelques années, je ne pensais pas devenir marrane.
Il y a quelques années encore, je ne pensais pas entendre scander des slogans anti-juifs dans la rue.
Il y a quelques années, j’avais foi dans l’homme.
Il y a quelques années, Ilan n’était pas mort.
Myriam, Gabriel, Arié et Jonathan étaient encore en vie.
Il y a quelques années, il était encore possible d’être juif en France.

Jeudi 28 mai 2015, Eliette Abécassis présente son livre "Alyah, la tentation du départ" qui revient sur la grande question que se posent de nombreux juifs aujourd’hui en France, à savoir partir ou rester ?
Vidéo sur le plateau du Grand Soir
[www.europe-israel.org]

mai 14, 201514

[Vidéo] Eliette Abécassis présente son livre « Alyah, la tentation du départ »
Eliette Abécassis vient présenter mercredi 13 mai son livre « Alyah, la tentation du départ » sur le plateau du Grand Soir 3.

Partir ou rester en France ? Après les attentats de Paris en janvier dernier et les nombreuses agressions dont sont victimes les juifs français,

Eliette Abécassis revient sur cette grande question que se posent de nombreux pratiquants.

Selon elle, la montée de l’antisémitisme est « le symptôme d’une crise profonde de la société », et dénonce une situation qui se dégrade depuis près de 20 ans.




actes antisémitesLe nombre d’actes antisémites a doublé en un an.


En 2014, on décomptait 851 actes antisémites en France, contre 423 en 2013. Des chiffres« angoissants ».

Dans son livre, Eliette Abécassis revient d’ailleurs sur les dernières grandes affaires en date : Ilan Halimi, Toulouse…

Interrogée sur la question de l’école, l’auteure déclare croire « plus que jamais » dans l’éducation pour faire changer les choses. « Je crois que tout passera par l’éducation », affirme-t-elle.



Rencontre avec Eliette Abécassis
mai 14, 2015
[actualite-israel.com]
Propos recueillis par Virginie Guedj-Bellaïche

12014
Elle est l’une des figures du milieu littéraire parisien. Normalienne, écrivain, scénariste et chroniqueuse télé, Eliette Abécassis a toujours porté une voix aussi bien juive que juste dans l’espace public. Fille du rabbin et philosophe Armand Abécassis, celle qui a vu le jour à Strasbourg, l’un des berceaux du judaisme français, raconte son amour pour la France. Une France perdue où le vivre-ensemble et la coexistence des communautés ont cédé comme une digue. Dans « Alyah », son dernier roman, en librairie depuis le 13 mai, l’auteur de « Qumran », décrypte le mal-être des Juifs de France et la tentation d’Israël. Si son livre est un roman, elle n’hésite pas à évoquer son cas personnel et passer au « je », le temps d’une interview.

IsraPresse : Comment est née l’idée de ce livre ?
Eliette Abécassis : C’est une histoire que je mûris depuis longtemps. Je crois que cela remonte à l’assassinat d’Ilan Halimi. Après, il y a eu le drame de Toulouse. L’été dernier, j’écrivais sur un tout autre sujet. Quand j’ai vu les images des manifestations où l’on entendait « Mort aux juifs », de l’attaque de la synagogue de la Roquette ou encore les magasins juifs brûlés, je me suis dit que je ne pouvais pas écrire sur autre chose. Camus disait : « Ecrire c’est mettre de l’ordre dans ses obsessions ». J’ai ressenti l’urgence d’écrire sur ce malaise des Juifs de France, cette angoisse permanente. J’écrivais sous forme d’interrogation. Et puis, les attentats contre « Charlie Hebdo » et contre l’HyperCasher en janvier ont tout changé. L’interrogation s’est transformée en affirmation, une affirmation pessimiste et tragique. J’ai la sensation que la France subit une forme de barbarie.

I : D’où vient-elle cette barbarie ?
E.A : Cette barbarie a été rendue possible par vingt ans de laisser-faire. Le laisser-faire des médias plus prompts à critiquer Israël qu’à se pencher sur les massacres en Syrie. Le laisser
faire politique. Le gouvernement a démissionné. L’éducation nationale a baissé les bras, à l’image de la réforme du collège que l’on nous prépare.

I : Dans votre livre, l’héroïne raconte le désamour pour la France. Quelle est la part de fiction ?
E.A : C’est un vrai roman. Il raconte une histoire d’amour et de désamour. Il reprend tous les codes du genre romanesque classique. Il y a des personnages, une narration. C’est un livre écrit dans l’urgence et l’actualité. Le récit est entrecoupé de ce qu’elle lit dans la presse ou ce qu’elle entend à la télé. La force de la littérature c’est finalement de refléter une réalité, de donner à voir sa vérité et toute sa complexité.

I : Pensez-vous à l’Alyah pour vous ?
E.A : Je me suis toujours posée la question. C’était une question utopique. J’en parlais comme un doux rêve. C’était un idéal qui dépassait largement le cadre de la fuite. Aujourd’hui, c’est devenu, au regard de l’actualité une question impérieuse: « Quand part-on ? Comment ? »

I: Votre échange très vif avec Jean-Luc Mélenchon dans «les grandes questions» sur France 5 a fait le tour du web. Vous avez réussi à pointer du doigt son incapacité à prononcer le mot « musulman » quand il évoquait « les fanatiques religieux » qui avaient tué Charb. Comment expliquez –vous cette dénégation ?
E.A : Je m’y attendais. Je crois que qu’il a été lui-même gêné de son propre embarras. Ce qui est plus surprenant c’est que l’on retrouve la même dénégation chez d’autres. François Bayrou, a réussi à tenir 15 minutes sans prononcer le mot « islam », même chose pour Edwy Plenel venu présenter un livre titré « Pour les musulmans ». Dans le cas des politiques, je parlerai de tabou électoraliste. Ils pensent que s’ils dénoncent « l’islamisme », ils vont se mettre à dos leur électorat musulman. C’est un mépris pour ces derniers. Le plus tragique, c’est que l’on ne peut combattre un fléau qu’on ne nomme pas.
Vidéo jouissive sur TV5 le 30 janvier2015: Un régal de "round" et pur délice.
Bravo Eliette ;
Voir Mélenchon le -roublard se faire exploser par notre amie philosophe et romancière Eliette Abecassis ! Une belle leçon ! Oui, Eliette vient de rétamer le Mélenchon qui perd le Nord.
[www.dreuz.info]élenchon.flv

I : Etes-vous optimisme pour l’avenir des Juifs de France ? Pour vous en France ?
E.A : Personnellement, j’aimerais pouvoir rester. J’aime la France, les Juifs aiment la France. Notre présence en France est très ancienne. Le discours du premier ministre Manuel Valls après les attentats du 11 janvier dernier l’a rappelé. Sans les Juifs, la France n’est pas la France. Cela a été un grand moment mais je crains que pour les Juifs, ce soit de plus en plus difficile au quotidien et qu’il devient pour eux impossible de rester.

Propos recueillis par Virginie Guedj-Bellaïche
Eliette Abécassis, « Alyah », Albin Michel, en librairie.




Arrik DELOUYA
Association des Permanences du Judaïsme Marocain / APJM
10 Jardin du Cardinal de Richelieu
94220 Charenton-le-Pont
GSM: 06 77 16 13 55
E-mail: a.delouya@orange.fr
Pièces jointes:
eliette.jpg
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