ARRIK, voilà un an que tu nous as quittés ! Par Thérèse Zrihen-Dvir

ARRIK, voilà un an que tu nous as quittés !


Un an, un mois, une semaine, un jour, une heure, une minute, un vol d’oiseau...
Nous les humains avons la vilaine manie de nous dresser des bornes, des barrières, des divisions. La limite du temps que nous avons fractionné en millénaires, centenaires, années, mois, semaines, jours... jusqu’à la minuscule seconde.
Dans l’espace tout cela cesse de fonctionner, car l’espace c’est le vrai, c’est l’authentique, le vide absolu... pas tant que cela !
Mais c’est là où le temps n’a plus de prix, de poids, d’importance.
Là où seul le souffle de la vie possède une quelconque valeur.
Et c’est dans l’espace que tout cesse de se mesurer.
L’âme revêt enfin son ultime costume... puisque le corps n’est plus. Et c’est l’âme qui vogue, qui survole autour de tous ceux qui se disent des vivants et qui t’observent sans te voir, tout en t’adressant leur message d’amour, de nostalgie, de regret et parfois même un sourire lorsque ton regard farceur se posait sur eux.
Nous sommes tous des ombres.
Nous traversons la vie comme un bolide, une aventure, un défi, un calvaire que nous repoussons pour ne permettre qu’au sourire de l’enfant qui vient de naître de nous émerveiller.
Tu nous manques énormément et je ne doute pas que nous manquons aussi.
Mais tu sais bien, que rien ici-bas n’est éternel... que nous sommes prédestinés à partir... en voyage sans valise, hormis nos souvenirs, nos actes bons ou mauvais, le portrait de tous ceux que nous avons aimés et qu’il faut leur pardonner... leur insouciance... leur mégarde... leur absence.
La ronde de la vie poursuit son chemin, et la rencontre se fera un jour ou l’autre dans d’autres sphères, celles que le Tout-Puissant a préparées pour Ses créatures.
Alors, ce ne sera jamais un adieu, mais simplement un au-revoir.
La flamme de ton souvenir, brillera aussi longtemps que nous vivrons et même au-delà.

Thérèse Zrihen-Dvir
Pièces jointes: