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yennayer 2955 : nouvel an berbere

Envoyé par the great pretender 
yennayer 2955 : nouvel an berbere
04 janvier 2005, 11:36
Yennayer est la fête célébrant le passage à la nouvelle année par les Imazighen 'tabburt useggwass' (la porte de l'année). Ce jour correspond au 13 janvier du calendrier grégorien (1er janvier du calendrier julien).

Les Berbères ont conçu une organisation dans la division du temps basée sur des considérations climatiques et des données agraires. Ainsi, tagrest(l’hiver) est la saison des pluies et des labours, tafsut (le printemps) celle de la vie, anebdou (l’été) voit les moissons, et la fenaison s’active durant amakkis (l’automne).Yennayer est le jour qui marque le changement de deux grands cycles saisonniers : le calendrier berbère est un calendrier traditionnellement agraire. On est bien loin des calendriers religieux de tous types.
L’étymologie du mot Yennayer est composée de yen dérivé du mot yiwen (le chiffre un ou premier) et ayer, une des trois variantes du mot mois : ayour, ayer et aggour.
Au plan historique, le démarrage du calendrier berbère (qui arrive aujourd’hui à l’an 2955) commence à partir de 950 avant J.C., date à laquelle l’empire des Pharaons avait été menacé par un roi venant d’Ethiopie. Le Pharaon Ramsès fit appel à son allié berbère, Chachnaq, pour l’aider à faire échec à l’attaque éthiopienne.
C’est alors que le roi berbère, à la tête d’un fort contingent parti depuis Tlemcen, livra une rude bataille dans la vallée du Delta et sauva, ainsi, l’empire des Pharaons.
C’est à partir de cet événement que commença la datation annuelle berbère.
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
04 janvier 2005, 11:38
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Pièces jointes:
amaz.jpg
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
04 janvier 2005, 13:41
AZUL FELLAWEN.......SHALOM.....SALAM....
Asgwas Amggaz ....
Asgwas ighodane...
I kul Imazighen seg Siwa are Agadir.....
Bonne anneé 2955 aussi à nos juifs d'origine amazighe qui sont toujours dans nos coeures et qu'on ne peut pas les oublier parcequ'ils font partie de nous ....Shana Tova et que les brakhotes des Tsadikim soient avec nous " Zekhthoum tkoun maakoum " .....Shalom
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
04 janvier 2005, 13:45
bonne fete a tous nos freres berberes, et qui peut-etre moi meme suis-je de descendance berbere, super ce sujet, mon cher G.P
Pièces jointes:
01000.jpg
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
04 janvier 2005, 14:03
" Shana tova " pour vous aussi fille de la mer et du soleil à l'occasion de Yenyour 2955 j'espere pour vous une vie pleine de fleures et de bonheur et que Dieu le tout puissant vous garde et éclaire votre parcours.....
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
04 janvier 2005, 15:06
G.P,
Chapeau , je te fais confiance,j'avoue mon ignorance au sujet de l'an nouveau Berbere, et je me rejouis de l'avoir appris ici.
Alors a tous les Berberes musulmans et juifs , je vous souhaite tous mes voeux a l'occasion de votre nouvel an.
Et que l'on danse pour celebrer,

Yennayer 2955,

la nouvelle annee de la communaute Berbere du Maghreb.

elie cohen



Berberes a une ceremonie de mariage, Haut Atlas marocain.
Pièces jointes:
Berbers of Morocco.jpg
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
05 janvier 2005, 12:06
GP MON AMI
MERCI D AVOIR ABORDE CE SUJET ETANT MOI MEME BERBERE DE PERE BERBERE (glaoui) et de mere berbere (messioua)
j ai toujours cherche le nom berbere de la mer sans jamais personne ne me convainc (ne me dites pas ELBHAR utilise souvent mais c est un mot arabe.
je lance un appel a tous les berberes de ce site de me delivrer enfin de ce calvaire
AZDOD HASSAN DE MARRAKECH
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
05 janvier 2005, 12:10
OU BIEN ALORS CE NOM N EXISTE PAS EN BERBERE.
mais que faire des berberes de tout le sud marocain qui vivent de la mer comment la nomment elle
j ai entendu taghant,aman.et meme AROUASS mais toujours pas satisfait
merci
hassan de MARRAKECH
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
06 janvier 2005, 08:10
Mon cher ami Hassan,

Désolé, je connais en tachelhit et ça se dit aussi Lbhr !
Je passe le relais aux spécialistes !

amitiés,
GP
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
06 janvier 2005, 22:43
Bonjour,

Hassan je crois bien que "Labher" en tamazighte est AMDA!je demanderai à des experts en langue amazigh plus de précisions mais je crois que c'est ça.

Azul & asgass amaynou ambarki



Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
08 janvier 2005, 05:42
azul a la boheme OULTMA je ne savais pas que tu etais berbere et suis agreablement surpris (ceci justifie ton intelligence)

je retiens ce nom de AMDA ou peut etre TAMDA bien que je pense qu il s agit la d etang ou lac (eau stagnante )en attendant plus amples informations.as tu beaucoup entendu la mer designee par ce nom dans ton entourage ?habitais tu pres de la mer ?

pour de great.voici un article paru recemment sur ynnayr dans un journal marocain

Les fêtes agraires dans l'anti-Atlas

07.01.2005 | 14h29

Ali Amahan décrit les différentes fêtes qui sont célébrées au Maroc et plus particulièrement chez les Ghoujdama dans l'Anti-Atlas. L'auteur distingue trois sortes de fêtes : les fêtes relatives aux activités agraires, les fêtes religieuses et les fêtes civiles célébrées à l'occasion des mariages et des circoncisions. Dans le cadre de cet article, il étudie les fêtes agraires parce qu'elles sont plus anciennes et parce qu'elles décrivent tout un univers social et mental en voie de disparition. La première fête appelée lmàruf (litt. aumône) est un repas collectif consommé dans un lieu sacré. Lmàruf marque l'ouverture de l'année agricole (imi n useggwas).





La deuxième fête s'appelle innayr ou îd n useggwas (janvier ou la nuit de l'an qui correspond au 13 janvier). La troisième concerne les prières de rogation de la pluie.

border l'étude des fêtes, c'est considérer d'emblée les phénomènes cycliques liés aux activités économiques, culturelles et religieuses d'une communauté. Dans la région qui nous intéresse, la fête marque le moment fort du cycle de même qu'elle peut également intervenir lors des phases critiques de l'activité, telle la fête lmàruf que l'on organise lorsque la sécheresse menace les récoltes.

La fête vient «interrompre, perturber ou violer» (pour user de l'expression de Hammoudi ), la régularité de la vie quotidienne. Disons plutôt que la fête est un rythme qui, à intervalles réguliers, rompt la monotonie du quotidien et lui confère un semblant d'harmonie. Elle marque le passage d'une phase à l'autre, d'un cycle lié à une activité donnée ou rappelle la régularité des événements ou des faits spirituels, culturels, etc.

La fête permet également de souligner à Ghoujdama, les étapes les plus importantes de la vie d'une personne : naissance, circoncision, mariage, etc.
Ainsi, distingue-t-on, chez les Ghoujdama, trois sortes de fêtes : les fêtes rituelles relatives aux activités agraires, les fêtes religieuses et les fêtes «civiles» célébrées à l'occasion des mariages, circoncisions, etc.

Fêtes rituelles agraires

Ces fêtes célébrées selon le calendrier julien dit filahî (agricole), sont certainement les plus anciennes. Leur nombre varie selon l'activité agraire pratiquée dans la localité. Contrairement aux localités du nord (dans le Dir ou dans la plaine), on fête, dans les localités du sud du territoire de la tribu (hautes vallées), l'ouverture et la fermeture des pâturages.

Ces manifestations sont plus ou moins célébrées selon les familles et leurs activités : les familles qui tirent l'essentiel de leurs revenus des activités agraires restent attachées à ces cérémonies plus que les autres qui bénéficient davantage d'un apport extérieur, notamment celui de l'émigration.

Le repas collectif

L'ouverture de l'année agricole, imi n useggwas, est marquée par la première fête : lmàruf. Le terme lmàruf signifie : «aumône ou repas collectif consommé dans un lieu sacré». En effet, cette fête consiste à organiser une collecte de dons dans la localité sous la responsabilité de deux ou trois personnes désignées par ljmaàt (assemblée de la localité). À partir des fonds collectés, des femmes volontaires préparent un repas sous la direction des responsables de la cérémonie, dans le lieu le plus sacré de la localité (mosquée, cimetière, mausolée, etc.). Tous les habitants de la localité sont invités à partager ce mets : un couscous garni de viande. Une longue fathâ (prière) clôt la cérémonie. On demande au Tout-Puissant et à ses saints locaux de prodiguer leurs bienfaits de prospérité pour l'année à venir, on implore la bénédiction du Tout-Puissant envers les disparus, on sollicite sa protection pour les absents ; enfin, on lui demande santé et harmonie pour les présents.

Le nouvel an

La deuxième fête est celle de innayr ou îd n useggwas (janvier ou la nuit de l'an). Elle débute la veille du premier jour de l'an selon le calendrier julien (le 13 janvier). Il est de tradition de consommer de la volaille. Par son caractère familial, cette fête évoque la Noël chrétienne.

L'aspect rituel est très important : les mets préparés, les ingrédients utilisés, les pratiques cérémoniales sont scrupuleusement respectées. Tout geste, tout produit employé revêt une valeur symbolique.

Au dîner de cette fameuse soirée, est servi un mets appelé arbbâz ; il s'agit de crêpes coupées en petits tronçons, arrosées d'un bouillon de volaille, garnies de morceaux de poulet ou de dinde, et accompagnées de sept légumes. Le mot arbbâz est emprunté au verbe rbâz qui signifie dans la langue locale : «triturer un mélange humide» et aussi «piétiner une terre mouillée et la réduire en boue».
On fait arbbaz pour que l'année «soit pluvieuse» et afin que le temps soit «patouille». En fait, les sept légumes représentent les principales cultures pratiquées dans la région. Les grains sont semés dans un champ fertile «trituré» et “bien arrosé” que représente le plat arbbâz. C'est l'expression du désir de voir l'année à venir pluvieuse

«[...] dans cette période d'attente (qui est lyali, hiver, “les nuits de l'année” et d'incertitude où l'on ne peut qu'essayer d'anticiper sur l'avenir : C'est pourquoi les rites de pronostication concernant la vie familiale et surtout la récolte de l'année en cours sont à rapprocher de ceux dont fait l'objet la femme enceinte.» Le Jour de l'An, au petit jour, la maîtresse de maison procède à la purification des pièces de la demeure, sans en oublier une seule. Cette opération consiste à disperser lbsis (mixture de farine, d'huile et de sel) dans tous les locaux. Armée ensuite d'un balai, elle repasse dans toutes les pièces pour balayer et «chasser» «l'épouse de la mauvaise année» (tamghart n gar aseggwas) qui n'est autre que tammara la «misère» (mot que l'on doit éviter de prononcer ce jour-là).

Faut-il rappeler que lbsis sert à exorciser des personnes ou des lieux possédés par des forces maléfiques ? Remarquons, de même, que cette mixture est composée de produits de base de la nourriture locale. Le jour venu, la maîtresse de maison refait son foyer : tamsla n takat ; elle enduit les trois pierres (inan) d'une nouvelle couche d'argile (talaxt), coutume fréquente dans tout le Maghreb. Elle prépare pour le déjeuner une bouillie, tarwayt, d'orge ou de maïs. Le verbe rwi signifie dans la langue locale : préparer une bouillie mais aussi «triturer un mélange humide». La fête, dans sa totalité, est orchestrée par la femme qui suit minutieusement le déroulement des phases de la cérémonie et les rituels qui les accompagnent. Les volailles consommées sont naturellement fournies par les femmes puisque à Ghoujdama, la volaille est toujours la propriété de la femme.

Ainsi, innayr est-elle une fête familiale offerte et organisée par la maîtresse de maison. Cette dernière, mère des enfants, donc féconde et «fertile», assimilée au monde humide et naturel comme l'a précisé Bourdieu s'est investie – à ce moment d'incertitude où l'on vient juste d'accomplir l'ensemencement des champs et où l'on attend la renaissance des pâturages – du pouvoir d'exorciser les forces occultes susceptibles de rendre le temps sec et l'espace stérile.

La sécheresse est le phénomène naturel le plus redouté. Le sec est assimilé non seulement à la stérilité mais aussi à la mort. Lorsque l'on dit d'une personne, d'un animal ou d'un arbre qu'il est sec (iqur), c'est qu'il est mort.
Il faut donc tout mettre en œuvre pour ne pas provoquer ce phénomène ou l'empêcher de se produire.

La quête de la pluie : prière rogatoire et sacrifice

Le printemps voit le déroulement d'une autre fête collective organisée, à l'instar de la précédente, en cas de sécheresse. Cette fête célébrée au niveau de la localité, est organisée en cas d'insuccès et pour une plus grande efficacité, à l'échelle de la fraction.

Évoquons, ici, la manifestation organisée par la fraction des Ayt Saâdelli en pareille occasion. La décision en est prise le jour du ssuq (marché) par les notables influents des localités de la fraction

Si on n'obtient pas le résultat espéré, on constitue un grand rassemblement au niveau de la fraction : les hommes montent au sommet de la montagne Almzi, la plus haute de la région (1 721 m) où un bœuf noir sera sacrifié. Puis le Coran est récité tout entier, chaque taleb (lettré) présent étant chargé d'en réciter une partie. C'est alors qu'une prière rogatoire s'élève et qu'un discours est prononcé. L'homme qui dirige la prière et qui prononce le discours doit être du ddcer (agglomération) des Ayt Lâlam qui appartient à l'ighs (lignage) des Ayt Tmen .

Il revient au groupe des Ayt Lâlam «gens de l'étendard» d'inaugurer chaque action collective organisée au niveau de la fraction. C'était, dit-on, le notable le plus respecté qui portait l'étendard lors de batailles auxquelles participaient les Ghoujdama à l'instar des inflas n lxir (porte-bonheur) dans la région du Haha.

À l'instant où la prière prend fin, le bœuf sacrifié est réparti entre les tolba (lettrés) qui ont récité le Coran. Puis, les hommes mettent leur djellaba à l'envers, ce qui devrait provoquer un changement de temps et ils rentrent chez eux. Mais au retour de cette manifestation, le chef de lignage des Ayt Menisir appartenant à ce groupe est ligoté, parfois malmené et jeté dans une rivière un court moment. Montagne relève un fait identique.

Enfin d'autres manifestations à caractère rituel lié au monde agraire étaient observées ; elles sont, de nos jours, presque tombées en désuétude. Citons, par exemple la fête de Tuzzunt (la médiane), allusion faite au milieu de la saison estivale, célébrée le 10 juillet selon le calendrier julien. Cette fête semblable à celle de nnayr ne se rencontre plus guère de nos jours que dans de très rares localités au sud de la tribu.

Il convient de signaler que ces fêtes ne sont généralement relevées, quand elles sont collectives, que lorsque pèse la menace de la sécheresse. Les hommes en sont les principaux organisateurs.

Dans leur déroulement, la part des prières islamiques et du Coran est plus importante que celle du rituel profane. Leur lieu d'organisation – un espace sacré et public – les transforme en manifestations de recueillement et de repentir. Lorsqu'elles sont célébrées en famille, ces fêtes ne sont notées que dans les familles qui tirent encore l'essentiel de leurs revenus des activités d'agriculture et d'élevage.

Si l'on excepte quelques formules d'invocation telle la basmala prononcée au début de chaque rituel, ces fêtes n'ont aucun caractère religieux. Elles sont organisées exclusivement par la maîtresse de maison, et dans l'espace domestique familial.



Ali Amahan | LE MATIN
Pièces jointes:
bijoux berberes.jpg
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
10 janvier 2005, 22:42
Bonjour,

Yeah Agma Hassan nkki gih tachelhite n'Agadir (oui hassan je suis chleuh d'agadir).
En fait pour Labher je te donerai bientôt la liste des synonymes .Peut-être une longue liste, une sorte de dictionnaire français-tachelhite.
De ma part et pour tous les Amazighs du monde entier je leur souhaite un BON NOUVEL AN AMAZIGH 2955.






Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
11 janvier 2005, 08:17
Salut B.B.

Super ce portrait, tres representatif de la Beaute Berbere.

Bonne et Heureuse Annee.

elie
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
11 janvier 2005, 08:55
Chers amis,
je me permets de vous signaler que le n° de janvier de National Geographic consacre un dossier aux berbères du Maroc.

Marie José
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
11 janvier 2005, 09:24

Bonjour Marie Jose,

tres bien d'en parler, moi-meme qui suis abonne depuis toujours a ce magnifique magazine, j'ai scanne quelques photos pour nos membres , il se situe a cette adresse:[www.dafina.net]

Re: DYNASTIE ET PHOTOS BEREBERES AU SUD DU MAROC


Auteur: cohenelie
Date: 26-12-2004 20:45

Dans National Geographic Society , magazine de Janvier 2005:
Un article entier intitule : "Un peuple a part"

Isolated in Morocco's High Atlas range, the mountain Berbers take pride in holding on to a traditional culture now largely lost to their urban kin. But life is still a hard climb in these rugged hills.

Isoles dans la chaine de montagnes du Haut Atlas, les "Berberes des Montagnes" sont fiers de leur Culture traditionnelle, qui aujourd'hui se perd parmi leurs membres vivant dans les centres urbains.
La vie dans ces montagnes rudes est encore de nos jours difficile a affronter.

Photo d'une ceremonie de mariage
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
11 janvier 2005, 12:27
BOnsoir Hassan,

Pour ta question la réponse est :
La mer=ilel
pleine mer=taddanga

Pour en savoir plus voici un lien "du genre dictionnaire français=tachelhite" [www.asays.com]
Bonne soirée





Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
12 janvier 2005, 04:47
LA BOHEME OULTMA IIZZAN
merci de tes efforts que tu deploies pour enfin satisfaire ma curiosite.
J AI VISITE LE SITE TRES BON MAIS BEAUCOUP D ERREURS
a ma connaissance TADDANGA SONT LES VAGUES
ET ILEL NE ME SATISFAIT PAS ENCORE
faute de mieux je restes attache a AMDA que tu as avancé
salut de hassan
Re: YENNAYER 2955 : NOUVEL AN BERBERE
13 janvier 2005, 13:14
Bonne année à tous et à nos berbères d'Agadir et Marrakech
Michel Castel
Re: yennayer 2955 : nouvel an berbere
15 janvier 2005, 08:56
A the Great Pretender

Cher ami, merci de m'avoir fait découvrir une partie de l'histoire des bèrbères du Maroc. Habitant Casa,et parti a 18 ans je ne me suis jamais penché sur leur l'histoire et j'ai appris des choses fort intéressantes grâce à toi.

Par contre il faudra me préciser, (je suis passionné d'Egyptologie), quel est le pharaon Ramses qui a régné en 950 avant JC car voilà la liste des Ramses hormis Ramses II bien antérieur:

XX ème dynastie (~1196 - ~1070)
Sethnakht : (~1196 - ~1194)
Ramsès III : (~1194 - ~1163) Deuxième pharaon de la XX ème dynastie, fils et successeur de Sethnakht. Il est à défendre l'Empire menacé par les invasions indo-européennes. Il défit les Lybiens à l'Ouest et arrêta à l'Est la vague dévastatrice des peuples de la Mer, laissant aux Philistins le littoral palestinien. Dernier des grands pharaons, il poursuivit l'œuvre monumentale de Ramsès II et fit construire à Thèbes le temple de Médinet-Habour et à Karnak le temple de Khonsou
Ramsès IV : (~1163 - ~1156)
Ramsès V : (~1156 - ~1151)
Ramsès VI : (~1151 - ~1143)
Ramsès VII : (~1143 - ~1136)
Ramsès VIII : (1136 - ~1131)
Ramsès IX : (~1131 - ~1112)
Ramsès X : (~1112 - ~1100)
Ramsès XI : (~1100 - ~1070)

Smendès : (~1070 - ~1043) Premier pharaon de la XXI ème dynastie tanite.
Amenemnisou : (~1043 - ~1039)
Psousennes I : (~1040 - ~993) Pharaon de la XXI ème dynastie tanite. Il régna sur le Delta. Il a été mis à l'honneur par la découverte que fit P. Montet ;de sa tombe (dont la richesse est comparable à celle de Toutankamon), à Tanis, en 1940, outre la sépulture de Psousennès, elle renfermait celle de trois autres personnages; un des généraux du pharaon, Amenophtis (XXI ème dynastie) et un Chichonq.
Aménémopé : (~993 - ~984)
Osorchon 1° L'Ancien : (~984 - ~978)
Siamon : (~978 - ~959)
Psousennès II : (~959 - ~945)

XXII ème dynastie (vers ~945 - ~745)
Chéchanq I : (~945 - ~924) Fondateur de la XXII ème dynastie libyenne. Chef militaire d'origine libyenne, il établit sa capitale à Bubastisdans le delta, il reprit la politique d'expansion de ses prédécesseurs, reconquit la Palestine et pilla Jérusalem (vers ~935). Il laissa une stèle à Mégiddo et des statues à Byblos.
Osorkon I : (~924 - ~889) D'origine libyenne.
Chéchanq II : (~890?)
Takelot I : (~889 - ~874)
Osorkon II : (~874 - ~850)
Osorkon III : (~870 - ~860)
Takelot II : (~850 - ~825)
Chéchanq III : (~825 - ~773) Pharaon de la XXII ème dynastie libyenne. Son long règne fut marqué par l'accroissement de l'anarchie avec la fondation par Pétoubastis d'une dynastie rival établie à Tanis, la XXII ème. Chéchanq III se fit enterrer à Tanis ou il avait fait construire la porte monumentale d'Amon.
Pami : (~773 - ~767) Basse Égypte
Chéchanq IV : (~767 - ~730) Basse Égypte
Osorkon IV : (~730?) Tanis

Le règne de ces huit pharaons, successeurs de Ramsès II, vit la décomposition morale et matérielle de l'Égypte aggravation de la misère, récolte dans le delta, pillage des tombes ,royales, ruine de Pi-Ramsès et l'influence croissante du clergé d'Amon, qui mena à la crise définitive : Herihor, général devenu grand-prêtre d'Amon, usurpa le pouvoir et régna sur la Haute Égypte tandis que Smendès établi à Tanis, reprenait le titre de pharaon et gouvernait la Basse Égypte.

Ramsès III choisit le site sacré de Medinet Habou pour édifier son temple funéraire. Après sa mort, le temple devient le temple d'administration des prêtres d'Amon.

L'Égypte sombrait dans l'anarchie après le règne éphémère des successeurs de Mernaptah, quand Setnakht, avec l'aide des prêtres d'Amon, s'empara du pouvoir. Il mourut peu de temps ,après, laissant la couronne à son fils Ramsès III (~1198 - ~1166). Celui-ci parvint, pour un temps encore à arrêter l'Égypte sur la pente de la décadence et à lui procurer une période de prospérité. Ses successeurs, les Ramsessides (de Ramsès IV à Ramsès XI) (~1166 - ~1085) abandonnèrent progressivement le pouvoir aux grands prêtres d'Amon, qui, se succédant de père en fils, réussirent à constituer une dynastie parallèle à la famille royale, et, le moment venu, s'emparèrent du pouvoir, dont ils firent une théocratie.

Lutte de Ramsès III contre les Libyens et les peuples de la Mer

La poussée des peuples égéens devenait de plus en plus irrésistible. Repoussée d'Égypte sur la frontière libyenne par Ramsès III en l'an V (~1193), ils se répandirent sur la côte d'Asie Mineure et deSyrie, absorbant l'empireHittite. Ce répit momentané permit à Ramsès III d'organiser sa défense. En l'an VIII (~1190), il surprit la flotte ennemie à l'ancre et il infligea à l'ennemi une défaite sur terre et sur mer, glorifiée par les bas-reliefs de son temple funéraire. Cette énergique intervention saura les dernières possessions égyptiennes en Asie.

Ramsès III entreprit alors des campagnes qui le menèrent jusqu'au bord de l'Ornte, et qui contraignirent les princes asiatiques à lui verser un tribut. En l'an XI la frontière libyenne fut une fois encore envahies par les Libyens Ramsès III les massacra. Ceux qui échappèrent à la tuerie furent ennemis en captivité. Des tribus intérieures de Libyens furent installées dans le Delta. Elles fournissaient aux pharaons des troupes de mercenaires. Leurs chefs finirent un jour par s'emparer du pouvoir.



<font color=brown><i>"La religion est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort."(Henri Bergson - 1932)</font color></i>
Re: yennayer 2955 : nouvel an berbere
15 janvier 2005, 09:12
Cher Ahasazdod

J'ai lu dans ton post concernant les berbères que tu étais de la famille du Glaoui

Depuis des années je suis à la recherche d'un "AMI" pour lequel j'avais une amitié très sincère, pendant notre scolarité dans les années 1950-1955.

Les souvenirs se sont estompés, les dates sont devenues floues mais j'ai quelques repères:
1 - Il disait être un des petit-fils du Glaoui de Marakech
2 - Non de famille (?) SAHRAOUI - Son prénom ???? (oublié)
3 - Il a fréquenté l'école primaire A.Sourzac - A coté du stade Philip, derriere la rue de l'Horloge
4 - Nous avions comme instituteur en 7° Mr ROANNES
5 - La Directrice était Mme NOGUES (??)
6 - Nous avons réussi tous les 2, l'examen d'entrée en 6° - ça devait être en 1955 .... mais depuis j'ai complètement perdu sa trace et ce serait un immense plaisir que de retrouver sa trace.

Je sais que ce n'est pas beaucoup de précisions, je n'ai que cela à t'offrir pour ma recherche.

Amicalement - j'apprécie beaucoup tes posts et ta gentillesse



<font color=brown><i>"La religion est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort."(Henri Bergson - 1932)</font color></i>
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