Le fleuve Bouregreg, site de nécropoles préhistoriques, romaines, mérinides, étape sur la route des Phéniciens, veille sur les deux villes soeurs, encore aujourd'hui.
Ribat Al Fath. Tel fut le nom que Abd El Moumen, fondateur de la dynastie Almohade, choisi pour ce lieu auquel il donna une dimension religieuse et guerrière, en combattant les hérétiques et en y rassemblant ses troupes sur le chemin de la conquête de l'Espagne.
Yacoub El Mansour ambitionnera de faire de Rabat une cité grandiose, capitale de son empire de Castille à Tripoli.
A partir de 1610 et pendant un demi-siècle, Rabat alors dénommée Salé le Neuf, accueillere une forte population andalouse, les « Hornachos » et les « Moriscos », et deviendra le siège de la « République des deux Rives », reconnue par l'Europe pour sa forte activité commerciale et ses pirates de légende.
Avec le Protectorat, le Général Lyautey qui voyait en Rabat le « Washington marocain », en fera un véritable laboratoire urbain, conçu par une équipe d'architectes et de paysagistes pionniers, qui poseront les jalons d'un nouvel urbanisme marocain.
C'est ce Rabat, riche d'un patrimoine culturel et historique unique en son genre que le Conseil régional du tourisme ambitionne d'aménager sans le dénaturer pour le proposer au marché international du tourisme.
Car au delà du mythe Rabat, voilà une région qui réunit toutes les conditions préalables pour devenir, à moyen terme, une destination touristique de choix parmi les destinations du Royaume.
Car la région de Rabat, c'est, précise-t-il, aussi 1910 kilomètres carrés de superficie, une façade atlantique de près de 55 km depuis les limites de Kénitra, jusqu'à Skhirat, en passant par Témara, et des villes toutes aussi exotiques qu'authentiques, dotée de richesses naturelles et d'une bio diversité exceptionnelle
Pièces jointes: