OUJDA, ville frontaliere, son histoire,ses origines..

La quartier des marchés à Oujda au début des années 50
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La gare du quartier ( Mer-Niger) à Oujda vers 1922
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bonjour,

A mon humble avis, il s'agirait plutôt de la place du MAROC et non pas celle du marché



Meskellil a écrit:
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> La quartier des marchés à Oujda au début des
> années 50

J'ai dit "quartier des marchés".. la Place du Maroc,le marché des céréales,le marché des légumes et Bab Sidi Abdelouhab,font parties du quartier des marchés.

Comme ns pourrions dire que les quartiers à la suite les uns des autres font d' Oujda une cité. je plaisante.

Paradoxal de définir un « quartier des marchés » lorsque le centre ville d’Oujda est majoritairement constitué de commerces.

En tous les cas, dans les années 50 lorsque nous allions « au marché » nous oujdis, nous savions qu’il s’agissait du marché municipal : bâtiment bien précis constitué d’étals carrelés et de box, comme tous les marchés des grandes villes. Sinon, nous allions ailleurs : soit à la kissaria, soit au souk.

(lol, Si je n'avais réduit ma carte postale un max, on aurait presque pu voir les plaques des bicyclettes)

Maurine a écrit :
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> Comme ns pourrions dire que les quartiers à la
> suite les uns des autres font d' Oujda une cité.
> je plaisante.
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> Paradoxal de définir un « quartier des marchés »
> lorsque le centre ville d’Oujda est
> majoritairement constitué de commerces.
>
> En tous les cas, dans les années 50 lorsque nous
> allions « au marché » nous oujdis, nous savions
> qu’il s’agissait du marché municipal : bâtiment
> bien précis constitué d’étals carrelés et de box,
> comme tous les marchés des grandes villes.
> Sinon, nous allions ailleurs : soit à la kissaria,
> soit au souk. - (*)
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> (lol, Si je n'avais réduit ma carte postale un
> max, on aurait presque pu voir les plaques des
> bicyclettes)

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(*) - et je précise amicalement, car je l'ai omis précédement, que ni les remparts, ni la porte des têtes ne jouxtaient ce marché municipal; alors que le souk lui qui se tenait sous les remparts sans présenter aucune construction particulière à cet effet.

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salut c'etait un tres beau marche helas il a ete detruit dans les annees 90 remplace par un immeuble au rdz des boutiques mais aucun charme il se trouvait juste a cote du cinema royal . svp n'ayant pas connu les annees50 je voudrais savoir ou se trouve le monoprix merci

Salut Mimid,

Le monoprix était juste en face du jardin de la willaya actuelle, faisant angle sur deux boulevards, dont l'un partait vers le lycée de garçons bd Galiéni, et l'autre, le bd Carnot descendait vers la gare (chemin de fer).

Le monoprix abrite le siège d'une agence bancaire faisant angle sur le Bd Mohammed V et le Bd Zerktouni,vers la gare ONCF.

Bab Lakhmis( Porte du marché du jeudi) connue plus tard par:"Bar Chez-Paul"
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Cette porte el Khemis fut démolie en juin 1920 permettant l'aménagement de l'avenue et de la place de France.

A cette époque, la vieille médina est encore l'intérieur des remparts. La ville " européenne" et la nouvelle médina ne sont pas encore construites. La diligence relie Oujda-Marnia.

Aparté :Les remparts d’Oujda : sont dus à l'Amel Dris Ben Mohammed Ben Yaïch commencés en octobre 1895 terminés en avril 1896.

Pour fermer la ville la nuit, 4 portes métalliques furent commandées à la ferronnerie-serrurerie Léon Verlhac de Tlemcen par le sultan en 1904/1905 et convoyées de Tlemcen à Oujda, par Ramon Perez, fermier à Martimprey .

Après la démolition de bab el khemis... la ville nouvelle

Sur cette photo on voit outre la banque d'Etat du Maroc, le bar de chez Paul devenu le bar Maurice, rue Bugeaud.

L'église c'est Saint Louis d'Anjou, qui n'a jamais été une cathédrale, car le seul évêque du maroc se trouvait à Rabat.

Après l'église, l'école Jeanne d'Arc.et un peu plus loin le lycée de garçons

Les montagnes en fond ne sont pas des Beni-Snassen.

Pour donner une idée de l'évolution d'Oujda, voici le plan dela ville dressé le 15 septembre 1886 pourl'Etat major. On remarque :

. Qu'il n'y a qu'un fossé de ceinture et deux portes. Seule la casbah est fortifiée.

. Bab elle khémis n'est pas encore percée du côté du cimetière juif.

. Une voie traverse la ville de la porte Zaouïa, route de Tlemcen, à la route de Taza porte Aïssa.

La cité ne couvre que 28 hectares et qq ares.
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Le minaret de la mosquée "Sidi Okba" près de la Place de "Souk Loghzel" (Figari)
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En 1743 pour le roi de Prusse ( véridique !) Oujda s'orthographiait wouje-da

Mais pour la Moulouya, les traducteurs nageaient, et ils ne sont pas les seuls

la Malva la Malua la Malouïa

Bonjour mes amis,

petit passage car je n'oserai interrompre trop cette magnifique presentation et je vous felicite Alain 76, Maurine, Meskellil et bien d'autres.
Maurine ne cesse de m'emerveiller avec tout son savoir sur sa ville et franchement je ne cesse de m'instruire . Tellement de details si pertinents sur des aspects lointains et beaucoup plus proches d' Oujda et sa region, l'histoire reliee a sa geographie..un veritable tresor, une source d'informations de grande purete..

Merci Maurine

e.c.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/05/2009 10:02 par cohenelie.

Merci Elie, touchée.

Tous les dafineurs réunis ont il me semble, le même sens de l’échange et du partage. J’y ajoute égoïstement, le plaisir à parler d’une manière ou d’une autre du Maroc et en bonne compagnie

.Aujourd'hui page 2, Vu une coquille de guide bleu qui nous a passé le camp Roze au Rose sans qu’un oujdi ne moufte ?..!!!…

Donc, pour rendre son nom à ce soldat Roze, qui donna le sien à un paisible quartier d’Oujda : « le Camp Roze ». dans un journal américain à cinq sous. sic . (le pauvre !...) paru le samedi 14 décembre 1907 : « L’abeille de la Nouvelle-Orléans ». Sa mort est relatée sous le titre : Maroc - sanglants combats - Paris le 27 novembre...
et Comme je ne peux convertir ce fichier voici le lien sur lequel on clique et zoome…
:[nobee.jefferson.lib.la.us]

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Louis Rousselet
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