OUJDA, ville frontaliere, son histoire,ses origines..

Maurine a écrit:
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> Une des entreprises les plus prestigieuses de
> l'oriental fut sans conteste, le
> Méditerranée-Niger. ( sis au village des Mottes
> après le pont de Martimprey, route de l'Oued Isly
> à droite ).
>
> Cliquez sur le lien en noir, pour visualiser le
> documentaire filmé INA : -LE TRANSAHARIEN
> Inauguration du 1er tronçon - Les Actualités
> Mondiales 30/01/1942
>
> et ci-dessous le détail des photos


Le pont sur la Moulouya y-est encore.Il se situe dans l'entrée de Guercif(vers 200 Km à l'ouest d'Oujda).

Maurine a écrit:
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> Bonsoir Aland,
>
> Qui ne connaît pas l'abbé Gérard et son jumeau
> Julien ? "Prêtres sans frontières" comme ils
> aiment se définir eux-mêmes. Email abbé Gérard
> :garge28@free.fr
>
> Tous deux en activité à Marseillan (34). Bon pied
> bon œil, répondaient "Présents" lors de
> l'assemblée générale de la JAM qui réunissait plus
> de 500 anciens du Maroc, et d'Oujda en
> particulier.
> Après un remplacement fait à la l'Ile de la
> Réunion, l'abbé Gérard assurera prochainement un
> intérim de quelques mois à Fès.
> La J.A.M, "Joie Amitié Maroc", association créée
> par l'abbé Gérard, est ouverte sans restriction
> de confessions
>
> -

Bonsoir Aland, Bonsoir Maurine,
Bonjour à tous les Oujdis,
Je viens de m'intégrer dans votre groupe sympa; ancien d'Oujda (1943-1955), j'ai apprécié l'abbé Garcia peu de temps avant mon départ et j'appartiens à la JAM.Je revois avec émotion les vieux clichés et découvre avec intérêt le nouvel Oujda.
Bravo pour ces échanges!
@+
CORDIALEMENT.
P'tit Jacques

Bonsoir,Meskellil!
Bravo pour cette photo des jardins publics du centre ville.
J'aimerais bien vous faire partager d'autres photos mais je ne sais comment faire PJ à partir de mes albums personnels. Qui peut me dire la démarche à suivre?
D'avance merci.
Salut, shalom, salam aux oujdis d'hier et d'aujourd'hui!
P'tit Jacques

Bonsoir Pti Jacques - Excuse, je n'avais pas compris pour les "PJ" voici la procédure qui fonctionne pour moi. Et avant de valider, il vaut mieux prévisualiser.

Allez go !

Amicalement - Maurine -
Pièces jointes:

GENIAL, Maurine, je vais tout de suite attacher, euh pardon essayer. La manip' paraît simple et je vais pouvoir envoyer des photos de mon enfance oujdie.
@ +
MERCI!
P'tit Jacques

A propos de la démolition de l'école Pasteur au village des Mottes un article paru dans la revue Salam.

Ces"vieux[/u]" Sur cette photo.Monsieur Ranvier. Directeur de Pasteur lorsque maman était gamine (elle est née en 20).
Pièces jointes:

Bonjour ,souvenir d'un camp de vacance en 1950 a Ifrane des Abbés Gérard ,Grimaud et Julien.
Amicalement
Pièces jointes:

Charlotte Szlovak,la fille du célèbre médecin oujdi d'origine hongroise,Imer Szlovak.Charlotte a réalisé deux films documentaires sur Oujda.
Pièces jointes:

Maurice Lévy:le PDG oujdi d'une grande entreprise internationale de pub. à Paris.
Pièces jointes:

Pfouitttt! Maurine, j'ai bien "attaché" ma photo mais elle fait 413 Ko et Dafina ne prend que 200Ko; alors, là, la technique me dépasse; je vais essayer de voir des photos moins "lourdes"...En tout cas, merci pour la marche à suivre: pas de difficulté.
@+
P'tit Jacques

La première poste d'Oujda en 1910,tout près de l'Hôtel Simon.
Pièces jointes:

Bab Sidi-Aïssa ou Bab-Elgharbi(porte de l'ouest)
Pièces jointes:

La grande mosquée dans l'ancienne médina: 13ème s.
Pièces jointes:

Bab Sidi-Abdelouhab,à l'est de l'ancienne médina
Pièces jointes:

L'ancienne gare sur la route d'Algérie,en 1910
Pièces jointes:

lagardaire a écrit:
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> OUJDA 1933 Page quarante et un
Coucou Lagardaire,
Suite au message du 27.12.08, je peux confirmer que l'Automobile Club marocain organisait une fois par an un rallye du Maroc qui partant de l'Oriental couvrait un long parcours. Mon père par exemple a participé au moins au 3e rallye en 1937 sinon plus. Pour preuve j'ai gardé l'écusson qui figurait sur la voiture.Le voici en PJ.
Salut à tous les anciens, pardon aux jeunes pour cette nostalgie.
P'tit Jacques
Pièces jointes:

Wouaouh joli !!!... Et au couleur du drapeau en plus... superbe !

A Oujda n’y avait-il pas aussi : l’Automobile club du Maroc ?

Pour le rallye je n'ai pas d'élément, ou alors disséminé dans de la doc. Spécialisée peut être... par contre je sais que les prestations de l'Automobile Club Marocain ne manquaient pas. Notamment les concours d'élégances l'été à Saïdia.

Ah! Maurine, c'est LA question.
Il ne faut pas "confondre l'Automobile Club Marocain (section d'Oujda) présidé par Maître Gayet et l'Automobile Club du Maroc Oriental (ACMO) fondé en janvier 1931 avec, comme premier président, M. Greffülhe, relayé ensuite par Maître Prat-Espouey. Ce groupe estimait que le Maroc Oriental se devait de défendre ses intérêts. Ses buts rejoignaient ceux de l'Automobile Club du Maroc (section d'Oujda)" (cité dans "Les Enfants de l'Oriental", tome 5, page 324: à lire entièrement). Quand les Bâtonniers d'Oujda tenaient la barre, non je veux dire le volant, pour le plaisir de tous et la découverte du Maroc. Maître Gayet Christian a présidé le bureau de la section d'Oujda dès la naissance de cette dernière, en 1930, alors que l'A.C.M. a été créé en 1913; son siège était rue Bonaparte à Oujda; l'ACM de l'Oriental a contribué à faire connaître le Maroc Oriental par l'intermédiaire de prospectus, de périples touristiques avec itinéraires, notices, photos, incitant à la création, à l'entretien ou à la réfection de routes ou de pistes forestières. En 1934, autour du Président Gayet se trouvaient M.Dreveton, Maître Viaque, le Docteur Lheiz et M. Fabas. (cf. le livre "les Enfants de l'Oriental", tome 4 , page 109).
Qu'on ne dise pas après ces quelques aperçus que les Anciens n'ont rien fait pour l'essor du pays...

Cher Elie,
Je ne veux pas faire de la surenchère par rapport à votre beau et émouvant récit des années du Maroc mais j'aimerais seulement faire partager mes souvenirs d'enfance à tous les Oujdis d'aujourd'hui, qui traversent ces rues et paysages que nous avions fréquentés auparavant. Peut-être y rencontreront-ils notre âme?
A l'école, les élèves arabes, juifs, étrangers et français se côtoyaient dans un grand respect mutuel et une sage émulation en classe. Parmi les nombreuses écoles d'Oujda, il se trouvait une école primaire publique, l'Ecole Jean Charcot, sise Boulevard Galliéni, non loin de la villa de ma grand-mère, à 10 mn à pied. Mes parents m'y accompagnaient et venaient m'y chercher jusqu'à la classe de CM1; ensuite ils estimaient que je pouvais faire les trajets tout seul. Vous imaginez quelle chance nous avions d'être considérés comme des grands et vous remarquerez comme la cité était calme et pouvait aisément se prêter à ces habitudes.
En classe maternelle, chargée, la maîtresse, Mme Marcelle BLANC, était aidée par une assistante scolaire, Simone, qui gérait le matériel et contribuait à l'encadrement des enfants. J'ai retrouvé la photo de classe de cet hiver 1949 mais je n'arrive pas à la "compresser" à 200Ko. Dommage.
Dans les classes élémentaires nous étions assez nombreux: 35 à 40 et il n'y avait pas de problèmes entre les ethnies, la tolérance était dans les habitudes d'une manière très naturelle, et puis, quand on est gamin, on ignore les soucis des adultes et on pense surtout à jouer pendant la récréation.

Parmi ces jeux, je me souviens des jeux d'osselets qui nous accaparaient, dès le printemps venu, toute la récréation; on jouait à plusieurs, avec cinq osselets, dont un peint en rouge; on jetait un osselet en l'air tout en saisissant les autres de la même main, d'abord un par un puis deux par deux jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus, le tout en rattrapant sans le faire tomber l'osselet "voltigeur". Il fallait aussi faire passer en même temps chaque osselet posé à terre sous un "pont" formé par les doigts de la main gauche. Quelle dextérité! Je ne suis pas sûr de réussir cette partie aujourd'hui. On pouvait encore compliquer le jeu en choisissant de jouer "sans bouger" puis "sans rire" puis "sans parler"...