La ville Kasba Tadla

on le dit construit en 1933, il est présent sur un plan de 1934 et l'adjudication pour sa construction eut lieu le 02 janvier 1937 à L'Entreprise Marocaine pour un montant de 459 134,71 francs
Pièces jointes:

L'Histoire nous aura enseigné à nous méfier des jugements à l'emporte pièce et de la véhémence du vocabulaire. Les résistants d'un camp sont souvent les terroristes de celui d'en face comme nous l'a appris, par exemple, la sombre période de l'Occupation...L'objectivité est certes un leurre mais on ne peut s'en approcher, ni par la vocifération, ni par l'écriture en caractères gras, mais plutôt par l'écoute attentive -qui ne veut pas dire naïve- de la version des 2 camps. Méfions nous de l'Histoire écrite uniquement par le vainqueur ou pire par le dominateur.
Quant à Tel Quel ce n'est ni "un torchon", ni un ramassis de "journaleux" (quel vocabulaire!) mais une revue de très grande qualité que tout voyageur au Maroc se doit de lire pendant son séjour, "s'il ne veut pas bronzer idiot", selon la formule consacrée. Chaque semaine, cette revue, dont on aimerait trouver l'équivalent dans la presse française actuelle (hélas sclérosée et homogénéisée par le politiquement correct), aborde de façon extrêmement courageuse, les problèmes politiques et sociétaux du Maroc et dénonce avec témérité toutes les formes d'obscurantisme social et religieux qui menacent les sociétés maghrébines (. Donc respect pour le courage. Remercions les aussi de manier la langue française avec élégance, ce n'est malheureusement pas toujours le cas dans la presse francophone. Réjouissons- nous enfin de leur sens de l'humour et de l'auto-dérision. Les chroniques de Zakaria Boualem, sorte de "Marocain moyen" issu du bled, sont souvent une analyse pertinente -mais drôle- de la vie quotidienne au Maroc. Sa consoeur casablancaise, également avec humour, nous raconte, elle, l'irruption de la modernité dans la capitale économique.
On n'est nullement obligé d'être d'accord avec tous les articles mais ne boudons pas notre plaisir de lire cette excellente revue. C'est grâce à ses journalistes que survit l'idée que nous nous faisons de la démocratie et cet air de liberté qui a succédé aux "années de plomb". Air de liberté qui, malgré les aléas et les coups de boutoir des pires conservateurs, lui permet de poursuivre son chemin.

Je ne connais pas assez Tel quel (d'ailleurs quasiment pas ) pour porter un jugement sur la valeur de ce titre marocain ; Cependant en ce qui concerne l'histoire du tueur présenté comme un héros , l'article, 50 ans après les faits , ne semble pas construit à partir de sources d'archives par ex mais à partir d'une construction politique .Certains faits matériels semblent bien avoir été déformés au delà du raisonnable ; Quant aux dessous de l'histoire Tel Quel ne semble pas plus fiable que ce qui est rapporté par les journaux français ou les journaux français du Maroc ou même les journaux français communistes et travailleurs chrétiens .
J'ai une tendance à croire pour les faits matériels ( les attaques ) plutôt les journaux français qui ont tout de même mis en avant le coté sanguinaire et horrible , il faut dire qu'il y a eu une émotion, la période était sensible . lls ont écrit au moment des faits avec des témoignages et pas 50 ans aprés .
Pour certains dessous , implication de milieux à la fois communistes et nationalistes , difficile de se faire une idée,il semble bien y avoir eu une utilisation politique des services policiers de la Résidence

en tapant sur un moteur de recherche ahmed el hansali résistant, le premier résultat (une agence de voyages) nous offre un bel article

je ne sais pas si vous connaissez Paul Dirac et ses moutons, mais l'histoire du tueur du Tadla me fais penser à lui ; comment à partir de l'observation partielle d'un "objet" on en reconstitue l'entièreté

si les journaux et les journalistes possèdent des opinions, omettent des informations, en exagèrent certaines (on l'entend, le voit aujourd'hui sur les médias audiovisuels en continu) une chose reste exacte la date de leur publication qui permet au minimum de reconstituer une chronologie des faits, contrairement à l'article en ligne ci-dessus ou à d'autre comme celui de Mouna Hachim qui semble publier des livres dont je doute sérieusement de la valeur tant sa contribution au journal L'Économiste est affligeante

bel article: là c'est le summum, tout est quasiment faux (je parle des faits matériels ).

Les journalistes et les historiens peuvent parfois triturer les idées selon leurs opinions, certains plus que d'autres , généralement ils cherchent des sources tout de me^me .
ici, on a des gens qui inventent entièrement, c'est une fiction,:en aucun cas ce ne sont des journalistes ;
il semble bien que les écrits de ce genre foisonnent et alimentent l'opinion publique; (il n'y a pas qu'au Maroc ! )
Aprés , c'est certain les terroristes de certains sont les héros d'autres .ou le deviennent s'il le faut.

Intéressant ce Paul Dirac

on trouve aussi cela (capture d'écran) l'autrice parle de Zawyat Ahançal (haut-Atlas central), remarquez le "à l'époque"
Pièces jointes:

Tout le monde aura compris que l'autrice raconte n'importe quoi ou rapporte n'importe quoi, ici à propos de Zaouia Ahansal
par contre, on avait cherché sans trouver s'il y avait un rapport entre le nom du tueur et la Zaouia .Celle-ci s'inscrit dans une longue histoire
Pélerinage? dans ce village????

Ce lâche assassin de civils français et d'un marocain n'a rien à voir la grande famille des AHANSAL...

Aucun berbère,aucun arabe,aucun nationaliste,aucun communiste,personne n'a soutenu cet assassin à l'époque des faits…toutes les tribus de la zone se sont mobilisées et ont capturé ce tueur.

Plus de cinquante ans plus tard ...un journaleux de "Tel Quel",en mal d'inspiration, a voulu en faire un "Héros de l'indépendance"...en inventant une belle "histoire" totalement fausse…

Et depuis la propagande politique suit son bonhomme de chemin...à quand une statue au centre de Casa ou de Rabat ?...pourquoi pas une page consacrée à ce "Zéro" dans les livres d'Histoire du Maroc…

"Tel Quel" devrait présenter des excuses aux familles des innocentes victimes civiles françaises massacrées par ce tueur et à la famille du marocain lâchement tué.

Si "Tel Quel" cherche un "héros"... c'est monsieur Fauvignon qui a fait rempart de son corps pour sauver la jeune maman(Chantot née Péraldi) et son bébé...qui a ainsi réussi à prendre la fuite et échappé au massacre…

Apparemment nous n'avons pas les mêmes valeurs...j'espère que les touristes français vont lire "DAFINA" avant d'acheter "Tel Quel"

je commence une collecte d'article sur "le tueur du Tadla"

Le 11 février 1953, au moment du procès à Casablanca, Le Monde publia un résumé des faits (avec des problèmes d'orthographe liés à la numérisation, je pense)

- le 08 mai 1951, la nuit, meurtre du moghazni Saïd Ou Kella à qui fusil et munitions sont volés, au poste de Bou-Xoual (?)
- 13 mai 1951, vers 13 heures, col de Tafrant entre Afourer et bin-el-Ouidane (non indiqué sur les cartes topographiques que je possède), barrage de pierres qui arrête la 4CV de M. Gouet ainsi qu'un car et une jeep ; car et jeep passent ; un coup de feu, M. Sauvignon mortellement touché à la tête ; 2° coup de feu, Mme Gouet blessée à l'épaule ; 3° balle ou cartouche tuant Mme Sauvignon et blessant au poignet M. Gouet ; dernier coup de feu qui blesse M. Gouet à la cuisse droite ; Mme Gouet craignant pour ses deux enfants lance à l'agresseur son argent, celui disparaît à droite de la route après avoir ramassé l'argent et dérobé un sac de voyage ; dans l'après-midi découverte, non loin des premiers meurtres, des corps de M. Hervé du Bourg et de Mme Meunier ; des balles furent aussi tirées vers deux motocyclistes, sur la même route, MM. Crinon et Dordoni
- le 15 mai 1951, bord de l'oued Amerzid (localisation ?) meurtre de M. Chantot qui pêchait, Mme Chantot et Mlle Creugnet s'enfuirent, un complice du tueur tire, blesse Mlle Creugnet, le tueur franchit l'oued et l'achève
- le 23 mai 1951, arrestation du tueur près de Taghzirt, son nom Sidi Ahmed Ould Moha Ould Hamou dit Sidi Ahmed Ahansali, cantonnier de la région d'El-Ksiba, environ 40 ans

un affluent de l'Oued Derma, rive gauche au niveau de Taghzirt est l'Oued Hançala (carte topo 1/100 000°) ou Aqqa Ouhançal (carte topo 1/50 000°) qui prend sa source dans le Moyen-Atlas au niveau d'un hameau Ilançala ou Hançala selon les cartes (la translittération de l'arabe marocain ou du berbère en caractères latin n'obéissant pas à des règles strictes, fixes, on le voit bien dans les romans récents, écrits en français, de marocain.e.s qui translittèrent comme ils.elles le souhaitent avec des variations, parfois, d'une page à l'autre - j'ai essayé de faire une recension, incomplète, des orthographes latines de Kasba-Tadla, voir contribution)

question : les faits relatés par Le Monde en 1953 sont-ils exacts ?

comme le ramadan se termine, il faut préparer des gâteaux
Pièces jointes:

un temps, j'ai aussi cherché dans les journaux à ma portée, les renseignements qui ressortaient comme une sorte de feuilleton sur les faits matériels, tous s'accordent à des détails prés de lieux ou de noms ou de détails pour rendre tragique ( comme cela se faisait dans des revues comme Radar ou Match ) avec un peu d'imagination ou d'interprétation de témoignages marqués par l'émotion .
Sur Dafina, tout le monde s'accorde comme Cigalou à tous ces faits matériels, je pense que Le Monde en 53 fait un bon résumé . Bien sur toutes les victimes sont innocentes ,assassinées tragiquement .

Ou cela devient plus compliqué, c'est quand on cherche à comprendre pourquoi le tueur est parti assassiner le long de la route de BIN
Un dément,à la suite d'histoires de haines personnelles?
Un dément manipulé ?
Qui aurait pu le manipuler ?
Communistes et chrétiens de gauche crient à la manipulation , l'intox des agents de la Résidence ou partisans les plus ultras de Présence française , difficile de croire qu'ils aient été vicieux ou dépassés à ce point même si les services des renseignements Tallec etc .. étaient parfaitement informés d'agitations des communistes et des nationalistes dans la région .Qu'ils aient ensuite essayé d'exploiter l'affaire me parait très possible ,sinon certain? qu'ils aient cru un temps à une émeute qu'il fallait noyer dans l'oeuf ?
la manipulation au nom de la religion a été évoquée , surtout suite au nom D'AHANSAL qui renvoie à la Zaouia ou du petit hameau dont il semble plus ou moins originaire .
Le tueur a tout dit puis son contraire à ce propos mais aussi à propos de cette fameuse cellule communiste nationaliste et de ses réunions dans la montagne ; le procés ,sa face visible ,tourne autour de cela , le tueur a-t-il assisté à une réunion ou on lui a fait croire qu'il fallait partir tuer des français et que la région de Bin était le lieu idéal , le barrage allait envahir et chasser une vallée de ses habitants , c'était aussi un symbole et sur place il y avait une grande quantité d'ouvriers possiblement sensibles .ces réunions dans la montagne étaient connues, peut- être infiltrées ,le tueur était certainement très manipulable ! Le procés n'a pas apporté de lueurs ou pas voulu .Peut-être que dans les arcanes des milieux du renseignement , on en ait su plus .
Après dans les années 2000, on a voulu faire du tueur un héro , qui a lancé cette idée que le pouvoir n'a pas rejeté ?
les terroristes des uns deviennent les héros des autres, certains se sont évertués à améliorer son image , parfois par un montage grossier et complétement faux , que des journalistes de revues ayant un certain prestige , peut-être des historiens (pseudo ) se soient compromis , n'est pas en leu faveur !

en pièce jointe trois extraits de livres qui évoquent le tueur du Tadla, parfois de façon équivoque, je vais lire les deux premiers disponibles en bibliothèque
A Claude Ollier, Cahiers d'écolier 1950-1960 Flammarion 1984
B Catherine de Richaud, Monsieur Le Chevalier, POL 1986
C Koffel Jean-Pierre, Des pruneaux dans le tagine, Éditions Le Fennec 1996 (roman noir - Koffel Jean-Pierre écrivait dans Al-Bayane, j'ai quelque part des articles de lui)

nous sommes avant les années 2000 et déjà un coin s'enfonçait dans une série de faits qui apparaissent simples, pour peut-être commencer à tordre la réalité, à l'interpréter
Pièces jointes:

j'ai lu aussi une sorte de roman où on disait que le tueur était inspiré des actions des actions héroiques des derniers résistants de l'ATLAS vers le milieu des années 30 ! ?
Des mellalis vivants à cette époque disaient que tout était tranquille dans la région .Alors qu'à K Tadla , il est bien connu qu'il y avait une cellule communiste , en relation avec des milieux nationalistes, Lamoureux et ses amis sont cités dans le Maitron . Ils sont accusés des 1947 d'avoir incendié ;
un calme apparent, le GLAOUI étant censé contrôler les Caids et plus généralement les berberes, Juin , Guillaume caressaient les anciens goumiers .
Les écrits journalistiques , les forces déployées , certains racontent un état de guerre (une exagération ou pas ! ) ont incité les gens à avoir peur .
Je ne sais pas si un instituteur communiste avait organisé la cellule ? En ces temps les instituteurs étaient souvent de gauche (en FRANCE ) et avec la guerre froide les communistes anti colonialistes étaient forcément montrés du doigt .
Dans les années 2000, on commence à vouloir exploiter une saga de la lutte pour l'indépendance, ils ont carrément expurgé cette influence communiste .

L'équipée et les tueries du tueur ne sont pas nées de rien(c'est mon opinion ) ,voir l'étude sur les Ait Ouirra de J VAUGIEN qui relate une émeute visant à tuer tous les européens stoppée in extrémis par le Caid Bassou ( quelques mois avant l'histoire du tueur ). IL semble bien y avoir eu une réaction musclée et l'envoie de forces militaires encore présentes en Mai

j'ai régulièrement lu Telquel, ainsi que Le Journal, comme les quotidiens francophones ; il y a dans ces journaux, comme dans ceux d'Europe des erreurs, des prises de positions que l'on n'est pas obligé de partager, comme on n'est pas obligé de les acheter ; en France on trouve aussi des articles approximatifs il y a quelques années dans Le Monde Florence Aubenas nous conta que depuis le cimetière de Larache où repose Jean Genet les côtes espagnoles étaient visibles, et un peu plus loin évoqua Fkih Ben Salah, ville proche de Rabat ; dans la reconstitution de l'Histoire je peux citer les livres de Jean-Claude Martinez, le Roi stabilisateur 2015 et celui de 2019 d'Aymeric Chauprade, Géopolitique d'un Roi, deux non journaleux, dans lesquels l'imagination délirante associée au mensonge est continuelle ; le récent livre de Pierre Vermeren, Le Maroc, un royaume de paradoxes, en 100 questions, 2020, me semble plus équilibré, objectif sur certaines réalités du pays
quand on visite un pays qui possède à la fois des médias et une littérature francophones, il me semble nécessaire de regarder la télévision, d'écouter des radios, de lire la presse et des romans en essayant pour ces derniers de sortir des sentiers battus, je parle ici des derniers Tahar Ben Jelloun ou Leïla Slimani qui voit dans son pays des champs d'oliviers en épluchant des oeufs (le pays des autres, 2020)
Omar Brouski, qui écrit des livres pas très construits possède le mérite de pointer certains comportements des auteur.rice.s susmentionné.e.s

Personnellement, je n'aime pas que des gens construisent des bobards volontairement (on est peut -être dans un monde de fake news ) tout se vaut ; je ne comprends pas qu'un journaliste, un écrivain ou un historien se laisse aller à ignorer des faits matériels pour inventer cette histoire de héros ;il avait de quoi alimenter sa conviction sans montage grossier même si ce n'est pas mon opinion . Je ne sais pas s'il a voulu trop en faire par esprit de propagande mais pour ce reportage, ce n'est pas ma conception du journalisme .Un journaliste doit informer, j'aimerais avec objectivité ou s'il veut exprimer une opinion, que celle- ci soit étayée par autre chose que de la falsification ;
Pour la fiction, on peut bien raconter ce qu'on veut, libre au lecteur de ne pas aimer en sachant que c'est de la fiction .
Cependant, pas question du péjoratif journaleux pour quelqu'un que je ne connais pas et de torchon pour Tel QUEL , je ne sais pas si c'est un bon journal n'étant pas son lecteur ni dans son champ de lecture .

j'ai oublié de préciser que TelQuel participa, du moins à ses débuts, à la diffusion d'oeuvres littéraires sous forme de nouvelles, dont la merveilleuse "Isabelle Adjani" d'Abdellah Taïa, un des plus grand écrivains marocain actuel, pour moi, auteur d'un magnifique "Mon Maroc" et dont la mère décédée venait du Tadla ; le magazine distribua également 50 000 exemplaires d'un livre "lettres à un jeune marocain" (Seuil 2009) pré-achetés par Pierre Bergé, avec une lettre de l'acteur et réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi qui sort du lot

cela ne l'absout pas d'avoir "glorifié" un assassin de civils, la situation en 1951 au Tadla, selon vos contributions, semblait tendue mais ces meurtres, me semble-t-il, ne peuvent rentrer dans la catégorie "lutte pour l'indépendance" ou "lutte contre le colonialisme" ; comprendre ces meurtres exige une enquête approfondie sur l'auteur, son parcours, mais également sur les témoins, sur les enquêteurs, les juges, le contexte de l'époque, il faudrait avoir accès aux procès-verbaux des interrogatoires, aux minutes du procès, etc. bref écrire un livre qui ne nous enfermerait pas dans des jugements rapides mais ouvrirait à la réflexion ; qui se lance ? Philippe Jaenada décortiqua dans "la petite femelle" le parcours de Pauline Dubuisson tueuse de son amant, son procès en 1953, un travail de plusieurs années

comme l'écrit Suchet, ce journal n'est ni un torchon, ni infesté par des journaleux
je n'achète pas Paris-Match, je le regarde dans une salle d'attente médicale, les sujets traités m'affligent mais ce n'est pas un torchon et les journalistes qui y travaillent, je l'espère, écrivent avec une certaine conscience professionnelle et leurs valeurs, probablement différentes des miennes, sinon je serais abonné

Merci pour cette référence à A Taia ,je ne connaissais pas, par curiosité je me suis renseigné, il me semble qu'avec Tel Quel , il a eu des positions courageuses .
on pourrait disserter plus ou moins philosophiquement sur le journalisme, l'objectivité , ce n'est peut-être pas l'endroit . A ce propos parait Mémoires de vie de J F Kahn, avec un article de Giesbert sur Marianne . je suis pour une certaine honnêteté , sans mensonges éhontés .
Ce qui m'intéresse sur l'histoire du tueur, ce sont les causes de son départ pour des tueries sauvages , sans doute en raison d'influences locales , à moins d'une folie interne .
Je suis aussi intéressé par l'histoire locale du Tadla pendant cette période clé: après guerre , Indépendance .
Egalement, à une époque où des terroristes sanglants surgissent ( il y en a eu aussi à d'autres époques ) , comment ils deviennent ces assassins ? .
Je déplore le culte des héros, surtout quand ils sont grandement fabriqués et servent aux ambitions .
Je suis aussi de l'avis de Cigalou:la construction de sagas ne me fait pas oublier que ces gens là sont des assassins sans pitié comme de vulgaires porte flingues des gangs .pire encore quand Ils exécutent avec cruauté des victimes innocentes .

Bonsoir à tous,

J'ai utilisé le terme de "journaleux" ,de "falsificateur" par rapport à celui qui a écrit et signé cet article "bidon' entièrement inventé concernant ce "zéro" subitement transformé,pour de basses raisons politiciennes,en 'héro"...

Evidemment à l'époque de cet article le journal "Tel Quel' a validé cette contre-vérité historique et aujourd'hui encore la rédaction de "TelQuel',à ma connaissance,n'a pas rétabli la vérité historique

Je rappelle que le lecteur assidu de la presse marocaine qui,à l'époque,qualifiait le journal "TEL QUEL" de "torchon' était le marocain connu sous le pseudo "Haïfa"....un excellent débatteur de Dafina...très instruit et connaissant parfaitement l'Histoire du Maroc ancienne et contemporaine...

je me suis beaucoup questionné sur le passage à l'acte barbare après m'être rendu dans quelques camps de concentration dont Auschwitz puis pour avoir lu beaucoup sur le génocide des Tutsis au Rwanda
Gérald Bronner fit une tentative intéressante en 2009, La pensée extrême, comment des Hommes ordinaires deviennent des fanatiques

le Maroc ayant fermé ses frontières, nous ne pouvons pas, mon épouse et moi, retrouver la seule terrasse qui nous agrée, celle de notre maison avec vue sur le moyen Atlas et la ville de Kasba-Tadla, alors je brasse plus de quarante années d'archives "marocaines" et retrouve des TelQuel dont le 656 de février 2015 qui soulève le sujet de l'avortement et qui contient également un article sur Dieudonné, Pourquoi il cartonne chez nous ?, voilà pourquoi ce journal demeure un aiguillon qui dérange parfois et Dieu seul sait que ce n'est pas facile dans certains pays de bousculer un peu des certitudes que l'on transforme en traditions