La ville Kasba Tadla

le 26 janvier 2020, m'étant arrêté à proximité du @#$%& de Sidi Belkassem pour photographier les engins qui raclaient le fond de l'Oum er-Rbia pour en extraire sables et graviers, un motocycliste présent lâcha "ils nous volent notre oued" ; ainsi il englobait, l'eau pompée avec ou sans autorisation dans l'oued, l'eau du barrage d'Aït Messaoud en partie destinée à la ville de Khouribga et les sédiments du fleuve, "ils" imprécis mais il savait de qui il accusait, comme d'ailleurs nos amis paysans quand ils évoquent l'absence d'eau dans le canal issu du barrage de Kasba-Tadla et allant jusqu'à Kasba Zidania
article paru dans le Monde d'hier daté du 30 octobre 2022
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suite 01
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suite 02
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Aurélie Collas oublie de préciser que le Plan Maroc vert s'appelle dorénavant "Génération Green"
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Au Tadla l'irrigation à partir de l'eau des retenues vient d'être interdite
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deux photographies, celle de 2004 serait très difficile à prendre aujourd'hui, camps militaires, barrages, palais royaux, etc. étant des zones sensibles et pourtant les images satellitaires de ces zones ne sont pas floutées comme en France pour ce type de lieux
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Four crématoire
K Tadla a peut-être été détrônée au fil de l'avancée de la Pacification !
O n trouve l'expression dans un écho du Tour du Maroc mais je crois bien l'avoir lue dans une déclaration ou un article bien antérieur ,sortie par Lyautey ou en sa présence .
Pour rire , quand j'ai été nommé à Beni, je me suis renseigné , le neveu retraité d'un voisin âgé qui avait été prof à Rabat m'avait encouragé en me disant qu'on pouvait y cuire des oeufs au soleil !
U n temps le tour du Maroc était une épreuve relativement prestigieuse organisée par Bibal , il y avait aussi Louys Van Lée . C 'était les plus grands reporters sportifs de l'époque à la radio sur Paris inter

Concernant la plus épouvantable chaleur au Maroc, mon père qui était un ''vieux marocain'', citait comme ville fournaise DAR OULD ZIDOUH.

C'est dans la région !

Je ne connais pas.

.

Dar ould zidouth , je ne sais pas si j'y suis passé , je ne me souviens plus si on traversait la bourgade par la piste puis route ( dite un temps route Lafon ) alternative entre Beni et Khouriga .
L ' été , il faut un bon couvre chef . A Béni , ce "coin" avait la réputation d'être chaud et sec (très !)
Les berbères ou arabo berbères de la région ont mené des combats contre la colonne de l'Atlas , les troupes de Mangin ???
Les sols se sont révélés suffisamment fertiles pour que des colons fermiers s'y installent , surtout grâce à des travaux d'irrigation .
Sur le Miroir des sports du 03 11 1921 , reportage avec photos, de la première édition du Tour du Maroc cycliste, c'était du sport !! Dar ould zidouth était "ville "étape .

Colonne du Tadla

on est un peu loin de Kasba Tadla mais toujours le long de l'Oum er-Rbia (1914)
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carte postale non datée ; années 1970 ou 1980 probablement, voire avant
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La carte Michelin fut interdite au Maroc, fin des années 70, début des années 80, jusqu'à ce qu'elle se décide à inclure les territoires conquis par la Marche Verte dont on vient de célébrer l'extraordinaire épopée.

il y a eu , presque un marché noir de la MICHELIN , les autres cartes ne valaient pas grand chose (géographiquement et en présentation ) . Si on voulait circuler sur les petites routes , la Michelin était indispensable .

je connaissais cette interdiction que je situerai dans les années 1990, ce qui m'interpelle dans la carte de 2003, c'est l'excroissance vers l'Est au niveau de Tindouf, comme s'il fallait se conformer à des cartes, des idées que l'on observe sur Internet à propos du " Grand Maroc" (exceptée la Mauritanie)

L'interdiction de cette carte fut effective bien avant les années 90.
Continuaient à circuler, sous le manteau, comme le précise Suchet, quelques anciennes éditions.

merci à Suchet d'avoir signalé le journal Alger républicain ; j'y ai trouvé un communiqué du Parti Communiste Marocain dans l'édition du 29 mai 1951, soit quelques jours après l'arrestation du tueur ; article mis en ligne ici, (onglet une imposture) avec d'autres du même journal ainsi qu'un communiqué du Parti Communiste Français du 17 novembre 1951 qui évoque la question marocaine et cite Tadla
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deux photos de KSIBA des éditions Paul FAURE, sommes nous vraiment dans les environs de cette bourgade ?
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la photo du haut ressemble beaucoup à Ain Asserdoun en des temps anciens .
les journaux et brochures communistes racontent tous la même histoire : Alger républicain est plus précis que l' Humanité et Ce soir ; ils ne peuvent être fiables historiquement , ils sont cependant intéressant pour connaitre l'ambiance du moment et comparer avec la présentation des choses dans les journaux marocains ou français . Les journaux " chrétiens de gauche comme Témoignage chrétien sont alignés par rapport aux communistes .
A mon avis les journaux français sont fiables pour la description des crimes ( parfois un peu brodée ) . Les journalistes étaient encadrés par la police ou les militaires , incapables de faire une enquête personnelle donc tributaires des infos distillées par les autorités . O n voit même d la censure . Plus tard , il y a eu construction d'une histoire officielle anti communiste ( qui n'a jamais été prouvée sur certains points ) .
Par contre ce que j'ai vu sur certains médias marocains( plus tard ) me semble carrément une réinvention de l 'histoire

Il y avait incontestablement une présence syndicaliste et communiste au Tadla .
Au début 51 ( crise Sultan, Résidence , Glaoui ), il y a eu une effervescence au Tadla ; , j'ai trouvé des incidents vers Taghzirt , une révolte à Ksiba de gens qui voulaient tuer tous les français et arrêtée de justesse par le caid Bassou ( mémoire d'un contrôleur civil et aussi du forestier en poste ) .
21 02 1951 , Le petit marocain relate la demande présante à 2000 travailleurs de Bin d'apposer leurs signatures ou marques pour assurer de leur fidélité et condamner certains agitateurs .
E n 51 , transfert de la population du bassin de Bin , problème sensible .

je n'ai vu aucune revendication de l ' Istiqlal à l'époque ( ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en ait pas eu ) .
Plus tard , dans les milieux officiels et des médias HANSALI est reconnu comme un martyr du nationalisme au prix , parfois ,d'exagérations absurdes .
En 51, de nombreux indices permettent de dire qu'il y avait au Tadla une implantation assez forte des communistes ou de syndicalistes "très à gauche " : le Petit marocain 7 12 51 ,suite aux arrestations pour les incendies dit 3000 inscrits et autant de sympathisants ( je trouve que c'est beaucoup ) .
L'istiqlal au Tadla, je ne sais pas .
Des cellules communes nationalistes ? c'est ce qu'on a essayé de raconter parfois, les 2 partis avaient à cette époque de fortes divergences sur de nombreux plans , des accords ponctuels ?